30 janvier 2013

L’AERES évalue le master Erasmus Mundus EuroPhilosophie

AERESDans le cadre de ses missions, l’AERES est amenée à évaluer des formations construites en partenariat international: double diplôme, diplôme conjoint, ou master de type Erasmus Mundus.
En septembre 2012, l’université de Toulouse II-Le Mirail a sollicité l’AERES, au regard de sa reconnaissance internationale et de son inscription au registre européen EQAR afin qu’elle organise l’évaluation externe du master Erasmus Mundus « Philosophies française et allemande dans l’espace européen » dit « EuroPhilosophie ».
L’université de Toulouse II-Le Mirail avait été saisie, au préalable, par les universités allemandes de Bonn et de Wuppertal, partenaires du master, en vue qu’une évaluation externe des diplômes délivrés par ces deux universités dans le cadre de la formation soit organisée, conformément à la nouvelle réglementation allemande. Celle-ci permet à un établissement allemand délivrant un diplôme conjoint de faire appel à une agence étrangère pour procéder à l’évaluation de sa formation. L’agence allemande concernée, au regard des résultats de l’évaluation organisée par le partenaire étranger peut alors procéder à l’accréditation. Pour le master « EuroPhilosophie », le partenaire de l’AERES est AQAS (Agentur für Qualitätssicherung durch Akkreditierung von Studiengängen).
Dans ce contexte, l’AERES a élaboré un processus d’évaluation particulier ainsi qu’un guide d’évaluation/accréditation. Ce nouveau référentiel tient compte d’un certain nombre de critères: les critères de l’AERES pour l’évaluation des masters, des critères spécifiques à l’évaluation des formations internationales et des critères d’autres agences d’évaluation nationales, notamment de la NVAO et de l’AQAS.
Les prochaines étapes clés:

- 15 janvier 2013: remise du dossier répondant au guide d’évaluation/accréditation de l’AERES;
- Du 15 janvier au 10 février 2013: examen du dossier par le comité d’experts;
- 14 février 2013: visite sur site du comité d’experts;
- Mi-avril 2013: remise du rapport final de l’AERES au responsable du Master, au président de l’Université de Toulouse II-Le Mirail et à la directrice de l’agence allemande AQAS.

AERES As part of its mission, the AERES is asked to assess training in international partnership built: double degree, joint degree, or master Erasmus Mundus type. In September 2012, the University of Toulouse II-Le Mirail requested AERES, under its international recognition and its registration to the European EQAR it organizes the external evaluation of Erasmus Mundus Masters "Philosophies French and German in the European space", says "EuroPhilosophie." More...

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09 septembre 2012

AERES: la FC à l’Université de Polynésie française

http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.pngCe rapport est de mai 2012. Il n'y a pas de partie spécifique à la Formation Continue. Ci-après les passages mentionnat la Formation Continue.
Stratégie en matière de formation

La stratégie de l’UPF affichée dans le contrat 2008-2011 vise à atteindre l’objectif fixé dès 1999: “adapter la formation aux besoins de la Polynésie française”. Plus précisément cet objectif se décline en plusieurs axes de travail dont: évaluer les formations; aider à la réussite; développer la formation continue. Tout ceci en symbiose avec les recommandations de l’AERES.
I – Un pilotage aux résultats contrastés
En formation continue, le contexte économique difficile, l’apparition de nouveaux acteurs de formation, et la chute de la contribution de la Polynésie française ont conduit à une diminution des recettes de l’ordre de 25% entre 2007 et 2010. p.13
IV – Une volonté d’évolution

Des parcours moins rigides, une politique ambitieuse pour l’apprentissage des langues, une accentuation des dispositifs visant à l’employabilité, un renforcement des actions du centre d’orientation des stages et de l’insertion professionnelle (COSIP), un repositionnement de la formation continue, la nomination future d’un chargé de mission TIC/TICE, et le projet de conventions annuelles entre l’IUFM et le Pays dans le domaine de la formation des maîtres, sont des initiatives positives.
Sur le plan de la formation continue
le choix est celui d’un positionnement “haut de gamme” destiné aux cadres du public et du privé, avec pour ce faire deux objectifs: la reconquête et la restauration des partenariats publics, et la diversification des partenariats privés. La formation continue de l’UPF dispose d’un savoir-faire en ingénierie de formation qui peut la rendre apte à répondre aux aspirations du secteur privé à plus de réactivité et de flexibilité.
Elle doit également rester attentive aux questions de VAE qui, au moment où le service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (Service du gouvernement de la Polynésie française, principal opérateur pour l’emploi sur le territoire) lance une campagne de promotion de ce dispositif, qui pourrait rencontrer un intérêt tant auprès de l’encadrement intermédiaire du secteur public que privé. p.15
La stratégie en matière de partenariats

Les crédits reçus du Pays par l’UPF sont insuffisants selon l’établissement. Ils se résument, en dehors de ceux liés au contrat de projet Etat-Polynésie française, au financement de la formation continue pour quelques agents des services du Pays, à celui d’une bourse de doctorat et de bourses majorées. La sortie de cette situation passe par un contrat liant l’UPF et la Polynésie française sur des objectifs et des programmes d’actions partagés. p.19
La gouvernance
L’organisation de l’UPF en départements, école interne et laboratoires ne soulève pas de problèmes particuliers.
L’UPF pourrait cependant porter son attention sur trois points:
- la formation continue, dont l’importance est certaine sur le plan des ressources externes, n’a pas le statut de
service commun. Au moment où est instauré un “comité de pilotage de la formation continue”, l’UPF gagnerait à évaluer l’intérêt de son organisation actuelle; p.23
1- Une situation financière saine

Les recettes de fonctionnement représentent 82,5% des recettes totales et les investissements 17,5%. En fonctionnement, elles proviennent:
- pour 14,7% de ressources propres (43% de droits d’inscription, 49% de prestations de formation continue); p.26
http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.png This report is the May 2012. There is no specific part of Continuing Education. Following passages mentionnat Continuing Education.
Strategy formation

Strategy UPF displayed in the 2008-2011 contract aims to achieve the goal in 1999: "adapt training to the needs of French Polynesia."
More precisely this purpose is available in several areas of work including: evaluating training; help success; develop training. All of this in harmony with the recommendations of the AERES.
I - A pilot with mixed results

In training, the difficult economic environment, the emergence of new players in training, and the fall of the contribution of French Polynesia have led to a decrease in revenue of approximately 25% between 2007 and 2010
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02 septembre 2012

AERES: la FC à l’Université de la Nouvelle-Calédonie

http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.pngCe rapport est de juin 2012. Dans la partie Stratégie en matière de formation, il y a une partie XI – Une formation continue à positionner plus clairement.
XI – Une formation continue à positionner plus clairement

La formation continue (FC) est dispensée à l’intérieur d’un département créé en 2010. La préparation au DAEU y est assurée (347 étudiants y sont inscrits, avec un taux de réussite de 50% en 2010) et un certain nombre de DU, parfois en partenariat avec des universités métropolitaines, y sont proposés ainsi que la licence d’administration publique préparée à distance. L’établissement souligne la réactivité de la FC par rapport à la commande publique ou privée, ce qui est sans doute souhaitable. Cependant il apparaît que certaines formations montées à la demande ne font intervenir aucun enseignant de l’université. Il y a là un risque de dérive dangereuse. L’UNC se doit de définir un cadrage de ses DU qui ne se limite pas à en assurer la seule responsabilité et qui précise la part minimum des enseignements obligatoirement réalisés par des enseignants de l’université. Il serait d’autre part important d’offrir aux entreprises la possibilité pour leur personnel de suivre une formation C2i. Il semble que l’UNC ait avancé sur cette voie en 2010 puisqu’un tarif a d’ores et déjà été voté.p.17
Autres passages mentionnant la Formation Continue
Présentation

