08 juillet 2014

La Prospective régionale emploi-formation : pourquoi ? comment ?

Numero_Vert10/10/2014 - Journée d'échanges et de réflexion - Aix-en-Provence
Sur le thème de "LA PROSPECTIVE REGIONALE EMPLOI-FORMATION : POURQUOI ? COMMENT ?" se tiendra la 6ème Rencontre Economie Emploi Formation.
Vous pouvez découvrir l'organisation et le programme complet ici ou contacter Annie Boyer par courriel.
Pour participer à cette journée, il faudra obligatoirement s'inscrire avant le 15 septembre par retour du coupon réponse ou contacter Marie-Louis Mendy par courriel.
6es Rencontres Économie Emploi Formation - La Prospective régionale emploi-formation : pourquoi ? comment ?
Vendredi 10 octobre 2014- Creps d’Aix-en-Provence
Dans le champ emploi-formation, la prospective nationale est un exercice bien connu et largement répandu depuis plusieurs dizaines d’années. Cependant, les évolutions récentes, tant aux plans économique que politique et institutionnel, invitent de plus en plus à décliner l'exercice au niveau régional. Les OREF sont sollicités en ce sens dans la quasi totalité des régions. Comment alors répondre à une telle demande, tout à la fois pressante et légitime ? Il n'existe pas, à ce jour, de méthode unique et « labellisée » de prospective régionale emploi-formation et celles qui sont développées au niveau national ne peuvent être reproduites telles quelles. Tout est donc à construire et à inventer, plusieurs méthodologies sont d'ores et déjà expérimentées à cette fin dans différentes régions.
Mais que veut dire au juste faire de la prospective au niveau régional ? La prospective n'est elle que projection d'emplois ? Ou, au contraire, ne doit-on pas plutôt parler de démarche de prospective, intégrant à la fois projections d'emploi et accompagnement des pouvoirs publics et des acteurs socio-économiques ?
Se pose alors la question centrale de « tout ça pour quoi faire ? ».Que peut-on attendre de telles démarches ? Jusqu'où aller ? La prospective est sans aucun doute un exercice visant à stimuler le débat afin d'éclairer l'action présente et à venir, mais permet-elle de répondre à des questions précises sur les besoins en formation ou les prévisions de recrutement ? Nous vous proposons de venir débattre avec nous de toutes ces questions, et de bien d'autres, lors de cette journée d'échanges et de réflexion. Comme de coutume, y participeront des experts régionaux et nationaux, des acteurs publics, des partenaires sociaux, des chercheurs…
Nous avons à coeur de partager et débattre avec le plus grand nombre d’entre vous.
Programme de la journée
9 h 30 : Ouverture
Allocution d’ouverture : Céline Gasquet, ORM
Introduction par Annie Lamanthe, LEST-AMU
10 h 00-11 h 15 – Atelier 1 : « National et régional : quelles articulations ? »
Éléments de méthode : projections de population totale et active, Arnaud Degorre, Pôle de services de l’action régionale emploi-population de Lille – Insee
Prospective nationale sur les métiers, quel intérêt d’avoir un regard régional ? Quels liens à tisser entre un observatoire de branche et un OREF ?, Caroline Cohen, Observatoire prospectif national des qualifications des industries agroalimentaires (Observia)
Débat - Discutant : Anthony Dillman, mission continuité professionnelle du Conseil régional
11 h 15-12 h 30 – Atelier 2 : « Région PACA : que nous dit la prospective ? »
Projections sectorielles de l’emploi en PACA à l’horizon 2030, Jérôme Domens, Insee et Virginie Meyer, Direccte
Une démarche régionale de prospective à co-construire, Céline Gasquet, ORM
Apports de la dimension spatiale aux démarches prospectives, Laure Casanova Enault, département géographie-aménagement de l’espace à l’université d’Avignon
Débat - Discutant : Philippe Cottet, CGT et administrateur de l’ORM
12 h 30-14 h 00 : Déjeuner (Repas à la charge des participants (15 euros) à confirmer au moyen du coupon réponse avant le 15 septembre)
14 h 00-16 h 00 – Atelier 3 : « Prospective emploi-formation : jusqu’où aller ? »
Comment passer de la prospective secteur à la prospective métier ? Difficultés et précautions, Frédéric Lainé, France stratégie (ex-Commissariat général à la stratégie et à la prospective)
Qu’en déduire sur les besoins en formation ?, José Rose, LEST-AMU
Débat - Discutante : Aline Valette, Céreq
Synthèse de la journée : Rémi Belle, Direccte et Annie Boyer, ORM
17 h 00 : Fin des travaux
Contacts
Annie Boyer - Marie-Louise Mendy
Observatoire Régional des Métiers
41, La Canebière - 13001 Marseille
Tel : 04 96 11 56 56 - Fax : 04 96 11 56 59
a.boyer@orm-paca.org
Découvrez toutes les possibilités de vous informer grâce au CARIF Espace Compétences !

