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Formation Continue du Supérieur
27 mars 2013

Le déclassement des jeunes sortants du supérieur

Les jeunes diplômés sont-ils de plus en plus déclassés en début de vie active ?Le déclassement des jeunes est considéré comme massif pour certains et d’une ampleur limitée pour d’autres, chacun utilisant une mesure différente. Une étude du Céreq compare les données recueillies tout au long des enquêtes Génération pour examiner  l’évolution des décalages entre le niveau de diplôme des jeunes issus de l’enseignement supérieur et la  qualification des emplois qu’ils occupent. Elle met ensuite en évidence les disparités entre filières et la non concordance entre les mesures objectives et subjectives du déclassement.
Le déclassement est défini comme le décalage défavorable entre le niveau de formation d’une personne et la qualification de l’emploi qu’elle occupe. Les analyses sur ce thème sont nombreuses mais, selon la méthode mobilisée, les résultats ne concordent pas. Deux types de déclassement peuvent être observés:
- un déclassement « dit » objectif, mesuré à partir des niveaux de diplôme et d’emploi occupé, et établi selon une « norme » de correspondance de type: diplôme BTS = emploi de technicien;
- un déclassement subjectif correspondant au vécu des individus.
Les deux types de déclassement ne coïncident pas nécessairement, un jeune objectivement déclassé (diplômé de BTS occupant un emploi d’ouvrier qualifié) pouvant ne pas s’estimer dans cette situation.
L’étude de Philippe Lemistre s’appuie sur les résultats des enquêtes Génération du Céreq de 1995 à 2010, pour mettre en évidence la complexité de ce phénomène pour les diplômés du supérieur.
Tout d’abord, les concordances « objectives » entre diplômes et emplois diffèrent fortement selon les filières et le niveau de formation. Il est donc nécessaire d’analyser les résultats selon ces deux critères pour en distinguer la diversité.
Ensuite, lorsqu’on confronte le déclassement dit objectif à  la perception qu’en ont les jeunes, les deux mesures ne se recoupent pas. Un croisement des deux notions permet donc de mesurer l’ampleur réelle du déclassement.
Ainsi, en 2010, le pourcentage de jeunes diplômés du supérieur objectivement déclassés diffère de plus de 15% entre les bac+3 et les bac+5.
Globalement, entre 10 et 15% de jeunes diplômés du supérieur sont objectivement et subjectivement déclassés. 
La responsable du département Entrées et évolutions  dans la vie active du Céreq, complète cette lecture du déclassement  dans un extrait de son interview. A la question: Quelle est la philosophie générale de vos enquêtes et en quoi sont-elles un outil d’orientation pédagogique ou politique?, Isabelle Recotillet répond: « Nos enquêtes sont surtout destinées aux acteurs de l’insertion professionnelles ainsi qu’aux décideurs publics. Les informations que nous fournissons aux pouvoirs publics alimentent ainsi divers débats sur l’évolution du système éducatif. Nous constatons par ailleurs à chaque enquête qu’environ un jeune sur deux occupe un autre emploi que celui pour lequel il a été formé, alors qu’une bonne correspondance entre la formation et l’emploi est un objectif recherché par les politiques éducatives. Cette donnée est toutefois moins vraie pour les diplômés du supérieur, avec environ six jeunes sur dix qui obtiennent au cours de leurs trois premières années de vie active un emploi dans un domaine correspondant à leur formation. Cependant, cette moyenne dissimule des disparités importantes, notamment avec les filières professionnelles courtes, pour lesquelles le taux d’ajustement à la formation est nettement plus élevé. Un des objectifs pionniers des enquêtes longitudinales d’insertion et leurs enseignements est ainsi de montrer que l’insertion est un cheminement non linéaire qui s’étale qui plus ou moins dans le temps sous des formes relativement variées.
Les jeunes diplômés sont-ils de plus en plus déclassés en début de vie active ? Díchoimisiúnú Meastar óg do roinnt ollmhór agus raon feidhme teoranta do eile, gach ceann acu ag baint úsáide as beart éagsúil. I gcomparáid le staidéar na Céreq sonraí ar fud an t-imscrúdú chun scrúdú a dhéanamh neamhréireachtaí Giniúint éabhlóid idir an leibhéal oideachais na ndaoine óga ó ardoideachas agus cáilíocht na bpost atá acu. Níos mó...
21 mars 2013