L’UNC compte 2 846 étudiants (inscriptions principales) en 2009-2010 dont 634 en formation continue. p.5
3- Une structuration en départements avec un regard extérieur limité

L’UNC a adopté une structuration en trois départements regroupant formations et laboratoires, correspondant au découpage disciplinaire de l’université; un quatrième département est transversal et correspond au service commun de formation continue. L’IUFM est une école interne. L’UNC a harmonisé les statuts des départements. On peut regretter que la présence d’extérieurs dans les conseils de départements – y compris celui de formation continue - ne soit pas prévue et que l’université n’ait pas mis en place un comité d’orientation, ouvert sur l’extérieur, tel que l’avait préconisé le précédent rapport de l’AERES. p.26
III – Une situation budgétaire et financière saine
la continuation de la politique de
dotation des composantes, avec une priorité pour besoins LLSH et formation continue;
Les recettes propres se montent à environ 15 % du budget (hors masse salariale transférée), du fait d’une augmentation importante des conventions de recherche et de l’activité de formation continue durant ces dernières années (à noter qu’il n’y a pas de taxe d’apprentissage en Nouvelle-Calédonie). p.27
http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.png Η έκθεση αυτή είναι η Ιουνίου 2012. Στρατηγική για την κατάρτιση, υπάρχει ένα μέρος XI - Συνεχής εκπαίδευση στη θέση με μεγαλύτερη σαφήνεια.
ΧΙ - Η συνεχής κατάρτιση για τη θέση με μεγαλύτερη σαφήνεια

Η Συνεχιζόμενη Εκπαίδευση (CE) παρέχεται μέσα σε ένα τμήμα που δημιουργήθηκε το 2010.
Η προετοιμασία εξασφαλίζεται USDA (οι 347 φοιτητές που είναι εγγεγραμμένοι, με ποσοστό επιτυχίας 50% το 2010) και μια σειρά από απεμπλουτισμένο ουράνιο, ενίοτε σε συνεργασία με την μητροπολιτική πανεπιστήμια, προσφέρονται καθώς και τη χορήγηση άδειας Δημόσια εξ αποστάσεως προετοιμασμένοι. Το ίδρυμα τονίζει την ανταπόκριση του ΤΣ σε σχέση με τη δημόσια ή ιδιωτική, η οποία είναι πιθανώς επιθυμητή. Περισσότερα...

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01 septembre 2012

AERES: la FC à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.pngCe rapport est de juin 2012. Dans la partie Stratégie en matière de formation, il y a une partie II – Formation continue et apprentissage: une stratégie en phase de développement.
II – Formation continue et apprentissage: une stratégie en phase de développement

Le service de formation continue est composé de vingt personnes. Il travaille sur trois missions principales: accueil des publics FC; VAE/VAP (incluant la cellule RNCP); activité de formation. Il est difficile d’indiquer le nombre exact de stagiaires de formation continue car les données fournies dans les indicateurs, dans le rapport d’autoévaluation et dans le rapport d’activité du service sont toutes différentes. Si l’on se réfère au rapport d’activité: 673 stagiaires sont inscrits dans des formations conduisant à diplômes nationaux, 110 dans des DU et 275 dans des stages courts. Ces effectifs incluent le personnel de l’UAPV (trois actions de formation pour 179 stagiaires) puisque le service gère également la formation continue des personnels de l’établissement. Par ailleurs, environ 50 VAE sont accordées chaque année (complètes ou partielles) essentiellement pour des LP ou des masters. Les recettes de formation continue s’élevaient à 1 129 k€ en 2010 (dépenses : 1 087 k€). Le service a des liens étroits avec certaines composantes comme les UFR-ip de DEG et STS. L’objectif du service n’est pas de développer les DU ou stages courts (par manque de personnes ressources) mais de développer la formation par alternance en s’appuyant sur la FOAD. Les formations ciblées sont, dans un premier temps, les LP.
Aujourd’hui, les sept diplômes proposées en formation initiale en alternance (un DUT, une licence, quatre LP et un master) ne sont pas gérés par le service de formation continue. Trois LP concernent en outre des publics relevant de la formation continue. Le choix est également fait de développer la formation continue autour de trois filières qui ne correspondent pas aux axes identitaires mais répondent aux besoins du territoire: sécurité, santé et formation de formateurs.
Dans l’immédiat cependant, la majorité des LP qui existent et qui sont proposées en apprentissage ont été créées à la demande de groupement de professionnels. L’UAPV souhaite aujourd’hui recentrer ces formations vers le CFA EPURE. p.16
Autres passages mentionnant la Formation Continue
Présentation

Force est de constater qu’aujourd’hui l’UAPV est toujours bien présente, sur son territoire et au-delà. Le modèle qu’elle souhaite incarner amène à s’interroger sur sa capacité à fédérer tous ses partenaires et à se faire reconnaître, à attirer et conserver des étudiants et des chercheurs de qualité, à renforcer les partenariats noués autour de la formation continue, de l’apprentissage, de la création d’activités favorisant l’insertion des étudiants. p.5
I – Une offre de formation au niveau Licence bien implantée… mais à recentrer davantage au niveau master
1- Niveau licence

Les licences professionnelles ont été créées, le plus souvent, à la demande de l’environnement socio-économique. Elles sont, pour la plupart, proposées en alternance ou en apprentissage. De fait, elles sont gérées soit par le service de formation continue de l’université, soit en partenariat avec des organisations professionnelles. Aujourd’hui un effort est fait afin de proposer ces LP en apprentissage via le CFA EPURE, mais ce dernier n’intervient pas encore de façon prégnante. S’il est important que l’offre de LP corresponde aux besoins du territoire, il est toutefois dommage qu’elle ne propose que trop peu d’ouverture pour les L2 et les DUT de l’UAPV. En effet, le recrutement est essentiellement externe à l’UAPV, ce qui implique que les étudiants qui ne souhaitent pas poursuivre en master n’ont que peu (ou pas) de possibilité de poursuivre en LP au sein de leur université. Enfin, l’IUT propose peu de licences professionnelles par manque de moyens humains pour en assurer le suivi. p.15
II – La direction des ressources humaines a encore besoin de temps pour remplir pleinement ses missions

Le volet formation (45 000 € en 2010), auparavant placé sous la responsabilité du service de formation continue, a été rattaché à la DRH le 1er janvier 2012. p.28
Conclusion et recommandations

L’IUT est dynamique et bien intégré à l’université. Une stratégie en matière de formation continue et d’apprentissage est en cours de développement, mais laisse de nombreuses marges de progrès, tandis que la politique d’orientation et d’accompagnement à l’insertion professionnelle est de qualité et demande à être amplifiée. p.33
http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/contenus/carte.png Questo rapporto è giugno 2012. Strategia per la formazione, c'è una parte II - formazione continua e l'apprendimento: una fase di sviluppo della strategia.
II - formazione continua e l'apprendimento: una fase di sviluppo della strategia

Servizio di formazione è composto da una ventina di persone.
Funziona su tre missioni principali: pubblica ricezione CF VAE / VAP (compresi RNCP cella) attività di formazione. E 'difficile indicare il numero esatto dei tirocinanti, come dati di addestramento degli indicatori del rapporto di autovalutazione e la relazione del servizio sono tutte diverse. Se si fa riferimento alla relazione di attività: 673 studenti sono iscritti a corsi che portano a qualifiche nazionali, 110 e 275 in OF in corsi brevi. Questi numeri: personale UAPV (tre di formazione per 179 allievi), perché il servizio supporta anche la formazione del personale dell'istituzione. Inoltre, circa 50 sono assegnati annualmente VAE (completa o parziale), principalmente per LP o maestri. Formazione ricavi ammontano a € 1.129 migliaia nel 2010 (spese: € 1.087 k). Più...

