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Formation Continue du Supérieur
recherche
15 août 2013

Loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche

http://www.vie-publique.fr/images/logo_viepublic.pngOù en est-on ?
La loi a été promulguée le 22 juillet 2013. Elle a été publiée au Journal officielJournal officielJournal de la République française dans lequel sont publiés les lois et les règlements. du 23 juillet 2013. Le texte définitif du projet de loiProjet de loiProjet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement. avait été adopté le 9 juillet 2013, l’Assemblée nationale ayant adopté le texte mis au point par la Commission mixte paritaire, texte déjà adopté par le Sénat le 3 juillet 2013. Présenté en Conseil des ministresConseil des ministresFormation collégiale réunissant l’ensemble des ministres. le 20 mars 2013 par Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le projet de loi avait été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, avec modification, après engagement de la procédure accélérée, le 28 mai 2013 et par le Sénat, en première lecture, avec modification, le 22 juin 2013.
De quoi s'agit-il ?
Cette loi présentée à la suite des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche organisées de juillet à décembre 2012 entend favoriser la réussite étudiante et permettre à 50% de chaque classe d’âge d’être diplômé de l’enseignement supérieur. La loi vise à donner à l’Etat le pouvoir d’accréditer les établissements d’enseignement supérieur, et non plus les diplômes, comme auparavant. Pour être accrédité, un établissement d’enseignement supérieur devra nommer ses formations selon une nomenclature nationale, fixée par arrêté ministériel.
Pour permettre aux bacheliers des filières professionnelles et technologiques d’intégrer les sections de techniciens supérieurs (STS) et les Instituts universitaires de technologie (IUT) des quotas seront mis en place qui varieront selon les disciplines et les régions. La loi prévoit une spécialisation progressive des études en premier cycle, en favorisant les passerelles et les réorientations.
Le conseil d’administration de chaque université aura un vice-président chargé du numérique. Les établissements devront rendre leurs enseignements disponibles sous forme numérique. Les étudiants seront formés à l’utilisation du numérique dès l’entrée dans le supérieur.
L’objectif est de doubler le nombre d’étudiants en alternance afin de faciliter leur insertion professionnelle. Actuellement seulement 25% des étudiants de la première année commune des études de santé (Paces) sont admis à un concours (médecine, sage-femme, odontologie ou pharmacie). La loi autorisera des expérimentations permettant une admission différée en deuxième ou troisième année pour des étudiants qui auront suivi un premier cycle adapté.
Le texte prévoit que les établissements d’enseignement supérieur se regroupent sur un territoire académique ou inter-académique, en partenariat avec les organismes de recherche. Ces regroupements élaboreront un projet commun et coordonné de leur politique de formation, de leur stratégie de recherche et de transfert. Chaque site académique ou interacadémique pourra choisir entre fusion, communauté, ou rattachement par convention à un établissement, ou une combinaison entre ces trois formules. Le ministèreMinistèreEnsemble des services de l’Etat (administration centrale et services déconcentrés) placés sous la responsabilité d’un ministre. de l’enseignement supérieur et de la recherche établira une convention avec chacun de ces regroupements sous forme de contrat de site.
Les établissements d’enseignement supérieur devront développer la mobilité des étudiants et des chercheurs en favorisant des périodes d’études ou d’activités à l’étranger.
Les enseignements en langue étrangère seront autorisés lorsqu’ils sont dispensés dans le cadre d’un accord avec une institution étrangère ou internationale.
La loi prévoit la mise en place d’un agenda stratégique de la recherche. Elaboré et révisé périodiquement sous la coordination du ministre chargé de la recherche, il définit les priorités de la stratégie nationale de recherche. Il s’appuie sur une concertation avec la communauté scientifique, le monde socioéconomique, les autres ministères concernés et les collectivités territoriales.
L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) sera supprimée et remplacée par un Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Il supprimera également les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), les réseaux thématiques de recherche avancée (R.T.R.A.) et les Centres thématiques de recherche et de soins (C.T.R.S.).