Les jeunes d'aujourd'hui: quelle société pour demain?

http://www.credoc.fr/img/new_accroche2.gifPublication d'un nouveau travail de recherche sur les jeunes
Voir le rapport complet "Les jeunes d'aujourd'hui: quelle société pour demain?". Télécharger la synthèse.
Chapitre 1 - Etre jeune: un temps, un mode de vie pleinement assumés
Les jeunes de qui parle-t-on?

C’est au début du XXe siècle que la sociologie découvre son intérêt pour la jeunesse. Définie comme période qui s’insère entre l’adolesce nce et l’âge adulte, la jeunesse constitue cette phase intermédiaire pendant laquelle se joue la socialisation de l’individu. Ce qui explique son importance sociétale et l’intér êt que lui portent les autorités publiques. Cependant, si l’on souhaite établir une photographie fidèle à la réalité de ce que pourraient être « les jeunes », l’analyse se heurte à une multitude d’approches possibles recouvrant des réalités sociales aussi variées qu’hétérogènes: parmi les jeunes, certains sont diplômés du supérieur, d’autres sont sortis du système scolaire sans diplôme, certains sont en couple et ont des en fants, d’autres sont célibataires, certains sont cadres, d’autres ouvriers ou étudiants. Ainsi, « les jeunes » apparaissent sous un visage d’identités multiples directement tributaires des évolutions sociétales qui les affectent. La définition que l’on peut donner « des jeunes » change avec son époque. Une piste d’analyse est de prendre en considération les différentes étapes d’entrée dans le vie adulte. Nos analyses montrent que la tranche d’âge 18-29 ans se révèle une approximation satisfaisante des contours de la jeunesse, permettant de mettre en évidence la spécificité et l’originalité de cette période du cycle de vie. Pleinement revendiquée, cette période de la vie s’est allongée et n’est plus seulement un temps d’attente et d’aspiration à une vie d’adulte.
La politique autrement: les nouveaux rapports des jeunes à la politique

L’idée reçue selon laquelle les jeunes ne s’intéres seraient plus à la politique ne semble pas se confirmer. Ils entretiennent plutôt un rappo rt différent à la vie publique, fait notamment de pratiques nouvelles d’engagement et de l’investissement de valeurs telles que le libéralisme en matière de mœurs, le changement sociétal, l’ouverture au monde et le rejet des discriminations, conjuguées à une cert aine sensibilité à l’environnement. Ils valorisent l’individualité et la liberté de choisir ses relations et ses thèmes d’action, prennent leur distance avec les formes de participations politiques traditionnelles (partis politiques, syndicats) et sont assez défiants vis-à -vis des institutions politiques. Les attitudes des jeunes indiquent le sens dans lequel la société est en train de se développer: les idéologies se dissipent, les pistes d’identification politique conventionnelles se dissimulent derrière des pratiques d’engagement protéiformes. En somme, on est face à une génération libérale en mat ière de mœurs, mais attentive à la nécessité de la régulation sociale en termes d’injustice générée par les inégalités économiques dont les jeunes sont les premières victimes.
Chapitre 2 - Etre jeune : un consommateur actif
La consommation des jeunes d’aujourd’hui et les quadras demain

