
Les fonctionnaires nouvellement recrutés sont d’abord placés en stage statutaire (après éventuellement une période de formation dans une école de service public). Au cours de cette période, ils doivent suivre une formation d’intégration obligatoire. À la fin du stage, le fonctionnaire est titularisé s’il a suivi cette formation, et s’il a démontré sa compétence professionnelle (la titularisation n’est pas un droit).
Une fois titularisé, le fonctionnaire doit avoir un entretien d’évaluation professionnelle annuel, qui permet d’apprécier sa valeur professionnelle, et qui donne lieu à l’établissement d’un compte rendu écrit.
Le fonctionnaire titulaire bénéficie d’avancements d’échelon dans son grade, selon son ancienneté, qui se traduisent par une augmentation de sa rémunération.
Le fonctionnaire peut bénéficier d’un avancement de grade à l’intérieur de son cadre d’emplois. Cet avancement est soumis à des conditions d’ancienneté. D’autres conditions peuvent être prévues selon les grades : examen professionnel, occupation de certains emplois, etc.
Le nombre d’agents pouvant bénéficier d’un tel avancement dépend d’un taux de promotion. L’avancement de grade consiste à occuper un emploi doté de responsabilités plus élevées, et avec de meilleure conditions de rémunération et de carrière.
Un fonctionnaire peut accéder à un autre cadre d’emplois que le sien soit par concours interne, soit par la promotion interne. Celle-ci est soumise à diverses conditions : ancienneté, formation, etc. Elle est encadrée par un quota.
Enfin, tout fonctionnaire a un droit à la mobilité, c’est-à-dire qu’il peut changer d’emploi à l’intérieur de sa collectivité, ou en changeant de collectivité (par mutation), de fonction publique (par la mise à disposition, le détachement ou l’intégration) en conservant sa qualité de fonctionnaire. Mais ce droit n’est pas absolu et se concilie avec d’autres principes (liberté de recrutement, égal accès aux emplois publics, etc.).
Les agents contractuels de droit public n’ont pas de déroulement de carrière à proprement parler. Cependant, les contractuels en CDD de plus d’un an ou en CDI ont droit à un entretien d’évaluation annuel. Les personnes en CDI ont également droit à une réévaluation de leur rémunération au moins tous les trois ans, et à un entretien professionnel annuel. En outre, ils peuvent conserver le bénéfice de leur CDI en cas de changement d’emploi au sein de leur collectivité.
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