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Formation Continue du Supérieur
8 mai 2013

Accompagner la démarche portfolio

http://www.accompagner-demarche-portfolio.fr/img/Couverture.jpgDu portefeuille de compétences au ePortfolio, de l'insertion professionnelle à l'employabilité durable
Bienvenue!
Vous êtes sur le site complémentaire à l'ouvrage : "Accompagner la démarche portfolio" publié par Philippe-Didier Gauthier et Maxime Pollet aux éditions Qui Plus Est (www.editionsquiplusest.com). Préface de Jean-Pierre Boutinet, Postface de Jacques Aubret. Téléchargez ici l'opuscule de découverte de l'ouvrage.
Un guide pour l'accompagnement de la démarche portfolio

La démarche portfolio est une pratique de plus en plus institutionnalisée notamment dans l’enseignement secondaire, supérieur et professionnel, mais aussi de plus en plus connue et attendue des recruteurs, RRH, DRH, et des professionnels de l’insertion professionnelle et de l’accompagnement des carrières. Elle peut se réaliser dans une finalité d’employabilité durable, de sécurisation des parcours professionnels, voire de citoyenneté en contexte de Web 2.0. Elle devient aujourd’hui une démarche préventive des transitions professionnelles, et contribue au développement d’une compétence au pilotage de sa navigation professionnelle tout au long de la vie.
L’ouvrage "Accompagner la démarche Portfolio", propose:
    * D’une part une réflexion sur les questions d’orientation et de construction du projet professionnel dans un monde du travail complexe, une économie postmoderne mondialisée, un monde social connectiviste marqué par l’accélération de la diffusion des flux de savoirs,
    * D’autre part, une démarche de construction et d’usage du portefeuille de compétences, et des formes actuelles des ePortfolios, à l’aide de méthodes et outils issus de la recherche et éprouvés par la pratique, téléchargeables sur le présent site, facilement utilisables et modifiables.
L’ouvrage présente également une réflexion sur les pratiques d’évaluation et ses outils, puis un questionnement critique et éthique sur les perspectives de la démarche elle-même.
Comment est construit ce guide?

Cet ouvrage est construit pour 3 modes d’utilisation, du mode "débutant" jusqu’à "professionnel expert", le but étant de progresser. Voici le plan de l’ouvrage:
Préface de Jean-Pierre Boutinet

Professeur Emerite à l’UCO et professeur associé à l’Université de Sherbrooke, Jean-Pierre Boutinet soumet à notre réflexion les quatre caractéristiques du portfolio, mobilisé comme avatar du Soi en recherche de reconnaissance par autrui.
Partie 1 - Comprendre les enjeux du ePortfolio dans un monde en profonde transformation: De l’insertion professionnelle à l’employabilité durable

Cette partie permet de comprendre l’histoire du portfolio, mais surtout pourquoi l’objet "portfolio" est un prétexte pertinent pour répondre, par sa construction et ses usages, à la problématique de l’employabilité au XXIe siècle. Finalement, elle précise comment "l’objet portfolio" devient en réalité une "démarche ePortfolio" au travers de ses dynamiques de réflexion, de reconnaissance.
Partie 2 - Accompagner la démarche ePortfolio:  Développer la compétence à la navigation professionnelle tout au long de la vie

Cette partie est 100% pratique. Le cheminement pédagogique proposé repose à la fois sur l’expérience des auteurs et de nombre de leurs collègues et prédécesseurs, mais aussi sur une présentation simple optimisée avec l’expérience de l’éditeur, des outils et ressources prêtes à l’emploi, et enfin sur des repères conceptuels pour approfondir son professionnalisme, en s’appuyant sur l’état de la recherche.
Partie 3 - Evaluer et développer la démarche ePortfolio: De l’employabilité durable vers une éthique de la contribution citoyenne

Cette partie se consacre à l’évaluation de la démarche, interroge ses résultats et leurs limites, précise 30 des concepts les plus importants, fait le tour du bêtisier, propose une charte déontologique et un profil de compétences pour l’accompagnement de la démarche. Enfin une réflexion sur les perspectives éthiques et citoyennes est portée à l’attention du lecteur avisé.
Postface de Jacques Aubret

Professeur Emerite au CNAM, Jacques Aubret nous propose ici de réfléchir sur le lien entre reconnaissance des compétences par le portfolio et reconnaissance de la valeur citoyenne de nos contributions, au moment où les Europass Mobilité, les Youthpass, les Open Badges et les ECVET envahissent le paysage des Learning Outcomes.
http://www.accompagner-demarche-portfolio.fr/img/Couverture.jpg Punann ePortfolio scileanna, infhostaitheacht inbhuanaithe leanas a chur isteach gairmiúla
Fáilte!

Tá tú ar an suíomh comhlántach leis an leabhar: "Tacú leis an gcur chuige phunann" foilsithe ag Philippe Didier Pollet Maxime Gauthier agus foilsithe ag a bhfuil níos mó (www.editionsquiplusest.com).
Réamhrá ag Jean-Pierre Boutinet, afterword ag Jacques Aubret. Íoslódáil anseo an fionnachtain leabhrán an struchtúir. Níos mó...

 

17 avril 2013

Livre blanc "la démarche ePortfolio dans l'enseignement supérieur français"

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudiants/86/1/etudiants-et-enseignant_176861.79.jpgLe Service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle publie un livre blanc sur la démarche ePortfolio dans l'enseignement supérieur. A partir d'un état des lieux des projets ePortfolio existants, ce document propose des éléments de clarification et de recommandations à l'attention des établissements d'enseignement supérieur français, ainsi qu'un cahier des charges fonctionnel pour la mise en place d'un dispositif technique support à cette démarche.
Les dispositifs ePortfolio

