29 octobre 2009
L'APEC et les jeunes diplômés

La première étude analyse la situation et l'insertion professionnelle des jeunes diplômés et analyse leurs emplois dans les secteurs privé et public. L’accès à l’emploi des jeunes diplômés s’avère de plus en plus difficile et les postes de plus en plus précaires. C’est ce que montre l’enquête annuelle de l’Apec qui s’est intéressée à la situation des diplômés de la promotion 2009. Les diplômés de 2009 sont arrivés sur un marché de l’emploi dégradé, où ils se sont retrouvés en concurrence avec les diplômés de 2008 et avec les jeunes cadres. D’où la faiblesse du taux d’accès à l’emploi. Pour ceux qui ont trouvé un emploi, on n’observe pas de changement quant au délai d’accès au premier poste par rapport aux promotions précédentes. En revanche, pour ceux qui sont encore en quête d’un travail, la durée de recherche continue à s’allonger ; elle est de 5,8 mois, contre 4,8 mois il y a deux ans. L’envoi de candidatures spontanées se révèle toujours un moyen efficace d’accès à l’emploi. L’obtention d’un poste à la fin d’un stage (12%, -2 points) et le dépôt de CV sur Internet (7%, -4 points) sont en perte de vitesse mais restent des moyens importants Dans l’ensemble, les conditions d’emploi pour les jeunes diplômés de 2009 sont un peu moins favorables que pour la promotion 2008. S’ils sont proportionnellement presque aussi nombreux à obtenir le statut cadre, l’obtention d’un CDI est minoritaire. Toutefois cela n’a pas d’incidence sur la rémunération, le salaire médian restant à 26 400 euros bruts.
La deuxième étude analyse les choix d'études supérieures des jeunes diplômés. L’étude révèle que, lors de leur année de terminale, la plupart des étudiants choisissent la discipline dans laquelle ils réussissent le mieux. Quant à la question de l’insertion professionnelle à l’issue de leur cursus, la plupart des étudiants n’ont pas une idée précise de métier qu’ils souhaitent exercer. Ils ont donc la volonté de choisir un cursus qui leur laisse le plus de portes ouvertes.
En opposition avec ce choix de départ, où les jeunes optent pour leur matière de prédilection, un deuxième choix, qu’ils effectuent pour intégrer le master 2, apparaît fortement contraint par le système de sélection. 40% des étudiants qui arrêtent leurs études à l’issue du M1 le font parce qu’ils ne peuvent intégrer le M2 de leur choix et 8 étudiants sur 10 de M2 ont obtenu celui qu’il souhaitait.
Enfin, l’origine sociale des élèves et le niveau de CSP des parents ont un poids important dans le choix des études supérieures En attestent les obstacles avancés (contraintes financières, sélectivité de certaines filières) mais aussi le niveau d’information et de conseil (filières, écoles réputées, diplômes les plus rentables) dont peuvent disposer les jeunes.
Télécharger L'insertion professionnelle des jeunes diplômés de 2009 - Situation professionnelle en 2010.
Télécharger Le choix des études supérieures et le regard des jeunes diplômés sur leur cursus.

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