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02 juillet 2014

Les métiers en 2022

Abonnez-vous aux avis de parution de la DaresProspective des métiers et des qualifications (PMQ) est un exercice conjoint réalisé par France Stratégie et la Dares. Il réunit l’ensemble des partenaires et administrations concernés, afin d’examiner les perspectives en matière d’évolution des ressources en main-d’œuvre et d’emploi par métiers.
Ce rapport, Les métiers en 2022, montre que 800 000 postes par an seraient à pourvoir à l’horizon 2022. Les métiers du commerce et des services resteraient dynamiques, notamment les professions de soin et de service aux personnes ; une relative polarisation des qualifications se poursuivrait.
Depuis la fin des années 1990, des exercices de prospective sur les métiers et les qualifications (PMQ) sont régulièrement menés afin d’examiner les perspectives en matière d’évolution des ressources en main-d’œuvre et d’emploi par métiers. Ces exercices sont pilotés par France Stratégie, en partenariat avec la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques). Ils réunissent l’ensemble des partenaires et administrations concernés par l’analyse des perspectives d’évolution à moyen terme de l’emploi par métiers et qualifications.
En 2012, la Dares et le Centre d’analyse stratégique ont publié une synthèse des résultats du dernier exercice (PMQ 2020). Les projections macroéconomiques sur lesquelles reposait cet exercice ne prenaient cependant pas en compte le retournement conjoncturel observé en 2011. Le présent exercice (PMQ 2022) actualise donc ces projections. Par rapport aux précédents, il se distingue notamment par la présentation de trois scénarios, qui permettent d’apprécier les effets sur les perspectives d’emploi par métier de l’évolution macro-économique et sectorielle, dans un contexte conjoncturel particulièrement incertain.
Selon le scénario envisagé, entre 735 000 et 830 000 postes par an seraient à pourvoir entre 2012 et 2022. Environ 80 % de ces « postes à pourvoir » correspondent à des départs en fin de carrière ; les autres sont des créations nettes d’emploi.
Cet exercice de prospective des métiers et qualifications met en évidence quelques tendances lourdes. Ainsi, la tertiarisation des emplois se poursuivrait. D’une part, les métiers du commerce et des services devraient continuer à se développer, avec notamment de fortes créations d’emploi dans les professions de soin (à l’exception des médecins) et des services aux personnes. D’autre part, les emplois administratifs de la fonction publique et les emplois de secrétaires connaîtraient au contraire un repli ; par ailleurs, les métiers industriels se stabiliseraient : les pertes d’emploi seraient moins fortes que par le passé parmi les ouvriers non qualifiés de l’industrie, et l’on observerait des créations pour certains métiers d’ouvriers qualifiés ; les métiers agricoles poursuivraient leur repli.
L’emploi continuerait ainsi de connaître une relative polarisation (cependant moins marquée en France que dans certains pays), avec une forte progression de l’emploi dans les métiers très qualifiés (principalement les métiers de cadres), une diminution du poids des ouvriers et employés qualifiés et une relative stabilité du poids des ouvriers et employés peu qualifiés, les créations d’emploi dans les métiers peu qualifiés d’aide à la personne et autres métiers de services (employés de l’hôtellerie-restauration, agents de gardiennage et de sécurité) compensant les destructions d’emplois d’ouvriers non ou peu qualifiés.
Si l’on ajoute aux créations nettes d’emploi les départs en fin de carrière, les postes à pourvoir apparaissent dans cet exercice particulièrement nombreux parmi les agents d’entretien, les aides à domicile, les enseignants, les aides-soignants et infirmiers, les cadres des services administratifs, comptables et financiers, les conducteurs de véhicule et les vendeurs.
L’ensemble de ces résultats sont qualitativement inchangés quel que soit le scénario macroéconomique considéré.