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22 décembre 2010

La CTI et l’étude de l’AERES sur les formations universitaires d’ingénieurs

http://www.cti-commission.fr/local/cache-vignettes/L114xH80/siteon0-38e4a.jpgL’AERES vient de publier (15/12/2010) une étude sur « La formation universitaire au métier d’ingénieur ». La CTI constate qu’elle a été tenue à l’écart de la conception et de la rédaction de cette étude qui concerne son domaine de compétences, fixé par la loi. Communiqué à propos de l’étude de l’AERES.
Depuis plusieurs années, la CTI a cherché à coordonner ses activités avec celles de l’AERES ; elle constate la difficulté de cette dernière à engager un dialogue serein sur leurs champs d’intervention réciproques. Le rapport souhaite faire émerger un modèle de formation universitaire d’ingénieurs, sensé se différencier des modèles d’écoles d’ingénieurs autonomes (école en 3 ans après CPGE ou intégrée en 5 ans). Après une première analyse, la CTI souhaite souligner les points suivants:
- Le modèle « CPGE + école en 3 ans » est présenté comme dominant, il l’est pour les écoles les plus sélectives; mais quantitativement la moitié seulement des ingénieurs diplômés chaque année a suivi cette voie.
- Actuellement 40 universités – au sens strict- sont habilitées à délivrer le titre d’ingénieur; 3 dossiers de création sont en cours de traitement par la CTI, et elle a reçu 3 lettres de projet. Ainsi, à quelques unités près, toutes les universités ayant un potentiel significatif en sciences et technologie, ont des formations d’ingénieurs accréditées par la CTI.
- Aussi, la majorité des grades de masters en sciences et technologie délivrés dans les universités, sont déjà des titres d’ingénieur: phénomène amplifié par les doubles inscriptions des élèves ingénieurs dans les diplômes de masters, phénomène qui mériterait d’être mieux quantifié.
- Le document ne traite pas des écoles polytechniques universitaires qui se sont largement installées sur le territoire selon un standard unique: il y a là un modèle existant de « formation universitaire d’ingénieurs » qui aurait dû être analysé.
La CTI n’est pas a priori opposée à l’émulation entre écoles et formations universitaires ; dans le passé, les écoles d’ingénieurs se sont développées, avec en parallèle dans les universités, les Maîtrises de Sciences et Techniques (MST), les Diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS), puis les Instituts Universitaires Professionnalisés (IUP).
Si une nouvelle labellisation des formations à visée professionnelle dans les universités devait voir le jour, la CTI souhaite que cela se fasse dans la clarté et l’équité pour les formations -formations d’ingénieurs et nouveaux masters- et les instances qui les accréditent. Cette situation conduirait à des exigences nouvelles pour les universités, notamment pour la cohérence de leur offre de formation, cohérence sur laquelle la CTI serait particulièrement attentive lors des campagnes d’habilitation.
B.Remaud, président de la CTI
Voir aussi sur le blog ETUDE « Formation universitaire au métier d’ingénieur ».

http://www.cti-commission.fr/local/cache-vignettes/L114xH80/siteon0-38e4a.jpgAERES just published (15/12/2010) a study on "University Education in the engineering profession." The ITC found that it was kept out of the design and drafting of this study on its remit, set by law. release about the study AERES. For several years, CTI has sought to coordinate its activities with those of AERES, she notes the difficulty of the latter to initiate a peaceful dialogue on their mutual areas of intervention. The report seeks to bring out a model of university education of engineers, is supposed to differentiate features of autonomous engineering schools (schools in 3 years after CPGE or integrated in 5 years). Also on the blog STUDY "University education in engineering profession". More...

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01 décembre 2010

La Formation Continue dans les Modalités d’évaluation de la vague B (2012-2015) de l'AERES

http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/css/logo.pngLe 16 mars 2010, l’AERES lance sa cinquième campagne d’évaluation, consacrée à la vague B (2012-2015). Cette page regroupe les différents documents de référence de la campagne et rappelle les modalités du dépôt des dossiers. Sont ainsi présentés, les principes généraux de l’évaluation et les modalités spécifiques à l’évaluation des établissements, des unités de recherche, des licences, des licences professionnelles, des masters et des écoles doctorales. Voir l'article du blog sur la vague A paru l'an dernier. Cela permet de montrer l'évolution des modalités d'évaluation de la formation continue. Télécharger le Guide de l’évaluation des établissements-vague B (2012-2015).
Extraits concernant la formation continue.
La stratégie en matière de formation
Objectif 1. Le pilotage de l’offre de formation (p.10)
1-6  Politique de formation tout au long de la vie
* Volume d’activité et organisation du service de formation continue
* Partage des responsabilités ente le service de formation continue et les composantes
* Part de la formation continue diplômante dans l’offre de formation continue
* Politique de validation des acquis de l’expérience

Objectif 2. La lisibilité et visibilité de l’offre de formation (p.11)
2-3 Communication adaptée aux étudiants: information adaptée aux étudiants en reprise d’études ou en formation continue
Objectif 4. L’établissement fournit à l’étudiant un environnement de travail adapté aux exigences d’une formation supérieure (p.13)
4-1 Caractéristiques de l’environnement numérique de travail et conditions d’accès de l’étudiant: existence et modalités de formations à distance pour des publics de formation formation continue
Objectif 1. Le développement des relations inter-établissements d’enseignement supérieur (p.18)
1-2 Mutualisation de l’offre de formation: y a-t-il une approche interuniversitaire des activités de formation continue? Existe-t-il un dispositif partagé de VAE?
Relations avec le CH&U
Objectif: Développer les relations entre l’université, les composantes santé et les structures hospitalières (p.34)
2.3. Stratégie en matière de formation: implication dans la formation continue
4.2. En matière de formation (p.35): activité en Formation continue /FMC / EPP
http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/css/logo.png On March 16, 2010, AERES launches its fifth year of assessment, considering the wave B (2012-2015).  This page lists the various references to the campaign and recalls the manner of submitting applications.Are well presented, the general principles of assessment and specific terms in the evaluation of institutions, research units, licenses, professional licenses, masters and doctoral programs. See the blog article on the wave A published last year. Cela permet de montrer l'évolution des modalités d'évaluation de la formation continue. This demonstrates the evolution of evaluation methods of training. Download the Guide to the evaluation of institutions-wave B (2012-2015). More...

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23 octobre 2010

L’AERES, au devant des recommandations de la commission Attali

AERESL’AERES se félicite d’avoir déjà mis en œuvre la plupart des recommandations de la commission Attali dans le rapport intitulé "Une ambition pour dix ans". Son référentiel qualité, ses guides d’évaluation et plus largement sa méthodologie intègrent les standards d’évaluation européens (ESG) comme en témoigne sa reconnaissance par l’ENQA (European Association for Quality Assurance in Higher Education). L’agence a fortement contribué au développement des politiques d’assurances qualité dans les universités.
Ainsi que le préconise la commission, elle emploie un nombre croissant d’experts étrangers (20% en moyenne). Elle s’associe à la commission pour souligner qu’une amélioration de la prise en charge des experts étrangers faciliterait leurs interventions. Elle tient à cette occasion à remercier l’ensemble des experts étrangers qui ont accepté de participer à ses évaluations dans les conditions de rémunération actuelle. La consultation des curriculum vitae, en ligne sur son site Internet, permettra à chacun d’apprécier la qualité de ces experts parmi lesquels on compte plusieurs prix Nobel.
Enfin, l’Agence a débuté depuis plusieurs mois une réflexion sur la meilleure façon de remplir sa quatrième mission de « valideur » des procédures d’évaluation des personnels des établissements et organismes et attend les premiers dossiers des établissements qui auraient mis en place de telles procédures. Voir notre article "L'université dans le second rapport Attali".
AERATED AERES is pleased to have already implemented most recommendations of the Attali commission in the report entitled "An ambition for ten years." Its reference quality, its assessment guides and more broadly its methodology include the evaluation standards in Europe (GSS) as evidenced by its recognition by ENQA (European Association for Quality Assurance in Higher Education). The agency has significantly contributed development of quality assurance policies in universities. More...

