14 août 2013

Ambassadeurs métier, formation, VAE

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/collections/net.doc/915-14-fre-FR/Net.Doc_large.pngAmbassadeurs métier, formation, VAE. Par Véronique Simon. Net.Doc, n° 112, 2013, 77 p.
L'expérimentation, portée par le conseil régional de Basse-Normandie, avait pour objectif d’améliorer l’information sur les métiers, faiblesse récurrente de l’orientation scolaire et professionnelle. Pour cela, elle a mis en place un réseau d'"ambassadeurs", accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE. Les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle ; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante ; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales. Télécharger la publication.

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05 juillet 2013

« Ambassadeurs métier, formation, VAE » - un réseau expérimental en Basse-Normandie

Aquitaine Cap MétiersUn réseau d’« ambassadeurs », accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE a été mis en place à titre expérimental par le Conseil régional de Basse-Normandie.
Les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales.
Une évaluation de cette expérimentation, réalisée par le centre associé régional au Céreq de Bordeaux, a porté sur la mise en œuvre du processus de coordination, ses effets sur les pratiques des partenaires impliqués en région et les bénéficiaires finaux du dispositif. La méthode qualitative a été privilégiée.
Dans le rapport d’évaluation, que le Céreq vient de mettre en ligne, les évaluateurs indiquent notamment: « Que ce soit côté ambassadeurs ou bénéficiaires interrogés, le projet suscite l’adhésion et son utilité est largement reconnue. Cependant, une des difficultés rencontrées par cette expérimentation tient aux responsabilités entrecroisées sur les publics scolaires, entre le rectorat et la région. Tout l’enjeu repose sur la coordination de leurs actions ».
Consulter le rapport d’évaluation.

Aquitaine Cap Trades A network of "ambassadors" accessible and available at their place of work or training to describe their business, golf professional experience or training in APL has been implemented on an experimental basis by the Regional Council of Lower Normandy. More...

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21 juin 2013

Ambassadeurs métier, formation, VAE

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/net.doc/ambassadeurs-metier-formation-vae/70356-1-fre-FR/Ambassadeurs-metier-formation-VAE_large.pngPar Véronique Simon. Ambassadeurs métier, formation, VAE. Net.Doc, n°112, 2013, 77 p. L'expérimentation, portée par le conseil régional de Basse-Normandie, avait pour objectif d’améliorer l’information sur les métiers, faiblesse récurrente de l’orientation scolaire et professionnelle. Pour cela, elle a mis en place un réseau d'"ambassadeurs", accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE. Les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales.
L'évaluation, réalisée par le centre associé régional au Céreq de Bordeaux, portait sur la mise en oeuvre du processus de coordination, ses effets sur les pratiques des partenaires impliqués en région et les bénéficiaires finaux du dispositif. La méthode qualitative a été privilégiée. Que ce soit côté ambassadeurs ou bénéficiaires interrogés, le projet suscite l’adhésion et son utilité est largement reconnue. Cependant, une des difficultés rencontrées par cette expérimentation tient aux responsabilités entrecroisées sur les publics scolaires, entre le rectorat et la région.Tout l’enjeu repose sur la coordination de leurs actions. Télécharger la publication.
Note de synthèse

Le projet de la Région Basse-Normandie est né de multiples constats: celui d’un taux de sorties sans diplôme et sans qualification préoccupant; celui de secteurs professionnels ne rencontrant pas ou peu de main d’oeuvre; et celui de nombre de places vacantes dans des filières de formation pouvant conduire à ces secteurs. Il s’inscrit dans l’objectif de contribuer à décloisonner un champ des politiques scolaires - celui de l’orientation scolaire et professionnelle - et la nécessité de penser l’ensemble des enjeux qui le produisent et le façonnent à l’interface entre deux mondes, l’éducatif et l’économique. Par ailleurs, le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) instauré par la loi de 2009 comprend la définition des priorités relatives à l'information, l'orientation et la VAE. Sa signature est conjointe entre le Président de région et l'État, Préfet de région et Recteur au titre des autorités académiques. L’action du Conseil régional innove ainsi de par la coordination qu’elle engage.
I. L’expérimentation
1. Objectifs du projet et nature de l’action expérimentée

