
Economie et Statistique - Travail et santé
Economie et Statistique n° 486-487 - juillet 2016 - Travail et santé
Sommaire (format pdf, 344 Ko)
Introduction Santé et itinéraire professionnel : contexte et genèse d'une enquête
Thomas Barnay, Thomas Coutrot et Thibaut de Saint Pol
La revue Économie et Statistique a choisi de consacrer ce numéro à des travaux mobilisant l'enquête Santé et itinéraire professionnel mise en place par la Direction de la recherche, des études, de l'é...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
Chômage et santé mentale
Sylvie Blasco et Thibault Brodaty
Nous utilisons le panel Santé et itinéraire professionnel pour étudier l'effet causal du chômage sur la santé mentale en France. Plus précisément, nous cherchons à évaluer si l'expérience et la durée ...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
L'influence de la santé mentale déclarée sur le maintien en emploi
Thomas Barnay et Éric Defebvre
Cet article vise à mesurer l'effet causal de la santé mentale déclarée en 2006 (troubles anxieux et épisodes dépressifs) sur le maintien en emploi en 2010. Pour ce faire, nous mobilisons les données d...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
Obésité et marché du travail : les impacts de la corpulence sur l'emploi et le salaire
Élise Coudin et Arthur Souletie
À niveau équivalent de compétences, les femmes obèses ont moins souvent un emploi que celles qui ne le sont pas (7 points de probabilité en moins d'avoir un emploi). Au contraire, chez les hommes, un ...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
L'exposition des travailleurs aux risques psychosociaux a-t-elle augmenté pendant la crise économique de 2008 ?
Roméo Fontaine, Pascale Lengagne et Damien Sauze
À partir des deux vagues de l'enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP), cet article étudie l'exposition des travailleurs aux risques psychosociaux (RPS) et son évolution entre 2006 et 2010, dan...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
Les changements d'organisation du travail dans les entreprises : quelles conséquences sur les accidents du travail des salariés ?
Damien Euzénat et Meradj Mortezapouraghdam
Cet article étudie l'influence de l'introduction, au sein des entreprises, des nouvelles formes d'organisation du travail, souvent inspirées du toyotisme (production en juste-à-temps, équipes autonome...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique
Travail dominical, usages du temps et vie sociale et familiale : une analyse à partir de l'enquête Emploi du temps
Jean-Yves Boulin et Laurent Lesnard
Les débats relatifs au travail dominical opposent d'un côté les tenants de la liberté de travailler sans contrainte qui mettent en avant les gains de compétitivité de l'économie et les gisements d'emp...
Date de parution : juillet 2016 - France - Économie et Statistique. Voir l'article...
Faut-il revoir le Code du travail ?

Travail indépendant : santé et conditions de travail. Actes du colloque du 18 septembre 2013 (Paris)
Par Sylvie CELERIER. Ce document rassemble quatorze contributions présentées lors d'un colloque international intitulé « Travail indépendant : santé et conditions de travail » qui s'est tenu le 18 septembre 2013 à Paris. Cette manifestation s'inscrivait dans la suite de recherches récentes renouvelant l'approche du travail indépendant par l'ouverture à de nouvelles questions. Voir l'article...
Le travail à temps partiel
Par Françoise MILEWSKI. Le travail à temps partiel s'est développé en France, passant de 8,3 % de l'emploi total en 1975 à 17,9 % en 2011. Cette évolution est le produit de trois facteurs principaux : les transformations du marché du travail, l'insertion croissante des femmes sur le marché du travail et enfin les politiques publiques qui se sont alternativement traduites par la promotion du temps partiel, la neutralité ou l'encadrement de son extension. Voir l'article...
Les femmes toujours plus éloignées du travail
Si les femmes représentent près de la moitié de la population active, leur travail reste cependant moins visible, moins reconnu et moins valorisé que celui des hommes, estime le Conseil économique, social et environnemental (Cese), dans une étude publiée le 25 février 2014.
Cette étude analyse les différents freins qui restreignent l'accès des femmes au marché du travail et propose des préconisations pour favoriser l’égalité des chances et garantir la liberté de choix des femmes dans ce domaine.
Travailler, se former
Pour lutter contre le chômage, la Région favorise l’insertion professionnelle des jeunes et le développement des compétences et des qualifications des demandeurs d’emploi et des salariés fragilisés. Elle soutient aussi les emplois-tremplin et les emplois d’avenir.
La Région développe des dispositifs qui favorisent tant l’insertion professionnelle des jeunes, par la formation et l’alternance, que le développement des compétences et des qualifications des demandeurs d’emploi et des salariés fragilisés par la crise notamment. Elle apporte par ailleurs son soutien aux dispositifs emplois-tremplin/emplois d’avenir.