15 août 2013

Recherche publique : quelle est la place de l’anglais ?

http://www.vie-publique.fr/images/logo_viepublic.pngL’Institut national d’études démographiques (Ined) publie les résultats de l’enquête Elvire (enquête sur l’usage des langues vivantes dans la recherche publique française) menée entre 2007 et 2009. L’enquête permet de dresser un bilan de l’application de la loi relative à l’emploi de la langue française du 4 août 1994, dite "loi Toubon", dans le secteur de la recherche.
Il apparaît que l’anglais occupe une position dominante dans tous les domaines de la recherche. Dans les sciences exactes, l’utilisation du français est devenue marginale : 96% des directeurs de laboratoire assurent que l’anglais est la langue la plus utilisée. Cette proportion est moins forte dans les sciences humaines et sociales : l’anglais y est déclaré dominant par 59% des directeurs de laboratoire. De la même façon, les publications, les réunions ou les colloques scientifiques se font essentiellement en anglais. L’enquête montre aussi que 25% des enseignants dispensent, régulièrement ou à l’occasion, des cours en anglais dans l’enseignement supérieur. Cette pratique est plus forte chez les chargés de recherche et les directeurs de recherche qui enseignent à l’université. Malgré la loi Toubon, l’anglais a donc continué à progresser dans les activités scientifiques.
Les résultats de l’enquête sont publiés alors que le projet de loi déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement. relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche, discuté au Parlement. à partir du 22 mai 2013, suscite un nouveau débat sur l’emploi du français dans l’enseignement supérieur. Le projet de loi prévoit, en effet, de nouvelles dérogations au monopole des cours en français.
Sur la toile publique

16 juin 2013

Comment mieux valoriser la recherche française?

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgBlog "Il y a une vie après le bac" d'Olivier Rollot. Dans la longue suite de ses rapports cinglants sur l’utilisation des deniers publics, la Cour des Comptes a jeté un nouveau pavé dans la mare en stipendiant le mauvais rendement de la recherche publique. Selon son rapport, la France n’accorde en effet pas assez d’importance à la recherche appliquée et au développement expérimental. La compétence des chercheurs français n’est pas par autant en cause, insiste la Cour, en indiquant que la France arrive au sixième rang mondial en termes de publications scientifiques.
Plus ou moins de projets?

Si l’origine du problème est d’abord à chercher du côté d’entreprises dont la R&D est faible (1,41% du PIB en 2010, contre 1,58% pour la moyenne des pays de l’OCDE), de nombreux aménagements devraient également être apportés à la recherche publique. La Cour estime par exemple que le financement sur projets permet d’allouer des financements aux « thématiques prioritaires et aux meilleures équipes» et regrette qu’ils ne représentent encore qu’une faible part du financement de la recherche (10 à 14% des crédits publics). Suite de l'article...
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg Blog "There is life after high school" of Olivier RollotIn the long series of his scathing reports on the use of public funds, the Court of Auditors has thrown a new bombshell in stipendiant poor performance of the public research. According to his report, France is indeed not given enough importance to applied research and experimental development. The competence of French researchers is not by much involved, the Court emphasized, noting that France has the sixth largest in terms of scientific publications. More...
9 novembre 2012

ISE coordinates petition on EU research budget

LogoAhead of the next summit of the EU Heads of State and Government from 22 to 23 November 2012, the Initiative for Science in Europe (ISE) for its part is coordinating an online petition to secure the long-term EU budget for research and innovation.
The petition aims to achieve "the mobilisation of research communities, including younger scientists, the members of learned societies and of concerned citizens" and is designed to complement an open letter from 44 European Nobel Laureates and six Fields Medallists issued on 23 October 2012.
EUA members are encouraged to promptly disseminate information about the petition within their institutions. The petition website can be accessed here.
20 octobre 2012

An open labour market for researchers

European Commission logoFacilitating mobility, supporting training and ensuring attractive careers. While researcher mobility contributes to excellence, several obstacles stand in the way of a genuine European research labour market. One of the most important is the lack of transparent, open and merit-based recruitment, which makes research careers less attractive and hampers mobility, gender equality and research performance.
Giving non-nationals/ non-residents access to national grants and making them portable across borders would make mobility easier. In some cases, legal and administrative barriers prevent this. Initiatives such as 'Money Follows Researcher' show how those barriers can be removed and how Member States and research organisations can organise access to and portability of national grants, while upholding the interests of all parties.
Other obstacles include human resources policies which result in poor career prospects for young researchers, inadequate gender equality practices, social security obstacles and, insufficient academia-business mobility with only one in six researchers in academia having experience in the private sector. Obstacles to the fair recognition of academic diplomas also persist.
Member States are invited to:
  • Remove legal and other barriers to the application of open, transparent and merit based recruitment of researchers

