15 août 2013

Les junior-entreprises s'imposent au sein des universités et grandes écoles

http://www.lechorepublicain.fr/refSRC/yFZS1EZBLLNIrkhKImHCAFEZG0E-_/TAICKwdGHBAKXQokAm8DQlEFWFxLQQ--/ER.png.pngPar Sandrine Chesnel. Huit millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires moyen généré chaque année par les junior-entreprises. Elles sont 160 en France, créées dans les écoles et universités, à permettre à leurs membres étudiants d’acquérir une expérience complémentaire aux traditionnels stages. 
Si la plupart des junior-entreprises sont attachées à des écoles de commerce, on en compte aussi un certain nombre dans des écoles d’ingénieurs (Telecom Études à Telecom ParisTech, Sepefrei à l’EFREI, Jensim à l’ENSIM…), des IAE – instituts d’administration des entreprises – (Junior IAE Paris, Junior Consulting à Aix, IAE Junior Conseil 14 à Caen…) et des universités (Upsilon à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, Stratejic à Bordeaux 3, Sorbonne Junior Conseil à Paris 1 – Panthéon-Sorbonne…). Suite...

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21 janvier 2012

Alten mise sur les junior-entreprises

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPropos recueillis par Yves Rivoal. Pour entrer en contact le plus tôt possible avec les étudiants, la société de conseil en ingénierie Alten a signé un partenariat avec la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). Stéphane Dahan, directeur du développement RH de ce groupe qui emploie 14000 personnes dans 14 pays, nous dévoile les coulisses de cet accord.
Dans quel contexte avez-vous été amené à vous intéresser aux junior-entreprises?

La connexion s’est faite en mars dernier lorsque mon président-directeur général m’a demandé de réaliser un benchmark sur lequel j’ai sollicité la junior-entreprise de l’ESCP. Cette collaboration m’a permis de découvrir des étudiants avec des profils intéressants, et un discours très mature, très professionnel... Après cette première expérience, je suis entré en contact avec le président de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) qui regroupe 80 écoles d’ingénieurs, 30 écoles de commerce et 40 universités. En discutant, nous nous sommes aperçus que nous avions des intérêts communs. Nous avons donc décidé de signer en novembre dernier un partenariat de trois ans.
Que prévoit cet accord?

Nous serons invités à participer aux 16 congrès régionaux et nationaux qui sont organisés chaque année par la confédération. En contrepartie, Alten va mettre à la disposition de ses adhérents des moyens pour se développer, en mettant notamment l’accès sur la formation autour des problématiques de gestion d’entreprise. Nous avons aussi vocation à apporter du business en sous-traitant à des junior-entreprises certaines missions ou en les aidant à entrer chez nos clients.
Comment ce partenariat se positionne-t-il dans votre stratégie de relation avec les écoles?

Pour accompagner ses 10 à 15% de croissance annuelle, Alten recrute chaque année 2600 jeunes ingénieurs et 200 nouveaux collaborateurs sur des fonctions administratives et commerciales. Pour détecter les meilleurs candidats, nous avons besoin d’entrer en contact le plus tôt possible avec les étudiants, dès la première et la seconde année. Chose que va nous permettre de faire ce partenariat, en élargissant aussi notre champ d’action dans les écoles. Nous avons en effet déjà signé des partenariats avec une soixantaine d’écoles d’ingénieurs dans lequel on intervient régulièrement à travers des forums, des conférences ou des apports pédagogiques dans les cursus. Nous sommes également présents dans les écoles de commerce et les universités pour recruter des commerciaux et des cadres du middle management dans la finance, l’administration des ventes, la gestion des ressources humaines... Ce partenariat a enfin pour ambition de renforcer l’impact que l’on peut avoir auprès des étudiants, qui nous regarderont plus comme un partenaire que comme un simple employeur potentiel.
Qu’est-ce qui vous séduit dans le profil des étudiants impliqués dans les junior-entreprises?

