
Le développement des minima sociaux, depuis la création du minimum vieillesse en 1956 jusqu’à la création du revenu de solidarité active en 2008, s’inscrit dans cette histoire. Alors que le consentement à la solidarité s’érode dans notre pays, près 9 millions de personnes y vivent toujours sous le seuil de pauvreté, dont 2 millions dans la grande pauvreté. Les minima sociaux existants peinent à remplir leur objectif : permettre aux personnes les plus en difficulté de vivre dignement. Leur complexité et leur hétérogénéité sont sources d’incompréhensions et de difficultés pour leurs bénéficiaires. L’importance du non-recours, de l’ordre de 35% pour le RSA, le démontre.
Le président de l’Assemblée nationale a chargé le CESE de réfléchir aux conditions de mise en place d’un revenu minimum social garanti qui se substituerait à l’architecture actuelle des minima sociaux. Voir l'article...