28 décembre 2008

Les effectifs dans l'enseignement supérieur devraient fortement reculer d'ici 2017, les réactions

Approchant les 7 %, ce recul s'expliquerait par l'évolution démographique mais aussi par une désaffection de l'université, selon une étude officielle.
Les effectifs vont drastiquement chuter dans l'enseignement supérieur au cours des dix prochaines années, selon un scénario prévisionnel du ministère en charge de ce secteur. L'étude publiée en pleine trêve de Noël évoque un recul de presque 7 % en 2017. L'université sera, de toutes les voies du supérieur, la plus touchée avec - 15 % d'étudiants.
En 2008, la baisse va se poursuivre, notamment en sciences économiques et AES où le nombre de nouveaux étudiants baisserait de 3,6 %. Le mouvement se répète en première année de lettres, de sciences humaines et sociales et de langues (- 2,5 %), tout comme en sciences.
Comme si les bacheliers avaient finalement intégré dès 18 ans les perspectives de débouchés. «Pourquoi étudier cinq ans pour obtenir un diplôme qui ne se monnaye pas ? L'université est une illusion», tranche Elsa Tonon, en terminale à Paris.
Seules les prépas aux grandes écoles devraient élargir leur recrutement (+4,9 %). Tout comme les écoles de management.

web de l'huma Les facs perdent leur sang frais, le nombre d’étudiants risque de chuter de 7% en dix ans.
L’enseignement supérieur devrait perdre des étudiants durant la décennie à venir, selon des pronostics avancés, mercredi dernier, par la direction de l’évaluation et de la prospective et de la performance (DEPP). Une étude détaillée de service du ministère de l’Enseignement supérieur estime que la baisse pourrait atteindre 6,9 % en 2017.
La direction s’appuie sur deux facteurs. D’abord, les effets de la baisse démographique. Deuxième facteur : le fait que « les bacheliers ont de moins en moins tendance à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur », et plus singulièrement à l’université. Une désaffection qui s’opère « au profit d’autres formations en France ou à l’étranger, ou alors pour arrêter leurs études », souligne l’étude.
Au lieu de perdre 195 700 étudiants, selon le scénario tendanciel, les facs n’en perdraient que 167 000. À moins d’envisager une politique plus efficace.

D’ici à 2017, les effectifs de l’université devraient fondre. Que disent les chiffres ?
Selon cette étude réalisée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), rattachée au ministère de l’éducation, l’enseignement supérieur devrait, en 2017, compter 150 000 inscrits de moins que dix ans auparavant, soit à peine plus de 2 millions. L’université perdrait 15,2 % d’étudiants.
Cette évolution concerne avant tout l’université, qui, l’an dernier, a enregistré une diminution de 2,9 % de ses effectifs. « Il s’agit du plus fort recul depuis le début des années 1990 », note la DEPP.
Selon la DEPP, la baisse des effectifs à l’université serait cependant moins prononcée (167 000 étudiants de moins d’ici 2017, et non 195 700) si l’on tient compte de la réforme du bac professionnel (qui à partir de l’an prochain se passera en trois ans, au lieu de quatre), de l’incitation à la poursuite d’études et du plan Licence entré en vigueur l’an dernier.

ladepeche.fr Moins d'étudiants dans les universités. Effectifs en baisse de près de 7% d'ici 2017.
En 2017, le nombre d'inscrits dans l'Enseignement supérieur devrait atteindre 2 074 400 personnes, soit 153 800 étudiants de moins qu'en 2007, équivalent à une baisse de 6,9 %, selon cette étude de la Direction de l'évaluation de la prospective et de la performance (Depp).
Toutefois, les effectifs inscrits dans les seules classes prépas augmenteraient en 10 ans (+ 4,9 %). De même les effectifs d'autres formations du supérieur (écoles de commerce, d'art, d'architecture) devraient croître de 9,8 %.
À l'université, les effectifs diminueraient dans chacun des cursus L (licence), M (master) et D (doctorat). En prenant en compte ces trois éléments, en 2 017 on devrait compter dans les 167 000 étudiants de moins par rapport à 2007.