  • Remove legal and other barriers which hamper cross-border access to and portability of national grants

  • Support implementation of the Declaration of Commitment to provide coordinated personalised information and services to researchers through the pan-European EURAXESS network

  • Support the setting up and running of structured innovative doctoral training programmes applying the Principles for Innovative Doctoral Training

  • Create an enabling framework for the implementation of the HR Strategy for Researchers incorporating the Charter & Code

Research stakeholder organisations are invited to:
  • Advertise all vacancies on the EURAXESS Jobs portal using the common profiles established in the European Framework for Research Careers

  • Fill research positions according to open, transparent and merit based recruitment procedures proportionate to the level of the position in line with the basic principles of the Charter & Code and including non-EU nationals

  • Develop strategies to support the career development of researchers in line with the HR Strategy for Researchers

  • Define and implement principles for accessibility to and portability of national grants

  • Provide structured doctoral training based on the Principles for Innovative Doctoral Training

  • Develop and implement structured programmes to increase mobility between industry and academia

    The Commission will:
  • Strengthen collaboration and coordination in the EURAXESS network so that it becomes a means for researchers to access tailor-made assistance

  • Support the setting up of a European Accreditation Mechanism for Charter & Codebased human resources management in universities and publicly-funded research institutions

  • Support the work of a 'pathfinder group' of countries for the achievement of automatic recognition of comparable degrees

  • Take initiatives to address social security barriers for researchers in the EU and further facilitate the entry and stay of third country national researchers by:

    • Clarifying in a Communication EU rules on coordination of social security schemes for groups of workers with a high level of intra-EU mobility, including researchers

    • Resuming work on a pension portability Directive setting minimum standards for the acquisition and preservation of supplementary pension rights

    • Supporting stakeholders in setting up pan-European supplementary pension fund(s) for researchers

    • Reviewing Directive 2005/71/EC on a specific procedure for admitting third country nationals for the purposes of scientific research.

3 octobre 2012

Budget de la recherche 2013 en progrès

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. Le budget 2013 de la recherche suscite des réactions mesurées, mais pas franchement enthousiastes. Avec 2,2% d'augmentation, le budget de la Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur atteint les 25,9 milliards d'euros et  les universités pourront créer 1000 postes (a priori un tiers d'enseignants chercheurs, un tiers de PRAG, un tiers de Biatoss). Le tout dans un budget général de l'Etat en baisse de 3,5%. Mais que signifient ces chiffres?
Geneviève Fioraso se félicite surtout d'avoir écarté le scénario catastrophe pourtant présenté par Bercy au début des discussions. D'après une source digne de foi, le point de départ était une baisse de 2,5% de la masse salariale (autrement dit zéro recrutement) et -7,5% en budget de fonctionnement, autrement dit l'abandon de nombreuses activités de recherche. Le simple fait que de tels chiffres aient pu entrer en discussion est assez dingue... tant ils sont en contradiction avec le discours officiel sur la sortie de crise par l'innovation et la recherche, les emplois qualifiés.
Budget 2013 evolIl faut aussi lui rendre hommage pour une présentation sincère des chiffres. Valérie Pécresse nous avait habitué à une valse des chiffres qui a longtemps dupé les naïfs, alignant sans les distinguer des vrais et des faux crédits, des emprunts et des crédits de paiement ou des intérêts futurs de capitaux placés. Résultat: les milliards qui pleuvaient sur la recherche et l'université sont restés virtuels, tandis que les bâtiments continuaient de se dégrader. Sans parler de l'énorme arnaque au 10ème mois de bourse pour les étudiants, annoncé mais non budgété.
Mais le point d'arrivée du budget 2013 ne doit pas pour autant se trouver magnifié au delà de son effet réel. Pour indiquer que l'effort est ciblé, Geneviève Fioraso insiste sur les dépenses pour la vie étudiante qui augmentent de 7,4%, pour beaucoup un effort en faveur du logement. Du coup, celles pour l'enseignement supérieur, à 12,76 milliards affichent une petite hausse de 2%. Et celles pour la recherche de... 1,2%, moins que l'inflation. Le document présentant le budget est ici sur le site web du ministère, il est assez général et ne comporte pas le détail par EPST et EPIC).
http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.png Με Sylvester t Hue. Η προϋπολογισμού για το 2013 από την έρευνα αυξάνει μετρηθεί απαντήσεις, αλλά δεν είναι πραγματικά ενθουσιώδης. Με αύξηση 2,2%, ο προϋπολογισμός της Διυπουργικής Αποστολής για την έρευνα και την τριτοβάθμια εκπαίδευση έφτασε € 25,9 δισεκατομμυρίων και τα πανεπιστήμια θα δημιουργήσει 1.000 θέσεις εργασίας (εκ των προτέρων το ένα τρίτο των διδασκόντων και των ερευνητών, το ένα τρίτο των PRAG, τρίτο του BIATOSS). Όλα σε ένα γενικό κρατικό προϋπολογισμό μειώθηκαν κατά 3,5%. Αλλά τι σημαίνουν αυτοί οι αριθμοί; Περισσότερα...
25 juin 2012

