Dans le droit fil de ses travaux « Pour une stratégie ambitieuse de développement de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes », le CESER a apporté sa vision et ses propositions aux côtés de l’Université de Poitiers sur le thème de l’avenir des sites universitaires délocalisés.
Un 4ème « cahier » a été réalisé sur ce thème afin d’enrichir le débat, apporter des réflexions et pistes d’actions aux acteurs concernés en vue de l’élaboration des projets de schéma de développement local de l’enseignement supérieur et de la recherche des sites universitaires d’Angoulême et de Niort.
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Pour une stratégie ambitieuse de développement de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes
Conscient de l’importance de l’évolution du système de l’enseignement supérieur, le Conseil Economique, Social et Environnemental Poitou-Charentes a engagé une réflexion sur l’avenir de l’enseignement supérieur en région.
Dans son rapport « Pour une stratégie ambitieuse de développement de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes », le CESER réalise un diagnostic complet de la situation de l’enseignement supérieur en Poitou-Charentes, diagnostic qui n’existait pas jusqu’à présent, et propose des leviers d’actions pour un positionnement stratégique de l’enseignement supérieur en région.
Enseignement supérieur : du PRES au Comue
Par Sandrine Damie. Les pôles de recherche et d'enseignement supérieur cèdent leur place aux communautés d’universités et établissements. Ces regroupements visent à renforcer encore davantage l'attractivité des universités françaises à l'étranger.
Instaurés par la loi Recherche en 2006, les PRES, pôles de recherche et d'enseignement supérieur, souhaitaient s'offrir une plus grande visibilité sur la scène de la recherche internationale en procédant à des regroupements d'universités, d'écoles et d'organismes de recherche.
Avec la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche de juillet 2013, une étape supplémentaire est franchie avec la mise en commun des financements via la signature d'un contrat de site avec l'Etat : chaque université engagée dans une Comue a l'obligation de suivre l'ensemble des clauses du contrat. Ce contrat explicite ce que les établissements vont faire ensemble et comment ils financent chaque projet. En contrepartie, l'Etat s'est engagé à augmenter les moyens de ces Comue en créant de nouveaux postes. L’objectif visé par le Gouvernement est de "favoriser la mise en commun de compétences".
En juillet dernier, ce sont donc 20 Comue qui ont vu le jour sur le territoire français dont 8 en Ile-de-France :
- Sorbonne Paris Cité (Sciences po, Inalco, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris Descartes, Paris Diderot, Paris 13…) avec 120 000 étudiants ;
- Paris Saclay (Paris-Sud et Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, AgroParisTech, Centrale Paris, HEC, Polytechnique, ENS Cachan, ENSTA ParisTech, Supélec, Institut Mines-Télécom, Institut d’optique Graduate School, le CNRS, le CEA, l’IHES, l’Inria, l’Onera et l’Inserm ) avec 70 000 étudiants ;
- Sorbonne universités (Paris-Sorbonne, Pierre et Marie Curie, UTC, Insead, CNRS, Inserm, IRD…) avec 57 800 étudiants ;
- Paris Lumières (Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Paris Ouest Nanterre La Défense…) avec 55 000 étudiants ;
- Hesam (Paris 1 Panthéon Sorbonne, le Cnam, l’EHESS, l’EPHE, l’ENA...) avec 55 000 étudiants ;
- Paris Est (l'Upec et Marne-la-Vallée, l’Ecole des Ponts ParisTech, l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, l’Esiee Paris, l’Ifsttar, etc.) avec 50 000 étudiants ;
- Paris Seine (l’Essec, l’Ecole de biologie industrielle, l’Ecole d'électricité, de production et management industriel, Istom, l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles, l’Ecole nationale supérieure d’arts Paris-Cergy, l’Isipca, etc.) avec 35 000 étudiants ;
- Paris Sciences et Lettres (l’ENS, Chimie ParisTech, l’ESPCI ParisTech, les Mines ParisTech, l’Observatoire de Paris, l’Institut Curie, l’Inserm, l’Inria, le CNRS, l’École nationale supérieure des beaux-arts, l’École nationale supérieure des arts décoratifs, le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, la Fémis...) avec 14 000 étudiants.