Les dispositifs ePortfolio visent à rassembler, dans un environnement numérique, un ensemble de documents et de ressources électroniques qui décrit et illustre l'apprentissage ou la carrière d'une personne, ses expériences, ses travaux et ses compétences. Ils intéressent très directement l'enseignement supérieur pour la formation initiale et tout au long de la vie (formalisation des parcours et des référentiels, nouvelles modalités d'acquisition et de repérage des compétences, ...) et pour l'insertion professionnelle (valorisation des acquis et expériences).
En France, il fait pour le moment l'objet d'expériences ponctuelles, de plus ou moins grande ampleur. Ces expériences posent  la question de l'inscription de la démarche ePortfolio dans des politiques d'établissement voire interuniversitaires et celle du passage à des publics plus larges.
Un livre blanc
Afin de produire des éléments de clarification et de recommandations à l'attention des établissements d'enseignement supérieur français, le service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) a chargé un groupe de travail de la rédaction d'un livre blanc. Ce livre blanc intitulé "La démarche ePortfolio dans l'enseignement supérieur français" est diffusé sous forme de cahiers.
Le cahier n°1
Le cahier 1 présente la notion de démarche ePortfolio et les enjeux pour son introduction dans l'enseignement supérieur tout en donnant des recommandations pour sa mise en place. Téléchargez le cahier 1: "enjeux et recommandations".
Ce livre blanc s’inscrit dans la continuité des travaux initiés par le groupe de travail national ePortfolio mis en place en juin 2011 par la Direction Générale pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle et conduit conjointement par la Mission numérique pour l’enseignement supérieur et le Département de la stratégie de la formation et de l'emploi. Ce groupe était constitué de praticiens, d’enseignants, de chercheurs, d’informaticiens et de responsables des systèmes d’information issus de 15 établissements de l’enseignement supérieur français impliqués dans des projets ePortfolio, ainsi que d’ experts nationaux et internationaux.
Les travaux du groupe se sont appuyés sur plusieurs actions qui ont nourri la rédaction de ce cahier:
• Enquête état des lieux (mars 2012) auprès des porteurs de 68 projets issus de 63 établissements
• Auditions (printemps 2012) d‘experts ou de porteurs de projets issus de 22 établissements
• Communications et échanges auprès de différentes communautés professionnelles et scientifiques:
- à l’occasion d’événements nationaux
  • Séminaire national des correspondants C2i, Paris, décembre 2011;
  • Séminaire national des BAIP, Paris, mai 2012;
  • Université Vivaldi Picardie, Amiens, mai 2012;
  • MoodleMoot, Nîmes, mai 2012;
  • Université Vivaldi Pays de la Loire, Tours, juin 2012;
  • Journée AMUE, Paris, septembre 2012.
- à l’occasion d’événements internationaux:
  • Colloque de l’association pour le développement des méthodes d’évaluation en éducation (ADMEE) Europe "Évaluation des compétences en milieu scolaire et en milieu professionnel", Luxembourg, janvier 2012;
  • Colloque international de l’université à l’ère du numérique (CUIEN) "Se former et former tout au long de la vie", Lyon, avril 2012;
  • Congrès de l’Association internationale de pédagogie universitaire (AIPU) "Quelle université pour demain?", Trois-­‐Rivières (Canada), mai 2012;
  • Colloque international « Journées du eLearning » (JEL), Lyon, juin 2012;
  • Colloque international ePortfolio and Identity Conference (ePIC), Londres, juillet 2012.
In fine, ce livre blanc a été nourri des retours d’expériences et de l’expertise de plus de 300 acteurs impliqués dans des démarches ePortfolio.
Nota bene: Dans ce document, la forme masculine est utilisée sans aucune discrimination et uniquement dans le but d'alléger le texte.
Comment lire ce texte?
Ce document est le premier opuscule du livre blanc « La démarche ePortfolio dans l’enseignement supérieur français » dont l’édition et la diffusion sont prévues sous forme de cahiers. Ce premier cahier présente la notion de démarche ePortfolio, problématise les enjeux pour son introduction dans l'enseignement supérieur et donne des recommandations pour sa mise en place. Le cahier n°2 présente le cahier des charges fonctionnel d’un dispositif technique support à la mise en oeuvre d’une démarche ePortfolio. Le cahier n°3 présente un état des lieux des démarches ePortfolio dans les établissements. Progressivement, d’autres cahiers viendront compléter ces trois premiers, notamment pour ce qui concerne l'analyse des outils actuellement disponibles (cahier n°4), et des conseils pour bien initier la démarche (cahier n°5).
Dans le courant de l’année 2013, l’ensemble de la documentation composant le livre blanc « La démarche ePortfolio dans l’enseignement supérieur français », assorti de guides méthodologiques ainsi que d’une veille documentaire et d’une sélection d’articles scientifiques, viendront progressivement alimenter la réflexion de la communauté autour d’un portail de ressources en ligne, accessible sur le site http://www.universites­‐numeriques.fr.
CONCLUSION

La mise en oeuvre de la démarche ePortfolio repose sur une vision stratégique de la place de l’université française dans l’espace européen de l’enseignement supérieur, notamment quant à la valorisation des acquis de l’expérience, de l’éducation et de la formation tout au long de la vie des étudiants. Cette démarche vise à renforcer leur réussite et leur insertion professionnelle, ainsi que la valorisation de leur réputation sur Internet via les réseaux numériques. Elle contribue en cela à renforcer la notoriété des établissements et l’excellence de leurs formations. Au sein de chaque établissement, la construction collégiale de cette vision est la première étape incontournable du pilotage de l’innovation institutionnelle, pédagogique et technologie nécessaire à la réussite de toute démarche ePortfolio.
La réussite de la démarche ePortfolio nécessite une implication forte des gouvernances des établissements d’enseignement supérieur (présidents et vice-­‐présidents, directeurs, responsables des services de formation ou en charge de l’insertion professionnelle), afin de coordonner les actions de l’ensemble des communautés professionnelles à mobiliser:
• les praticiens — qui forment les étudiants et les personnels à impliquer — et notamment les enseignants, les professionnels de l’accompagnement des bureaux d'aide à l'insertion professionnelle (BAIP), des services universitaires d'information d'orientation (SUIO), des services de formation continue universitaires, des services de pédagogie universitaire (SUP), des services TICE;
• les ingénieurs et informaticiens qui fournissent les services supports adaptés aux besoins de l’ensemble des acteurs et au bon fonctionnement des dispositifs;
• les professionnels des ressources humaines, du recrutement, et les cadres chargés de la gestion des compétences désormais incontournables dans les entreprises privées et les services publics.
Tout en se préservant de la vision réductrice d’un pilotage par les contingences informatiques, les choix politiques et pédagogique induits par la démarche ePortfolio ne peuvent se concevoir sans une réflexion éclairée de l’ensemble des acteurs prenant effectivement et pleinement en compte la dimension technologique incontournable de cette démarche.
Enfin, il ne faut pas manquer de mobiliser les chercheurs, dès la conception des dispositifs, afin qu’ils soient en mesure d’évaluer, de modéliser et de produire des connaissances sur les phénomènes induits par ces dispositifs. Développer un lien étroit entre formation et recherche relatives à la pédagogie universitaire est sans doute le meilleur moyen de conjuguer, ensemble, pertinence de la recherche et efficacité des formations, afin, notamment, de pouvoir en retour réguler les pratiques des différents acteurs. Téléchargez le cahier 1: "enjeux et recommandations".
Le cahier n°2
Le cahier 2 présente le cahier des charges fonctionnel d'un dispositif technique support à la mise en œuvre d'une démarche ePortfolio. Téléchargez le cahier 2 : "cahier des charges fonctionnel d'un dispositif technique support à la mise en oeuvre d'une démarche ePortfolio".
VIII. NORMES ET STANDARDS

