Par Louise Tourret, Marie-Caroline Missir. Contrôle continu et évaluation à la fac : Vers la fin des partiels ?
Avec Bernard Dizambourg, à propos du contrôle continu et l'évaluation à l'Université.
Bernard Dizambourg est Président de l'Université Paris-Est et ancien conseiller de Valérie Pécresse. Il est aussi l'auteur d'un rapport sur le contôle continu à l'Université et la réussite en Licence en 2008. Voir l'article...
CELV - Evaluation
L’évaluation ne sert pas seulement à mesurer la qualité, mais permet aussi l’évaluation formative, l’auto-évaluation et l’apprentissage autonome. Les matériels du CELV dans ce domaine s’appuient en grande partie sur le Cadre européen commun de référence pour les langues et le Portfolio européen des langues.
L’évaluation est un thème fondamental dans l’éducation aux langues. Elle ne se rapporte pas au seul contrôle de la qualité, mais également à l’évaluation formative, l’auto-évaluation et l’apprentissage autonome. Les matériaux du CELV dans ce domaine s’inspirent largement du Cadre Européen de Référence pour les Langues et du Portfolio Européen des Langues. Ces derniers sont utilisés de plus en plus comme base d’évaluation pour la compétence langagière en Europe et beaucoup d’examens de langues sont calibrés sur l’Echelle Commune de Référence. Voir l'article...
HCERES - Rapport d'activité 2014 de l'AERES
Le HCERES publie ce jour le rapport d’activité 2014 de l’AERES, adopté par le conseil du HCERES le 17 décembre 2014.
Le rapport porte sur l’activité de l’AERES qui, au cours de l’année 2014, a conduit les évaluations correspondant à la vague E (2013-2014), lancé celles de la vague A (2014-2015) et préparé celles de la vague B (2015-2016). Il présente : les méthodes d’évaluation et leurs évolutions, un regard sur la déontologie de l’évaluation, les activités développées aux niveaux européen et international, et les perspectives pour 2015.
Rapport d'activité 2014
Rapport d'activité 2014 en bref
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Adaptation des processus d’évaluation pour les vagues E et A
Dans la perspective de la parution du décret relatif au HCERES et dans le cadre des réformes portées par la loi du 22 juillet 2013, l’AERES s’est attachée :
- pour la vague E (2013-2014) : à introduire la signature des rapports d’évaluation par les présidents de comités d’experts et à supprimer la notation, tant pour l’évaluation des entités de recherche que pour les formations, pour la remplacer par une appréciation textuelle synthétique par critère ;
- en vue de la vague A (2014-2015) : à faire évoluer les dossiers d’évaluation pour tenir compte de l’accréditation des établissements pour les formations et des politiques de coordination territoriale des établissements.
Evolution du cadre déontologique au cours du temps
Dès l’origine, l’AERES a veillé à garantir la qualité et la transparence des activités et procédures d’évaluation au travers :
- de l’élaboration d’une déclaration de politique qualité et d’un référentiel d’assurance qualité en 2009, tenant compte des European Standards and Guidelines (ESG). Cette démarche a été jugée comme un point fort lors de l’ évaluation externe de l’AERES ;
- du respect de principes rendus publics sur le site internet : charte de l’évaluation (révisée en décembre 2012), statut de l’expert et du délégué scientifique (juin 2009), déclaration d’intérêt (2012).
- de la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes dès 2009. Tenant compte des recommandations d’ EQAR et d’ ENQA, il a été décidé que la nouvelle commission des plaintes disposerait d’un pouvoir consultatif, et que le Président, prenant la décision pour clore le recours, soit contraint d’en respecter l’avis.
L’AERES s’est doté d’un système d’assurance qualité et d’un dispositif déontologique, essentiels à son fonctionnement, dont le HCERES pourra « hériter » dès sa mise en place.
Activités de l’AERES aux niveaux européen et international
En 2014, l’AERES a consolidé ses activités autour de trois axes majeurs :
- les coopérations avec des agences d’assurance qualité et la participation à des projets européens comme CEQUINT et QACHE ;
- la participation aux débats européens et internationaux : implication dans des groupes de travail de l’ ENQA ; contribution à la révision des ESG ; création du réseau francophone des agences qualité « Réseau FR » ;
- l’évaluation d’institutions et de programmes à l’étranger : évaluations de l’université d’Etat d’Ingénierie d’Arménie et de la 2ème phase du plan national de l’Arabie Saoudite pour la recherche, la technologie et l’innovation.
