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Formation Continue du Supérieur
22 septembre 2010

Filières professionnelles et générales à l’université: l’impact du parcours sur l’insertion

La professionnalisation de l’enseignement supérieur est souvent justifiée par une indéniable meilleure insertion des jeunes sortants des filières professionnelles en regard des sortants des filières générales. Net-Doc-69.
Une hypothèse est alors érigée en évidence: c’est la formation elle-même qui apporte cet avantage comparatif. Or, il existe une explication alternative liée à la sélectivité des filières professionnelles. Les performances à l’insertion sont alors le reflet des caractéristiques individuelles et des performances dans le système éducatif au cours du parcours de formation antérieur. Éléments qui ont permis d’intégrer les filières sélectives. Or, étendre la professionnalisation c’est nécessairement baisser la sélectivité et donc éventuellement annihiler tout avantage comparatif. A l’appui de cette conjecture, pour les jeunes sortants du système éducatif en 2004 au niveau L3 observés au premier emploi, il s’avère effectivement que la sélection en amont pour accéder aux licences professionnelles explique en grande partie l’avantage à la primo insertion par rapport aux sortants de licences générales. Au niveau L3, professionnaliser davantage les filières via une inévitable baisse de sélectivité pourrait alors avoir des effets très limités sur l’insertion à l’avenir...
En résumé et en conclusion, les avantages à l’insertion constatés en moyenne pour les sortants de licence professionnelle et vraisemblablement d’autres filières professionnalisées, pourraient bien être finalement surtout liés à leurs performances scolaires antérieures et aux caractéristiques des emplois auxquels ils accèdent. Une professionnalisation de la filière L au niveau L3 qui conduirait à doter la très grande majorité des sortants de licences professionnelles améliorerait-elle alors la situation de tous ces sortants de L3? Rien n’est moins sûr, car nos résultats suggèrent qu’il n’y a pas « d’effet propre » de la licence professionnelle sur l’insertion. Or, augmenter l’accès au L3 professionnel c’est nécessairement baisser la sélectivité à l’entrée, sélectivité qui explique une grande partie de l’avantage relatif des sortants actuels de ces filières sur le marché du travail. On peut objecter que professionnaliser le L3 c’est aussi permettre à tous les jeunes sortants de L3 d’accéder à des segments du marché du travail auxquels accèdent davantage les jeunes licenciés professionnels aujourd’hui. Toutefois, d’une part, rien n’indique que cet accès privilégié ne soit pas en tout ou partie lié à leurs meilleures performances relatives dans le système éducatif. D’autre part et surtout, c’est supposer que les emplois à fort contenu technique vont se développer au niveau de qualification intermédiaire (emplois cibles des L3), ceci au détriment des emplois à contenus plus généraux qui nécessitent des compétences transversales. C’est plutôt la tendance inverse qui est à l’oeuvre comme en témoigne la projection à 2015 de la DARES (Chardon, Estrade et Toutlemonde 2005). Ainsi, les emplois en expansion sont plutôt à contenus transversaux et polyvalents et nécessitent donc une certaine adaptabilité. Nos résultats suggèrent, comme d’autres études, que les capacités d’adaptation sont plutôt acquises au sein des formations générales. La nécessité de professionnaliser les formations du supérieur, au moins au niveau L3, devient alors très relative.

De professionalisering van het hoger onderwijs zijn vaak gerechtvaardigd door een onmiskenbare betere integratie van jonge afgestudeerden uit het beroepsonderwijs programma's in het licht van de afgestudeerden van het algemeen onderwijs. Net-Doc-69. Een hypothese is opgezet als bewijs: het is de opleiding zelf, dat brengt dit comparatieve voordeel. Er is echter een alternatieve verklaring in verband met de selectiviteit van het mbo. De voorstellingen worden dan toegevoegd om het systeem weerspiegelen de individuele kenmerken en prestaties in het onderwijs in de loop van de vorige training. Items die hebben geholpen om de selectieve opties. Nu, het uitbreiden van de professionele se lager is de selectiviteit en wellicht dus enig voordeel teniet. Ter ondersteuning van dit vermoeden, voor jonge schoolverlaters in 2004 L3 job te beginnen op gewezen, het is eigenlijk de selectie voor upstream toegang tot de professionele licenties verklaart grotendeels het voordeel in het basisonderwijs inbrengen in vergelijking met uitgaande algemene vergunningen. Op L3, meer professionele cursussen door middel van een onvermijdelijke vermindering van de selectiviteit zou kunnen hebben dan de zeer beperkte gevolgen voor de invoeging in de toekomst. Meer...
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