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Formation Continue du Supérieur
1 septembre 2015

Vers une plus grande prise en compte des universités dans la gouvernance régionale

La Documentation Française - la librairie du citoyenRapport "L'implication des universités dans la formation tout au long de la vie", par SZYMANKIEWICZ Christine, CAFFIN-RAVIER Martine, CARAGLIO Martine, GAVINI-CHEVET Christine, AMBROGI Pascal-Raphaël, PRADEAUX Henry. La Mission a décidé de limiter ses investigations aux crédits du PIA 1 attribués aux opérateurs relevant budgétairement - aux termes de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) - de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES).
Vers une plus grande prise en compte des universités dans la gouvernance régionale
Les Régions ont, depuis 2004, compétence en matière de formation professionnelle : en effet, chaque région « définit et met en oeuvre la politique régionale d’apprentissage et de formation professionnelle des jeunes et des adultes à la recherche d’un emploi ou d’une nouvelle orientation professionnelle ». La loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 a prévu, en outre, dans son article 57, qu’un contrat de plan de développement des formations professionnelles (PRDFP), négocié entre l’État et les Conseils régionaux, détermine les objectifs communs aux différents acteurs sur le territoire régional, pour ce qui est de la formation initiale et de la formation continue. Ce contrat a vocation à permettre un constat, une analyse et des prévisions de développement partagés concernant les besoins en emplois et en compétences de chaque bassin d’emploi. Le PRDF est un puissant levier de coordination des acteurs, qui renforce le rôle du comité de coordination régional emploi formation professionnelle comme instance de concertation (CCREFP).
Les Régions coordonnent l'achat public de formations et offrent aux départements qui le souhaitent la possibilité d'effectuer l'achat public de formation. Concernant plus particulièrement les demandeurs d’emploi, il convient de rappeler que les Régions ont, depuis 2009, la possibilité de signer des conventions spécifiques avec Pôle emploi, notamment sur la formation collective des demandeurs d’emploi. Les services de formation continue ont donc aujourd’hui rarement des liens directs avec Pôle emploi. Ce sont les Régions qui, généralement par le biais d’appels d’offres, effectuent les commandes de formation.
La loi 2014-288 du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle accroît encore la compétence des conseils régionaux en matière de FC dans la mesure où :
– elle institue dans son article 14 une gouvernance interprofessionnelle nationale mais aussi régionale entre les partenaires sociaux représentatifs, appelée à jouer un rôle majeur dans la définition des formations éligibles au compte personnel de formation ;
– elle simplifie en outre la gouvernance nationale de la formation professionnelle et de l’emploi en procédant à la fusion du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) et du Conseil national de l'emploi (CNE), réunis en un Conseil national de l'emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CNEFOP), avec l’objectif d'assurer en matière d’emploi, de formation professionnelle, d’orientation une concertation renforcée entre l'État, les collectivités territoriales, les partenaires sociaux et les autres parties prenantes ;
– elle prévoit également la création de comités régionaux de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle (CREFOP), issus de la fusion des CCREFP avec le conseil régional de l’emploi. En leur sein, un bureau réunira l’État, la Région et les partenaires sociaux régionaux. Il sera le lieu de la concertation renforcée autour notamment des programmes régionaux de formation des demandeurs d’emploi, du compte personnel de formation ou du financement de l’apprentissage.
Les universités n’étaient jusque-là pas représentées intuitu personae dans les comités de coordination nationaux ou régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, ce qu’elles ont vécu comme un frein à leur activité. Leur représentation était assurée par le ministère de l’enseignement supérieur au niveau national et par le recteur au niveau régional (et plus habituellement par son représentant, le DAFCO ou le DAFPIC. Toutefois, dans plusieurs régions et académies visitées, le coordonnateur de formation participait de manière informelle au CCREFP. Les observations de terrain ont également montré que, là où les services de formation continue ou les coordonnateurs de formation étaient actifs, des relations bilatérales et interpersonnelles étroites se sont nouées (Bretagne, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne) malgré les différences d’appréhension de la formation continue par les régions, la FC relevant tantôt du vice-président « formation professionnelle », tantôt du VP « recherche », ou encore « éducation ».
Ces contacts privilégiés, mais fragmentaires, ne pouvant se substituer à une organisation et à une animation régionales de la formation continue, la CPU et les universités ont demandé, lors du colloque du 20 novembre 2013, la « participation des universités ou des regroupements territoriaux (COMUE, fusions, associations) aux instances régionales de dialogue et de décision en matière de formation professionnelle, notamment aux Comités de coordination régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) », ainsi que leur participation« aux instances de répartition des fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage » compte tenu « de leur autonomie » et « de leur place en qualité d’opérateurs publics au sein de chaque région » (proposition n° 15). La mission d’inspection, dans sa note d’étape remise en janvier 2014 à la ministre, a formulé la même recommandation en précisant les conditions permettant qu’elle soit entendue. La loi du 5 mars 2014, ainsi que les projets de décrets en cours de rédaction, n’ont pas fait droit à la demande des universités. Voir le rapport...