Les collectivités territoriales dans le financement de la Recherche et Technologie

 

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2011/79/4/vignette_note11_13_196794.79.jpgPar Claudette-Vincent Nisslé et Laurent Perrain, MESR-SIES. Note d'information n°12.03 mai 2012. Depuis 2008, les collectivités territoriales dépensent chaque année plus d’un milliard d'euros en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T). Avec 60% des budgets R&T au profit d'opérations immobilières et de transfert de technologie, les collectivités territoriales, tous niveaux confondus, interviennent de manière concertée pour renforcer l’innovation et l’attractivité du territoire. Lorsqu’elles financent directement des travaux de R&D, les collectivités privilégient d’abord la recherche dans l’enseignement supérieur et les PME locales. De 2007 à 2010, 349 millions d’euros sont consacrés en moyenne par an au volet recherche du contrat de projet État-région (CPER). Dans ce cadre, les bâtiments universitaires absorbent 42% des crédits immobiliers. Les conseils régionaux apportent 69% des budgets R&T de métropole, soit 748 millions d’euros par an en moyenne de 2007 à 2010. Ils consacrent 15% de leur budget R&T aux Pôles de compétitivité. Télécharger la Note d'information n°12.03 - Tableaux et graphiques.
Extraits

Pour les seuls conseils régionaux de métropole, le poids du budget R&T dans le budget global reste constant à hauteur de 3 %. De 2007 à 2010, le budget R&T s’élève à 17,3 euros par habitant (€/hab). En métropole, il est supérieur à 20 €/hab dans sept régions: Pays de la Loire, Aquitaine, Bretagne, Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Basse-Normandie et Rhône-Alpes. En revanche, dans les régions Poitou-Charentes, Corse et Auvergne, le budget R&T des collectivités territoriales est inférieur à 10 €/hab.
Une concentration géographique importante des budgets R&T, plus prononcée au niveau des conseils généraux

De 2007 à 2010, la concentration géographique des budgets régionaux des collectivités territoriales de métropole en faveur de la R&T, tous niveaux de collectivités confondus, est relativement forte puisque six régions apportent 61% de l’ensemble des financements: Île-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Pays de la Loire, Aquitaine et Bretagne. À l’inverse, huit régions cumulent moins de 4% du budget R&T national.
Cette concentration reflète d’abord les spécificités des économies régionales et la structure de leur potentiel en R&D. Par comparaison, les six premières régions en termes d’activités de R&D (Île-de-France, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, PACA, Languedoc-Roussillon, Bretagne) concentrent 75% de la dépense intérieure de R&D.
La concentration des budgets R&T est particulièrement marquée pour le niveau départemental: les départements de six régions de métropole apportent 74% du budget R&T des conseils généraux (Île-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Pays de la Loire, Centre). Les disparités sont moins accentuées pour les communes et EPCI comme pour les conseils régionaux, puisque six régions apportent respectivement 69% (PACA, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Bretagne, Midi-Pyrénées, Nord - Pas-de-Calais) et 58% (Île-de-France, Aquitaine, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Bretagne, PACA) des budgets R&T de leur niveau.
Le degré d’intervention des différents types de collectivités est variable sur l’ensemble du territoire national, illustrant soit des politiques différentes soit une distribution concertée des domaines d’intervention. Dans les régions Corse, Limousin, Aquitaine, Bourgogne et Picardie, les budgets des conseils régionaux représentent plus de 85% du budget R&T régional. À l’opposé, en PACA et Rhône-Alpes, la participation cumulée des conseils généraux et des communes et EPCI au financement de la R&T, respectivement égale à 59% et 44%, est proportionnellement plus importante qu’ailleurs.
Les budgets R&T des collectivités d’outre-mer