Accroître son niveau de qualification
Pour accéder ou revenir à l’emploi, la formation est un atout précieux, quand elle s’insère dans un projet professionnel construit et adapté. La Région propose donc une grande diversité de formations, en complémentarité de celles financées par ses partenaires (État, Pôle emploi, conseils généraux, Agefiph…). Ces dernières permettent d’améliorer les qualifications des Franciliennes et des Franciliens, et ainsi de sécuriser leurs trajectoires professionnelles.
Le programme Compétences : obtenir une qualification
Ce programme permet aux demandeurs d’emploi franciliens, jeunes et adultes, de continuer un projet professionnel, de se préqualifier ou de préparer un concours, mais surtout d’acquérir un diplôme ou une qualification reconnue dans les secteurs créateurs d’emplois, ou de développer et de mettre à jour des compétences professionnelles. Il donne accès à plus de 550 formations, assurées par 155 organismes sur toute l’Île-de-France, dans 25 secteurs d’activités, à tous les niveaux de diplômes (l’accès aux premiers niveaux de qualifications est prioritaire). Le dispositif se décline en trois catégories de parcours : parcours d’accès à la qualification, parcours certifiants et parcours professionnalisants. Les formations proposées peuvent faire l’objet d’une rémunération sous certaines conditions. Pour 2012-2013, le financement régional, d’un montant de 96,2 millions d'euros, couvre l’ouverture de 21.200 places de formation.
Les chantiers écoles
Grâce aux chantiers écoles, les demandeurs d’emploi qui le souhaitent peuvent acquérir un premier niveau de professionnalisation à l’emploi. Le tout grâce à une méthode active qui permet d’apprendre par la pratique, dans le cadre d’une production collective valorisante.
La VAE : un droit individuel à la formation
Instauré en 2002, le droit individuel à la Validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne engagée dans la vie active de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme ou d’une certification. Mobilisée pour le déploiement de la VAE, la Région organise sur son territoire le réseau des centres et des points d’information et de conseil. Elle soutient en parallèle les candidats. Consciente que l’accompagnement à la VAE favorise l’obtention de la certification visée par le candidat, elle a porté une exigence de qualité de l’accompagnement des centres référencés. Deux programmes régionaux sont consacrés à la VAE : le programme régional d’information et d’entretiens conseils en VAE et le dispositif d’aide individuelle « chéquier VAE ».
Chéquiers qualifiants
En complément des programmes régionaux, la Région accorde des chéquiers qualifiants, soit une aide individuelle de 4.100 euros maximum, délivrés par les conseillers Pôle emploi ou mission locale, pour les formations certifiantes sur les premiers niveaux de qualification ne figurant pas au sein de l’offre régionale existante. Suite de l'article...
"Avoir un rôle de tuteur..." : qui et dans quel travail ?
Par Anne-Françoise Molinié, Serge Volkoff. Alors que le débat social accorde une place nouvelle à la transmission des savoirs professionnels entre « anciens » et « nouveaux » (notamment à propos des contrats de génération), l’observatoire Evrest fournit sur ce sujet, à partir de données recueillies par les médecins du travail, quelques indications intéressantes pour les années 2010-2011.
Environ un quart des salariés interrogés – davantage chez les cadres – a eu dans l’année « un rôle de formateur, de tuteur ». En dehors de la catégorie des cadres, la proportion de « tuteurs » diminue avec l’âge : il y a bien des « tuteurs » seniors, mais ils sont moins nombreux que chez les jeunes.
En termes de conditions de travail, les « tuteurs » semblent davantage soumis à la pression du temps ; en particulier, ils dépassent souvent leurs horaires normaux de travail. Cette pression accrue est, d’une certaine façon, « compensée » par un plus fort sentiment de reconnaissance, et de plus nombreuses occasions d’apprendre dans le travail. Télécharger Connaissance de l'Emploi 101.
Recognition of higher education graduates' competences on European labour markets
Recognition of higher education graduates' competences on European labour markets. Par Christine Guégnard, Julien Calmand. Training and Employment, n° 83, 2008, 4 p.
The number of students attending higher education institutions has more than doubled in Europe during the last twenty-five years. The resulting flow of graduates on the labour market may justify the doubts expressed about these young people's career prospects, given the present economic and social trends. In this context, the European Union has opted for increasing the level of education, and the wager seems to have paid off. In a survey conducted in fifteen European countries, it was established that the graduates questioned quickly obtained long-lasting employment and that they were satisfied on the whole with their occupational situation. Télécharger la publication.