Le ePortfolio fait actuellement l’objet d’un nombre grandissant d’initiatives dans l’enseignement supérieur. Cependant, force est de constater que les approches sont hétérogènes, avec un risque réel d’être parfois peu compatibles les unes avec les autres. Au-­delà de leurs coûts humains, techniques ou financiers pour les établissements, à terme, la non-­prise en compte de certaines normes et spécifications incontournables n’aboutirait qu’à des « impasses », à l’évidence très préjudiciables aux étudiants. Dans le choix, comme dans la conception d’un dispositif technique support à la démarche ePortfolio, il est donc impératif de prendre en compte les recommandations concernant les normes et standards européens ou internationaux associés au ePortfolio. Sans cette prise en compte, le risque est réel d’entraver la circulation fluide des données destinées à valoriser les compétences des étudiants d’un établissement à l’autre, d’une structure d’aide à l’insertion professionnelle à l’autre, auprès des recruteurs et employeurs potentiels, en France comme en Europe. Il conviendra notamment d’accorder une attention particulière à celles concernant:
• la description des compétences
  o spécification "Reusable Definition of Competencies and Educational Objectives" de l’IMS (IMS-­‐RDCEO)
  o CEN Workshop Agreement "Recommendations on a Model for expressing learner Competencies" (CWA14927)
  o CEN Workshop Agreement "A European Model for Learner Competencies" (CWA15455)
  o Joint Information Systems Committee (JISC) Competence framework InterOperability: http://www.interopability.org/wiki/InteropAbility_Specification o spécification "ePortfolio" de l'IMS (IMS-­‐eP)
• les formats d’échanges
  o norme LEAP2
  o CEN Workshop Agreement "Europass Diploma Supplement Application Profile of the EuroLMAI" (CWA 16131)
  o CEN Workshop Agreement "European Learner Mobility Achievement Information" (CWA 16132)
In fine, la prise en compte des normes et spécifications existantes associées au ePortfolio permettra de:
• suivre et améliorer la gestion des compétences et des connaissances, notamment en cas de mobilité au cours de la formation en France, comme dans l'espace européen de l'enseignement supérieur (EEES);
• supporter l’apprentissage tout au long de la vie;
• favoriser l'insertion et la mobilité professionnelle.
Les principales normes et spécifications existantes associées au ePortfolio sont indiquées en annexe 4. Téléchargez le cahier 2 : "cahier des charges fonctionnel d'un dispositif technique support à la mise en oeuvre d'une démarche ePortfolio".
Le cahier n°3
Le cahier 3 présente un état des lieux des démarches ePortfolio dans les établissements. Téléchargez le cahier 3 : "état des lieux".
16. Aix Marseille Université
Description du projet

Nom du projet: ePortfolio Master Qualité
Type de projet: Eportfolio de présentation, d’apprentissage et d’évaluation (évaluation par le tuteur professionnel et autoévaluation par l’étudiant)
Pilotage du projet

Personnes en charge de ce projet : Michel Calmet, Isabelle Pouliquen, Claude Tisse, Jean Luc Verguet.
Service en charge du projet : Master Qualité
Public
Public cible : Etudiants en apprentissage, master 2
Nombre d'étudiants concernés par le projet depuis sa mise en place : 80 étudiants
Accompagnement de la démarche
Pour les étudiants : 48h d'ateliers et séminaires pour accompagner les étudiants dans leur démarche de réflexion, d’évaluation et de progrès. Les accompagnateurs sont des intervenants du Master et les tuteurs d’entreprise.
Pour les accompagnateurs : 2 jours de formation pour l’équipe pédagogique dédiée du master, 1 jour de formation pour les tuteurs en entreprise.
Outillage de la démarche