Les revenus des jeunes de 18-29 ans sont en moyenne plus faibles que ceux de leurs parents au même âge alors que leur niveau moyen de diplôme a nettement progressé (70% de bacheliers pour les jeunes générations cont re seulement 20% dans la génération « Mai 68 »). Les contraintes économiques qu’ils subissent (des dépenses contraintes de logement plus élevées au même âge, et leurs moindres revenus) les ont conduits à développer des comportements stratèges: plus de soldes, promotions, comparaisons de prix, recherche de prix bas, accès aux offres low cost. Enfants de générations aux valeurs d’hédonisme fortes, ils arbitrent en faveur des loisirs, de la restauration, de l’hôtellerie mais aussi de la comm unication. Sur ces différents postes, leur niveau de dépenses est plus élevé que celui des générations précédentes. En contrepartie, leurs dépenses en alimentation sont faibles et sont utilisées comme variables d’ajustement. Les jeunes d’aujourd’hui consomment plus au même âge que les générations précédentes, ils jouent donc un rôle primordial dans la consommation. C’est au travers d’un choix de marques, d’enseignes affic hant des engagements, que les jeunes peuvent s’exprimer et affirmer leur identité. Ils recherchent du lien social mais affirment aussi leurs valeurs dans leur consommation. En quête de sens, ces jeunes générations développeront de nouvelles formes de co nsommation en préférant l’usage à la possession. L’autopartage, le co-voiturage, le développement des secondes vies des objets, la location, les achats groupés sont autant de nouvelles formes de consommation qui se développeront, à l’aide d’internet, dans une conjoncture économique difficile...
Chapitre 3 - Etre jeune : une grande précarité
L’accès au logement : un passeport pour l’insertion des jeunes

Dans l’ensemble, les jeunes Français sont plus fréq uemment en situation de logement autonome que leurs voisins européens (près des deux tiers des moins de 30 ans, contre moins de la moitié en moyenne dans les 27 pays européens). Cependant, une analyse plus fine des données disponibles montre que la sit uation de logement des jeunes est moins favorable lorsque ceux-ci sont au chômage ou en emploi précaire. Au-delà des réticences des bailleurs privés à proposer des loge ments à des publics moins solvables et plus mobiles que la moyenne, il s’avère que le parc social est de moins en moins ouvert aux jeunes, tandis que les aides financières, globa lement en baisse et peu ciblées sur les publics jeunes, ne permettent pas de compenser les hausses de loyer. Les dispositifs d’accompagnement sont trop morcelés et insuffisamment réactifs, pour des jeunes qui n’ont pas le temps d’attendre. Les jeunes face à l’insertion professionnelle: un passage obligatoire par la précarité? Si la précarité de l’emploi, qui touche de plus en plus sévèrement un nombre croissant de jeunes, peut apparaitre comme une fatalité, il semblerait que l’instabilité professionnelle soit davantage un passage obligé inhérent à un processus d’insertion par tâtonnements. En effet, malgré des contacts rapides et répétés av ec le marché du travail, les jeunes ne se stabilisent que progressivement dans l’emploi, et ce dans les premières années qui suivent leur sortie de formation. Les diplômés, les apprentis, ainsi que les jeunes issus de filières spécialisées semblent s’insérer plus rapid ement. Pour les autres, moins diplômés et plus éloignés de l’emploi, des dispositifs exist ent mais ne sont pas toujours visibles, et n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité. De nouveaux dispositifs en projet pourraient cependant permettre de remédier à ces in suffisances, à condition qu’ils soient bien articulés à ceux qui existent déjà, afin d’éviter l’effet « mille-feuille » tant décrit et décrié.
2.3.3. Le développement des formations professionnelles et de l’alternance

Le développement des formations professionnelles et en alternance repose sur le constat de la réussite de l’insertion des apprentis notamme nt, et le reproche récurrent du caractère trop théorique des cursus classiques, qui seraient éloignés du monde de l’entreprise et de ses besoins. Dans les filières p rofessionnelles, la formation en alternance en particulier apparaît comme un outil pertinent po ur former des jeunes tout en leur permettant d’acquérir une expérience professionnell e et la connaissance du monde du travail.
2.3.3.1. L’alternance: contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation

Deux types de contrat sont proposés aux jeunes pour se former en alternance: le contrat d’apprentissage, destiné principalement aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, et le contrat de professionnalisation, destiné également aux jeunes de 16 à 25 ans, ainsi qu’aux adultes d’au moins 26 ans, demandeurs d’emploi, bén éficiaires du RSA, en contrat aidé. Le contrat de professionnalisation, s’est substitué aux anciens contrats en alternance: contrats de qualification jeunes et adultes, contra t d’adaptation et contrat d’orientation.
L’apprentissage s’est fortement développé au cours des années 90. En 1992, plus de 125 000 jeunes sont entrés en apprentissage. Cet effectif culmine en 2008, pour atteindre 299 000 entrées. L’année 2009 est marquée par un lé ger recul des entrées en lien probable avec le recul de l’activité économique, et la difficulté, pour les jeunes, à trouver une entreprise d’accueil. Le nombre de nouveaux con trats enregistrés dans le secteur marchand se stabilise à 287 000 en 2010. Le secteur public recrute quant à lui de plus en plus d’apprentis, mais, avec 7 800 entrées en 2011, l’apprentissage y reste marginal. Les entrées en contrats de professionnalisation aug mentent quant à elles régulièrement, surtout dans le tertiaire et l’industrie.
Les nouveaux apprentis sont plus âgés et mieux formés en moyenne qu’auparavant. Cette évolution s’explique surtout par le développement d es formations préparant à un diplôme de niveau Bac, à la suite de la réforme du baccalau réat professionnel en 2009 (qui se prépare désormais en trois ans au lieu de quatre précédemment). Le niveau de formation des personnes qui entrent en contrat de professionn alisation augmente également ces dernières années.
2.3.3.2. Lever les freins au développement de l’apprentissage

Un des principaux freins au développement de l’appr entissage est le nombre important de ruptures dans les contrats de travail et, par consé quent, de fréquents abandons en cours de formation. Ces ruptures s’expliquent notamment par une mauvaise orientation du jeune, une capacité d’accueil ou de tutorat insuffi sante dans l’entreprise, les éventuels conflits et difficultés d’adaptation des apprentis au monde du travail, le mauvais dimensionnement des tâches confiés à l’apprenti. Enfin, certains apprentis connaissent des conditions de vie difficiles: le lieu de travail peut être très éloigné de celui du centre de formation, ce qui oblige le jeune à trouver deux solutions d’hébergement.
L’extension de l’apprentissage se heurte également à la limite du nombre de places disponibles dans les entreprises. Pour favoriser la signature de contrats d’apprentissage, le plan d’urgence pour l’emploi prévoyait une suppress ion des charges sur la rémunération des apprentis pour les entreprises de plus de 10 sa lariés, ainsi que des primes à l’embauche. Ces mesures, initialement prévues pour l’année 2009, ont été prolongées jusqu’au 31 décembre 2010. Depuis, des nouvelles mesures visent à développer l’alternance. Elles ont permis de limiter la baisse des entrées e n apprentissage au cours du deuxième semestre 2009, sans parvenir à le relancer en 2010. Par ailleurs, la mise en place des « développeurs de l’apprentissage » a pour objectif de démarcher les entreprises afin de promouvoir l’apprentissage et de permettre la signature de contrats.
La réflexion gouvernementale pour le développement de l’apprentissage est en cours. Des réformes sont envisagées: la mise en place de « bo nusmalus » pour les entreprises selon un quota d’apprentis, une amélioration des conditions d’accompagnement et de tutorat des jeunes, la prise en compte de leurs difficultés de logement font partie des pistes de réflexion envisagées par le gouvernement sortant et qui seront très probablement revisitées par le nouveau gouvernement. Voir le rapport complet "Les jeunes d'aujourd'hui: quelle société pour demain?".
http://www.credoc.fr/img/new_accroche2.gif Foilsiú de thionscadal taighde nua ar óg
Féach ar an tuarascáil iomlán "An óige an lae inniu: cad sochaí amárach?". Íoslódáil an achoimre. Níos mó...
2 mars 2013

Joint European Youth Forum - Eurofound Seminar on Youth Disengagement

European Foundation for the Improvement of Living and Working ConditionsMassimiliano Mascherini's presentation on Young people and NEETs in Europe Policy challenges for those not in employment, education or training.
Background
The European Youth Forum and Eurofound are organising a joint event in the European Parliament on the issue of Youth Disengagement in the context of youth unemployment. This seminar, hosted by the European Parliament Intergroup on Youth, will analyse Eurofound's report on NEETs: Young people not in employment, education or training. The European Youth Forum and youth organisations have been highlighting for years that unemployment when young not only hinders personal development and lowers life chances, exposing youth to poverty and social exclusion, but also prevents young Europeans from contributing to the overall development of their local community, their country and Europe as a whole.
This joint event will be the first broader public discussion on Eurofound's report on NEETs. The discussion will address youth unemployment policy responses, considering in particular the release of the Youth Employment Package and the European Commission proposal for a Council Recommendation on Youth Guarantees. The event is targeted at policy makers, government representatives, experts and academics, social partners, and youth organisations. A programme is available.
Eurofound contribution

