The Talloires Network is an international association of institutions committed to strengthening the civic roles and social responsibilities of higher education. The link address is: http://www.tufts.edu/talloiresnetwork/
Talloires Network
Remise du rapport Brovelli-Drago-Molinié sur le renforcement de la responsabilité sociale des entreprises
Le rapport, intitulé "Responsabilité et Performance des Organisations", présente 20 propositions pour renforcer la démarche RSE des entreprises, des organisations et des administrations publiques.
Ces propositions sont organisées autour de quatre axes de progrès:
1. Développer une culture de performance globale
• En adoptant des stratégies de performance globale (financière et extra financière) au sein des organisations (proposition n°1);
• En accroissant la place des sujets RSE dans le dialogue social (proposition n°2);
• En diffusant la RSE auprès des PME (proposition n°5);
• En systématisant les démarches d’achats responsables (proposition n°6).
2. Améliorer la fiabilité des informations extra-financières
Pour cela il est proposé par exemple:
• De spécialiser les informations contenues dans les reporting "développement durable" des entreprises par branche d'activité (proposition n°10);
• De favoriser la diffusion des notations sociales et environnementales (proposition n°12);
• D'établir un cadre européen de régulation des organismes de notation extra-financière (proposition n°13).
3. Favoriser l'investissement responsable
A titre d'illustration, il est proposé:
• De créer un label Investissement Socialement Responsable (ISR) (proposition n°14);
• De privilégier les produits de placement responsables par les investisseurs institutionnels (proposition n°15);
• De développer l'ISR dans l'assurance vie (proposition n°17).
4. Positionner la France à l'international en matière de RSE
Les compétences nationales méritent d'être prolongées:
• A l'échelle de l'Union européenne (proposition n°18);
• A l'international en mettant en valeur les démarches des entreprises françaises (proposition n°19);
• Dans les enceintes et négociations internationales (proposition n°20). Suite de l'article...
The report, entitled "Accountability and Performance Organizations" presents 20 proposals to strengthen the CSR of companies, organizations and government. These proposals are organized around four areas for improvement:
1. Develop a culture of overall performance
• Adopting strategies for overall performance (financial and non-financial) within organizations (Proposal No. 1). More...
La responsabilité sociale des universités: une vision de l'université

La nouvelle loi en préparation sur l'enseignement supérieur et la recherche donne lieu en ce moment même à de nombreux commentaires inquiets ou déçus, au regard de ce qu'elle dit et surtout ne dit pas. Un point particulièrement important concerne la ligne directrice de cette réforme. Est-elle ou non en rupture avec la loi LRU? Quelle est l'ambition précise de cette nouvelle loi? Brièvement introduit, le transfert des résultats de la recherche, seule nouveauté en matière de missions, n'éclaire guère sur la vision globale de l’université supposée orienter la loi. L'exposé des motifs, quant à lui, insiste sur la réussite étudiante, mais également sur le redressement national, dans une perspective essentiellement économique où affleurent des enjeux sociaux. En l'état, on ne peut dire que ces éléments épars répondent à toutes les interrogations. Suite de l'article...

Defining social responsibility: a matter of urgency for philosophy and universities

1. Lack of theoretical definition: how can a responsibility be social?
The corporate social responsibility (CSR) movement has developed strongly in recent decades. Quality standards now integrate the social and environmental aspects of production and management processes: there is no longer “quality” without “responsibility”. In this context, universities have also become the focus of attention in recent years. We talk about the sustainable and/or responsible campus, publish institutional reports on university social responsibility (USR), and endeavour to relate academic training and research to social participation that supports a more humane, inclusive and sustainable form of development.
However, the meaning and scope of CSR as a concept have not been explored in any real depth. The resulting ambiguity generates endless confusion and misunderstandings, and gives rise to debate about the aptness of the concept and its unrealistic nature. Could CSR be no more than a rehash of good old corporate philanthropy, intended perhaps to soften the disastrous impact of unregulated global capitalism? Or is it really a new way of rationally managing the economy in the global era of the “risk society” (Beck, 1986)? Should we view this responsibility as an optional commitment undertaken voluntarily, or take steps to make it compulsory? In the academic context, is social responsibility a new model for administrative and academic management or just a new label for the kind of solidarity outreach projects many universities have pursued for years?
We are faced with a multitude of practices, but lack a clear theoretical framework. What does it really mean to be “socially responsible”? Where is the theory of social responsibility (SR) we can refer to? How can “responsibility”—which legally and morally speaking concerns autonomous individuals who can be held accountable for their actions—become something “social”, a responsibility of all and for all? Are we to ask society as a whole to be responsible? Society is not a subject! Or will individuals have to take on the burden of their entire society? They are part of society; they are immersed in it and have no power over it! A social responsibility would be so broad, it is impossible to see how it could ever be applied in practice. It could not possibly serve as a sound basis for compelling citizens and organisations to act in a certain way. At best, it would be little more than an invitation to sign up to a “commitment of solidarity” in tackling social issues (poverty, discrimination, pollution, etc), rather than a “responsibility” as such. In fact, this is the way people spontaneously view SR, despite claims that it is not philanthropy. None of these philosophical questions have been answered, and this has practical implications: ISO 26000, the social responsibility standard, does not provide for rigorous certification of clearly defined practices. Rather, it is the result of a process of negotiation, conducted over many years and involving 90 countries and all relevant social actors. Organisational social responsibility is still a fuzzy concept that anyone can lay claim to. And because we have no clear idea what responsibility we are talking about, it remains no more than a voluntary commitment that no one can challenge by invoking a clearly defined obligation. So we need to do a bit of philosophy to better understand what we are dealing with. “There is nothing more practical than a good theory,” as Kurt Lewin (1952) said. Read more...
La démarche « Responsabilité Sociale des Universités »