Dispositif technique: Assemblage d’outils : Bureau virtuel de l’université, carte heuristique freeplane, suite bureautique, dispositif d’enquête en ligne (lime survey)
Outils utilisés : logiciels open source sauf bureau virtuel (outil propriétaire)
Nom de l’outil : ePortfolio Master Qualité AMU
Fonctionnalités principales de ce dispositif: Fonctionnalités techniques : les outils conjugués permettent la communication à distance entre l’étudiant, l’équipe Master et le tuteur. Ils permettent le dépôt (webdav), le partage, la création de documents de synthèse et d’évaluation et le retour d’informations sur ces données.
Fonctionnalités pédagogiques: Le dispositif et la démarche permettent aux étudiants de développer leur projet professionnel et de préparer leur insertion socio-­‐professionnelle. A travers des réflexions personnelles sur les savoir être et sur les attitudes professionnelles en entreprise et de la constitution de bases de données composées de leurs connaissances et expériences acquises, les étudiants s’engagent dans une dynamique de recherche et de compréhension de leur fonctionnement, attitudes et comportements, préparatoire à leur entrée dans le monde professionnel.
Centré sur les compétences visées par le diplôme, le dispositif permet également aux étudiants de progresser sur l’évolution de l’acquisition de ces compétences, en conjuguant une autoévaluation périodique et l’évaluation parallèle par les tuteurs en entreprise. Il comprend aussi un retour et une analyse des évaluations par les tuteurs, laquelle permet des réflexions sur les missions, sur le programme du master et pour les tuteurs sur les missions proposées et sur leur évaluation par rapport aux autres tuteurs. Au final, le dispositif est à même de permettre aux étudiants de créer puis d’exporter indépendamment des outils utilisés une présentation numérique de leur parcours de formation et compétences professionnelles acquises.
Niveau d’intégration du dispositif dans le système d’information de l’établissement: Ce dispositif utilise l’ENT de l’établissement (bureau virtuel intégré) mais est transposable sur toute plateforme de dépôt et d’échange de documents.
Service en charge de la maîtrise d’oeuvre: Le dispositif est conçu et pris en charge par l’équipe dédiée du Master en utilisant les outils mis à disposition par l’établissement. Téléchargez le cahier 3 : "état des lieux".
Dans le futur
D'autres cahiers viendront progressivement compléter ces trois premiers, notamment pour ce qui concerne l'analyse des outils actuellement disponibles (cahier n°4), et des conseils pour bien initier la démarche (cahier n°5).
The service strategy of higher education and employability published a White Paper on the ePortfolio process in higher education. From an inventory of existing ePortfolio projects, this paper proposes some clarification and recommendations to the attention of French higher education institutions, as well as functional specifications for the establishment of a support to this approach technical device. More...
26 mars 2013

Accompagner la démarche portfolio

http://max.pollet.free.fr/Site_ePF/img/Couverture.jpgVous êtes sur le site complémentaire à l'ouvrage: "Accompagner la démarche portfolio" publié par Philippe-Didier Gauthier et Maxime Pollet aux éditions Qui Plus Est (www.editionsquiplusest.com). Préface de Jean-Pierre Boutinet, Postface de Jacques Aubret. Téléchargez ici l'opuscule de découverte de l'ouvrage. Se procurer l'ouvrage.
Un guide pour l'accompagnement de la démarche portfolio

La démarche portfolio est une pratique de plus en plus institutionnalisée notamment dans l’enseignement secondaire, supérieur et professionnel, mais aussi de plus en plus connue et attendue des recruteurs, RRH, DRH, et des professionnels de l’insertion professionnelle et de l’accompagnement des carrières.
Elle peut se réaliser dans une finalité d’employabilité durable, de sécurisation des parcours professionnels, voire de citoyenneté en contexte de Web 2.0.
Elle devient aujourd’hui une démarche préventive des transitions professionnelles, et contribue au développement d’une compétence au pilotage de sa navigation professionnelle tout au long de la vie.
http://max.pollet.free.fr/Site_ePF/img/headeradp.jpgComment est construit ce guide?
Cet ouvrage est construit pour 3 modes d’utilisation, du mode "débutant" jusqu’à "professionnel expert", le but étant de progresser. Voici le plan de l’ouvrage:
Préface de Jean-Pierre Boutinet

Professeur Emerite à l’UCO et professeur associé à l’Université de Sherbrooke, Jean-Pierre Boutinet soumet à notre réflexion les quatre caractéristiques du portfolio, mobilisé comme avatar du Soi en recherche de reconnaissance par autrui.
Partie 1 - Comprendre les enjeux du ePortfolio dans un monde en profonde transformation: De l’insertion professionnelle à l’employabilité durable

Cette partie permet de comprendre l’histoire du portfolio, mais surtout pourquoi l’objet "portfolio" est un prétexte pertinent pour répondre, par sa construction et ses usages, à la problématique de l’employabilité au XXIe siècle. Finalement, elle précise comment "l’objet portfolio" devient en réalité une "démarche ePortfolio" au travers de ses dynamiques de réflexion, de reconnaissance.
Partie 2 - Accompagner la démarche ePortfolio: Développer la compétence à la navigation professionnelle tout au long de la vie

Cette partie est 100% pratique. Le cheminement pédagogique proposé repose à la fois sur l’expérience des auteurs et de nombre de leurs collègues et prédécesseurs, mais aussi sur une présentation simple optimisée avec l’expérience de l’éditeur, des outils et ressources prêtes à l’emploi, et enfin sur des repères conceptuels pour approfondir son professionnalisme, en s’appuyant sur l’état de la recherche.
Partie 3 - Evaluer et développer la démarche ePortfolio: De l’employabilité durable vers une éthique de la contribution citoyenne
Cette partie se consacre à l’évaluation de la démarche, interroge ses résultats et leurs limites, précise 30 des concepts les plus importants, fait le tour du bêtisier, propose une charte déontologique et un profil de compétences pour l’accompagnement de la démarche. Enfin une réflexion sur les perspectives éthiques et citoyennes est portée à l’attention du lecteur avisé.
Postface de Jacques Aubret

Professeur Emerite au CNAM, Jacques Aubret nous propose ici de réfléchir sur le lien entre reconnaissance des compétences par le portfolio et reconnaissance de la valeur citoyenne de nos contributions, au moment où les Europass Mobilité, les Youthpass, les Open Badges et les ECVET envahissent le paysage des Learning Outcomes.
http://max.pollet.free.fr/Site_ePF/img/Couverture.jpg You are on the companion website to the book: "Supporting the portfolio approach" published by Didier Philippe Pollet Maxime Gauthier and published by Who Is More (www.editionsquiplusest.com). Preface by Jean-Pierre Boutinet, Afterword by Jacques Aubret. Download here the booklet discovery of the structure. Obtain the book.
A guide to accompany the portfolio approach
The portfolio approach is a practice increasingly institutionalized especially in the secondary, tertiary and professional, but also increasingly known and expected recruiters, HR Manager, HR professionals and employability and the career support. More...
3 mars 2013

