
C’est autour de cette question, cruciale, que travaillent actuellement les partenaires sociaux et l’État... Une convention cadre permettra au fonds paritaire d’assurer ses missions de "qualification et de requalification des salariés et des demandeurs d’emploi". Ce document, qui doit être conclu entre l’État et les partenaires sociaux avant le
1er mars 2010, déterminera l'affectation des ressources dont disposera le FPSPP. Côté gouvernement, Laurent Wauquiez (secrétaire d’État chargé de l’Emploi) estime que les priorités sont à ce stade "la lutte contre l’illettrisme, la professionnalisation des métiers en tension : emplois gris (liés au vieillissement de la population), emplois verts, services à la personne, etc et la reconversion vers ces métiers. Dernière priorité énoncée par le ministre : les contrats de professionnalisations pour les jeunes". De leur côté, les partenaires sociaux veulent que le FPSPP "assurent la péréquation entre les OPCA au titre des actions de professionnalisation, de la portabilité du DIF, et du Congé individuel de formation". Autre axe mis en valeur l’élargissement de l'accord État/FUP du 21 avril 2009, en permettant notamment aux salariés des premiers niveaux de qualifications, ou aux salariés en situation de chômage partiel d’être bénéficiaires du FPSPP. Pour les partenaires sociaux, l’une des principales interrogations reste le montant de la participation financière de l’État au sein de cette convention cadre. Ils s’interrogent également sur la participation d’autres acteurs, tels que les régions ou Pôle emploi.