L’expérimentation a pour objectif de mettre en place à moyen terme sur l’ensemble des territoires bas-normands un réseau d’« ambassadeurs métiers », « ambassadeurs formation professionnelle » et « ambassadeurs validation des acquis de l’expérience (VAE) » accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE, auprès de jeunes scolaires ou suivis en mission locale, mais aussi d’étudiants, de familles, demandeurs d’emploi et salariés en démarche de reconversion.
La gestion du projet a généré différentes séquences qui peuvent se recouvrir dans le temps. 1) Stabiliser la définition du projet: en comité technique toutes les parties prenantes (rectorat, branches professionnelles et acteurs de l’AIO) débattaient avec le porteur des différentes décisions afférentes à la mise en oeuvre des réseaux d’ambassadeurs. 2) Constituer le réseau: informer et mobiliser les secteurs professionnels. 3) Informer le public de son existence: informer et mobiliser les réseaux de l’AIO et les établissements scolaires, le présenter au cours de forums dédiés aux métiers et à l’orientation. 4) Mettre en relation l’offre et la demande d’information sur les métiers: concevoir et réaliser un site dédié à l’expérimentation. 5) Animer: organiser une réunion de lancement, adresser une lettre bimensuelle aux ambassadeurs, visites auprès des ambassadeurs. 6) Garantir la qualité de l’action des ambassadeurs: définir les chartes.
Notre équipe est investie dans le projet depuis sa conception dans un accompagnement au fil de l’eau de l’expérimentation. La logique était donc celle d’une « évaluation embarquée ». Sans aller jusqu’à rétroagir sur l’action, notre participation aux rencontres entre le porteur et ses partenaires, l’observation du processus en cours de construction, nos rencontres régulières avec le porteur, notre initiative de rapport intermédiaire restitué en comité technique, l’ensemble de ces interactions tendaient à rendre notre
approche participative. Toutes ces occasions mettaient à jour des points de vigilance permettant des ajustements réguliers de l’expérimentation. La nécessité d’améliorer la communication en direction des scolaires s’est ainsi confirmée, et une action de présentation du dispositif dans les établissements s’est engagée au printemps dernier.
2. Objectifs et modalités de l’évaluation

Les techniques utilisées pour conduire cette étude évaluative ne sont pas spécifiques à cette évaluation mais adaptées à son objet. Au regard de notre objectif - éclairer, renseigner la mise en oeuvre du processus de coordination, en apprécier les effets sur les pratiques des acteurs en région (partenaires impliqués) et les bénéficiaires finaux du dispositif - la méthode qualitative a été privilégiée. Pour comprendre les pratiques constitutives de l’expérimentation et les représentations qui les sous-tendent, nous avons principalement mobilisé la technique de l’entretien semi directif auprès des différentes parties prenantes: partenaires, ambassadeurs, bénéficiaires, acteurs de l’AIO. Ces entretiens ont été complétés d’analyses documentaires, d’observations de rencontres, réunions en comité technique, comité de pilotage ou autres types de rencontres (groupe de travail structures relais, réunion avec les organismes de formation). Complémentairement, par voie de questionnaire, nous nous sommes attachés à recueillir des données relatives à la perception du dispositif par les bénéficiaires (motivation à y entrer, effets identifiés, etc.) et aussi à mesurer leur satisfaction.
Ainsi, si l’ensemble de l’évaluation est nourrie par la partie qualitative, l’évaluation des effets perçus par les bénéficiaires croise les réponses au questionnaire et celle d’un entretien collectif réunissant cinq bénéficiaires en fin d’expérimentation sur la base du volontariat. L’analyse de la coordination se base sur l’exploitation des entretiens, sur certaines dimensions les réponses au questionnaire sont adjointes.
II. Enseignements de politique publique
1. Résultats de l’évaluation
Effets sur les publics