Lorfolio, une nouveauté au service des Lorrains

Depuis le 27 février, tous les Lorrains peuvent créer leur e-book professionnel grâce à Lorfolio. Une plateforme web gratuite mise en place par la Région Lorraine pour permettre à tous les profils – étudiants, demandeurs d'emploi, salariés, etc. – de trouver un outil au service de leur démarche professionnelle.
Conçu comme un portefeuille numérique de compétences, Lorfolio permet de garder la trace des expériences vécues, de valoriser les compétences acquises et de se projeter dans une perspective d'évolution de carrière ou de recherche d'emploi. Gratuit et sécurisé, cet outil est accessible via les principaux environnements de travail et navigateurs Internet, sur ordinateur ou tablette. Egalement compatible  avec les documents Europass (CV Europass, Passeport de langues Europass…), Lorfolio offre surtout aux détenteurs d'un compte la possibilité de personnaliser leurs profils en enrichissant leur contenu au gré de leur parcours et objectifs.
Par ailleurs, cette plateforme rassemble les acteurs de l'emploi et de la formation (les enseignants et formateurs, les conseillers en orientation, les conseillers en emploi, les employeurs, etc.) dans sa capacité à coordonner le dialogue entre chacun tout au long de la vie professionnelle de l'utilisateur. Découvrir la plateforme web Lorfolio.
Illustration-13Avec Lorfolio, chaque Lorrain (étudiant, demandeur d’emploi, salarié...) peut présenter clairement ses expériences passées, ses compétences actuelles, son objectif professionnel ainsi que le chemin qu’il compte emprunter pour l’atteindre, le tout dans un univers entièrement sécurisé et personnalisé sur Internet.
Pourquoi Lorfolio

La Région Lorraine considère que la sécurisation des parcours professionnels des lorrains est un des enjeux majeurs de la politique de formation professionnelle dont elle a la compétence. C’est pour répondre à cet enjeu que la Région Lorraine met Lorfolio, un portefeuille numérique de compétences, à disposition des lorrains. Cet outil innovant permet aux personnes qui le souhaitent de garder la trace des expériences vécues, de valoriser les compétences acquises et de se projeter dans une démarche d’acquisition de compétences nouvelles. Il constitue le fil rouge de l’accompagnement des parcours de formation et le soutien que la Région souhaite apporter à chaque lorrain sur un marché du travail de plus en plus sélectif.
Illustration-12Lorfolio pour quoi
Lorfolio permet:
- d’attester de ses connaissances et compétences et de les valoriser;
- de faciliter la réflexion sur les questions liées aux compétences professionnelles en vue d’une évolution de carrière ou d’une recherche d’emploi;
- de coordonner le dialogue avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation (les enseignants et formateurs, les conseillers en orientation, les conseillers en emploi, les employeurs, etc.) au service de la personne.
Un espace personnel sécurisé et gratuit sur Internet

Lorfolio est une application internet sécurisée qui permet à chaque personne de créer un compte personnel. Les informations contenues sur ce compte sont totalement gérées par le titulaire qui peut choisir de ne diffuser que celles qu’il souhaite.
http://www.lorfolio.fr/images/lorfolio/accueil/Illustration-11.pngTout au long de sa vie professionnelle, la personne se créant un compte sur Lorfolio pourra:
- garder la trace de:
        son parcours de formation (initiale et continue),
        ses diplômes et autres certifications,
        ses habilitations,
        ses expériences professionnelles,
- renseigner et mettre à jour son portefeuille de compétences,
- réfléchir à des projets, bâtir des plans d’action et renseigner une feuille de route,
- importer et stocker des documents, les organiser,
- communiquer les éléments souhaités,
- éditer son CV et un site web e-portfolio.
Un outil performant

Développé avec des technologies issues du monde des logiciels libres, Lorfolio est utilisable avec les principaux environnements de travail et navigateurs internet, sur votre ordinateur ou tablette.
Lorfolio est compatible avec les documents Europass (CVEuropass, Passeport de langues Europass,…).
Lorfolio répond aux recommandations pour l’accessibilité (RGAA, Accessiweb).
Lorfolio a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) en matière de confidentialité des données personnelles.
Ós rud é go 27 Feabhra, is féidir gach Lorraine chruthú a r-leabhar gnó le Lorfolio. Ardán gréasáin saor in aisce a bhunaigh an Lorraine Réigiún go mbeidh gach próifílí - mic léinn, lucht cuardaigh fostaíochta, fostaithe, srl. - Chun teacht ar uirlis le haghaidh a gcur chuige proifisiúnta. Níos mó...
3 février 2013

ePIC 2013 - The 11th conference on ePortfolio and Identity

Call for papers: ePIC 2013 - The 11th conference on ePortfolio and IdentityCall for papers: ePIC 2013 - The 11th conference on ePortfolio and Identity
Following the rich discussions triggered by the presence of Mozilla Open Badges at ePIC 2012, the 11th ePortfolio and Identity Conference intends to explore further the concept of 'openness' in relation to the themes traditionally addressed by the conference. In particular, as ePortfolio and Open Badges are containers of personal data, what is their place in what some predict as the next big revolution: Open Me — open personal data?
The conference will take place on 8-10 July, 2013
Deadline for abstracts submission: 11 March

Contemporary media (digital, social and mobile) is transforming the landscape of identity, education, employment, culture, technologies and politics. The centralised, top-down, mass media model on which most of our institutions are based is facing assaults from the emerging decentralised, bottom-up, networked, agile social knowledge media. While old power centres are being challenged, new ones are appearing: they are based on the systematic collection, analysis and exploitation of the mass of data produced in our daily life. And we are busily coding our actions and thoughts for Google and Facebook to monetise them. In this context, how can we create the conditions for the emancipation of individuals towards a truly open society?
Authors are invited to address ePortfolio and identity issues in relation to:
    open ePortfolio and open badges
    open identity and open data
    open learning and open educational resources
    open assessment and open accreditation
    open employment and open business
    open architecture and open infrastructure
Key conference questions, in relation to ePortfolio and identity, may include (but are not limited to):
    How to support individual and community learning?
    How to contribute to the identity construction process?
    How to facilitate the recognition and accreditation learning?
    How to support lifelong learning, orientation and employability?
    How to support the acquisition of 21st century skills?
    How to create an ePortfolio architecture and infrastructure?
Deadline for abstracts submission: 11 March.
3 novembre 2012