1 septembre 2015

L’organisation et le fonctionnement des services de formation continue au sein des universités : un modèle perfectible

La Documentation Française - la librairie du citoyenRapport "L'implication des universités dans la formation tout au long de la vie", par SZYMANKIEWICZ Christine, CAFFIN-RAVIER Martine, CARAGLIO Martine, GAVINI-CHEVET Christine, AMBROGI Pascal-Raphaël, PRADEAUX Henry. La Mission a décidé de limiter ses investigations aux crédits du PIA 1 attribués aux opérateurs relevant budgétairement - aux termes de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) - de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES).
L’organisation et le fonctionnement des services de formation continue au sein des universités : un modèle perfectible
Les modèles d’organisation interne de gestion et d’animation de la formation continue dans les universités apparaissent diversement pertinents, en particulier dans une perspective de déploiement de l’activité.
Un modèle d’organisation qui gagnerait à associer services de formation continue, de VAE et d’orientation
Aucun service, aujourd’hui, n’intègre pleinement toutes les dimensions de la FTLV, ce qui sera pourtant indispensable dans une perspective de réponse coordonnée, cohérente et plus efficace aux demandeurs de formation. L’une des universités visitées par la mission amorce un mouvement d’intégration, autour d’un pôle d’accueil, des services de formation continue diplômante ou non, de validation des acquis, d’orientation et de bilan de compétences dans une réelle dynamique de formation tout au long de la vie.
La perspective est celle d’un accueil des demandeurs de formation continue dans le cadre d’un guichet unique, destiné à la fois à faciliter l’abord de l’université et à identifier mieux la demande et l’offre de formation possible. Cette forme d’accueil est jugée essentielle à une bonne intégration dans un parcours de formation. On rappellera que les GRETA, pour d’autres niveaux d’enseignement, ont devancé les universités dans cette logique englobant formation diplômante et certifiante, prestations de validation des acquis, formations courtes sur mesure à destination des entreprises et interventions d’orientation à destination des stagiaires. Voir le rapport...

1 septembre 2015

Le premier des freins : l’absence, dans certaines universités, de stratégie formalisée et de soutien de l’équipe présidentielle

La Documentation Française - la librairie du citoyenRapport "L'implication des universités dans la formation tout au long de la vie", par SZYMANKIEWICZ Christine, CAFFIN-RAVIER Martine, CARAGLIO Martine, GAVINI-CHEVET Christine, AMBROGI Pascal-Raphaël, PRADEAUX Henry. La Mission a décidé de limiter ses investigations aux crédits du PIA 1 attribués aux opérateurs relevant budgétairement - aux termes de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) - de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES).
Le premier des freins : l’absence, dans certaines universités, de stratégie formalisée et de soutien de l’équipe présidentielle
« L’un des premiers freins au développement de la formation continue tient directement au manque de soutien de l’équipe présidentielle » a spontanément souligné l’un des directeurs de service de formation continue rencontrés.
La mission, lors de ses visites, a pu constater l’implication variable des équipes présidentielles sur cette question et vérifier la réalité et l’importance de ce soutien. Les positionnements des universités demeurent, à cet égard, très divers, et les stratégies, de facto, toujours à mettre en perspective avec l’histoire de l’université et de sa région.
Là où elle existe, la stratégie en matière de formation continue fait en général l’objet d’un développement, plus ou moins large, dans le projet ou le contrat d’établissement, donne quelquefois lieu à discussion et prise de décisions dans le cadre des conseils, se manifeste parfois dans la désignation d’un vice-président « FTLV ». Voir le rapport...