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25 avril 2010

Recrutements à l'AERES

http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/css/logo.pngPour conduire ses évaluations, l’agence s’appuie sur ses personnels et fait appel à plusieurs milliers d’experts chaque année. Son dynamisme repose en partie sur l’intégration régulière de nouvelles compétences. Cette rubrique est conçue pour permettre à ceux qui souhaiteraient rejoindre l’AERES d’avoir connaissance des postes à pourvoir immédiatement, d’adresser une candidature spontanée ou de postuler comme expert.
Postes à pourvoir, Personnels administratifs
L’AERES s’appuie sur une grande diversité de statuts: fonctionnaires affectés, en détachement ou mis à disposition ainsi que sur des contrats à durée déterminée. Sauf indication particulière l’ensemble des postes peuvent être pourvus.
* Chef des systèmes d'information, prise de fonction immédiate
* Délégué(e) à la qualité et à la formation, prise de fonction immédiate
* Responsable administratif (section des établissements), date limite de candidature 1er juin 2010, prise de fonction 1er septembre 2010
* Responsable administratif (section des unités de recherche), date limite de candidature 1er juin 2010, prise de fonction 1er septembre 2010
http://www.aeres-evaluation.fr/extension/aeres_ext/design/aeres/images/css/logo.pngIn conducting its evaluation, the agency relies on its staff and involves several thousands of experts each year. Its dynamism is based in part on the proper integration of new skills. This section is designed to allow those who want to join AERES are aware of the vacancies immediately, send an application or apply as an expert.
Jobs, Administrative staff
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17 décembre 2009

Position de la CPU sur l’AERES

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgL’agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (AERES) a été créée selon le principe de la dissociation entre l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur d’une part, les décisions concernant leur pilotage d’autre part. Sans cette dissociation, le risque existe que l’appréciation de la qualité des structures évaluées ne soit influencée par  les motivations stratégiques et politiques des décideurs.
Les universités françaises représentées par la CPU sont unanimement attachées à ce principe.
De ce fait, les données des travaux des commissions et comités de l’AERES sont une référence essentielle pour les établissements. Dans le cas des unités mixtes de recherche, qui sont co-pilotées par les universités et les organismes, les évaluations de l’AERES donnent des éléments importants pour le dialogue avec les organismes. C’est en particulier le cas lorsque ces derniers complètent l’évaluation de l’AERES par des avis de leurs propres instances scientifiques sur lesquels ils s’appuient dans leur dialogue contractuel avec les universités.
Certes, comme tout système de notation celui utilisé par l’AERES est réducteur, et il ne saurait résumer tout le travail réalisé par les comités de l’Agence. Ces notes, qui sont un point d’appui important des universités, constituent aussi, dans le dialogue avec les EPST, un indispensable contrepoint aux positions soutenues par ces organismes. Adopté à l’unanimité.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgThe Agency for the Evaluation of Research and Higher Education (AERES) was founded on the principle of separation between the evaluation of research and higher education on the one hand, decisions concerning their management other. Without this separation, the risk exists that the assessment of the quality of the structures being evaluated influenced by strategic and political motivations of policymakers. French universities represented by the CPU are unanimously committed to this principle. More...

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05 avril 2009

La FCU (Formation Continue Universitaire) et l'AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) 2

Rapport de synthèse des évaluations des universités de la vague B
La formation continue

Les activités de formation initiale et de formation continue demeurent largement disjointes. Seul un nombre très restreint d’universités affichent une politique de Formation Continue correctement définie. Quant à la perception des enjeux liés à la mise en place du processus de formation tout au long de la vie, elle se révèle largement inexistante dans les établissements.