Le Portefeuille d'expériences et de compétences - De l'université à la vie active

Le Portefeuille d'expériences et de compétences. De l'université à la vie activeLe Portefeuille d'expériences et de compétences. De l'université à la vie active. Jacques Aubret, Jean Biarnès, Francis Danvers, Jean-Pierre Faudé, Denis Gasté, José Rose (éditeurs), Relief n° 39, 2012, 144 p. Télécharger la publication.
Le Portefeuille d’expériences et de compétences (PEC), actuellement mobilisé par 25 universités, est une démarche qui s’appuie sur un support numérique. Les objectifs sont d’apporter à l’étudiant des possibilités de réflexion sur l’ensemble de ses acquis, des possibilités d’actualiser son projet tout au long du LMD, de meilleures possibilités d’agir et de communiquer sur ses expériences, sa formation, ses projets. Le Céreq évalue plusieurs expérimentations du Fonds d’expérimentations pour la jeunesse (FEJ). L’édition de cet ouvrage traduit la volonté du Céreq de faire part de son expertise à travers une expérimentation qui mobilise jusqu’en 2013 six de ses seize centres associés régionaux. Cet ouvrage, état des lieux de l’expérimentation, présente aussi les enjeux d’une évaluation dont les résultats seront produits dans une prochaine publication.
Résumé - Philippe Lemistre

Le Portefeuille d’expériences et de compétences (PEC), actuellement mobilisé par 25 universités, est une démarche qui s’appuie sur un support numérique. Les objectifs sont d’apporter à l’étudiant des possibilités de réflexion sur l’ensemble de ses acquis, des possibilités d’actualiser son projet tout au long du LMD, de meilleures possibilités d’agir et de communiquer sur ses expériences, sa formation, son/ses projet(s). À l’université, le Portefeuille d’expériences accompagne l’étudiant pour l’ensemble de son parcours, qu’il s’agisse de son orientation ou de ses insertions: stage, emploi en cours d’études, emploi lors de la sortie du système éducatif. Accompagner les étudiants au sein d’universités distinctes à travers un dispositif commun ne peut se concevoir qu’au sein d’une co-construction de ce dispositif. Cet ouvrage rend compte de l’histoire de cette « recherche-action » et dresse un état des lieux.
La première partie est consacrée à la genèse du projet et à son développement, dont le réseau PEC est un déterminant essentiel. Ce réseau est structuré autour d’un conseil d’orientation, il comprend notamment un groupe « ingénierie pédagogique » qui développe l’outil interuniversitaire, un groupe « ingénierie de formation », porteur de la mise en oeuvre d’une formation commune des acteurs de terrains qui accompagnent les étudiants (enseignants chercheurs, principalement) ou/et forment les formateurs (personnels SCUIO, notamment). Ces travaux d’ingénierie ont connu un développement considérable en 2009, date à laquelle le projet PEC est retenu par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) qui financera son développement jusqu’en 2012. L’évaluation externe de cette expérimentation est réalisée par le Céreq. Les enjeux de cette évaluation et le protocole qui a façonné en partie l’expérimentation concluent ce premier développement.
La deuxième partie est une « somme », au sens d’un condensé en de courts textes des principales réflexions des sciences de l’éducation, de la sociologie et des enjeux informatiques. Ces remarquables productions du conseil scientifique (CS) du PEC, constitué d’experts reconnus du domaine, témoignent d’un investissement peu commun d’un CS dans la mise en oeuvre du PEC. Le CS n’est donc pas, comme pourra le constater le lecteur, une caution scientifique distante.
Les parties 3 et 4 sont consacrées aux témoignages, et aussi aux réflexions et interrogations des acteurs de terrain. Les expériences d’essaimage du dispositif débutent les récits en invoquant la « culture PEC » et aussi les problèmes concrets de coût. Portage politique, intégration dans ou articulation avec des dispositifs existants sont ensuite évoqués: projet tuteuré, stage, TP, Projet personnel et professionnel de l’étudiant (PPPE), dispositif contre le décrochage, Plan réussite en licence (PRL), etc. Les expériences rendent compte de la diversité des publics et des modalités d’usages associées: à l’IUT, dans différentes filières universitaires (santé, droit, sciences et techniques, STAPS, lettres, notamment), à différents niveaux (L, IUT, master, doctorat). L’ouvrage se termine par un chapitre qui soulève la problématique de l’évaluation des étudiants dans le cadre d’une démarche de réflexion sur soi. La postface ajoute nombre d’interrogations sur l’avenir du PEC illustratif du « portefeuille d’expériences à la française ». C’est cette réflexion qui sera prolongée dans un prochain ouvrage, lequel rendra compte des résultats de l’évaluation Céreq et plus largement d’un premier « bilan scientifique » du PEC.
Le Céreq évalue plusieurs expérimentations du FEJ. L’édition de cet ouvrage traduit la volonté du Céreq de faire part de son expertise à travers une expérimentation qui mobilise jusqu’en 2013 six de ses seize centres associés régionaux. Cet ouvrage, état des lieux de l’expérimentation, présente aussi les enjeux d’une évaluation dont les résultats seront produits dans une prochaine publication. Télécharger la publication.
Préambule - Jean-Pierre Faudé