Research Manager Massimiliano Mascherini will make a presentation on Young people and NEETs in Europe Policy challenges for those not in employment, education or training.
27 février 2013

Chez les jeunes, la frontière entre vie pro et perso n'existe pas

http://www.e-orientations.com/imgs/orientation-etudes-metier-emploi.gifFaut-il ériger une frontière entre vie perso et vie pro? Les jeunes issus de la Génération Y sont de plus en plus nombreux à penser que cette dernière n'existe pas. En cause: les réseaux sociaux, comme le révèle la récente étude publiée par Opinion Way.
Ils ont entre 25 et 30 ans, et font partie de la génération dite "connectée". La récente étude publiée par Opinion Way confirme cet état de fait: 98% des jeunes interrogés ont une messagerie personnelle. Facebook s'impose comme leur réseau social de prédilection. 81% s'y connecte, dont 70% avec un ordinateur portable, et 55% avec un smartphone. A noter que près de la moitié des jeunes interrogés se rendent sur Facebook depuis leur travail. 46% d'entre eux considèrent d'ailleurs que les réseaux sociaux constituent un outil professionnel. Suite de l'article...
http://www.e-orientations.com/imgs/orientation-etudes-metier-emploi.gif Ba chóir a thógáil teorainn idir an saol pearsanta agus an saol pro? Is iad daoine óga ó Y Giniúint níos mó seans ann chun smaoineamh nach bhfuil sé ann. Níos mó...
24 février 2013

Des efforts accrus pour la jeunesse

La jeunesse est une priorité du quinquennat. Face aux difficultés qu’elle rencontre, le Gouvernement construit une politique publique à la hauteur de l'enjeu. Le Comité interministériel de la jeunesse en est l’outil clé. Le Comité interministériel de la Jeunesse (CIJ) du 21 février 2013, présidé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault marque le lancement de la politique "Priorité Jeunesse". 24 ministères ont contribué à la préparation de ce comité. Les mesures estampillées "Priorité Jeunesse" s’inscrivent dans la continuité des actions d’urgence déjà menées pour les jeunes par le Gouvernement depuis mai 2012 avec notamment les emplois d’avenir, les contrats de génération, le blocage des loyers dans certaines zones urbaines et le remboursement à 100% des contraceptifs pour les mineures de 15 à 18 ans.
Dans le contexte de crise économique, la pression de la réussite scolaire et de l'insertion professionnelle s'intensifient. Les jeunes représentent 22% de la population active mais 40% des chômeurs. Par ailleurs, les conditions de vie des jeunes les plus fragilisés sont préoccupantes. Ainsi les moins de 30 ans représentent 50% des personnes pauvres. Plus d'un million de jeunes sont confrontés à une situation de grande précarité. Depuis le mois d’octobre dernier, le Premier ministre a mobilisé l’ensemble des membres du Gouvernement et leurs administrations pour construire collectivement une nouvelle politique de la jeunesse qui accompagne les nouvelles générations dans leurs parcours, leur vie quotidienne, leurs projets. L'enjeu est de redonner confiance aux jeunes et de ne laisser personne au bord du chemin.
La politique jeunesse s’articule autour de 13 chantiers prioritaires:
- Créer un service public d’information, d’accompagnement et d’orientation qui réponde à la diversité des besoins des jeunes
- Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage
- Améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins
- Faciliter l’accès des jeunes au logement
- Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes
- Sécuriser les parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes
- Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire
- Favoriser l’accès des jeunes aux sports, à l’art, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité
- Développer la culture numérique et l’accès des jeunes aux nouveaux métiers de l’Internet
- Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes
- Promouvoir et valoriser l’engagement des jeunes
- Renforcer la représentation des jeunes dans l’espace public
- Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations
Is Óige mar thosaíocht ag an cúig bliana comhleanúnacha. Tabhairt aghaidhe ar na dúshláin atá os, a tógadh an rialtas polasaí poiblí go dtí an dúshlán. Is é an Coiste Idir-Rannach ar Óige an phríomh-uirlis. An Coiste Idir-Rannach ar Óige (ICJ) ar an 21 Feabhra 2013, faoi chathaoirleacht an Phríomh-Aire Jean-Marc Ayrault marc seoladh an pholasaí "chun Kids." 24 ranna Tá bearta cur le hullmhú an choiste sin. stampáilte "Óige Tosaíocht" a leanúint ar an éigeandála bearta a glacadh cheana féin le haghaidh na n-óg ag an Rialtas ó Bealtaine 2012 lena n-áirítear na poist atá ar an todhchaí, conarthaí a ghiniúint, an reo cíos i roinnt limistéir uirbeacha agus frithghiniúnaigh aisíoc 100% do mhionaoisigh 15 go 18 bliain. Níos mó...
3 février 2013