Bien que ce passage soit bref, il mérite de se pencher sur les éléments qui ont amené sa rédaction par les experts de l'Aeres. Voici établissement par établissement ce qui concerne la Formation Continue Universitaire :
La FCU dans les rapports d'évaluation des établissements de la vague B. Suite de l'article 1.
Partie 2 : Académies de Nancy-Metz, Nouvelle-Calédonie, Orléans-Tours, Paris, Polynésie, Poitiers, Reims.
Here for each individual establishment regard to continuing education: The FCU in the evaluation reports of the institutions of the wave B. Continuation of
the article 1
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Académie de Nancy-Metz :
- L’université de Metz :
III – La formation continue
La Formation continue (FC) semble recéler un vrai potentiel, encore mal exploité (436 inscrits, pour 2/3 demandeurs d’emploi, pour 1/3 salariés). Elle souffre de la concurrence d’un important secteur de FC à Nancy qui regroupe les trois universités nancéennes et 70 agents pour un chiffre d’affaires total de 6 M€ ; l’équipe messine, à l’inverse, se limite à 3 agents et semble avoir des difficultés à motiver les enseignants. Il serait souhaitable que l’UPV-M soutienne le catalogue commun de formations courtes qu’envisagent de réaliser aussi bien la structure nancéenne que le responsable messin. Il faudra veiller à ce que le dynamisme bien réel de ce responsable ne soit pas entravé par une logique encore largement facultaire et par des rivalités entre composantes. Il est regrettable, à cet égard, que 60% des cahiers des charges restent sans suite, faute de réponse, alors qu’ils sont dans les capacités de l’établissement. La désignation d’une chargée de mission à l’UFR SciFA devrait permettre de pleinement révéler le potentiel de FC dans le domaine scientifique. Il faudra par ailleurs impérativement que l’université se dote d’un outil informatique pour sa gestion et que soit créé un budget annexe. Par ailleurs, la Validation des acquis de l’expérience (VAE) reste encore marginale (70 dossiers déposés en 2007, 56 avis pédagogiques rendus, 16 jurys et 10 validations totales) page 22.
III – Recommandations: Faire en sorte que la formation continue devienne un souci partagé à Metz, tout en oeuvrant de concert avec Nancy (page 30).
- L’université Henri Poincaré - Nancy I :
V – La formation continue
L’UHP a, avec le CUCES, une image régionale forte, notamment dans les métiers industriels, et reçoit l’appui financier de la région. Des modules adaptés à l’enseignement à distance ont été mis en place, accompagnés d’un tutorat, dont certains débouchent sur des diplômes universitaires, et ce avec l’appui financier de la Région. Une des contraintes pesant sur le développement de ce secteur de formation est la disponibilité des enseignants-chercheurs ou leur volonté d’investir dans ce type d’activités.
La validation des acquis professionnels fonctionne : un jury unique statue sur la recevabilité des dossiers (une centaine par an) et la définition des compléments éventuels de formation à acquérir. Les demandes sont centrées sur un petit nombre de domaines, mais on constate un nombre important d’abandons en cours de processus de validation. Le service de formation continue est tourné vers la mise en place d’un regroupement au sein de “Nancy- Université FC” des personnels des trois universités nancéennes. Ce service aurait en charge la communication, le conseil en ingénierie pédagogique en liaison avec les enseignants-chercheurs, et serait opérateur de stages courts (page 18).
- L’université Nancy 2 :
V – La formation continue et VAE
On notera que la formation continue propose également des formations à distance : c’est le cas pour le master 2 de l’IAE. Le projet de centralisation de tous les services de Formation continue sur l’ensemble de Nancy Université est en route. Dans les faits, l’objectif n’est pas de centraliser complètement le service, mais plutôt d’offrir un support aux activités de FC, qui se feront au niveau des composantes. Cela devrait permettre aux composantes qui avaient leur propre service de formation continue (l’IAE ou l’IUT par exemple) de ne pas subir une centralisation qu’elles ne souhaitent pas. Un effort de développement commercial a été consenti : deux personnes (deux contractuels) ont pour tâche de visiter les entreprises.
Si les chiffres de la VAE sont perfectibles, sur l’ensemble de Nancy Université, ils peuvent être considérés comme tout à fait honorables : sur 39 VAE totales accordées à l’échelle de Nancy Université, 14 sont le fait de Nancy 2. En fait, il apparaît qu’un nombre relativement réduit de candidats dépose un dossier (sur 249 demandes d’information, seuls 106 dossiers sont pré-déposés pour avis pédagogiques). Des actions doivent cependant être poursuivies pour améliorer les délais de traitement des dossiers et surmonter les résistances des composantes. La prise de conscience d’une amélioration possible de la performance dans ce domaine existe puisqu’une personne est chargée de mission à la VAE (page 14).
- L’institut national polytechnique de Lorraine :
IV – La formation continue
Les trois universités ont mutualisé leurs moyens pour l’organisation de leurs activités de formation continue au niveau de Nancy-Université : stages courts, formations diplômantes, formations à distance, filière Fontanet, VAE, bilans des compétences, etc. Cette réorganisation semble avoir été bénéfique. Elle a conduit à une augmentation récente des activités de formation continue et semble avoir renversé l’évolution négative qui avait été constatée à l’INPL de 2004 à 2006. L’organisation même des formations reste évidemment au niveau des UFR et des écoles où se trouve la compétence académique (page 13).
- L’école nationale d’ingénieurs de Metz :
Les ressources propres de l’école, provenant en particulier des PFE (près de 2,4 M€, dont un bénéfice pour l’opération de 859 691 € en 2006), de la taxe d’apprentissage (371 778 € en 2006) et de la formation continue permettent de disposer d’un budget confortable qui a rendu possible ces dernières années des investissements réguliers (acquisition de machines outils, équipements informatiques, matériel de visioconférence, etc.) page 9.
La formation d’ingénieur ENIM par alternance associe l’ENIM, l’Université Paul Verlaine et l’Institut des techniques d’ingénieur de l’industrie (ITII) de Lorraine. Plus attractive (élèves salariés, formation en entreprise), elle recrute de fait les meilleurs DUT et BTS. L’effectif est de 28 apprentis par an auxquels il faut ajouter 5-6 élèves en formation continue qualifiante (formation en 2 ans) page 14.
Académie de la Nouvelle Calédonie :
- L’université de la Nouvelle Calédonie :
Il existe également un département de formation continue qui offre différents programmes: le DAEU A et B, la Capacité en Droit, le DEUG Enseignement Premier Degré, et le Master mention Développement Territorial et Aménagement du Territoire, ainsi qu’une palette assez large de DU (Analyses Chimiques, …). Ce département semble fonctionner de manière satisfaisante, toutefois n’ayant pas la personnalité de service commun au sens du décret de 1985, toutes les possibilités de valorisation de ses activités peuvent ne pas être pleinement exploitées. Une réflexion dans ce domaine est engagée et la rénovation des statuts du service semble être à l’étude.

Académie d’Orléans-Tours :
- L’université François Rabelais - Tours :
V – Une politique de formation continue en cours de redéfinition
Un administrateur provisoire du SUFCO a été nommé en octobre 2006 pour réorganiser le service, isolé et en perte de vitesse. Un comité de pilotage a été constitué et le projet doit être présenté prochainement devant les instances de l’établissement. La désignation d’un correspondant pour la formation continue dans chaque UFR permettra d’établir une collaboration étroite avec les composantes. L’objectif principal est d’intégrer davantage la formation continue dans les dispositifs de formation initiale, sachant qu’il s’agit pour l’université d’une activité encore assez marginale : 1 700 stagiaires en 2005-2006, un peu plus de 40 % d’entre eux intégrant un diplôme de formation initiale. L’université examine un système de "modularisation" autour de choix d’UE spécifiques qui permettrait de proposer une offre de formation diplômante dans le cadre du dispositif Droit individuel de formation sur la base de modules de 20h.
Un travail en réseau doit être organisé pour permettre l’identification des demandes en formation continue des différents partenaires (collectivités, administrations, associations et entreprises) et pour élaborer les actions permettant d’y répondre. Un plan d’action est ainsi à définir et l’université devra se donner les moyens d’en assurer la réalisation en précisant quels objectifs précis elle souhaite atteindre.
Les éléments recueillis concernant la Validation des acquis de l’expérience (VAE) sont très partiels : l’université dénombre 500 demandes d’information, 280 dossiers reçus, mais ne connaît ni le nombre ni la nature de la validation de ceux qui ont abouti. Elle apparaît très préoccupée par l’application des règlements relatifs aux jurys VAE pour éviter tout contentieux. Cette position ne peut tenir lieu d’une politique qui devrait être précisée dans le cadre plus large du PUCVL, tout comme celle de l’apprentissage.
- L’université d’Orléans :
V – La formation continue
La gestion de la formation continue et de la formation par apprentissage est confiée au Service de formation continue et d’apprentissage de l’Université d’Orléans (SEFCO). Le service central d’Orléans, placé sous la direction d’un enseignant-chercheur nommé par le président coordonne toutes les actions à Orléans, Chartres et Châteauroux ; une antenne sur le site de Bourges assure la coordination des actions à Bourges et Issoudun.
Les Universités d’Orléans et de Tours ont créé avec le soutien de la région Centre-Val de Loire un Centre de formation d’apprentis interuniversitaire de la région Centre-Val de Loire (CFAIURC) qui compte 256 apprentis en 2006-2007. Le SEFCO met à la disposition du public relevant de la formation continue un centre de ressources d’information et de conseil (bilan de compétences, préparation de dossiers VAE, outils d’aide à la recherche d’emploi…). Composé d’environ quinze personnes, le SEFCO est un service qui s’autofinance. Il assure des services de qualité dans l’ensemble de l’université (page 11).