Cet ouvrage s’inscrit dans le développement du projet PEC, au moment où la dernière phase de l’expérimentation de la démarche et de l’outil s’achève, mais aussi au moment de passer à la deuxième phase, celle du déploiement et de la généralisation dans nos 25 établissements. Dans cette phase de transition, il est important pour toute l’équipe et les acteurs du projet de faire le point, de vous proposer un temps d’échange et de partage de nos expériences dans les différentes dimensions du projet.
Cet ouvrage est le premier d’une série. Il est consacré aux fondements et aux évolutions initiales de la démarche et de la plateforme PEC. Il vous permet d’appréhender tout ce qui a été à l’oeuvre pour leur conception puis leur développement: les différentes étapes du projet, le jeu des acteurs, la fusion des propositions théoriques et des applications méthodologiques, le partage et la mutualisation des pratiques.
Le dispositif est présenté dans ses différentes dimensions. L’étudiant (et, plus tard, le salarié) est au centre de la problématique de la construction des parcours de formation et de leur réussite, de la dynamique des projets et de la valorisation des expériences.
Sur les recommandations de notre conseil scientifique, nous avons souhaité transmettre nos réflexions, nos questionnements et nos propositions dans cette étape de fin d’expérimentation, qui a mobilisé les équipes ressources de 20 universités impliquant les savoir-faire très divers des SCUIO, des BAIP, des équipes pédagogiques des composantes, des responsables de formation…
Cette publication a été prévue pour notre quatrième séminaire qui orientera ses travaux sur le passage à une plus grande échelle de notre projet, réfléchira à sa faisabilité méthodologique et opérationnelle, retiendra les hypothèses de travail à mettre en oeuvre en 2013. Ces textes constitueront les points d’appui de notre culture commune fondée sur une déontologie, et de nos objectifs de toujours : aider tous les étudiants dans leur formation, leur orientation, tout au long de la vie, par une démarche qui se veut humaniste, structurante, et d’émancipation.
Ces retours d’expériences, ces communications d’experts, ces réflexions de concepteurs et d’utilisateurs ont pour objet de vous rendre compte de toute la richesse, de l’étendue et de la créativité de cette entreprise, mais aussi, en toute transparence, des contraintes et des difficultés rencontrées.
Trois dimensions ont structuré notre action: l’innovation, la recherche-action-développement, la coconstruction.
L’innovation:
c’est la motivation première des équipes qui se sont engagées dès l’origine du projet. Nous voulions améliorer les différents dispositifs d’aide « accompagnée » à l’orientation et à l’insertion des étudiants et trouver des réponses aux problématiques liées à la massification et aux exigences de l’individualisation. Toucher le plus grand nombre de nos étudiants et en même temps individualiser les réponses. Pour cela, nous n’avons eu de cesse d’expérimenter, de réaliser, de valider, de stabiliser certains modèles, de faire évoluer ou de changer d’autres actions, des pratiques, des approches méthodologiques. Ce sont toutes ces boucles qui sont décrites dans les différents retours d’expériences communiqués. L’innovation tant organisationnelle que pédagogique auprès des étudiants a été soutenue dans ce contexte par l’épanouissement des initiatives issues d’environnements universitaires très différents: scientifiques, littéraires, STAPS, science humaines et sociales. Cette diversité est un point d’appui essentiel dans l’enrichissement et l’optimisation de la démarche et de la plateforme, elle est illustrée dans les différents chapitres.
Tout au long du développement du projet, l’enjeu a été d’accompagner le développement de ces initiatives en prêtant toujours attention à leur émergence dans la cohérence des objectifs à atteindre. Ce bouillonnement d’émergences et de réalisations est décrit dans de nombreuses communications de nos collègues. Toutes ces productions dans l’espace collectif se sont renforcées dans l’interaction des acteurs et des différentes activités mises en oeuvre dans le projet. Nous avons été surpris par l’intensité et la qualité des collaborations: entre le conseil scientifique, la coordination et le terrain, les groupes d’ingénierie pédagogique et informatique, les équipes ressources des universités. Le management du projet en fut évidemment facilité. L’équipe de pilotage, les membres du conseil scientifique ont fait dans cet ouvrage un retour sur les caractéristiques de cette « innovation sociale. »
La recherche-action-développement.

Les principes de cette recherche-action se sont installés naturellement dans l’innovation. S’y sont impliqués différents acteurs: professionnels de l’orientation ou de l’aide à l’insertion, experts, enseignants-chercheurs, collaborateurs externes. Dès les premières hypothèses de travail (voir le chapitre 1-Genèse du projet), leur implication et leur collaboration ont été rendues possibles par le partage de conceptions, de valeurs éthiques, de pratiques méthodologiques et opérationnelles. À partir d’un premier cahier des charges validé par le comité de pilotage et le conseil scientifique, communiqué lors de notre premier séminaire à Toulouse, le principe d’un fonctionnement recherche-action a été intégré dans un travail en réseau par pôles de compétences. Il nous fallait installer et mobiliser l’addition des compétences, mettre en oeuvre notre dynamique de spirale: conception - mise en place d’expérimentations - évaluation - validation - évolution, amélioration de la démarche et de l’outil. Tous les acteurs ont oeuvré dans ce contexte et leurs retours d’expériences sont animés de cette culture de la recherche et de l’interaction partagées.
La co-construction, enfin.

Elle est le corollaire de l’innovation et de la recherche-action-développement. Cette co-construction s’est établie et précisée dans ses modes de fonctionnement au fur et à mesure de la mise en oeuvre des différentes activités du projet. La réalisation des évolutions de la démarche et des différentes versions de la plateforme – développée sur trois ans – sont la preuve que ces mises en place ont été « l’affaire de tous » et non celle de concepteurs experts. Les apports des différentes expérimentations, les observations des étudiants, les propositions des accompagnateurs, les éléments théoriques du conseil scientifique, les développements en allers et retours terrain/pôles d’ingénierie pédagogique et informatique, la coordination organisationnelle et opérationnelle: tout a concouru à développer cet état d’esprit, cette culture.
Depuis le début de notre entreprise, l’écoute, la prise en compte des analyses critiques et des points de vue différents, la transparence, la réactivité, les comptes rendus d’exécution, les bilans d’étapes ont consolidé l’échange et l’appropriation collective.
Aujourd’hui, cette co-construction résiste, vit par la mutualisation des idées, des actions, des supports créés par tous et communiqués, l’accord sur les objectifs à atteindre. Nos séminaires, et aujourd’hui cet ouvrage, témoignent de l’effort et du plaisir de communication de tous pour ce projet, et nous vous proposons de le partager.
Merci à l’équipe Ingénierie pédagogique et au pôle Informatique, maillons indispensables à la réalisation du PEC, et à l’équipe du Fonds d’expérimentation jeunes, sans qui ce projet n’aurait pas eu la chance de se développer dans de si bonnes conditions. Télécharger la publication.
Préface - Jean Biarnès

