14 décembre 2010
ETUDE « Formation universitaire au métier d’ingénieur »

La formation des ingénieurs repose d’un pays à l’autre sur des stratégies variées notamment en France où les enseignements sont dispensés en écoles d’ingénieurs et en universités.
Dans le contexte actuel de rapprochement entre les écoles et les universités, l’AERES a animé un groupe de travail composé de personnalités des mondes académique et professionnel dans le domaine de l’ingénierie. Celui-ci a:
* dans un premier temps, examiné le positionnement de ces deux filières face aux divers modèles étrangers;
* dans un second temps, réfléchi à la nature d’une formation universitaire en ingénierie, par référence au modèle «international» et aux différents modèles français. Télécharger le rapport d’étude « Formation universitaire au métier d’ingénieur ». Version résumée du rapport d’étude. Lire l’interview d'Yves Berthaud, professeur à l’UPMC et directeur du master mention « sciences de l’ingénieur » et de Hélène Dumontet, professeure à l’UPMC et directrice de la licence d’ingénierie mécanique.
La formation des ingénieurs constitue à l'évidence un facteur important de la compétitivité internationale. Elle repose d’un pays à l’autre sur des stratégies variées. Pour sa part, la France dispose de plusieurs filières dont la plus connue est celle que délivre le couple classes préparatoires/écoles d'ingénieurs accréditées par la CTI. Mais on ne peut cependant négliger la filière mise en oeuvre dans les universités menant à une licence puis à un diplôme de master dans le domaine de l’ingénierie. Cette diversité de formations est un atout et répond en effet tant à la pluralité des métiers d'ingénieur qu’à celle des profils des étudiants. La complémentarité, voire la synergie, entre ces deux filières est aussi un enjeu important dans le contexte actuel de rapprochement entre les écoles et les universités.
Dans un premier temps il lui est apparu utile d'examiner comment ces filières se situent par rapport aux divers modèles étrangers. Cette comparaison (benchmarking) est fondée, au-delà des impressions qualitatives, sur des éléments quantitatifs précisés plus loin. Le groupe de travail s’est ensuite interrogé sur la nature d’une formation universitaire en ingénierie, par référence au modèle "international" et aux différents modèles français.

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