Académie de Paris :
- L’université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Panthéon-Assas - Paris 2 :
II – La formation continue et les relations avec les professionnels : un secteur performant
Si le poids des licences professionnelles est très faible par rapport aux licences générales, l’université n’en affiche pas moins depuis quelques années sa volonté de développer des formations diplômantes autres qu’en formation initiale et de renforcer ses relations avec les professionnels.
Le Centre de formation permanente (CFP) compte 11 personnes, dont 10 sont rémunérées sur ses fonds propres. Le chiffre d’affaires, en progression régulière depuis cinq ans, s’est élevé à 1,6 M€ en 2007 pour 1 100 stagiaires. Il place Paris 2 parmi les établissements performants dans ce secteur. Un professeur en sciences de gestion dirige judicieusement le service, privilégiant le développement des formations diplômantes. L’université s’efforce dans la mesure du possible de confier au même responsable les masters professionnels en formation initiale et en formation continue. Les formations en FC, qui ne sont ouvertes que si le public est suffisamment nombreux, visent à s’adapter aux besoins des stagiaires et sont organisées selon des modalités différentes de celles des formations en FI. Depuis 2004, le service assure également la gestion de la VAP et de la VAE dans une optique d’harmonisation des actions. Il déploie par ailleurs des efforts particuliers dans le domaine de l’apprentissage, qui apparaît comme un point fort de l’université, en particulier au niveau M2.
Les points à renforcer se situent à quatre niveaux : harmoniser l’offre entre le CFP et l’IPAG, qui propose quant à lui des formations dans le secteur administratif ; convaincre les enseignants que la formation permanente est un objectif central et légitime, qui justifie leur investissement dans la durée ; récompenser financièrement leur engagement dans ce cadre plutôt qu’à l’extérieur de l’établissement ; faire reconnaître l’investissement en formation permanente comme un élément des dossiers universitaires dans le cadre des demandes d’avancement.
Le positionnement de l’université dans ce domaine renvoie à la nature des relations qu’elle entretient avec les professionnels, en premier lieu avec les professions juridiques, aussi bien en formation permanente qu’en formation initiale.
Le projet, actuellement à l’étude, de fondation partenariale est une première traduction pratique et originale de mise en cohérence des actions menées par l’université avec les professions. Paris 2, on l’a dit, jouit d’une image très favorable au sein des professions juridiques : d’où la présence très massive de professionnels dans les formations (près d’un millier au total), surtout au niveau M2, et l’insertion aisée des diplômés, parfois à l’issue même de leur stage de fin de cursus. Les projets de MBA en droit et management et de création d’un institut de régulation financière sont emblématiques de ce positionnement.
L’université poursuit comme objectif de passer d’une approche sectorisée de ces relations, pour lors articulées autour du responsable de M2, à une approche globale portée par l’université elle-même (page 17-18).
- L’université de la Sorbonne nouvelle - Paris III : aucune mention de la formation continue.
- L’université Paris Descartes, Paris 5 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université Pierre et Marie Curie - Paris VI :
L’offre de formation recouvre : - des formations continues.
II – La politique de l’UPMC : – implication forte de l’université en formation continue (page 15).
La formation médicale continue a été conçue comme un véritable 4ème cycle. Plus de 3 000 médecins y ont été inscrits en 2007-2008 (page 16).
- L’université Paris 7 - Denis Diderot :
V – Formation des maîtres : Dans ce contexte, le travail de l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques (IREM) mérite une mention particulière pour ses efforts dans le développement de nouvelles approches pédagogiques et didactiques en Mathématiques et leur diffusion parmi les enseignants du terrain. Vu les difficultés croissantes dans l’enseignement des Mathématiques dans les écoles, il s’agit ici d’une formation continue, voire d’une formation tout au long de la vie particulièrement importante.
VI – Formation continue et parcours de formation professionnelle
L’université dispose d’un service commun (SCDFCP), qui est, comme les autres services communs, rattaché à la présidence. Assuré par une équipe de 8 IATOS sous la direction d’une enseignante-chercheur vice-présidente, il est en charge, en articulation avec les UFR, de la Formation continue (FC) et des parcours de formations qui s’adressent à un public varié. Les UFR sont responsables de la pédagogie (programme, validation de la formation, ressources pédagogiques...) et de l’administration des actions de formation continue (inscription et accueil des stagiaires, mise à disposition de documentation pédagogique, attestation de présence, facturation…). Par rapport aux UFR, le SCDFCP a un rôle d’incitation et de soutien. Il informe les UFR sur le dispositif apprentissage, il aide à la présentation des projets de licences professionnelles en vue de l’habilitation ministérielle, à l’évaluation des coûts des formations, à la préparation pour la région des dossiers d’habilitation des nouvelles formations ouvertes en apprentissage. Il participe aux négociations et aux relations avec les établissements partenaires, les CFA (Centre de formation d’apprentis), et les entreprises pour les contrats d’apprentissage. L’activité de FC a concerné entre 3 970 et 4 616 stagiaires par an (2005-2007), soit 730 000 à 851 118 heures stagiaires, avec des recettes de 2,6 à 2,8 M€, avec une implication inégale des différentes UFR.
La VAE est pratiquée depuis 2002, avec 11 diplômes totaux et 9 diplômes partiels attribués depuis 2007 sur un nombre total de demandes de 128. Ce score est très modeste, et s’explique peut-être en partie par une réticence du corps des enseignants vis-à-vis de ce type de qualification. L’établissement devrait faire un travail de communication et de sensibilisation sur ce thème.
On observe une très bonne activité du service dans la création de nouvelles formations : depuis 2006, 28 nouveaux DU/DIU ont été créés, dont 24 en 2007/2008. À ceux-ci s’ajoutent 4 Licences professionnelles (LP) et trois spécialités de masters en apprentissage créés entre 2005 et 2007, ainsi que d’autres formations qualifiantes et unités d’enseignement. En tout, l’établissement dispose de 5 LP et 10 Masters professionnels avec un total de 180 apprentis.
Le service s’implique également dans des activités culturelles par la participation à des universités européennes, à des programmes européens et autres, notamment la création de l’Institut Confucius en partenariat avec l’Université de Wuhan avec pour but la diffusion de la langue et de la culture chinoise en France.
Il se dégage des documents écrits et des entretiens sur place, l’image d’un service dynamique, qui avec créativité et avec un succès dont témoignent les chiffres avancés s’acquitte de ses missions. Ceci est remarquable dans un environnement sans tradition particulière dans ce domaine d’activité. Ceci dit, les acteurs sont conscients qu’il existe des marges de progrès quantitatives et qualitatives. Ils proposent un éventail de projets de développement et d’actions à mener dans le cadre du prochain quadriennal, dont deux thèmes centraux sont la formation tout au long de la vie et les formations professionnelles en alternance.
Sont notamment proposées les actions/projets suivants : - faciliter l’accueil ; - individualiser les parcours : modularisation des enseignements ; mise en oeuvre de tous les dispositifs législatifs : CIF, DIF, contrats et périodes de professionnalisation… ; - développement de la VAE.
Pour bien mener ces actions, le service se propose de mettre en place un comité de pilotage qui sera une “Instance de réflexion et de propositions pour le développement de l’offre de formations professionalisantes et en apprentissage”, ainsi qu’un certain nombre d’actions très concrètes pour améliorer la performance de l’université dans ce domaine d’activité.
Le service apparaît dans ses actions et ses projets, cohérent avec la politique d’ouverture et de rapprochement avec le monde socio-économique affichée par l’établissement. Il y a un grand éventail de propositions, toutes pertinentes, mais peu d’informations sur les moyens que l’université est prête à investir dans ce domaine et sur leur hiérarchisation (pages 21-22).
- L’université Paris-Dauphine :
Autre originalité de l’université, l’important secteur de formation continue et d’éducation permanente. Régulièrement, 15% des étudiants inscrits relèvent de la formation continue et ce pourcentage dépasse sans surprise 90% pour les formations diplômantes hors LMD. Les informations disponibles dans le bilan du contrat 2005-2008 ne permettent cependant pas de mettre en lumière une envolée significative du nombre des inscrits en formation continue, tant les mouvements de court terme sont contrastés : augmentation en valeurs absolue et relative pour les niveaux L et M (formation continue diplômante) et recul pour les formations hors LMD. La seule progression marquante concerne le nombre et la part des diplômés en master relevant d’un régime de formation continue, mais la période renseignée est trop brève (deux années) pour pouvoir en tirer des conclusions solides. Dans un registre voisin, on notera le développement de l’apprentissage en formation initiale et celui de la validation des acquis. Ces deux évolutions sont en phase avec la dominante “professionnalisante” qui colore nettement l’offre de formation de l’université, notamment au niveau M (page 10).
III – Conclusion : Beaucoup reste à faire pour que la stratégie d’internationalisation de Dauphine se réalise : selon son président, l’université accuse dans ce domaine un retard de dix ans. Parmi les efforts récents, on retiendra l’augmentation du nombre d’heures de cours en anglais et le développement des MBA offerts en formation continue, aujourd’hui au nombre de douze, et dont l’un est proposé en partenariat avec l’IAE de l’Université Paris 1 (MBA Management des ressources humaines ; Executive MBA Dauphine UQAM ; MBA Gouvernance et contrôle ; MBA International Paris. Il existe 9 déclinaisons de ce dernier master, organisé en partenariat avec l’IAE Panthéon-Sorbonne : Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Océan indien, Pologne, Sénégal, Syrie et Tunisie.) page 19.
I – Les points forts : la formation continue et l’apprentissage (page 27).
- Le muséum national d’histoire naturelle :
Dans le projet 2009-2012, plusieurs priorités visent à améliorer l’offre de formation : création d’un service de formation continue (page 17).
- Le Collège de France : aucune mention de la formation continue.
- L’école nationale supérieure de Chimie de Paris :
Il est dommage que ce contexte très favorable ne se traduise ni par une politique active de création d’entreprises, ni par la mise en place d’un programme de formation continue (page 13).
L’établissement de ces liens forts a, dans le passé, dédouané l’école d’aller à la rencontre des industriels, avec comme conséquence une faible activité en formation continue et, jusqu’il y a peu de temps, la gestion de la base de données des stages industriels par le BDE plutôt que par une cellule spécialisée (mise en place de la cellule APRES en avril 2008). La formation continue, qui devait être consolidée, durant le dernier contrat quadriennal, ne l’a pas été (24 k€, contre 44 k€ auparavant). Ce point fait l’objet d’une réflexion au sein de ParisTech avec, en perspective, la mutualisation d’une offre de la part des 10 établissements membres du PRES (page 19).
II – Les points faibles: l’offre de formation continue quasi inexistante (page 27).
- L’École nationale supérieure des mines de Paris - ENSMP : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école supérieure de physique et chimie industrielles - ESPCI : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut de Physique du globe de Paris : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école nationale supérieure de techniques avancées : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’institut d’études politiques de Paris :
III – La formation continue
La place réservée par l’établissement à la Direction de la Formation Continue (DFC), qui dispose d’un service également bien doté en locaux, en personnel et en matériel (brochure, catalogues, site web) témoigne de l’importance accordée par l’IEP à la formation tout au long de la vie. Le service se trouve actuellement dans une phase de restructuration et d’expansion. L’offre de formation jouit d’une réelle attractivité en raison de la renommée de l’établissement, ce qui permet à la DFC d’envisager des perspectives de croissance satisfaisantes à moyen terme (le taux de marge net attendu pour 2008 est de 5 %, contre 4% en 2007 pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros).
La formation dispensée par la DFC est constituée de 8 “Executive masters” : management des médias, gestion publique, finance d’entreprise et marchés de capitaux, sociologie de l’entreprise et stratégie de changement, sociologie de l’association et action dirigeante, gestion et politique de santé, politiques gérontologiques et gestion des EHPAD (Etablissements Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes), gestion et politique du handicap. Il s’agit de formations diplômantes (diplôme d’établissement “Sciences Po formation continue”) adaptées aux contingences du monde professionnel, mais qui font l’objet d’un suivi rigoureux (assiduité obligatoire, validation de travaux en cours de cycle, rédaction d’un mémoire et soutenance orale devant jury). Outre ces “Executive masters”, la DFC propose des formations sur catalogue, (programmes courts organisés autour de thématiques : enjeux et société, communication et expression, management et relations sociales, finance et gestion, droit et contentieux), des “cycles d’actualité” (actualité du droit du travail de la protection sociale, de la politique familiale, etc.), ainsi que des séminaires sur mesure répondant à un besoin spécifique des entreprises, des collectivités locales, des administrations, etc.
On peut déplorer que la FC soit actuellement toujours excentrée par rapport au reste de la formation de l’IEP.
L’articulation avec la formation aux niveaux M et D est faible, et le recours aux anciens élèves pour la constitution des équipes de formateurs est insuffisant. Un recentrage de la DFC au sein de l’établissement permettrait d’accroître encore davantage la visibilité des actions de l’IEP en faveur du rapprochement entre la formation universitaire de pointe et le monde professionnel.
- L’école normale supérieure - ENS : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- AgroParisTech - Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Versailles :
- L’université Paris X - Nanterre :
Le pôle “Métiers du livre”, localisé dans les anciens bâtiments de l’ENS à Saint-Cloud, implique quatre composantes et couvre les compétences des trois métiers du livre : édition, librairie, bibliothèque. L’IUT de Ville-d’Avray y contribue au travers de son département “info-com” avec un DUT “Métiers du livre”, l’UFR SITEC avec une licence professionnelle “Métiers de l’édition et ressources documentaires”, l’UFR LLPHI avec une licence et un master professionnels et enfin Médiadix, Centre de formation continue (service général de l’université ; service commun dérogatoire) qui forme les personnels des bibliothèques et attire de nombreux professionnels en formation continue (page 14).
IV – La formation continue
En 2004-2005, 600 personnes étaient inscrites en formation continue dont 75% au Centre d’éducation permanente (CEP) et 25% dans les composantes. En 2007-2008, 1 300 personnes sont inscrites sous le régime FC dont 55% dans les composantes et 45% au CEP. Les contrats de professionnalisation ont aussi contribué à développer la FC et leur développement est souhaité. Le chiffre d’affaires annuel est de plus de 2 millions d’euros (hors IUT de Ville-d’Avray) et un résultat financier de l’ordre de 200 K€ revient à l’université. A côté du directeur entouré de 4 MCF, 4 PRAG et 1 PRCE, le CEP emploie 17 personnes sur des emplois gagés et sur contrats.
L’activité de formation continue bénéficie de la proximité avec le pôle de la Défense et tisse de nombreux liens avec les entreprises qui y sont installées. Le CEP a des contacts avec le CNAM pour les sciences de l’éducation, des relations étroites avec la formation continue de Paris 11 et quelques liens avec celle de Paris 13. A compter du 1er septembre 2008, le CEP deviendra le CREFOP, qui devrait avoir pour mission de coordonner les démarches vers les entreprises dans une approche globale de construction de partenariat. Par ailleurs,le CREFOP devrait prendre en charge la coordination et le développement de la collecte de la taxe d’apprentissage (1,5 à 2 millions d’euros selon les années), la gestion des stages et la promotion des diplômes.
Un point faible reste la VAE. L’université est consciente des difficultés qu’elle rencontre dans le développement de la VAE qui n’est pas dans la culture de ses enseignants-chercheurs.
Avec la mise en place du CREFOP, on ne peut qu’encourager l’établissement à poursuivre le développement de ses activités de formation continue, mais aussi lui demander de répondre à ses missions en matière de VAE (page 16).
I – Points forts: La formation continue (page 31).
- L’université Paris-Sud 11 : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.
- L’école polytechnique : le rapport d'établissement n'est pas publié sur le site.