Ces pôles deviennent des EPSCP, établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et sont régis par le livre VII du code de l’éducation.
En mutualisant les compétences et les moyens, le ministère espère ainsi apporter plus de visibilité aux établissements, notamment dans les classements internationaux. Voir l'article...
Les sites délocalisés de l’Université de Poitiers
Le PRES Sorbonne Universités recrute un(e) chargé(e) de mission International

Le/la Chargé(e) de mission est hiérarchiquement rattaché(e) au Coordonnateur International de Sorbonne Universités et interagit avec l’équipe de Sorbonne Universités et les équipes fonctionnelles des universités et établissements membres et les différentes parties prenantes (tutelles: Agence Nationale de la Recherche, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche…). Consulter l'offre.
Contexte
Sorbonne Universités est un PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) créé en 2010. Ce PRES regroupe 9 acteurs:
- 3 universités: Panthéon-Assas (droit et gestion), Paris-Sorbonne (arts, lettres et sciences humaines), Pierre et Marie Curie (sciences et ingénierie)
- Une école d’ingénieurs: l’Université de Technologie Compiègne
- Une business school: l’INSEAD
- Un Muséum: le MNHN
- 3 grands organismes de recherche: CNRS, INSERM, IRD.
Au total, cela représente 63 000 étudiants, 7 000 doctorants, près de 8 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, et près de 12 000 personnels d’appui.
Les équipes du PRES ont candidaté avec succès à l’ensemble des appels d’offres « Investissements d’avenir ».
Dans ce contexte, le Président de Sorbonne Universités, les Présidents des Universités et les Directeurs d’Etablissements membres de SU ont décidé de recruter un(e) Chargé(e) de mission de Sorbonne Universités rattaché(e) au Coordonnateur International.
Description du poste de Chargé(e) de mission International
Intitulé du Poste
Chargé(e) de mission International de Sorbonne Universités
Le/la Chargé(e) de mission est employé(e) par le PRES Sorbonne Universités.
Le/la Chargé(e) de mission est hiérarchiquement rattaché(e) au Coordonnateur International de Sorbonne Universités et interagit avec l’équipe de Sorbonne Universités et les équipes fonctionnelles des universités et établissements membres et les différentes parties prenantes (tutelles: Agence Nationale de la Recherche, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche…).
Mission
Sous la direction du Coordonnateur International de Sorbonne Universités, le/la Chargé(e) de mission International assiste le coordonnateur pour:
1) Déployer la politique internationale commune du PRES Sorbonne Universités, notamment, à travers la mise en place de partenariats stratégiques à l’échelle mondiale, la structuration du portefeuille international du PRES Sorbonne Universités tout en assurant sa lisibilité et sa visibilité, et cela en lien étroit avec les responsables de la politique internationale de chacun des établissements partenaires;
Par ailleurs, il/elle assure:
2) Une veille dans le domaine de l’internationalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’échelle nationale, européenne et internationale à travers notamment des réseaux dédiés;
3) La rédaction des documents préparatoires et rapports d’activité en français et en anglais pour les instances internes (Commissions, Sénat académique, Conseil d’administration, Conseil stratégique) et externes nationaux et internationaux (notamment l’ANR et Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les partenaires internationaux);
4) La logistique des réunions, séminaires, manifestations, salons, forums internationaux, y compris les déplacements du pôle International à l’étranger;
Il/elle contribue:
5) Au rayonnement de Sorbonne Universités en étroite collaboration avec les services de communication du PRES et de ses membres, en structurant une stratégie de communication en direction des membres du PRES, des institutions publiques et privées à échelle nationale et internationale ainsi que du grand public.
Par ailleurs, le/la Chargé(e) de mission International travaille en lien avec les chargés de mission intervenant auprès des Coordonnateurs Recherche, Formation et Vie étudiante afin d’assurer la cohérence de l’ensemble des projets de Sorbonne Universités.
