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Formation Continue du Supérieur
26 avril 2014

La formation continue dans l'enseignement supérieur français

Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche n°7L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Consulter le détail de toutes les fiches : publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/index.php.
18 la formation continue dans l'enseignement supérieur
En 2011, la formation continue dans l'enseignement supérieur a réalisé un chiffre d'affaires de 411 millions d'euros en progression de 6 % par rapport à 2010. Elle représente donc 2 % du chiffre d'affaires de la formation professionnelle en France. Elle a accueilli 450 000 stagiaires, délivré 71 300 diplômes dont 48 000 diplômes nationaux.
En 2011, si la formation continue dans l'enseignement supérieur accroît son chiffre d'affaires de 6 % elle connaît une stabilité du nombre de stagiaires (448 000), par rapport à 2010 (tableau 18.01). En termes de chiffre d'affaires, elle occupe une place très modeste au sein de la formation professionnelle en France (2 % du chiffre d'affaires total de 2010). Les fonds privés, entreprises ou particuliers, représentent 65 % des ressources des établissements en matière de formation professionnelle - leur part atteint même 71 % dans les universités - alors que les fonds publics régressent à 27 % et même à 22 % dans les universités (tableau 18.02).
Les formations proposées par les universités progressent en chiffre d'affaires de 6 % et de 1 % pour le nombre de stagiaires et le volume d'heures-stagiaires. Le CNAM connaît une hausse de 5 % du nombre d'heures stagiaires pour un nombre inchangé d'auditeurs et pour un chiffre d'affaires qui augmente de 4 %. Après redressement, la durée moyenne des stages reste à 152 heures comme en 2010.
Les IUT ne forment que 5 % du nombre de stagiaires de formation continue des universités (24 000) mais représentent 15 % des inscrits à la préparation d'un diplôme national et 52 % des contrats de professionnalisation signés avec l'université.
En 2011, 340 000 stagiaires étaient inscrits en formation continue à l'université dont 69 000 au titre des conférences inter-âges. Sans les inter-âges, sur les 271 000 inscrits restant, la part des salariés stagiaires inscrits à divers titres (plan de formation, contrat de professionnalisation ou congé individuel de formation) reste stable avec 45 %, et celle des demandeurs d'emploi 14 % (graphique 18.03) alors que la part des stagiaires payants inscrits à leur initiative (particuliers hors inter-âges) gagne deux points (31 %). Les stagiaires demandeurs d'emploi sans aucune aide représentent près du tiers des demandeurs d'emploi.
En 2011, plus de la moitié des stagiaires préparent soit un diplôme ou un titre national (30 %) soit un diplôme d'université (22 %), ce qui représente une consolidation des formations diplômantes longues. Les stages courts qualifiants, d'une durée moyenne de 27 heures, attirent 23 % des inscrits et la fréquentation des conférences à caractère culturel représente 21 % des inscrits.
Le nombre des diplômes délivrés dans le cadre de la formation continue universitaire a augmenté de 5 % en 2011. Sur les 71 400 diplômes délivrés, 67 % sont des diplômes nationaux (47 800). Parmi ceux-ci, 44 % sont de niveau II (licences générales, licences professionnelles et maîtrises), 35 % de niveau I (master et diplômes d'ingénieur), 12 % de niveau IV et 9 % de niveau III, essentiellement des diplômes universitaires de technologie (DUT) (tableau 18.04). En 2011, la part des diplômes de formation continue dans l'ensemble des diplômes délivrés par les universités s'établit à 10 % comme en 2010. Cette part dépasse 25 % en licence professionnelle.
La validation des acquis de l'expérience constitue un autre moyen d'acquérir un diplôme en faisant valoir son expérience professionnelle. Depuis 2002, ce dispositif se développe dans l'enseignement supérieur (universités et CNAM) en plus de la validation des acquis professionnels (décret de 1985) qui permet d'accéder à une formation par une dispense du titre normalement requis. En 2011, environ 4 000 validations ont été délivrées pour obtenir tout ou partie d'un diplôme dont 2 400 diplômes complets. Joëlle Grille.

Source : MENESR-DEPP.

Champ : France entière (métropole, DOM, Polynésie Française et Nouvelle Calédonie). Tous les établissements supérieurs sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et dont la mission est de proposer des formations d'enseignement supérieur sont concernés. Les universités et leurs composantes, les INP, les universités de technologie, constituent la catégorie « Universités ». L'INALCO et les IEP de Paris et de province et l'IAE de Paris ainsi que les écoles d'ingénieurs rattachées, les Écoles normales supérieures et quelques grands établissements, les écoles et instituts extérieurs aux universités, entrent également dans le champ de l'enquête sous la catégorie « Autres EPSCP et EPA ». La troisième catégorie se compose du CNAM et de ces centres régionaux affiliés au sein de l'ARCNAM..

Stagiaire : la notion de stagiaire correspond à une inscription et non pas à une personne physique. Une personne physique peut être inscrite à plusieurs formations et compter comme autant de stagiaires.

Heures-stagiaires : unité de mesure, nombre de stagiaires multiplié par la durée moyenne des stages.

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