1 septembre 2015

Introduction au rapport "L'implication des universités dans la formation tout au long de la vie"

La Documentation Française - la librairie du citoyenRapport "L'implication des universités dans la formation tout au long de la vie", par SZYMANKIEWICZ Christine, CAFFIN-RAVIER Martine, CARAGLIO Martine, GAVINI-CHEVET Christine, AMBROGI Pascal-Raphaël, PRADEAUX Henry. La Mission a décidé de limiter ses investigations aux crédits du PIA 1 attribués aux opérateurs relevant budgétairement - aux termes de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) - de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES).
Introduction
Le service public de l’enseignement supérieur contribue à l’élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel de la nation et des individus qui la composent. La formation « initiale et continue toute la vie » constitue explicitement l’une des quatre missions des universités, fixée par la loi dès 1984, insérée dans le code de l’éducation par la loi du 22 juillet 2013.
Il apparaît cependant que la conception même, encore très prégnante, d’un enseignement universitaire appelé avant tout à dispenser un enseignement initial académique étroitement adossé au développement de la recherche, s’en écarte. La professionnalisation des formations offertes s’est pourtant progressivement renforcée, mais n’a pu, à ce jour, imposer, dans toutes les universités, la réalité et la légitimité de parcours de formation continue universitaires. Les chiffres sont éloquents (cf. chapitre 2) : les universités dans leur ensemble, avec tous les atouts qui sont les leurs, ont accueilli en 2012, seulement 1,55 % des stagiaires en formation continue pris en charge par l’ensemble des opérateurs de formation continue sur le territoire et réalisé 1,96 % du chiffre d’affaires total.
Il a, en conséquence, été demandé à l’inspection générale d’effectuer un nouvel état des lieux de la situation, déjà en partie réalisé lors d’un audit effectué en 2007 de façon commune par l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche et d’identifier les principaux freins au développement de cette activité.
Une mission dont le périmètre a évolué au fil des mois
La mission ayant fait l’objet du présent rapport a vu son périmètre évoluer d’août 2013 à janvier 2014 par ajouts successifs de commandes ministérielle et interministérielle.
Août 2013
À la fin du mois d’août 2013, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche demande que soit inscrite au programme de travail des inspections générales pour l’année 2013-2014, rendu public le 17 octobre 2013, une mission relative à « l’amélioration de la VAE dans les universités »...
La mission a retenu un échantillon d’universités qui lui a semblé suffisamment représentatif pour étayer ses observations, constitué par croisement des données de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) sur la FTLV et des indications des interlocuteurs entendus au niveau national. Dix universités au total ont été visitées : Aix-Marseille, Artois (Arras), UBO (Brest), Lille 1, Nice, Poitiers, Reims, Strasbourg, Toulouse 1. L’université de Nantes a fait l’objet d’entretiens. L’institut universitaire de technologie (IUT) de Lens de l’université d’Artois, identifié par le volume important de ses actions de formation continue, celui de l’université d’Aix-Marseille (AMU) ainsi que l’institut d’administration des entreprises (IAE) de l’AMU ont fait l’objet de visites plus détaillées.
L’analyse attentive d’études internationales (OCDE, Eurydice, etc.) ainsi que les analyses du réseau EUCEN communiquées en particulier par le vice-président FTLV de l’université de Bretagne Occidentale, engagé dans ce réseau, lui ont permis de compléter cette étude. Voir le rapport...

29 août 2015

Boards, Senates, and Myths of University Exceptionalism

Résultat de recherche d'images pour "higheredstrategy.com logo"By Alex Usher. If there is one thing that the departure of Arvind Gupta has demonstrated, it’s that there are a large number of faculty (and others) who either misunderstand or dispute the role of Boards of Governors at universities. 
Here’s the deal.  Regardless of whether an organization is for-profit or not-for-profit, there is some kind of committee at the top, which usually has the word “Board” in its title – Board of Trustees, Board of Governors, whatever. More...

29 août 2015

Still thinking about university? Here's your chance

By Sarah Petz. Hoping to catch some students who still don't know what they're doing this fall, Algoma U is holding an admissions fair where prospective students will have the chance to be admitted on the spot.

The fair runs from 1 p.m. to 8 p.m. on Sept. 1.

Typically, university applications can take months to process, but the university is setting up an assembly line of staff to cut through the red tape and get applications filed within the day, said Brent Krmpotich, director of student recruitment. More...