Il s’agit d’une population très spécifique. En plus de suivre leur cursus, ces étudiants développent des projets qui sont très proches de l’univers des entreprises. Ce sont aussi des candidats qui affichent de réelles capacités d’adaptation et de communication car il faut faire preuve d’une grande mobilité intellectuelle pour passer d’une entreprise à une autre, d’un secteur à un autre… Chose que nos équipes font au quotidien dans leur travail.
Est-ce que ce partenariat pourrait aussi vous amener à favoriser les candidats estampillés junior-entreprises?

Non, cela ne va pas changer notre façon de recruter, et il faut de tout pour faire un monde. D’autant que sur un marché du recrutement très tendu, notamment sur les profils ingénieurs, il y a plus de postes ouverts que de postulants... Et puis, vous avez de très bons candidats qui ne sont pas passés par les junior-entreprises, mais qui se sont investis dans des associations ou le bureau des élèves... Enfin, pour adresser l’ensemble des secteurs de l’industrie française, du tertiaire et des télécoms, nous avons besoin de profils très différents que nous sommes allés cherchés l’an passé dans plus de 270 formations différentes.
http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpg Interview by Yves Rivoal. To get in touch as soon as possible with the students, the engineering consulting firm Alten has signed a partnership with the National Confederation of Junior Enterprises (CNJE). Stéphane Dahan, director of HR development in this group that employs 14,000 people in 14 countries, reveals behind the scenes of this agreement. More...

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18 novembre 2009

Développement de «junior entreprise» au sein de chaque université

MESR Un an après la création du statut de l’auto-entrepreneur (connu par 55% des étudiants), Valérie Pécresse et Hervé Novelli ont présenté leur plan pour développer l’esprit entrepreneurial chez les étudiants. Parmi les mesures annoncées : création de pôles de l’entrepreneuriat étudiant, développement de «junior entreprise» au sein de chaque université, ou encore mise en place de référent entrepreneuriat.
Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services et de la consommation, ont inauguré le 16 novembre «la Fête de l’Entrepreneur». A cette occasion, ils ont présenté leur plan pour développer l’esprit entrepreneurial chez les étudiants et faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs issus de l'enseignement supérieur, un an après la création du statut de l’auto-entrepreneur. Ils souhaitent ainsi que d’ici 2012, la sensibilisation, la formation et l’accompagnement à l’entrepreneuriat soient intégrés dans les parcours de tous les futurs diplômés de l’enseignement supérieur qui se préparent à entrer dans la vie active.
Le plan en faveur du développement de l’entrepreneuriat au sein des établissements d’enseignement supérieur s’articule autour de cinq mesures: -le lancement d’un appel à projets doté de 2M€, cofinancé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et par le ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, pour créer des pôles de l’entrepreneuriat étudiant, en particulier au sein des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur. Ces pôles devront être inter-établissements, et associer les acteurs économiques locaux, pour offrir un accompagnement innovant aux étudiants. Ils proposeront des initiatives communes en matière de sensibilisation, de formation ou d’accompagnement (ex : organisation d’évènements, soutien pédagogique, conseil et orientation des étudiants porteurs de projet, incubateurs étudiants...). Consulter l'appel à projets, -la mise en place d’un « référent entrepreneuriat »  au sein de chaque établissement d’enseignement supérieur, avec pour mission d’aiguiller les étudiants vers les carrières entrepreneuriales et les soutiens dont ils peuvent bénéficier, etc...
MESREtt år efter införandet av den status som egna entreprenör (känd med 55% av studenterna), Valerie Pécresse och Hervé Novelli presenterade sin plan för att utveckla entreprenörsandan bland studenter. Bland de åtgärder som aviseras: skapandet av kluster av student entreprenörskap, utveckling av "junior företag" inom varje universitet eller en referent entreprenörskap.
Valerie Pécresse, minister för högre utbildning och forskning, och Hervé Novelli, statssekreterare för handel, hantverk, SMF, turism, tjänster och konsumtion, öppnade November 16 " Day of the Entrepreneur. Mer...

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