Des déplacements à l’étranger sont à prévoir.
Les compétences du/de la Chargé(e) de mission International
Les compétences du/de la Chargé(e) de mission International sont:
- Une forte ouverture internationale et scientifique et un savoir-faire technique et opérationnel dans les domaines de l’International dont notamment la mise en place et le suivi de partenariats internationaux publics et/ou privés;
- Connaissance des réseaux et institutions dédiés à l’éducation, à la recherche et à la coopération internationales;
- Capacité d’identification des problématiques opérationnelles pour le pôle International du PRES et notamment, pour les activités ayant trait au reporting, événementiel, représentatif, etc, témoignant d’un excellent sens de l’organisation et du mode projet (maîtrise des délais);
- Capacité à mobiliser de façon efficace les équipes des universités et des établissements membres sur les actions internationales par l’identification et la mise en oeuvre de synergies;
- Compréhension des enjeux du secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et notamment des projets d’investissement d’avenir, notamment pour les activités de veille;
- Grand sens de la diplomatie, du relationnel témoignant de ses capacités d’adaptation interdisciplinaire et interculturelle;
- Bilingue français et anglais. Maîtrise d’autres langues souhaitées;
- Maîtrise des outils bureautiques (Word, Excel, Powerpoint) et des NTIC (réseaux sociaux).
Profil du/de la candidat(e)
Le/la candidat(e) est titulaire d’un Bac +5 minimum (type ESC, universités, grandes écoles, etc) et dispose d’une expérience significative d’au moins 5 ans idéalement acquise au sein du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Statut du/de la candidat(e)
- Contrat à durée indéterminée – Temps plein
Procédure de recrutement
Sélection sur dossier puis entretien avec le Coordonnateur International.
Comment candidater ?
Les candidats peuvent envoyer leur candidature à
Coraline DAMIEN
Sorbonne Universités
26 rue des Fossés Saint-Jacques
75005 Paris
Mail : coraline.damien@sorbonne-universites.fr
Joindre une lettre de motivation, CV, autres documents témoignant des qualifications et des expériences professionnelles, prétentions salariales.
Date limite de réception des candidatures: 15 janvier 2013
Ce poste est à pourvoir immédiatement.

Déantar leis seo an/na (e) Muirear misean atá ceangailte hierarchically (e) Idirnáisiúnta Comhordaitheoir Sorbonne Ollscoil agus idirghníomhú leis an bhfoireann Sorbonne hOllscoile agus foirne feidhme na n-ollscoileanna agus do chomhaltaí agus do pháirtithe leasmhara (institiúidí: An Ghníomhaireacht Náisiúnta um Taighde, Aireacht um Ard-Oideachas agus Taighde...). Níos mó...
Le rapport sur la recherche et l’enseignement supérieur du CESER Franche-comté: vers le PRES et l'université fédérale

Dans ce contexte exigeant, le CESE procède à une analyse de la place et de l’attractivité de notre enseignement supérieur franc-comtois.
La réflexion du CESE porte sur l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur effectuant de la recherche: UFC, ENSMM et UTBM. Leurs formations, leurs laboratoires structurent notre territoire et constituent un des facteurs essentiels du développement économique, social et environnemental de notre région. Mais la baisse démographique, la fuite d’une part des étudiants, la concurrence entre établissements sont autant de constats qui imposent à notre enseignement supérieur de s’adapter et d’évoluer s’il veut rester attractif et compétitif. Pour cela, il doit relever le défi de l’excellence en s’imposant dans les appels à projet (type Grand Emprunt). Les collectivités territoriales ont un rôle à jouer dans le rayonnement universitaire. En saluant l’effort déjà conduit par la Région en matière de recherche-enseignement supérieur – dont l’une des traductions emblématiques et le projet TEMIS Sciences - Le CESE recommande à la Région d’élaborer une stratégie de développement, construite en concertation avec les collectivités, les acteurs de la recherche et le monde socio-économique. Voir le rapport.