De 2007 à 2010, le budget R&T des collectivités territoriales d’outre-mer approche 30 M€ par an, réparti de moitié entre les régions d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion) et les territoires d’outre-mer (Polynésie française et Nouvelle-Calédonie). Les collectivités de Nouvelle-Calédonie, qui accompagnent de nombreuses collaborations scientifiques en particulier entre leurs organismes de recherche, locaux, et ceux de métropole déclarent à elles seules le tiers du budget R&T outre-mer. En raison d’une faible présence de la recherche en entreprises sur ces territoires, 45% du budget R&T des collectivités territoriales d’outre-mer sert à financer des projets de recherche des laboratoires publics. La mise en place des réseaux haut-débit au bénéfice de la recherche absorbe 12% du budget contre 4% en métropole.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2011/79/4/vignette_note11_13_196794.79.jpg ~ ~ V Tým, Claudette Vincent a Lawrence kmeň Nissle Perrain, MOR-sieste. Informačná poznámka č 3.12 v máji 2012. Od roku 2008, miestne úrady minú ročne viac ako jednu miliardu eur do výskumu a transferu technológií v R & T). S 60% z MH & T rozpočtov v prospech nehnuteľností a transferu technológií, orgánov miestnej správy na všetkých úrovniach, zapojených vo vzájomnej zhode s cieľom posilniť inováciu a atraktivitu územia. Keď priamo fond pre výskum a vývoj, spoločenstvo prednosť prvý výskum v oblasti vyššieho vzdelávania a miestnych malých a stredných podnikov. Od roku 2007 do roku 2010, je 349 miliónov strávil v priemere za rok na výskumného projektu zmluvného štátu regióne ods CPER). V tejto súvislosti univerzitnú budovy spotrebujú 42% hypoték. Regionálne rady poskytuje 69% R & T rozpočtu mesta, je 748 miliónov eur ročne v rokoch 2007 až 2010. Trávi 15% svojho rozpočtu na výskum a T klastrov. Viac...
14 janvier 2012