29 août 2015

Radicalisation at universities

By Richard Warnes. The continuing debate about the impact of extremism and radicalisation at universities and higher education institutions has recently been renewed in the United Kingdom. The passing of the Counter-Terrorism and Security Act in February 2015, and in particular its section on Preventing People from Being Drawn into Terrorism, provides a statutory duty for ‘specified authorities’ – such as schools, local authorities and prisons – to prevent radicalisation within their establishments. While the original ‘guidance’ included universities, this has been delayed and revised. More...

28 août 2015

RERS 2015 - Les étudiants des universités dans les DOM-COM et en Nouvelle-Calédonie

L'édition 2015 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication. Télécharger la brochure Repères et références statistiques 2015.

Les étudiants des universités dans les DOM-COM et en Nouvelle-Calédonie
En 2014-2015, 33 600 étudiants sont inscrits dans l’une des cinq universités françaises d’outre-mer, soit une augmentation de 2,3 % par rapport à l’année précédente (1). Les écoles supérieures du professorat et de l’éducation ont été créées à la rentrée 2013. Elles organisent les formations des masters MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation). L’ESPÉ de l’académie de Guadeloupe compte 509 inscriptions, l’ESPÉ de l’académie de Martinique 440, l’ESPÉ de l’académie de Guyane 458 ; l’ESPÉ de La Réunion recense 973 inscriptions.
Le CUFR de Mayotte, ouvert pour la rentrée 2012, accueille 800 étudiants tous inscrits dans le cursus licence, soit une augmentation mécanique de 15 % pour cette troisième année universitaire. La grande majorité (75,6 %) des étudiants inscrits dans les universités d’outre-mer sont en cursus licence contre 60,2 % en France métropolitaine. Par voie de conséquence, le poids des cursus master et doctorat est faible : 22,2 % en cursus master contre 35,8 % pour la France métropolitaine ; seuls 2,1 % des étudiants sont inscrits en cursus doctorat contre 4,0 % en France métropolitaine.
33,3 % des étudiants d’outre-mer sont inscrits en lettres, en langues ou en sciences humaines, 31,9 % en droit, sciences politiques, sciences économiques ou AES, 21,1 % en sciences ou Staps et 10,3 % dans les disciplines de santé. Enfin, ils sont 3,4 % à préparer un DUT. Les disciplines de santé et les DUT sont moins représentés dans les universités d’outre-mer qu’en France métropolitaine où la filière santé représente 14,4 % des inscriptions et les DUT 7,7 %. En 2014-2015, le nombre de nouveaux entrants diminue légèrement (- 1,4 %) après deux années de hausses marquées (+ 9,5 % en 2012-2013 et + 6,2 % en 2013- 2014) (2).
La proportion de femmes dans les universités d’outre-mer est stable (59,8 %). En France métropolitaine, cette proportion est plus faible (57,0 %). Les femmes restent majoritaires en lettres, langues et sciences humaines (72,9 %), dans les disciplines de santé (66,7 %) et en droit, sciences politiques, sciences économiques, AES (64,5 %), mais minoritaires en sciences (45,4 %) et Staps (25,4 %). Consulter la brochure RERS 2015. Voir l'article...
28 août 2015

RERS 2015 - Les bacheliers 2008 entrés à l’université après le bac : situation à la rentrée 2013

L'édition 2015 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication. Télécharger la brochure Repères et références statistiques 2015.