Ce rapport aborde le sujet, vaste et complexe, du système enseignement supérieur - recherche (ES-R), composé de trois entités en Franche-Comté:
- L’Université de Franche-Comté (UFC) établie sur tout le territoire mais essentiellement
à Besançon et dans le Nord Franche-Comté.
- Les autres établissements d’enseignement supérieur - recherche de la région: l’Université technologique de Belfort-Montbéliard (UTBM) et l’École nationale supérieure de mécanique et microtechniques (ENSMM).
- Les grands organismes nationaux (CNRS, CEA, INSERM, INRA), présents en Franche-Comté en association avec les laboratoires universitaires au travers des unités mixtes de recherche (UMR)...
L’objectif de l’autosaisine retenu par le groupe de travail composé de Joël Berger, Jeanine Bonamy, rapporteure, Michel Froelicher, Irène Tharin, Françoise Vallat, Jacques Villiermet et Bruno Vitrac, est en premier lieu de faire oeuvre d’information et de pédagogie. Il est aussi et surtout d’identifier les conditions de la réussite de l’affirmation forte exprimée par la Région Franche-Comté lors du budget primitif 2011: « l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation constituent pour la collectivité régionale des champs d’action prioritaires en ce qu’ils sont les ferments, indispensables et stratégiques, de tout développement régional. D’eux dépendent en effet l’attractivité et le rayonnement du territoire, sa capacité à proposer des réponses aux attentes de la société et du citoyen, d’une part, et aux besoins des acteurs socio-économiques, d’autre part. » Ce rapport a été adopté à l’unanimité (62 voix pour) en assemblée plénière le 27 juin 2011.
VERS LE PRES ET L’UNIVERSITÉ FÉDÉRALE
Préfigurant un Pôle de recherche d’enseignement supérieur, l’Université de Franche-Comté et l’Université de Bourgogne signaient en mai 2007 une convention liant l’avenir des deux universités.
Après trois années d’un travail soutenu entre les deux communautés universitaires, élargi début 2010 aux Écoles d’ingénieurs associées ainsi qu’aux représentants politiques et économiques des deux régions, un nouveau projet ambitieux a pris forme et a abouti à une structuration originale.
Tourné vers l’innovation et l’excellence, en lien fort avec le tissu économique régional, le rapprochement des universités de Franche-Comté et de Bourgogne est placé sous le signe de la coopération. Le maître mot est « fédération », preuve de la volonté des universités de s’ouvrir largement au monde économique et de participer de manière plus affirmée encore au développement des territoires et de la société. Cette fédération s’articule de façon originale au sein de l’hexagone autour de deux entités:
- une Fondation de coopération scientifique (FCS), structure opérationnelle chargée de développer les projets d’intérêt commun et porteuse (au sens juridique) du PRES,
- une Université fédérale, structure académique responsable de la dynamique de transformation et d’évolution de l’enseignement supérieur et de la recherche des deux régions. Ce concept novateur est une sorte de « laboratoire de gestion universitaire pour demain ».

Selles nõudlikus keskkonnas toetab EMSK uuritaks, millist rolli ja atraktiivsuse meie kõrghariduse Franche-Comté. Veel...
Une fondation bien née pour l'Université de Bordeaux

Les responsables de l'Université ont convié les décideurs de l'agglomération à une soirée bordelaise très chic, hier, au Grand-Théâtre. L'objet du happening était le lancement très officiel de la Fondation Bordeaux Université, une association encore récente mais bien née. « L'objectif de notre association est d'apporter notre contribution à l'ambitieux projet de modernisation de l'université », a rappelé Jean-René Fourtou. Le président du conseil de surveillance de Vivendi, qui est né à Libourne et qui a fait ses études dans l'agglomération bordelaise, a pris les rênes de ce nouvel outil.