Tous volets confondus, les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales bénéficiant d’un contrat d’accompagnement. Le volet actuellement le plus développé en nombre d’ambassadeurs est le volet Ambassadeurs métier. Aussi, les constats évaluatifs présentés dans cette partie seront centrés sur ce volet. S’ils sont à prendre avec précaution (taux de réponse 19%), les résultats du questionnaire montrent que les publics ayant eu recours au dispositif sont majoritairement des demandeurs d’emploi. Cette population constitue 63,6% des répondants. Par ailleurs, plus de moitié des répondants a plus de 25 ans (56,7%) et 12% déclare être sans diplôme.
Au regard des résultats d’évaluation, questionnaire et entretiens, l’attractivité du dispositif n’est pas en cause. Que ce soit côté ambassadeurs ou bénéficiaires interrogés, le projet suscite l’adhésion. Cependant, une des difficultés rencontrées par cette expérimentation tient aux responsabilités entrecroisées sur les publics scolaires, entre le Rectorat et le porteur de projet (la région) qui n’a pas de ce fait de capacité institutionnelle d’action pleine et entière. Tout l’enjeu repose sur la coordination de leurs actions.
Quant à l’utilité du dispositif, celle-ci est largement reconnue. Pour 94% des bénéficiaires, la rencontre ou l’échange a été utile pour l’obtention d’une « information concrète sur le métier » (1ère raison évoquée soit 57% des réponses) : débouchés, conditions de travail, avantages, contraintes, etc., autant d’informations que les bénéficiaires « n’auraient pas obtenues par ailleurs » (2nde raison évoquée, 50% des réponses); leur permettant de « confirmer le choix pour le métier » (30% des réponses), ou de « l’infirmer » (10% des réponses). Les effets perçus correspondent bien à la nature et au positionnement de l’outil tel que prévu par le porteur et ses partenaires.
Les résultats de l’évaluation font apparaître 1/ que le projet d’orientation avant la rencontre avec un ambassadeur diffère selon le niveau de formation. 2/ que plus ce niveau de formation est élevé, plus le projet d’orientation est avancé. Et 3/ que plus le projet est avancé, plus la rencontre ou l’échange avec l’ambassadeur sont sollicités. Dès lors, l’une des conditions pour garantir l’adhésion des moins diplômés au dispositif pourrait être d’accompagner la population de niveau de formation inférieur au baccalauréat dans la définition d’un projet d’orientation avant d’envisager une rencontre avec un ambassadeur. Se confirme ici le maillon essentiel que constituent les professionnels de l’AIO. Leur incontournable implication gagnerait sans doute à être appuyée par l’intervention du Service académique d'information et d'orientation (SAIO) aux cotés de la Délégation académique à l'enseignement technique (DAET) déjà impliquée dans l’expérimentation.
Gouvernance du projet et coordination d’acteurs

Le projet a bénéficié dès sa conception d’un portage politique régional et académique soutenu. Sur le volet communication, il faut noter le lancement officiel en janvier 2011 du réseau Ambassadeurs Métier, Formation, VAE, par Yanick SOUBIEN, 2ème Vice-président en charge de la Formation et de la Politique de l'emploi, avec la participation des organisations professionnelles et des autorités académiques. Sur le versant opérationnel, un poste de chargée de mission à temps plein a été attribué au projet.
Au service de la mise en cohérence des réseaux, différents leviers émergent des entretiens. En premier lieu, la non concurrence des dispositifs. Conçu pour être un outil complémentaire, et non en remplacement des outils existants, le dispositif étudié ne discrédite pas l’action des opérateurs de l’AIO. Le second gage de la qualité de la construction de l’action ressort de la clarté des objectifs et de leur perception relativement homogène. Cependant, la multiplicité des intérêts à coopérer et les registres d’implication différents constituent une difficulté récurrente à travailler dans un partenariat tripartite entre le Conseil régional, le Rectorat et les organisations professionnelles.
L’expérimentation inscrite au coeur de cette triangulation d’acteurs visait donc à réussir à transcender les logiques institutionnelles. Pour atteindre cet objectif, le porteur a pu s’appuyer d’une part sur des outils existants (telle la charte de l’orientation tout au long de la vie, signée avec l’Etat et les partenaires économiques), et une certaine habitude de travail en commun (telle la manifestation « Place aux métiers » qui mobilise chaque année ces mêmes partenaires autour de la découverte des métiers, etc.); et, d’autre part, sur les rencontres régulières qu’il générait et qui permettaient les ajustements nécessaires à la poursuite d’une collaboration qui ne soit pas que d’intention. La réussite du projet se signe par son institutionnalisation au sein du CPRDFP et des contrats d’objectifs.
Les résultats de l’évaluation montrent que l’expérimentation s’inscrit dans la lignée des voies d’amélioration de l’orientation scolaire et professionnelle pointées par de nombreux rapports publics. L’enjeu était d’améliorer l’information sur les métiers, faiblesse de l’orientation scolaire et professionnelle largement débattue. Le processus de coordination mis en oeuvre vise également à permettre d’aller vers une politique globale d’orientation tout au long de la vie, logique à l’oeuvre dans les autres pays de l’Union européenne. De par les contenus cognitifs et normatifs qu’il tisse et les réseaux d’acteurs qu’il implique, l’instrument peut être considéré comme un vecteur potentiel de changements.
2. Validité externe des résultats et perspectives de généralisation/essaimage