Préparation de la transition AERES/HCERES et de l’intégration de l’Observatoire des sciences et techniques (OST)
Dès la publication de la loi du 22 juillet 2013, l’AERES a préparé la transition vers le HCERES. D’une part, il a été fait appel au service interministériel des archives de France pour réaliser un audit sur la gestion de l’information et des archives visant, au delà du récolement des archives de l’AERES et de leur versement/élimination, à élaborer une politique d’archivage pérenne.
D’autre part, des travaux d’identification des impacts du changement de structure ont permis de planifier et réaliser, dans la semaine de la publication du décret, différentes opérations administratives, informatiques et de communication : bascule des adresses mails des personnels et des applications métiers ; mise en ligne du nouveau site internet ; information des partenaires étrangers et prestataires de services.
Le décret relatif au HCERES a précisé que l’OST devient un département du HCERES. A partir de janvier 2014, sous l’égide de la Direction générale de la recherche et de l’innovation, un groupe de travail a été mis en place, composé de directions du ministère, de l’OST et de l’AERES, afin de préparer l’intégration future des activités et des personnels de l’OST, qui seront accueillis mi-janvier 2015 dans les locaux du HCERES.
Perspectives pour 2015
Deux questions restent ouvertes concernant :
- le niveau de la compensation financière des établissements d’enseignement supérieur et de recherche pour la mise en délégation d’enseignants-chercheurs à temps partiel auprès du HCERES ;
- la reconnaissance européenne du HCERES en tant que membre de l’ ENQA et son inscription à l’ EQAR. Voir l'article...
Universités : vers la fin des partiels
Rapport IGAENR > Évaluation de l’A2E2F
L'IGAENR a diffusé le 4 juillet dernier, son rapport d'audit sur la gestion 2013 de l'Agence Europe Education Formation France (A2E2F) en charge des programmes européens (principalement Erasmus, Comenius et Leonardo). Il dresse un bilan sur la gestion passée et donne des pistes pour la suite. Il s'agit notamment de promouvoir une approche qualitative qui favorise l'atteinte des objectifs fixés par la commission européenne et de renforcer l'attractivité du programme de mobilité étudiante.
En savoir + > Agence Europe éducation formation France : contrôles secondaires sur l'exercice
En ligne également, le rapport de l’inspection de mars 2014, consacré à la stratégie et à la conduite de la politique immobilière des universités. La mission formule seize recommandations pour faire évoluer les universités et améliorer leur accompagnement par l’administration centrale, dans l’élaboration de leur stratégie et la conduite de leur politique immobilière. Au programme également, un retour sur les bonnes pratiques rencontrées auprès des universités, mais également dans le monde hospitalier.
En savoir + > Contribution à la réflexion stratégique et à la politique immobilière des universités
Évaluer les compétences : manie de recruteur ou vrai défi RH ?
. Les tests psychométriques et plus globalement l'évaluation dans le recrutement et la gestion des compétences sont en plein boom... Un nouveau signe de l'irrémédiable besoin de tout mesurer ?
“Les objectifs de performance évoluent plus vite que les compétences des salariés.” Suite...
AERES: la FTLV à l’Université Paris Descartes
Ce rapport est de décembre 2013. Dans la partie Stratégie en matière de formation, il y a une sous-partie 5, spécifique "Formation tout au long de la vie" (et non pas "Formation Continue") :
V – Un dispositif restructuré de formation tout au long de la vie
Ce type de formation est géré au sein du service commun de formation continue (SCFC). En 2009, le SCFC s’est structuré en quatre départements (Médecine, Pharmacie, Odontologie et IUT), et fournit, de plus, un appui fonctionnel aux autres UFR, ce qui rend plus lisible l’offre de formation continue de l’établissement.
La place de la formation continue et des mécanismes de l’alternance dans les masters est variable. Elle ne correspond pas à une politique globale de l’établissement, mais dépend des filières et des relations avec les milieux socioprofessionnels qui ont été tissées au fil du fonctionnement des diplômes.
Dans le domaine médical, l’offre de formation en diplômes universitaires (DU) et diplômes interuniversitaires (DIU) est abondante et spécialisée en médecine (180 DU et DIU). L’établissement et sa faculté de médecine affirment leur volonté de répondre aux attentes en matière de développement professionnel continu en santé instauré par la Loi de juillet 2009 (hôpital, patients, santé et territoires - HPST).
Le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) a été déployé dans toutes les UFR (correspondants enseignant/scolarité). Les secteurs de formation les plus sollicités relèvent de l’IUT et des SHS.
Signalons ici le rôle pilote joué par l’université Paris Descartes au sein du PRES SPC pour formaliser une procédure VAE appliquée au niveau du doctorat.