La Fondation Bordeaux Université a pour fonction de favoriser les relations des facultés avec les entreprises. Elle reçoit des dons, défiscalisables, de sociétés qui souhaitent accroître leur présence sur les campus par le financement de chaires, la mise au point de formations spécifiques ou la participation à des opérations de veille technologique. Les premiers donateurs, à hauteur de 500 000 euros, sont SFR, Sanofi-Aventis France, mais aussi les collectivités locales comme la Mairie et la Communauté urbaine de Bordeaux, dont la mise initiale est de 250 000 euros. Le Fonds des grands crus de Bordeaux (Cheval-Blanc, Petrus, Margaux…) participe lui aussi à la montée en puissance de la Fondation qui disposera d'un capital initial de l'ordre de 5 millions d'euros d'ici à la fin de l'année. Plusieurs initiatives sont déjà lancées. Sanofi-Aventis et l'École nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux créent une formation qui permettra dès le mois de septembre la reconversion d'ingénieurs chimistes dans les biotechnologies.
Une chaire Rhodia sur le pin maritime et une autre sur les concessions de services publics avec GDF Suez et Sciences Po sont aussi annoncées pour la rentrée. Au total, plus d'une dizaine d'actions, comme l'envoi de stagiaires littéraires dans les PME, contribuant au décloisonnement entre l'université et les entreprises. La création de ce nouvel outil témoigne d'un dynamisme conquérant de l'Université bordelaise. Première à être retenue pour la modernisation d'un campus et de bâtiments universitaires qui en ont bien besoin, elle a créé, avec des partenaires publics, une société de réalisations immobilières et d'aménagement. C'est par elle que transiteront, pendant cinq à sept ans, quelque 400 millions d'euros d'investissement. Les premières consultations pour mener à bien ce projet viennent d'être lancées.
L'Université bordelaise prépare aussi très sérieusement sa candidature à l'appel à projets « Initiatives d'excellence ». Entre cinq et dix projets universitaires bénéficieront d'une manne financière, celle d'une partie du grand emprunt national, pour investir dans la recherche, l'innovation et le développement économique. La compétition s'annonce rude entre les grands campus français. Avec sa fondation flambant neuve, l'Université de Bordeaux montre qu'elle peut encore jouer plus groupé.

Une fondation pour "Sorbonne Universités"

Alors que les Pres sont créés pour accroître la visibilité internationale des universités françaises, l'utilisation de "La Sorbonne" par l'un des pôles risquait de créer de la confusion et de désavantager les deux autres pôles parisiens, composés chacun d'une université ayant pour nom la Sorbonne. Le pôle "Paris Cité" a ainsi pour membre Paris-3 Sorbonne Nouvelle, et le pôle provisoirement baptisé "Hesam" (Hautes études Sorbonne Arts et métiers) va réunir des grandes écoles autour de Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Paris-2, 4 et 6 ont en outre donné à leur regroupement le statut de fondation de coopération scientifique, alors que celui précédemment prévu d'association avait été critiqué par le ministère de l'Enseignement supérieur comme n'étant pas adapté pour recevoir l'argent du plan Campus.
Les nouveaux nom et statut, ainsi que la création de deux premières doubles licences Paris-2/Paris-4, ont été approuvés mercredi par le conseil d'administration de Paris-2, a annoncé à l'AFP son prédisent, Louis Vogel. Un moment inquiets quant aux usages possibles du nom Sorbonne, la ville de Paris (propriétaire du bâtiment historique de la Sorbonne) et la région Ile-de-France ont finalement soutenu M. Vogel lors du conseil.
"Les alinéas qui nous inquiétaient sur la possible utilisation exclusive de la marque Sorbonne ont été retirés et nous avons l'accord des trois présidents pour une concertation avec les autres universités visant à aboutir à un code de bonne conduite pour l'usage du nom Sorbonne", a expliqué à l'AFP Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris. Sourcilleuses quant à leur autonomie, Paris-2, 4 et 6 ont critiqué le rapport final sur les universités parisiennes remis à la ministre Valérie Pécresse, car elles ne veulent pas se voir imposer le statut d'établissement public ni un rapprochement forcé avec des grandes écoles.