Le caractère expérimental de la démarche peut largement être affirmé. Le projet a été conçu et mis en oeuvre dans la temporalité d’une expérimentation. Aucun effet d’aubaine ni de substitution ne peut être relevé. De plus, sa dimension expérimentale tient à la nature de l’information délivrée d’une part, et tient d’autre part à la configuration des partenariats envisagés. Ici la découverte de l’entreprise se fait in situ. La rencontre avec un professionnel sur son lieu de travail accroît la dimension concrète de l’information délivrée. D’autre part, le projet, en définissant un cadre d’interactions entre acteurs publics et économiques privés, renforce le changement engagé dans la conduite de la politique considérée, celle de l’orientation. La création d’un instrument, le réseau « ambassadeurs » et son usage, montre qu’une certaine redéfinition des règles du jeu institutionnel est possible.
Comme toute expérimentation celle-ci s’appuie sur une dynamique de changement faite d’ajustements et d’apprentissages. In itinere, lors d’échanges informels avec le porteur nous rendions des résultats de nos observations. Ces échanges pouvaient être l’occasion de réajuster à la marge l’action en cours dans certaines de ses dimensions, reconnaissance des ambassadeurs, animation du réseau, etc. Plus formellement, à notre initiative, nous avons présenté un rapport d’évaluation intermédiaire au comité technique en novembre 2011 reprenant l’économie générale du projet depuis le lancement.
Pour faire vivre un projet similaire, des leviers et points de vigilance sont à relever. Parmi les premiers, pour l’implication des professionnels citons les contrats d’objectifs, les relations des professionnels avec les CFA, les formations de tuteurs et maîtres d’apprentissage. Parmi les seconds, relevons l’algorithme de recherche d’ambassadeurs sur le site dédié. Placer le secteur d’activité en clé d’entrée laisse échapper la transversalité de certains métiers et en laisse d’autres ignorés. Autre point de vigilance, la cohérence entre l’offre d’ambassadeurs métier et l’offre de formation, l’articulation entre l’offre d’ambassadeurs métier et l’offre d’ambassadeurs formation. Notons également que l’expérimentation entre en résonance avec ce que nous avons nommé « l’injonction de coordination » ou l’extrême valorisation des notions de réseau et de partenariat dans les politiques éducatives.
Conclusion

Les leviers dont il est fait état ici ne sont pas propres au territoire expérimental. Sur ceux-là, la transférabilité du dispositif peut s’appuyer. Au champ des difficultés à le mettre en oeuvre, le projet interroge les liens entre le Conseil régional, en charge de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage et du développement économique et social du territoire; l’Etat, garant du droit à l’éducation; et les partenaires sociaux en charge du droit à l’emploi et à la qualification. Cette configuration prévaut dans l’ensemble des régions. L’expérimentation évaluée a engagé un peu plus d’horizontalité dans une politique jusqu’alors verticale et très sectorisée en France. Sur d’autres territoires, certains liens entre les acteurs de l’orientation existent, d’autres restent à construire ou à conforter. De leur configuration dépend l’inscription de ce type d’instrument dans les pratiques des acteurs.
De réir Véronique Simon. Ambasadóirí post, oiliúint, VAE. Net.Doc, Uimh 112, 2013, lch 77. An turgnamh, le tacaíocht na Comhairle Réigiúnach Íochtarach Normainn, atá dírithe chun feabhas a chur ar an eolas maidir le gairmeacha, laige athfhillteach na treoir oideachais agus gairme. Mar sin, tá sé ar bun le líonra de "ambasadóirí" inrochtana agus ar fáil ag a n-áit oibre nó oiliúint chun cur síos a gcuid gnó, taithí ghairmiúil gailf nó oiliúint i VAE. Ba iad an pobal a bhfuil an turgnamh mhic léinn óga sa rang 3 fionnachtain gairmoideachais, an deireadh an mac léinn scoile ard ar mian leo bogadh i dtreo professionalizing earnáil; óige go luath fágáil na scoile gan cháilíochtaí agus ina dhiaidh misin áitiúla óga. Níos mó...

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