Tous les cursus des universités seront touchés par la baisse des effectifs. Archives DDM, Xavier de Fenoyl
Tous les cursus des universités seront touchés par la baisse des effectifs. Archives DDM, Xavier de Fenoyl

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  Приближава 7%, този спад може да се обясни с демографските промени, но също и от преминаването на университета, според официално проучване.

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24 décembre 2008

Les effectifs dans l'enseignement supérieur devraient fortement reculer d'ici 2017

En 2007, les bacheliers ont été moins enclins à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur français. La baisse devrait se poursuivre à partir de 2009 jusqu’en 2017.
Elle concernerait surtout les bacheliers généraux et technologiques qui s’inscrivent à l’université. En outre, suite à un effet démographique, le nombre de bacheliers diminuerait entre 2008 et 2017 (- 4,9%). Ces deux effets cumulés, les effectifs de l’enseignement supérieur devraient fortement reculer en dix ans pour atteindre 2 074 400 étudiants inscrits, c’est-à-dire,153 800 étudiants de moins qu’en 2007 (soit - 6,9%). À l ’université, la baisse serait plus importante, 195 700 étudiants enmoins y seraient inscrits (- 15,2%). Les effectifs diminueraient également dans les filières IUT (- 1,1%) et STS (- 3,3%). Les classes préparatoires verraient leur influence augmenter avec 3 800 étudiants supplémentaires dans dix ans (+ 4,9%). Dans les autres formations du supérieur (IUFM, écoles de commerce, d’art, d’architecture...), les effectifs progresseraient de 42 400 étudiants (+ 9,8 %).

Source : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/. Document complet : Note d'information 8.32.
Extraits :

En 2007, les bacheliers ont été moins enclins à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur français. La baisse devrait se poursuivre à partir de 2009 jusqu’en 2017. Elle concernerait surtout les bacheliers généraux et technologiques qui s’inscrivent à l’université. En outre, suite à un effet démographique, le nombre de bacheliers diminuerait entre 2008 et 2017 (- 4,9%). Ces deux effets cumulés, les effectifs de l’enseignement supérieur devraient fortement reculer en dix ans pour atteindre 2 074 400 étudiants inscrits, c’est-à-dire 153 800 étudiants demoins qu’en 2007 (soit - 6,9%).Àl’université, la baisse serait plus importante, 195 700 étudiants en moins y seraient inscrits (- 15,2%). Les effectifs diminueraient également dans les filières IUT (- 1,1%) et STS (- 3,3%). Les classes préparatoires verraient leur influence augmenter avec 3 800 étudiants supplémentaires dans dix ans (+ 4,9%). Dans les autres formations du supérieur (IUFM, écoles de commerce, d’art, d’architecture…), les effectifs progresseraient de 42 400 étudiants (+ 9,8 %)...
Ainsi, au total, le nombre d’étudiants inscrits dans les disciplines générales hors santé à l’université serait en baisse de - 22,1 % sur dix ans. Les effectifs en Économie, AES, en Sciences, STAPS et en Lettres, sciences humaines et langues seraient particulièrement affectés par cette baisse (respectivement - 20,6 %, - 31,7%et - 31,9%) alors qu’ils augmenteraient en Droit (+ 15,1 %). Les nombreux départs à la retraite de médecins entraîneraient une hausse du numerus clausus entre 2007 et 2017. Les effectifs dans la filière santé augmenteraient de 24,2 % sur la période...
Au total, le nombre d’étudiants inscrits à l’université devrait toujours baisser mais dans une moindre mesure ; en 2017, on devrait compter 167 600 étudiants de moins à l’université par rapport à 2007 au lieu d’une baisse de 195 700 dans le scénario tendanciel. La réforme des IUFM, du recrutement et de la revalorisation des enseignants qui s’appliquera pour la session 2010, pourrait avoir un impact sur les effectifs étudiants, cependant nous ne disposons d’aucun élément factuel permettant d’estimer cet impact.

Zápis do vyššího vzdělání by měly klesat prudce do 2017
V roce 2007 se absolventi byli méně pravděpodobné, že se přihlásím do tvorby francouzské vyšší vzdělání. Tento pokles se očekává i nadále od roku 2009 do roku 2017.  Zdroj: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

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