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03 novembre 2013

Le monde arabe dans la mondialisation

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT3kvTbQQaJQqMT2lpu-i4THk57fP1ksIVAoV2HdIm983h3bhBiukOQvgLe monde arabe dans la mondialisation (Dossier n° 31 – RDV Mondialisation)
Ce dossier, Le monde arabe dans la mondialisation,  a été rédigé sur la base des analyses présentées lors du 31ème Rendez-vous de la mondialisation du 25 septembre 2013, qui s’est tenu au CERI Sciences Po.
Dans les mots d’ouverture, Christian Lequesne, directeur du CERI et le représentant (Pierre Bollinger) de Jean Pisani-Ferry, Commissaire général à la stratégie et à la prospective ont tous deux invité à se méfier des approches par trop globalisantes, les pays du monde arabe restant très divers.
Ils ont également insisté sur la volonté de dignité sociale et politique et sur le refus de l’appropriation des richesses par quelques-uns, les peuples arabes s’étant avant tout révoltés contre le chômage endémique, la corruption, le pouvoir d’achat érodé et la répression.

SOMMAIRE

  • Monde arabe et mondialisation : le point de vue de Mustapha Kamel Nabli, « grand témoin » Consultant international, ancien Gouverneur de la Banque centrale de Tunis
  • « L’intégration du monde arabe dans la mondialisation : éléments d’appréciation » par Luis Martinez, directeur de recherche au CERI
  • « La mondialisation directe et indirecte dans le monde arabe » par Fabrice Balanche, directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditarranée et le Moyen-Orient à Lyon
  • « L’impact des réseaux sociaux au sein du monde arabe » par Tourya Guaaybess, maître de conférences à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand
  • « Sociétés arabes et mondialisation : processus en cours » par Frédéric Volpi, senior lecturer à l’University of Saint Andrews

Dossier 31 des Rendez-vous de la mondialisation – Le monde arabe dans la mondialisation [PDF].

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14 août 2013

Séminaire : L’évolution des transferts entre les générations – Contribution à une politique des âges

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-ash4/373014_155924487769724_1756468028_q.jpgLe Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP)  a organisé un séminaire sur

L’évolution des transferts entre les générations.

Contribution à une politique des âges

le jeudi 11 juillet 2013 de 14h à 18h30
au Commissariat général à la stratégie et à la prospective
18 rue de Martignac – 75 007 Paris

Quelle place donner aux risques attachés aux différents âges de la vie ? Cette question est au cœur des grands choix relatifs aux retraites, à la politique éducative, à la politique familiale ou encore à la prise en charge du risque dépendance. Pour y apporter des éléments de réponse, ce séminaire présentera une étude, inédite en France, qui mobilise la méthodologie des comptes de transferts nationaux. Cette étude comptabilise ce que chaque cohorte produit et consomme chaque année, ce qui permet d’en déduire l’ensemble des transferts entre les générations et leur évolution au cours des trente dernières années.

Quelles sont les principaux enseignements de cette étude ? Quelles nouvelles opportunités d’analyse des risques sociaux rend-elle possible ?

PROGRAMME

14h00 – Introduction du séminaire

  • Jean-Hervé LORENZI, Titulaire de la chaire transitions démographiques, Paris-Dauphine – ENSAE

14h15 – Transferts générationnels : principes, portées et limites

Comment ont évolué en France depuis 30 ans les profils par âge de consommation et de production ? Que peut-on en conclure sur l’évolution des transferts entre les générations ?

  • Hippolyte D’ALBIS, Professeur d’économie, université Panthéon-Sorbonne Paris-I
  • Carole BONNET, Chargée de recherche à l’INED, Unité démographie économique

15h00 – Table ronde 1 : Discussion – Qu’apportent ces nouveaux résultats ?