Évaluation de l'impact du crédit d'impôt recherche

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Mathematiques/46/9/015_178469.79.jpgRapport rendu par Benoît Mulkay et Jacques Mairesse au M.E.S.R. B. Mulkay est professeur à la Faculté d'économie de l'Université de Montpellier 1; Jacques Mairesse est chercheur au CREST-ENSAE et professeur à l'Université de Maastricht (UNU-MERIT). Télécharger le Rapport d'évaluation de l'impact du crédit d\'impôt recherche.
Cette étude a pour but d'évaluer l'impact du Crédit d'Impôt Recherche (CIR) sur les dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises présentes en France. L'analyse porte notamment sur l'impact du renforcement du CIR en 2004, puis en 2008.
La démarche consiste à calculer le coût de la R&D pour les entreprises en y intégrant notamment la  prise en compte de l'impôt sur les sociétés, des subventions à la R&D et du CIR. En 2007, le CIR réduisait le coût moyen de la R&D de 18% et les subventions de 4%. Les subventions sont concentrées sur les entreprises faisant beaucoup de R&D qui ont une probabilité plus grande de recevoir une subvention à la R&D. En revanche, si les entreprises faisant peu de R&D ont moins de  chance de recevoir une subvention, celle-ci couvre une part plus importante de leurs dépenses de  R&D.
En 2008, le CIR a réduit en moyenne le coût de la R&D de plus de 47%. La baisse du coût de la R&D due au CIR est ainsi de 30% plus élevée qu'avant la réforme de 2008. L'utilisation d'une unité de R&D qui coûte en moyenne après subventions 21 centimes d'euro, passe à un coût moyen de 11 centimes d'euros grâce au CIR. La réduction du coût de la R&D est légèrement plus importante pour les PME (-48%) que pour les entreprises plus grandes (-45%). Le CIR donne donc un avantage de coût substantiel aux entreprises qui mènent des activités de R&D en France.
L'étude estime ensuite l'effet du coût de la R&D sur le capital R&D optimal pour l'entreprise.L'élasticité-prix du capital R&D, estimée sur l'ensemble de l'échantillon est de 0,4. Autrement dit, une baisse du coût de la R&D de 10 % implique une hausse du capital R&D optimal pour l'entreprise de 4%. Cela entraîne alors une augmentation des dépenses de R&D des entreprises qui converge vers un niveau supérieur de 4%.
Sur la base de ces estimations, l'étude simule le comportement d'un échantillon d'entreprises avec et sans la réforme 2008. La différence entre ces deux trajectoires permet alors d'évaluer l'effet de la réforme du CIR de 2008. Le capital R&D s'accroît globalement à long terme de 20% du fait de la réforme. Les dépenses de R&D augmentent aussi progressivement après un démarrage timide au cours des premières années. La réforme du CIR a donc un effet favorable sur la R&D des entreprises qui met plusieurs années pour être totalement prise en compte par les entreprises.
Même en ne prenant qu'un échantillon constant d'entreprises, sans entrées, ni sorties, l'effet global sur la R&D dépasse après 5 ans l'augmentation de la dépense fiscale du CIR. Il y a donc une additionalité par rapport à la subvention indirecte que le CIR représente pour les entreprises.
L'effet macroéconomique devrait être plus important du fait que cette étude n'a pas pris en compte d'effet de demande globale ni l'impact sur les rentrées fiscales supplémentaires ou sur la compétitivité des entreprises.
Bien que ces résultats semblent assez réalistes, ils doivent être considérés avec précaution du fait de l'imprécision des effets estimés. De même, la méthode d'évaluation ne peut pas prendre en compte l'effet du CIR sur les nombreuses entreprises qui sont venues au CIR suite à a réforme de 2008.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Mathematiques/46/9/015_178469.79.jpgReport issued by Benoît Mulkay and Jacques Mairesse MESRB Mulkay is Professor at the Faculty of Economics, University of Montpellier 1, Jacques Mairesse is a researcher at CREST-ENSAE and professor at Maastricht University (UNU-MERIT). Download the report assessing the impact of the credit's research tax.
This study aims to assess the impact of research tax credit (CIR) of spending on research and development (R & D) companies operating in France.
The analysis includes the impact of the strengthening of the EIF in 2004 and 2008. More...
3 décembre 2011