Les écoles d'ingénieurs n'attirent pas assez les jeunes

Les EchosPar Marie-Christine Corbier. Les inscriptions ont augmenté de 2,2 % en un an. Les universités développent des écoles internes.
Les écoles d'ingénieurs séduisent, mais encore trop peu. Les inscriptions dans ces établissements ont augmenté de 2,2 % sur l'année académique 2011-2012 par rapport à la précédente. Au total, avec 878 élèves ingénieurs de plus, ces écoles ont attiré 40.162 étudiants. « On est loin des 10.000 ingénieurs nécessaires par an. L'augmentation de 2,2 % ne suffit pas à satisfaire les besoins de l'économie française, souligne le président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI) Christian Lerminiaux, qui a diffusé ces chiffres ce week-end. D'autant qu'il faut penser dès aujourd'hui aux départs en retraite qui vont être conséquents dans dix ans. » Suite de l'article...
Les Echos By Marie-Christine Corbier. registrations rose 2.2% in a year. Universities develop internal schools. More...
2 février 2013

New measures to tackle youth unemployment

EIROnline, european industrial relations observatory on-lineBy Frédéric Turlan, IR Share. A new initiative to tackle the steadily increasing numbers of young people out of work was unveiled by the European Commission on 5 December 2012. The youth employment package contains measures to help Member States address what it describes as ‘unacceptable levels of youth unemployment and social exclusion’. The initiative focuses on a Youth Guarantee agreement and a Quality Framework for Traineeships, and aims to ensure all young people are offered a job and training.
Commission’s package includes Youth Guarantee

The European Commission is calling on all Member States to address the problem of youth unemployment, which it says is costing the region billions of euros. On 5 December 2012, the Commission presented a package of measures in its initiative on a Youth Guarantee and a Quality Framework for Traineeships. It wants Member States to ensure all young people are offered work and training. In its Proposal for a Council Recommendation on Establishing a Youth Guarantee, the Commission sets out its aims. The guarantee is designed to ensure that all young people up to the age of 25 receive a good quality offer of employment, continued education, an apprenticeship or a traineeship within four months of becoming unemployed or leaving formal education. The recommendation calls on Member States to establish partnerships with all stakeholders to implement this guarantee, including the provision of intervention services at an early stage. The Commission has promised support through the European Structural Funds. In a communication on 5 December 2012, Moving Youth into Employment, the Commission said that the costs of implementing the guarantee would be outweighed by the long-term savings made through reducing unemployment, economic inactivity and lost productivity. It believes there will be positive returns on investing in a Youth Guarantee. The Commission bases its findings on a major Eurofound study on young people not in employment, education or training (NEET) in Europe which estimates that the annual cost of disengagement of young people from the labour market is currently around 1.2% of gross domestic product (GDP), or €153 billion.
 The Commission’s recommendation also proposes that Member States can boost recruitment prospects among young people by reducing non-wage labour costs. It also calls for enhanced mechanisms for supporting young people who have dropped out of activation schemes and no longer access benefits.
A European quality framework on traineeships