Un certain nombre de travaux ont déjà été réalisées en France sur les transferts entre les générations. En quoi ces nouveaux résultats se distinguent-ils de ceux des études précédentes ? Qu’apporte en particulier la prise en compte de la production et de la consommation domestique, ainsi que la décomposition des transferts selon le sexe des individus ?

Président

  • André MASSON, Chercheur UMR Paris-Jourdan Sciences économiques, directeur de recherche CNRS, École d’économie de Paris

Interviendront

  • Didier BLANCHET, Rédacteur en chef de la Revue Économie et Statistique, Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
  • Gustavo DE SANTIS, DiSIA (Dip. di Statistica, Informatica, Applicazioni  « G. Parenti »), Université de Florence
  • Fabienne BRUGERE, Professeure de philosophie à l’université de Bordeaux-3, présidente du Conseil de Développement durable de la communauté urbaine de Bordeaux

ÉCHANGES AVEC LA SALLE – PAUSE

17h00 – Table ronde 2 : Quelles conséquences pour notre modèle social ?

L’étude des transferts entre générations selon la méthologie des comptes de transferts nationaux constitue-t-elle un outil permettant de piloter une politique des âges ? Que nous dit-elle de la soutanabilité et de l’équité de notre système social ?

Président

  • Bruno PALIER, Directeur de recherche du CNRS à Sciences-Po (Centre d’études européennes)

Interviendront

  • Bertrand FRAGONARD, Président délégué du Haut conseil de la famille
  • Yves GUÉGANO, Secrétaire général du Conseil d’orientation des retraites
  • Annick MOREL, Présidente du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie

ÉCHANGES AVEC LA SALLE – PAUSE

18h – Conclusion

  • Jean Pisani-Ferry, Commissaire général à la stratégie et à la prospective

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21 octobre 2010

Réflexion et prospective sur les pôles de compétitivité

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau01.jpgA l'occasion de la journée de réflexion et de prospective sur les pôles de compétitivité organisée au C.N.R.S., la ministre a insisté sur la nécessité pour ces derniers de développer des partenariats les plus larges possibles couvrant sur un projet donné l’ensemble des besoins de recherche, qu’ils soient fondamentaux ou appliqués, publics ou industriels.
Je me réjouis tout particulièrement que le CNRS se soit pleinement engagé pour simplifier la gestion administrative et financière de ces UMR: la délégation globale de gestion va concerner 25 de ses unités mixtes réparties sur 4 grandes sites universitaires, dont l’Université Pierre et Marie Curie et l’université d’Aix-Marseille.
Une journée de réflexion et de prospective sur les pôles de compétitivité, organisée dans ce temple de la recherche française qu’est le CNRS: aurait-on pu rêver plus beau symbole des transformations de notre système d’enseignement supérieur et de recherche? Car c’est une première, une première qui vient démontrer que les murs de Berlin qui séparaient recherche publique et recherche privée, recherche fondamentale et recherche appliquée sont bel et bien tombés. Et une première qui témoigne aussi d’une évidence: dans un système de recherche qui s’est transformé pour répondre aux nouveaux défis de notre temps, le CNRS occupe plus que jamais la place qui est la sienne: celle du premier de nos organismes de recherche qui peut et doit jouer le rôle de moteur du progrès scientifique dans notre pays.
Ce progrès, Mesdames et Messieurs, il se mesure bien sûr à la somme des découvertes fondamentales qui, chaque année, sont faites par nos chercheurs, et notamment par les hommes et les femmes qui font la fierté du CNRS. Il suffit, pour s’en convaincre, d’évoquer la mémoire de Georges Charpak et de Maurice Allais, tous deux Prix Nobel et tous deux anciens chercheurs du CNRS. Mais ce progrès, il se mesure aussi à la somme des avancées technologiques et des applications techniques dont bénéficieront demain nos compatriotes: les emplois et les entreprises de demain, ce sont des innovations scientifiques d’aujourd’hui qu’ils naîtront. Et à mes yeux, le rayonnement du CNRS se mesure aussi à cette capacité à irriguer l’ensemble de la société et de l’économie française.
Pour répondre aux priorités qui avaient été définies par la stratégie nationale de recherche et d’innovation, nous avions besoin d’un système de recherche mieux organisé et plus cohérent, capable de rassembler et mobiliser ses forces rapidement et de les orienter vers la réalisation des défis majeurs qui attendent notre pays. Ce rôle de stratège, le CNRS l’a parfaitement rempli, en simplifiant sa gouvernance et en redessinant son organisation interne par la création de dix instituts, qui jouent désormais un rôle de tout premier plan dans la structuration de notre paysage scientifique. Dans certains cas, ils jouent un rôle national, comme le prouve l’Institut des mathématiques, le premier acteur véritablement national dans ce domaine. Sa création est un signe non seulement du dynamisme du CNRS, mais encore de la confiance que lui porte l’ensemble des communautés scientifiques de notre pays.
Cet effort de réorganisation interne a été d’autant plus utile qu’il s’est accompagné d’un investissement sans failles dans les alliances thématiques de recherche que nous avons lancées au niveau national. J’en veux pour preuve l’organisation de concours communs de recrutement CNRS-INSERM au sein de l’alliance pour les sciences de la vie et de la santé, ou encore la gestion commune de la flotte océanographique au sein l’alliance pour l’environnement. Quant à l’alliance Athena, l’alliance pour les sciences humaines et sociales, l’implication du CNRS est totale puisque son président, Alain Fuchs, en assure la direction pour les deux prochaines années.
Mais à mes yeux, il y a plus important encore : je veux parler du rôle décisif du CNRS dans l’accompagnement de nos universités vers l’autonomie. Je dis bien « décisif », car si la réforme de l’autonomie a remis nos universités au cœur de notre dispositif de recherche, les unités mixtes de recherche en constituent, plus que jamais, les briques essentielles.Par ailleurs je tenais à saluer le soutien qu’apporte le CNRS à nos universités et à nos PRES dans leur politique de valorisation de leurs découvertes scientifiques, grâce au mandat unique de gestion de la propriété intellectuelle pour les brevets détenus en copropriété.
Ces brevets, nous en avons besoin pour renforcer notre potentiel d’innovation, et de ce côté, l’engagement de l’Etat est total: avec la montée en puissance des pôles de compétitivité, avec le renforcement des Instituts Carnot, avec la pérennité du crédit impôt recherche dans le projet de loi de finances. Tous ces dispositifs n’ont qu’un seul but : encourager la recherche partenariale et favoriser la mobilité des chercheurs publics vers le secteur privé et le monde industriel.
Je sais que le CNRS  s’est fortement engagé dans certains de ces dispositifs, comme le prouve notamment l’implication de près de 300 unités du CNRS dans la quasi-totalité des 71 pôles de compétitivité que compte notre pays. Et je tenais à saluer la création au sein de l’organisme d’une direction dédiée entièrement à l’innovation et aux relations avec les entreprises, dont le directeur sera nommé dans les jours à venir. Par ailleurs, je souhaite que le CNRS s’engage pleinement dans la création des sociétés d’accélération du transfert de technologie, et encourage la mobilité de ses chercheurs. Plus largement, je souhaite que le CNRS s’engage dans une politique de partenariats plus ambitieuse et plus réactive avec les grands groupes comme les PME ou les start-up.