L’Afev est le partenaire associatif naturel des universités pour construire avec elles une démarche de responsabilité sociale, visant l’intégration du pilier social dans leurs projets d’établissement en partenariat avec les différents acteurs du territoire.
Participer à l’inscription territoriale des universités
Les Universités, loin d’être cantonnées à une mission de recherche et d’enseignement, ont un rôle à jouer comme acteurs de développement local. L’autonomie accrue des établissements, leur nouveau rôle concernant l’accueil, l’orientation et l’insertion de leurs étudiants, ainsi que les regroupements en cours dans plusieurs villes à travers les PRES vont leur donner un rôle essentiel dans la formation du plus grand nombre à l’échelle d’un territoire.
Les étudiants représentent une véritable ressource pour un territoire, qui peut être valorisée dans une politique locale, en échange de la prise en compte des besoins d’un territoire.
La coproduction entre les universités et les collectivités sur la mise en adéquation des besoins et des ressources peut par exemple donner des ouvertures en termes de formation tout au long de la vie pour les habitants et de terrain d’étude pour les étudiants par exemple.
* L’Afev offre aux universités de les accompagner dans l’élaboration d’un projet de territoire visant par l’engagement d’étudiants bénévoles une cohésion renforcée entre universités et collectivités. Elle peut aider les universités à développer leur écoute des territoires qui l’environnent, à travers la mise en place de projets associant vie étudiante et engagement pour favoriser la cohésion territoriale.Ces projets peuvent se décliner par exemple sur le logement, les transports, les voyages et s’inscrire dans le cadre des contrats quadriennaux et de conventions tripartites entre une université, les collectivités du territoire et l’Afev.
Faire de la société de la connaissance une réalité pour tous
L’acquisition du plus haut niveau de connaissance par le plus grand nombre est un enjeu crucial pour relever le défi du passage d’une société industrielle à une société de la connaissance comme le rappelle la stratégie de Lisbonne. Cette démocratisation doit permettre d’atteindre les objectifs de cohésion sociale et de compétitivité économique qui vont de pair pour l’émergence d’une économie de l’innovation. Cette dynamique en oeuvre positionne l’université comme un acteur central pour conduire le plus grand nombre de jeunes au plus haut niveau possible.
* L’Afev développe des actions d’accompagnement individualisé visant à créer du lien entre des étudiants et des jeunes collégiens et lycéens afin de donner l’envie d’université, favoriser l’accès à l’enseignement supérieur pour des jeunes qui en sont éloignés, et, partant, démocratiser l’accès à la connaissance. Ces actions passerelles entre des établissements d’enseignement secondaire et des universités peuvent s’inscrire dans le cadre du volet “orientation active” du plan pour la réussite en Licence et des “cordées de la réussite” du plan Espoir Banlieues.
Valoriser l’engagement étudiant pour le démultiplier
Les étudiants engagés dans des actions de l’Afev développent des compétences transversales complémentaires aux savoirs académiques dispensés par les universités, et qui seront un véritable plus pour leur insertion professionnelle. Reconnaître l’engagement étudiant, c’est valoriser les compétences acquises à travers des expériences d’éducation non-formelle et également favoriser son essor.
* L’Afev propose aux universités de développer des unités d’enseignement visant la reconnaissance et la valorisation de l’engagement étudiant. De nombreux établissements universitaires sont déjà impliqués dans cette démarche permettant de valider ces expériences au service de la cité via l’attribution de crédits ECTS. L’engagement étudiant à l’Afev peut également être reconnu par les dispositifs de reconnaissance pédagogique de l’engagement associatif préexistants.
Liste des établissements universitaires validant l’engagement à l’Afev :
Le Centre Universitaire Champollion à Albi, l’Institut d’Etudes Politiques de Lille, l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse, les universités Aix Marseille 1, Aix Marseille 2, Aix Marseille 3, d’Artois, Bordeaux 1, Bordeaux 3, Bretagne Sud, Cergy-Pontoise, Clermont Ferrand 2, Jean Monnet Saint-Etienne, de la Réunion, de la Rochelle, Lille 3, Littoral Côte d’Opale, Lyon 1, du Maine, Montpellier 2, de Nantes, de Nîmes, Paris Sorbonne Nouvelle, Paris Diderot, Paris 8 Vincennes Saint Denis, Paris 12 Val de Marne, de Poitiers, Rennes 1, Rennes 2, de Valenciennes et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Pour plus d'informations, téléchargez la plaquette RSU au format PDF: http://www.afev.org/.

Den Afev er den naturlige partner for sammenslutninger af universiteter til at bygge med dem et socialt ansvar tilgang, for at integrere den sociale søjle i deres skoleprojekter i samarbejde med forskellige aktører i området. Mere...