To ease the transition from education to work, on 5 December the Commission also launched the second-stage consultation among cross-sectoral social partners at European level on an initiative intended to help young people gain work experience under safe conditions, Towards a Quality Framework on Traineeships. The Commission said the first stage of consultations had revealed a consensus on the useful role of traineeships. But it also pointed to a lack of quality and widespread misuse of such schemes across Europe, and action needed to be taken on these issues. However, social partner views differed on whether an initiative at European level in this field needed to be taken. In its consultation document, the Commission set out the issues that should be addressed by a European framework. It stated that each traineeship should lead to a written agreement between the trainee and the employer (or the training organisation) covering such aspects as:
    professional and learning objectives;
    duration;
    daily and weekly working time;
    payment of social security, where applicable, and remuneration or compensation.
The agreement should also set well-defined objectives and offer high-quality learning content to increase the employability of the trainee. A personal supervisor or mentor should be appointed to guide the trainee. Finally, at the end of a course, the trainee should receive a final evaluation that ensures proper recognition of the traineeship. This document would contain information on matters such as the duration of the course, the educational content, the tasks performed, the knowledge, skills and competences acquired and a performance assessment. Traineeships should last for a specified period, for example six months, to ensure that they are not being used to replace regular jobs. The Commission also says that the issue of limiting successive traineeships with the same employer should be addressed. Trainees should be covered by social protection, including health insurance and insurance against accidents at the workplace. The Commission said it was willing to recognise unpaid traineeships. However, if the employer provided compensation or a wage, the amount must be clearly specified in the traineeship agreement. The cross-sectoral European social partners have already begun negotiations on a framework to address youth employment and talks have been going on since the end of 2012. However, these negotiations were not intended to include the issue of traineeships. If the social partners decide not to negotiate on traineeships, the Commission will put forward its own recommendation on this issue in 2013.
European alliance for apprenticeships

Inspired by Germany and Austria, which have the lowest youth unemployment rates in Europe, the Commission also intends to build a European alliance for apprenticeships. This would group the various European initiatives under a common umbrella. The alliance would promote the benefits and elements of successful apprenticeship schemes and recommend ways in which these could be improved. It would also help develop common dual training curricula for various professions, facilitate recognition of apprenticeships undertaken abroad, and promote an appropriate framework. The Commission also plans to promote national partnerships for developing dual learning.
Commentary

The Commission’s initiatives on the Youth Guarantee can only be welcomed, given the serious situation of youth employment. However, it will be some time before it is implemented. Concrete action is not expected before 2014 in the context of the new financial programme of the European Union. This also applies to the European framework for traineeships. If the social partners decide to negotiate on the Youth Guarantee and traineeships by the end of January 2013, they will have nine months to reach an agreement. There would probably then be a period of implementation, meaning it will be some time before Europe sees any real results from the initiative.
26 décembre 2012

Un jeune sur quatre au chômage - Non, heureusement: 1 sur 11!