Je le disais à l’instant, les équipes du CNRS sont présentes dans la quasi-totalité des pôles de compétitivité. Or ces pôles sont, vous le savez, le lieu privilégié où convergent nos forces de recherche, avec chaque année pas moins de 20000 chercheurs, issus de tous horizons, qui répondent ensemble aux appels à projets financés par le Fonds Unique Interministériel et l’Agence Nationale de la Recherche. C’est pourquoi je compte sur les équipes du CNRS pour jouer pleinement leur rôle au sein de ces pôles et donner à travers eux un élan décisif à cette recherche ouverte et collaborative que nous souhaitons pour notre pays. Et cet effort me parait d’autant plus nécessaire qu’avec les investissements d’avenir, nous avons une occasion unique de renforcer encore plus la place de ces pôles de compétitivité dans notre système d’innovation. Grâce aux 35 milliards d’euros du plan d’investissements d’avenir, nous ferons émerger partout en France des projets d’excellence et, avec eux, de véritables écosystèmes de l’innovation qui associent largement le secteur privé.
Ce message, j’ai eu l’occasion de le porter devant les dirigeants des pôles de compétitivité lors d’une journée d’information organisée à Bercy, au début de l’été, car je suis convaincue que la participation des pôles et avec eux des entrepreneurs contribuera fortement à la réussite de ce plan d’investissement. Et la bonne nouvelle, c’est que ce message a été entendu : à en juger par mes déplacements récents en région, à Bordeaux ou à Strasbourg, tout porte à croire que les pôles de compétitivité se sont fortement mobilisés. Au-delà des programmes les concernant très directement comme les Instituts de recherche technologique ou les plateformes d’innovation, je me réjouis de constater qu’ils ont en outre répondu à l’appel des acteurs de la recherche  publique qui souhaitaient les associer à l’élaboration de leurs projets d’équipements d’excellence ou de laboratoires d’excellence.
Ma conviction c’est que les pôles de compétitivité qui auront joué le jeu sortiront renforcés de ces candidatures aux investissements d’avenir : non seulement parce qu’elles auront su faire naitre en leur sein des partenariats nouveaux construits sur un continuum de recherche allant des aspects les plus fondamentaux aux applications technologiques et industrielles, mais aussi parce que ces candidatures pourront alimenter une dynamique pour l’ensemble des projets qui seront désormais labellisés dans ces pôles.
Car c’est là un enjeu clé de la phase 2 des pôles de compétitivité : développer des partenariats les plus larges possibles couvrant sur un projet donné l’ensemble des besoins de recherche, qu’ils soient fondamentaux ou appliqués, publics ou industriels. Un enjeu qui est du reste au cœur-même de deux actions du plan d’investissement d’avenir.  L’action « projets de R&D structurants » d’abord, qui est dotée de 300 millions d’euros pour financer des projets plus importants que ceux habituellement financés et qui nécessitent des partenariats élargis entre recherche fondamentale, appliquée et industrielle. L’action « plateformes d’innovation » ensuite, dont les 200 millions d’euros permettront d’offrir des ressources mutualisées en accès ouvert afin d’accélérer le transfert des innovations de rupture vers les PME.
Le plan d’investissements d’avenir, c’est aussi l’émergence de cinq Instituts de recherche technologique ainsi que d’une dizaine d’instituts dédiés aux énergies décarbonées pour rassembler sur un même site des établissements et des centres de formation, des laboratoires de recherche appliquée publics et privés et des acteurs industriels. Ces nouvelles initiatives, vous le savez, posent clairement la question de la gouvernance. En particulier, je pense que nos établissements et nos organismes doivent pouvoir s’impliquer davantage en désignant des responsables de premier plan, capables d’engager véritablement la stratégie de recherche des établissements qu’ils représentent.
De la même manière, je souhaite que les représentants des entreprises engagées dans les pôles de compétitivité soient associés à la gouvernance des universités et des PRES quand ils existent. Il faut également élargir le champ de ces partenariats à des sujets qui sont insuffisamment traités. Je pense notamment à la professionnalisation des cursus de formation, à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, et à la valorisation du doctorat. Enfin, ces pôles doivent être le creuset de la recherche partenariale en favorisant la mobilité des chercheurs, la mise en place de laboratoires communs, et le financement de l’amorçage des jeunes entreprises innovantes.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau01.jpgPer celebrare la giornata di riflessione e di previsione sul cluster organizzata a CNRS, il Ministro ha sottolineato la necessità per loro di sviluppare partnership con la più ampia possibile su un determinato progetto che copre tutte le esigenze di ricerca, sia fondamentale o applicata, pubbliche o industriali. Sono particolarmente lieto che il CNRS è pienamente impegnata a semplificare la gestione amministrativa e finanziaria della UMR: delegazione comporterà la gestione complessiva delle sue 25 unità si sviluppa su 4 misto siti universitari generale, inclusa l'Università Pierre e Marie Curie e l'Università di Aix-Marsiglia. Maggiori informazioni...

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