Photographie du marché du travail en 2009

En 2009, 25,7 millions de personnes occupent un emploi et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. La part des personnes de 15 à 64 ans ayant un emploi a diminué entre 2008 et 2009; cette baisse a touché principalement les jeunes hommes. Les jeunes sont plus concernés par des contrats courts et travaillent plus souvent dans la construction, l’hôtellerie et la restauration. Près d’une personne ayant un emploi sur dix travaille dans la même entreprise depuis moins d’un an; 1,4 million de personnes ayant un emploi souhaiteraient travailler plus, soit 5,5% de l’ensemble des actifs ayant un emploi. Les jeunes, notamment les moins qualifiés, demeurent les plus touchés par le chômage. Après 50 ans, plus de la moitié des chômeurs recherchent un emploi depuis plus d’un an.
Passages concernant les seniors
En moyenne en 2009, 56,5% des personnes de 15 ans ou plus vivant en France métropolitaine sont actives, c‘est-à-dire ont un emploi (51,3%) ou sont au chômage au sens du BIT (5,1%); 43,5% sont inactives, c’est-à-dire ne travaillent pas et ne recherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles pour en occuper un. 64% des 15-64 ans ont un emploi mais ce taux d’emploi a baissé de 0,8 point entre 2008 et 2009. Cette chute a essentiellement touché les hommes (− 1,2 point contre − 0,4 point pour les femmes) et les jeunes de 15 à 24 ans (− 0,9 point) alors que le taux d’emploi des seniors (entre 50 et 64 ans) s’est maintenu à 55,5%...
Selon leur âge, les salariés n’occupent pas les mêmes emplois. Il y a plus d’ouvriers parmi les jeunes (35%) que parmi les seniors (23%). Les 15-24 ans sont également un peu plus nombreux que les plus de 50 ans à être employés (40% contre 34%). À l’inverse, il y a presque cinq fois moins de cadres parmi les jeunes (4%) que parmi les seniors (19%)...
En outre, les jeunes salariés sont, en proportion, plus nombreux que les seniors à travailler dans le secteur privé: 86% des salariés de 15-24 ans travaillent dans le secteur privé, contre 73% de ceux de 50 ans et plus. Ceci s’explique par le fait que le niveau moyen d’études est plus élevé dans la fonction publique, mais également que le passage du public vers le privé est moins fréquent que l’inverse...
Les jeunes travaillent plus souvent que les seniors dans la construction: ce secteur emploie plus d’un jeune sur dix, mais un senior sur vingt. En revanche, seul un jeune sur huit travaille dans l’industrie, contre près d’un senior sur six.
Dans le secteur tertiaire, les activités de commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles concentrent 20 % des jeunes salariés, contre moins de 11% des seniors. Les salariés de 15 à 24 ans sont proportionnellement trois fois plus nombreux que ceux de 50 ans et plus dans l’hébergement et la restauration: 8% des jeunes y travaillent, contre 3 % des seniors. Ils sont également plus concentrés que les seniors dans les activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de soutien (12% contre 8%).
À l’inverse, l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale constituent un secteur accueillant plus de seniors que de jeunes: près de 34 % des seniors y travaillent, contre un peu moins de 20% des jeunes salariés...
La progression est la plus forte parmi les jeunes et les seniors: il y a, en 2009, 27% de chômeurs de plus chez les 15-24 ans, 23% chez les 25-49 ans et 26% chez les 50 ans et plus. La part des chômeurs dans la population totale de 15 ans et plus est de 5,1%. La part des chômeurs est plus élevée chez les 15-24 ans (8,6%) et les 25-49 ans (7,3%) que chez les 50 ans et plus (2,0%). Les personnes de 25 à 49 ans se distinguent par leur taux d’activité très élevé, près de 90%, à comparer à 36% pour les 15-24 ans et 33% pour les 50 ans et plus...

Mission de découverte du marché de la formation professionnelle en Roumanie et Pologne

L’évolution à moyen et long terme des économies roumaine et polonaise passe par une hausse de la productivité et le passage d’une économie « low-cost » de sous-traitance à une économie créatrice de plus de valeur ajoutée.
Les fonds européens dont la Pologne et le Roumanie sont les principaux destinataires jouent un effet de levier sur le marché avec 3,2 milliards d’euros de subvention en Pologne rien que pour la formation continue en entreprise et 4,2 milliards d’euros en Roumanie dans le cadre du Programme Opérationnel Sectoriel Développement des Ressources Humaines, 2007-2013.
Les Missions économiques UBIFRANCE de Varsovie et de Bucarest organise un programme complet de rendez-vous avec les acteurs incontournables du secteur :
- les organismes institutionnels,
- les DRH des filiales françaises et des grands groupes nationaux et internationaux,
- les intégrateurs-distributeurs de logiciels,
- les acteurs privés de la formation continue qui cherchent à développer des partenariats.