Accéder à la page : Accueil Le niveau du chômage, et notamment celui des jeunes, est un problème suffisamment grave pour ne pas laisser croire n'importe quoi. Non, il n'y a pas 1 jeune Français sur 4 au chômage, ni la moitié des jeunes espagnols, comme on le lit ou l'entend très souvent.
Pour la France, les statistiques communiquées par l'Insee le 6 décembre montrent que le taux de chômage des 15-24 ans est de 24,2% au troisième trimestre 2012. Il ne s'agit pas de contester ce chiffre, tout à fait sérieux. C'est son interprétation qui est mensongère.
Le taux de chômage mesure la part de ceux qui cherchent du travail en vain dans la population active. Que dit le chiffre de 24,2%? Que près d'un jeune de 15 à 24 ans sur quatre ne trouve pas de travail, parmi "ceux qui veulent travailler ou qui occupent un emploi".
Le problème, c'est qu'entre 15 et 24 ans, la majorité des jeunes sont soit lycéens, soit étudiants, soit en stage.
Ils ne rentrent donc pas dans la catégorie statistique de "ceux qui veulent travailler ou qui occupent un emploi ". On dit alors, que le taux d'activité des jeunes est faible.
Si l'on veut réellement savoir quelle proportion des jeunes est au chômage, il faut consulter un autre indicateur, appelé "ratio de chômage" par Eurostat mais dont l'utilisation reste "confidentielle".
Pour la France le "ratio de chômage", qui est bien la part des jeunes au chômage, est de 9,1% au troisième trimestre 2012, selon l'Insee. Soit 2,7 fois moins que ce qui est couramment affirmé.
Il n'y a donc en France "que" 1 jeune sur 11 au chômage. C'est déjà beaucoup, mais c'est une toute autre réalité. Parmi plus de 7 millions de jeunes, 671 000 sont au chômage.
De la même manière en Espagne, ce n'est pas 1 jeune sur 2 qui est au chômage, mais 1 sur 5.
Article à lire sur quoi.info par Jean-Marie Perbost.
Accéder à la page : Accueil The level of unemployment, particularly among young people, is a serious enough problem to not suggest anything. No, there is not one young 4 French unemployed or half of young Spaniards, as we read or hear very often. For France, the statistics provided by INSEE December 6 show that the unemployment rate for 15-24 year olds was 24.2% in the third quarter of 2012. There is no dispute that figure, quite seriously. This interpretation is misleading. The unemployment rate measures the proportion of those seeking work in vain in the workforce. What does the figure of 24.2%? That nearly one in 15 to 24 years out of four can not find work, among "those who want to work or have a job." The problem is that between 15 and 24 years, the majority of young people are either students or students or interns. More...
16 décembre 2012

A new initiative focuses on practical training for youth

Cedefop - European Centre for the Development of Vocational TrainingPress release - A new initiative focuses on practical training for youth.
Cedefop has been invited to provide practical support to a new European initiative intended the help young people integrate more easily into the labour market. The initiative, which focuses on apprenticeship-type, work-based learning, was launched on 11 December 2012 in Berlin. Germany and six other Member States have signed Memoranda defining the scope and objectives of future collaboration.
Germany has been at the forefront of dual training, i.e. vocational training that includes both a theoretical, school-based component, and a period of practical work within a company. In light of the Education and Training 2020 Strategy, which focuses on job-related training, several countries had expressed a keen interest in developing dual forms of training in close cooperation with Germany.
On the invitation of German Federal Education Minister Annette Schavan, Germany, Greece, Italy, Lithuania, Portugal, Slovakia and Spain, in association with the European Commission, signed a memorandum of cooperation on vocational education and training in Europe on 11 December 2012. At the conclusion of the meeting, Xavier Prats Monné, Deputy General Director for Education and Training at the European Commission, said that this is the beginning of a European initiative which other Member States will soon join. Download the Full text of the press release.
15 décembre 2012

La formation au centre des dispositifs de lutte contre le chômage des jeunes

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gif© Kelformation - Marion Senant. L’emploi, et plus particulièrement l’emploi des jeunes, est une des priorités du gouvernement. Le taux de chômage de cette population est de 22,7%, contre 9,7% pour l’ensemble des Français. Pire! Les jeunes sans qualification sont 40% à ne pas trouver d’emploi! Pas étonnant que la formation soit placée au cœur du dispositif du gouvernement pour lutter contre le chômage des jeunes.
Au début du mois de décembre, Thierry Repentin, le ministre délégué à la formation professionnelle et à l’apprentissage, a annoncé la mise en place de « pactes régionaux pour la réussite éducative et professionnelle des jeunes avant la fin du premier trimestre 2013 ». Ces « pactes », mis en place par les préfets, auront pour but de « coordonner les efforts de chaque acteur ». Suite de l'article...

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gif © Kelformation - Marion Senant. Απασχόληση, ιδιαίτερα της απασχόλησης των νέων αποτελεί προτεραιότητα για την κυβέρνηση. Το ποσοστό ανεργίας σε αυτόν τον πληθυσμό ήταν 22,7%, έναντι 9,7% για το σύνολο της γαλλικής. Χειρότερα! Οι νέοι χωρίς προσόντα είναι 40% δεν βρουν μια θέση εργασίας! Δεν προκαλεί έκπληξη το γεγονός ότι ο σχηματισμός βρίσκεται στην καρδιά της κυβέρνησης για την καταπολέμηση της ανεργίας των νέων. Περισσότερα...

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