Académie de Polynésie :
- L’université de la Polynésie française :
Elle utilise également un espace “formation continue” à Mamao. En 2007 (année universitaire 2007/2008), l’Université de la Polynésie française accueille 2 542 étudiants dont
2 283 en formation initiale et 259 en formation continue (page 5).
Si l’on prend en compte l’ensemble formation initiale et formation continue, la réussite des étudiants et des différents publics de formation continue est au coeur du contrat 2004-2007.
Il est tout d’abord utile de rappeler le contexte particulier de l’UFP : un public de formation initiale comportant parmi les néo-bacheliers accueillis un pourcentage élevé de bacheliers technologiques et professionnels : 41% en 2007-2008, un public de formation continue important comportant plus de 300 stagiaires et sensiblement 260 inscriptions en formation diplômante à l’UPF.
L’offre de formation en l’absence de CEVU s’est constituée à partir des départements eux-mêmes en articulation avec le service de formation continue avant d’être soumise au Conseil d’administration. Cette articulation intéressante sur le principe (ce service n’étant pas un service commun, il ne dispose pas d’un conseil) demande à être précisée compte tenu du rôle important que ce service joue par ailleurs dans les relations avec les autorités du pays (Ministère de l’Education, du Travail, du Tourisme, et la Culture).
Le programme de la formation continue offerte est beaucoup plus abondant ; il s’appuie à la fois sur les ressources de l’université, mais aussi sur des partenariats avec des universités ou écoles de la métropole. Le service qui a vu ses activités s’accroitre fortement ces dernières années (quasi doublement du nombre d’heures stagiaires entre 2003 et 2006) se révèle très réactif intervenant dans de nombreux champs en soutien ou en prestation : EAD, participation aux forums entreprise, VAE par exemple, il n’en est que plus nécessaire que l’établissement dote le service des moyens nécessaires, mais aussi veille à ce que l’ensemble des actions corresponde à sa stratégie, y compris dans les choix des partenariats et dans l’analyse des coûts et retombées pour l’UPF des missionnaires. En ce sens, les comptes rendus annuels d’activité de la formation continue sont une excellente base de travail (page 11).

