Les orientations pour le développement des métiers liés à la croissance verte

D’ici 2020, 600 000 emplois « verts », pour l’essentiel de proximité, devront être créés ou adaptés pour saisir les possibilités offertes par les nouveaux modes de développement conciliant la croissance économique et le respect de l’environnement.
« La définition des besoins de formation et l'organisation des parcours de formation et de qualification » constituent un des axes prioritaires du plan de mobilisation en faveur des emplois liés à la croissance verte dont les orientations ont été rendues publiques par Valérie Létard, secrétaire d'État auprès de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie et du Développement durable, mercredi 9 septembre 2009, au cours du Conseil des ministres. Après une phase préparatoire devant courir jusqu'en décembre, le plan sera présenté lors d'une conférence nationale annoncée pour le début de l'année 2010. Conformément à une évaluation réalisée par le Boston Consulting Group, le gouvernement table sur un potentiel de 600 000 « emplois verts » d'ici 2020, qu'il s'agisse de création nette d'activité ou de métiers reconvertis.
La mise en oeuvre du plan passe par la réalisation d'un état des lieux des dispositifs de formation initiale, de formation continue et de VAE (validation des acquis de l'expérience). L'objectif est de créer « des référentiels des métiers et des compétences du développement durable à partir des besoins des entreprises et des mesures nécessaires aux adaptations ». Pour identifier les métiers en développement et les besoins en recrutement, un « observatoire national prospectif » sera créé en partenariat avec les branches professionnelles les plus directement concernées par « la croissance verte ». Les principaux secteurs d'activité ciblés sont le BTP, les transports, les énergies renouvelables, la prévention des risques naturels et technologiques.