Autre passage citant la Formation Continue
P.31 - En premier lieu, les dépenses de masse salariale augmentent : elles passent de 201,5 M€ (dont 184,5 de masse salariale financée par l’État et 17 sur ressources propres) en 2009 à 227,4 M€ (dont 211,3 de masse salariale financée par l’État et 16 sur ressources propres) en 2012. Ces ressources propres émanent en quasi-totalité de l’unité budgétaire recherche (7,5 M€), en augmentation régulière depuis sa création en 2010 (notamment pour la prise en charge de contractuels doctorants et post-doctorants), de l’IUT (3,3 M€) et du service commun de formation continue (2,2 M€). Télécharger le Rapport d'évaluation de l'université Paris Descartes.
AERES: la FC dans le Complément à l’évaluation des établissements du PRES Paris Sciences et Lettres
Ce rapport est de janvier 2014. Il n'y pas de partie spécifique "formation continue". Voici le passage mentionnant la "formation continue".
P.7 - Plusieurs membres (Chimie Paris Tech, ESPCI, Observatoire de Paris) comptent explicitement sur PSL pour le développement de leur formation continue, un domaine dans lequel Paris Dauphine a déjà acquis une longue expérience et dispose d’un portefeuille d’activités ; PSL peut donc contribuer à mettre cet acquis au service de l’ensemble de ses membres. Télécharger le Complément à l’évaluation des établissements du PRES Paris Sciences et Lettres.
Un rapport d’évaluation sur la formation continue des professionnels de santé
L’Igas (Inspection générale des affaires sociales) vient de publier un rapport sur la nouvelle architecture de la formation continue des professionnels de santé créée par la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi HPST).
Cette loi a notamment institué une obligation annuelle de « développement professionnel continu » (DPC) qui recouvre à la fois l’acquisition de connaissances et l’évaluation des pratiques pour vingt-deux professions tous statuts, tous modes d’exercice et toutes fonctions confondus (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, aides-soignantes, psychomotriciens, ergothérapeutes, diététiciens, manipulateurs de radiologie, techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie, opticiens-lunetiers, prothésistes, audioprothésistes, orthésistes).
Voir le rapport de l’Igas. Voir l'article...
Système français de recherche - Qui évalue la recherche?
L'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES), installée en 2007, évalue le système en toute indépendance conformément aux standards internationaux. Son objectif : éclairer les décisions et améliorer la performance globale du système en fournissant aux opérateurs de recherche, aux ministères concernés et aux agences de financement des informations de qualité, transparentes et objectives.
Evaluation de l'AERES
L'AERES évalue :
- les organismes de recherche
- les établissements d'enseignement supérieur et de recherche
- les fondations de coopération scientifique ainsi que l'Agence nationale de la Recherche
- les activités de recherche
- les formations et les diplômes des établissements d'enseignement supérieur
Premier bilan des évaluations de l'AERES
L'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) publie son premier bilan régional des évaluations réalisées entre 2007 et 2010. Cette étude souligne, notamment, la qualité de l'offre de formation des universités françaises : la moitié des masters et 40 % des licences ont été notés A+ et A.
Commission d’évaluation des politiques d’innovation
Dans le cadre du plan innovation rendu public lundi 4 novembre, Jean-Marc Ayrault a annoncé qu’une commission d’évaluation des politiques d’innovation sera mise en place au sein du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP).
« L’Etat est un acteur essentiel de l’innovation. Mais nous devons faire évoluer nos modes d’action. Nous devons mieux évaluer ce qui marche et ce qui doit être amélioré, et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de mettre en place une commission d’évaluation des politiques d’innovation au sein du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.», a déclaré le Premier ministre.
Dans ce domaine, où les différents dispositifs publics sont très nombreux, coûteux pour les deniers publics et ont le plus souvent été créés par phases successives, (impact économique). Le fait de rassembler des experts indépendants (économistes de l’innovation, acteurs de l’innovation, experts de l’évaluation) doit garantir la nécessaire impartialité de cette instance.l’évaluation des politiques publiques est cruciale pour s’assurer de leur pertinence, de leur cohérence et améliorer leur efficacité.
Cette commission, qui sera installée d’ici la fin de l’année, aura pour mission d’évaluer le système français d’innovation dans sa globalité comme dans ses composantes, à la fois sur la base des travaux disponibles et en supervisant de nouvelles études. Ses travaux seront rendus publics.
« C’est un point essentiel pour notre efficacité : combien dépensons-nous? À quoi servent les euros investis ? Combien d’emplois sont créés ? », a souligné Fleur Pellerin.