Académie de Poitiers :
- L’université de Poitiers :
L’objectif clairement affiché de l’Université de Poitiers est de développer la professionnalisation des études en formation initiale comme en formation continue... La professionnalisation passe aussi à l’UP par l’apprentissage, la formation continue et la VAE. Sur cette dimension on retrouve essentiellement l’action de l’IUT et de l’IAE. La VAE (64 VAE totales et 255 partielles en 2005) est gérée administrativement au niveau du SAFIRE alors que la formation continue (FC essentiellement diplômante) est décentralisée au niveau des composantes. Le nombre d’inscrits en FC est de l’ordre de 750 pour l’ensemble de l’université et celui des diplômés de 300 (2004-05). Bien que cette organisation de la formation continue soit efficace pour les composantes bien engagées dans cette activité, le dossier mériterait peut-être d’être davantage impulsé par le centre (page 10).
- L’université de la Rochelle :
V- Formation continue
Si la formation continue constitue un objectif opérationnel important du projet d’établissement pour le prochain contrat (et même un enjeu majeur avec la construction de la Maison de la réussite et de l’insertion professionnelle - MRIP), force est de reconnaître qu’il s’agit pour l’heure d’un chantier où tout reste à faire, comme en témoigne l’évaluation du coût des activités prévues dans ce domaine (847 000 € : 641 000 € de moyens financiers mobilisés par l’établissement, et 206 000 € de crédits demandés dans le cadre du contrat). Les données fournies aux experts pour l’évaluation font apparaître que depuis 2003, l’essentiel des actions de l’ULR a porté sur la reprise d’études, au détriment de la VAE pour laquelle l’université valide une soixantaine de dossiers par an. Les besoins semblent clairement identifiés, mais l’étendue de la tâche est telle que les résultats attendus (augmentation de 20 % du nombre des validations, réduction des abandons de 30 %) semblent optimistes. Aucune action de formation ou de perfectionnement à destination des entreprises n’apparaît dans les bilans. Aucun accord de branche ne permet d’entrevoir une progression dans ce domaine. Un effort de développement est là aussi nécessaire, surtout pour une université où la professionnalisation constitue un volet important de l’offre de formation (page 9).
La diversification toute relative des ressources de cette université pose également question. Même si l’on peut noter un effort significatif des collectivités locales qui contribuent à hauteur de 16 % aux dépenses de fonctionnement, l’absence par exemple de toute activité de formation continue ne lui permet pas de conforter son assise financière (page 26).
La formation continue : Son organisation, soumise à de graves turbulences, selon l’expression de la présidence est, semble-t-il, en voie de stabilisation au sein de la MRIP bien que sa lisibilité ne soit guère apparente au sein de cette structure. De plus, l’université, qui a centré presque uniquement son action sur la reprise d’études, devra développer des actions de formation à destination des entreprises et des salariés. Ceci est fondamental pour une université qui axe son action sur la professionnalisation de ses formations. Ces démarches sont primordiales pour rapprocher l’université des entreprises quelle qu’en soit leur taille et apporter des ressources propres à l’université. La présidence devrait s’attacher les services d’un spécialiste afin de développer cette activité en concertation avec les milieux professionnels (page 27).
II - Points faibles : - Une organisation de la formation continue embryonnaire qui limite les actions de l’établissement ;
III - Recommandations : - Rendre la formation continue lisible au sein de la MRIP et favoriser les actions de formation à destination des entreprises et des salariés (page 28).

Académie de Reims :
- L’université de Reims - Champagne Ardennes :
Elle est vécue comme un atout pour renforcer la sensibilisation aux métiers de l’enseignement (la préparation aux différents concours concerne 19 formations), améliorer l’insertion des préparations à ces métiers dans les masters sous forme de parcours identifiés et aussi consolider le rôle de l’université dans la formation continue des enseignants du secondaire et du primaire (page 14).
Paradoxalement, la formation continue des adultes est en retrait des formations initiales en ce qui concerne les partenariats économiques. Le « service universitaire d’éducation permanente » de Champagne-Ardenne (SUEPCA) porte bien son nom et reste centré sur des missions à caractère social dont la gestion est éclatée dans les composantes. Assez bien doté (8 ETP dont 5,5 autofinancés), il n’est pas en mesure d’assurer un pilotage et ne constitue pas une unité budgétaire mais seulement un centre de responsabilité. L’URCA effectue directement le prélèvement sur produits (5 ou 6 %) au profit du budget général, et son simple rôle d’expertise, de coordination et d’impulsion se trouve très biaisé par la nature des services rendus comme par les déséquilibres de fonctionnement et de financement. Le public est constitué en quasi-totalité de demandeurs d’emploi et de personnes en reprise d’études, et le SUEPCA obtient les meilleurs résultats nationaux pour le DAEU. Les IUT prennent en charge à eux seuls les 2/3 des 950 stagiaires accueillis annuellement, et la Région finance à elle seule les 2/3 des 3 millions de chiffre d’affaires (hors secteurs santé et lettres) par convention avec l’URCA sur des programmes de formation qualifiante. Le directeur souligne lui-même que son service ne peut pas être performant dans ces conditions et il souhaite positionner le SUEPCA sur le DIF pour mieux répondre aux organismes collecteurs. Il veut mobiliser son équipe en direction d’objectifs économiques par la promotion du logiciel DICOME pour la traduction des diplômes en compétences/métiers et par le recrutement prochain d’un agent commercial appelé à dynamiser la communication interne et externe. Déjà les VAE et VAP croissent sensiblement, de même que l’apprentissage et les contrats de qualification/professionnalisation. Le projet, sur un fond d’expérience solide, est d’obtenir la responsabilité budgétaire du SUEPCA et un engagement plus marqué des composantes académiques de l’URCA en direction des entreprises à un moment où les pôles de compétitivité vont susciter, dans la relation avec la recherche, des besoins nouveaux de formation continue spécifique (stages courts de requalification et d’adaptation à l’emploi). Une telle évolution, parallèlement à l’émergence du SAIC et à la dynamique entrepreneuriale qu’il contribue à créer depuis les laboratoires par la valorisation technologique des résultats transférables, peut amorcer une nouvelle étape dans la relation de l’URCA avec le monde économique (pages 19-20).
- L’université de technologie de Troyes :aucune mention ni de la FC, ni de la VAE.

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