EU plans historic rise in research funding

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Peter da Costa. The European Commission has proposed an historic adjustment to its research and innovation policies with a view to stimulating economic growth and shoring up the competitiveness of the European Union. The plans include a EUR30 billion (US$40 billion) increase in funding and a 16-fold rise in the number of higher education students being supported in their training.
Under the proposed Horizon 2020 programme for 2014-20, announced last week, Brussels has set out budgets totalling EUR80 billion (US$108 billion) to push forward the EU's scientific and research strategies against the background of a difficult and dramatically changing economic environment.
The sums dwarf anything the EU has spent on research before, and may even challenge spending by the US, Japan and other research-oriented countries in some sectors. The current 2007-13 seventh framework programme is spending EUR50 billion.
But perhaps even more significant is the way in which, as the EU commissioner for research Máire Geoghegan-Quinn put it, Horizon 2020 "provides direct stimulus to the economy and secures our science and technology base and industrial competitiveness for the future".
Introducing the programme this week, she said it focused more than ever on turning scientific breakthroughs into innovative products and services that provided business opportunities and changed people's lives for the better.
"At the same time it drastically cuts red tape, with simplification of rules and procedures to attract more top researchers and a broader range of innovative businesses," the commissioner said.
In broad terms Horizon 2020, which the EU has given the acronym H2020, will provide a dedicated science budget of EUR24.6 billion, including a 77% increase in funding for the European Research Council (ERC).
There will be a budget of EUR17.9 billion for industrial leadership in innovation including an investment of EUR13.7 billion in key technologies, while EUR31.7 billion will be devoted to the major European concerns of health, food, sustainable agriculture, marine research and the bio-economy, energy, transport, resource efficiency and climate action among other things.
Dina Avraam, commission spokeswoman for education and culture, stressed to University World News that the EUR2.8 billion being allocated to the European Institute of Innovation and Technology (EIT) would contribute to higher education throughout the EU.
Created in 2008, the EIT has already sponsored 1,500 students "and we want to increase this again in the next decade until 2020", she said. The current target was for the EIT to help train 25,000 higher education students, including 10,000 PhD students, in research, technology and innovation, Avraam said.
Kurt Deketelaere, secretary-general of the League of European Research Universities (LERU), an association of 21 leading research-intensive universities including Oxford and Cambridge, said H2020 could make "a major contribution to the whole set of research activities".
He said LERU was pleased to see that the existing model for ERC grants would now be used for almost all H2020 research projects.
"A reimbursement of 100% of direct costs will mean a true simplification for the participants, not only for the administrators handling the budget but also, and very importantly, for the principal investigators," he said.
It would facilitate the financial sustainability of university participation in H2020.
"The new rules should enable universities to recruit staff specifically to work on H2020 projects and thus enhance and build up the next generation of researchers in Europe," said Deketelaere.
He regretted, however, that cost declaration through full costing would not be possible anymore, noting that "a number of universities have put a lot of effort in moving to full costing".
He hoped that this would not discourage universities from using full costing for internal management and organisational purposes, because this "contributes significantly to the modernisation of Europe's higher education".
Overall, the H2020 programme will require the support of the EU Council of Ministers - that is, the approval of the 27 EU member countries - as well as the European parliament, before coming into effect and a lengthy struggle to get budget approval for all lines can be anticipated.
2 décembre 2011

Le président du CNRS dialogue avec les Régions

http://www.pays.asso.fr/IMG/jpg/Logo_ARF.jpgLors de sa dernière réunion, la commission « enseignement supérieur, recherche et innovation » de l’ARF, présidée par Laurent Beauvais, a reçu Alain Fuchs, président du Centre national de la recherche scientifique.
Acteurs à part entière des politiques d’enseignement supérieur et recherche sur leurs territoires, les Régions y consacrent un budget annuel de près d’un milliard d’euros, comparable à celui de l’Agence nationale pour la recherche. Le CNRS bénéficie d’une partie de ces budgets, notamment à travers les contrats de projets passés entre les Régions et l’Etat.
C’est bien dans cet esprit de partenariat avec les Régions qu’Alain Fuchs a inscrit les orientations du CNRS, grand organisme national ayant également vocation à contribuer à l’ancrage territorial de l’excellence scientifique.
Cet ancrage pourrait par exemple se traduire par des conventions de sites entre Etat, Régions et établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Cette orientation rejoint les propositions des Régions pour un nouvel acte de décentralisation, qui plaident également pour une contractualisation concertée entre tous les acteurs. L’ARF a ainsi proposé au CNRS d’engager une réflexion conjointe sur ce thème.
Les Régions ont pu faire valoir à Alain Fuchs l’importance de la prise en considération de l’aménagement du territoire dans les investissements en matière de recherche, à la différence des nombreux appels à projets du programme d’investissements d’avenir, ainsi que l’importance de la recherche pluridisciplinaire et de la collégialité.
Les Régions, qui établissent des schémas régionaux de l’enseignement supérieur et de la recherche, ont naturellement vocation à être le bon échelon infranational chargé d’assurer la concertation et la coordination des acteurs sur leurs territoires, permettant de structurer de véritables stratégies régionales dans un contexte où l’Etat a multiplié le nombre de dispositifs sans organiser leur mise en cohérence.
http://www.pays.asso.fr/IMG/jpg/Logo_ARF.jpg Na ostatnim posiedzeniu Komitet "szkolnictwa wyższego, badań i innowacji" z ARF, na czele z Laurent Beauvais, otrzymał Alain Fuchs, prezes Narodowego Centrum Badań Naukowych.
Podmioty działające w ich własnej polityki w dziedzinie szkolnictwa wyższego i badań na ich terytoriach, regiony spędzić roczny budżet prawie miliard euro, porównywalne do krajowych agencji badawczych.
CNRS ma jedne z tych budżetów, w szczególności poprzez umowy projektu podpisana między regionami i państwem. Więcej...
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