Les bacheliers 2008 entrés à l’université après le bac : situation à la rentrée 2013
Au bout de cinq ans, 57 % des bacheliers entrés en licence générale ont obtenu une licence (1). Si 34 % l’ont obtenu en trois ans, 16 % ont mis un an de plus et 7 % encore un an. Le master a été obtenu sans redoublement par un peu plus de la moitié des titulaires d’une licence, soit 18 % des bacheliers. Près des deux tiers des bacheliers généraux ont obtenu une licence, et 22 % un master, alors que ces proportions sont d’un quart et de 3 % respectivement pour les bacheliers technologiques. Tous diplômes confondus, 69 % des bacheliers 2008 entrés en L1 à la rentrée 2008 sont diplômés de l’enseignement supérieur. Près de la moitié des entrants de 2008 sont toujours inscrits dans une formation en octobre 2013, majoritairement en master (27 % dont 17 % en master 2). Mais les trois quarts des bacheliers technologiques ne poursuivent plus d’études, et la moitié sont sortis sans diplôme (2). Au total, 21 % des bacheliers 2008 entrés en L1 après le baccalauréat ont arrêté leurs études supérieures et n’ont pas obtenu de diplôme.
Au bout de cinq ans, l’énorme majorité des bacheliers entrés en IUT en 2008 a obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur (92 %). Deux bacheliers sur dix ont obtenu un diplôme de niveau bac + 5 et quatre sur dix un diplôme de niveau bac + 3. L’obtention du seul DUT (ou autre diplôme de niveau bac + 2) ne concerne que 29 % des entrants de 2008. Les bacheliers technologiques détiennent presque aussi souvent que les bacheliers généraux un diplôme de l’enseignement supérieur (89 % contre 94 %), mais de niveau moins élevé : 15 % ont obtenu un diplôme de niveau bac + 5 contre 24 % des bacheliers généraux (3).
Un tiers des étudiants entrés en première année de médecine ou pharmacie en 2008 sont toujours inscrits en médecine, pharmacie ou odontologie six ans plus tard, dont 11 % sans redoublement. Les réorientations vers d’autres filières ont commencé dès la deuxième année, mais sont devenues majoritaires à partir de la troisième année. La sixième année après le bac, le master et les formations paramédicales ou de sagefemme concernent chacun 15 % des entrants de 2008, et la licence encore 4 %. Un quart des bacheliers entrés en première année de médecine en 2008 ne poursuivent plus d’études, et 11 % sont sortis sans diplôme. Consulter la brochure RERS 2015. Voir l'article...
28 août 2015

RERS 2015 - Les étudiants de nationalité étrangère dans les universités

L'édition 2015 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication. Télécharger la brochure Repères et références statistiques 2015.

Les étudiants de nationalité étrangère dans les universités
En 2014-2015, 218 400 étudiants des universités de France métropolitaine et des DOM sont étrangers, effectifs en quasi stabilité (+ 0,2 %) par rapport à l’année précédente (1). Comme les effectifs universitaires sont globalement dynamiques, la part des étudiants étrangers continue à diminuer légèrement (14,3 %, soit - 0,2 point par rapport à 2013-2014).
La proportion d’étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat est également en baisse : ils représentent 77,0 % de l’ensemble des étudiants étrangers (77,7 % en 2013-2014) (2). Les étudiants africains représentent près d’un étudiant étranger sur deux en université (46,1 %), suivis des étudiants asiatiques (20,4 %) et européens (24,5 %), les étudiants américains constituant 8,5 % des étudiants étrangers.
Les étudiants marocains sont les plus nombreux (23 500), devant les algériens (18 900) et les chinois (17 900). Comme l’année précédente, le nombre d’étudiants algériens est en baisse (- 4,2 % par rapport à 2013-2014), tout comme celui des chinois (- 5,0 %) ; le nombre d’étudiants marocains augmente (+ 4,6 %).
Parmi les étudiants européens, les étudiants Italiens sont les plus représentés (7 600 soit 14,0 % des européens), suivis des étudiants allemands (6 400 soit 11,9 %), espagnols (4 800 soit 8,8 %), russes (3 900 soit 7,2 %) et roumains (3 600 soit 6,7 %). Plus de quatre étudiants européens sur cinq sont originaires de l’Union européenne. 57 700 étudiants étrangers (soit 26,4 % des étudiants étrangers) sont originaires d’un état actuellement engagé dans le processus de Bologne (voir « Définitions »).
Les étudiants étrangers tous continents confondus se dirigent principalement vers les disciplines littéraires (31,7 %) avant les disciplines scientifiques (26,5 %) et les disciplines économiques (19,2 %). Les étudiants africains se dirigent davantage que les autres vers les disciplines scientifiques et sportives (32,7 %) ou économiques (22,9 %), en revanche ils choisissent moins que les autres les voies littéraires (19,9 %).
Parmi les étudiants africains, 73,2 % sont des non-bacheliers. Les femmes sont majoritaires (54,7 %) parmi les étudiants venant de tous les continents excepté de l’Afrique où elles ne représentent que 44,8 % des étudiants. À l’opposé, les étudiantes représentent plus des deux tiers des étudiants européens (67,7 %). Consulter la brochure RERS 2015. Voir l'article...
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