Dans nos sociétés postmodernes, construire sa vie est un exercice d’autant plus difficile que sont exaltées les valeurs du « self made man » ce qui a pour conséquence de rendre le sujet seul responsable de sa réussite ou de son échec si celui-ci arrive. Cette survalorisation d’une individualité coupée de ses environnements et de l’individualisme, dans un monde hypercomplexe, est totalement paradoxale. De plus elle nie ce qui est de la réalité de la construction d’un parcours de vie qui ne peut-être qu’une co-construction. Henri Wallon disait que l’Homme est « génétiquement » social. C’était, pour lui, une métaphore signifiant que tout être humain a besoin du regard de l’Autre pour se construire, besoin aussi fondamental que s’il était porté héréditairement par un gêne. Nous retrouvons ce besoin total dans des fictions tel que le roman de Defoé qui est quasi obligé de créer « Vendredi » le bon sauvage, ersatz de la société, afin que Robinson Crusoé puisse continuer à vivre sur son île, « seul-et-accompagné ». Plus scientifiquement Harlow, par ses expériences sur les singes rhésus a bien montré que c’est l’attachement à l’Autre, en l’occurrence la mère, qui permet aux bébés singes que l’on a affamés, de survivre avant même qu’ils n’aillent chercher la nourriture qui leur est cependant proposée. Mais ce que n’exprime pas, sinon en implicite, la formule d’Henri Wallon, c’est que si le regard de l’Autre est indispensable, il doit laisser le sujet advenir à ce qu’il doit être. Autrement dit, toute construction de l’être humain est une alchimie jamais totalement stabilisée entre des déterminismes externes et des décisions propres à l’individu. Être sujet, c’est bien se positionner entre deux assujettissements possibles, celui d’une subjectivité totale et celui d’une réification de soi par l’autre. Ce positionnement d’être sujet de son devenir, cette marche incessante sur ce chemin de crête entre les deux précipices que peuvent être ces deux assujettissements, nécessite des compétences multiples et donc un apprentissage et un développement de celles-ci.
Le Portefeuille d’expériences et de compétences qui se veut être une aide à la construction du parcours de la vie professionnelle de celui qui l’emploie, a donc en son centre des concepts comme « co-construction » et « accompagnement ». Il propose une démarche d’analyses de « soi-sur-soi » et de « soi-en-situation sociale ». Appuyé sur une trame, le dispositif, c’est un apprentissage réflexif sur ces deux rapports à soi qui est fondamentalement travaillé dans un but précis, l’autonomisation du sujet dans son processus d’insertion professionnelle. Cette « démarche-outil » s’est donc construite en n’éludant pas la complexité inhérente à sa nature et en refusant toute simplification qui n’aurait comme conséquence que d’alimenter une aliénation du sujet là où il est prôné son émancipation. Loin d’un comportementalisme réducteur comme celui de faire rentrer de force un parcours individuel dans un listing de compétences préétabli, la démarche PEC part de la richesse d’un parcours individuel pour former son « cré-acteur » à en extraire les multiples compétences acquises et/ou à en concevoir les manques en fonction d’un objectif défini, celui de pouvoir et de savoir choisir sa profession et se donner les moyens d’y accéder. Là où, dans une approche comportementaliste voire utilitariste, la personne humaine est « mise au centre » de considérations externes, donc réifiée, ce qui ne peut que favoriser la prise de pouvoir de certains sur la destinée de millions d’autres, la démarche PEC est « centrée sur la personne ». C’est pourquoi ce sont les références au constructivisme et à l’approche de la complexité prônée par Edgar Morin qui sont les bases de la construction de cette démarche-outil ce qui doit permettre à chacun de trouver « la voie » de son parcours de vie professionnelle et, à son début, de son parcours d’études.
Parti d’un travail théorico-pratique de quatre universités, les concepteurs du Portefeuille d’expériences et de compétences surent s’adjoindre rapidement les deux autres piliers nécessaires au développement de toute innovation, l’institutionnel à travers la délégation interministérielle à l’Orientation créée en 2006, et le financier en candidatant sur l’appel d’offres du fond pour l’innovation initié par Martin Hirsch en 2008. En ce sens la construction du PEC est aussi un exemple du développement d’une innovation en sciences humaines. Avec cette stratégie, le PEC est au début expérimenté sur treize universités et se développe aujourd’hui sur vingt-cinq et demain sur trente sites universitaires. Ceci répond à des besoins très différents: ceux des étudiants de sciences humaines qui ne sont pas les mêmes que ceux des sciences dites « dures » ni de ceux qui suivent des cursus professionnalisants mais aussi ceux de domaines d’insertion professionnelle qui n’ont ni les mêmes objets et objectifs, ni les mêmes cultures relationnelles, ni les mêmes critères d’embauche. De même les universités des grandes métropoles n’ont pas tissé les mêmes réseaux pouvant aider l’insertion de leurs étudiants que celles des petites unités urbaines. Enfin les questions qui se posent aux étudiants quittant l’université dès la première année ne sont pas celles de ceux qui la quittent en licence ou en master et a fortiori de ceux qui mènent leur chemin jusqu’au doctorat. La construction du PEC ne pouvait pas ne pas prendre en compte cette complexité. Cet ouvrage relate cette co-construction « chemin faisant » avec ses avancées, ses écueils, ses « vérités partielles » sur lesquelles les « co-constructeurs » se sont arrêtés un moment pour pouvoir repartir le moment suivant comme le préconisait Descartes dans Le Discours de la méthode. Cela explique qu’aujourd’hui la procédure en est à la « version 3 » qui parle même de « PEC à la carte ». Mais c’est aussi dire que cette dernière, qui sûrement durera plus longtemps que les deux premières parce que plus achevée, n’est pas encore la version définitive si tant est qu’un jour il y en ait une qui le soit puisque toute réalité humaine vit et donc se transforme. C’est aussi pourquoi cet ouvrage sera suivi d’un second qui présentera l’évaluation des impacts des procédures actuellement mises en oeuvre, en analysera les processus en vue d’une adaptation toujours plus efficace aux besoins très diversifiés et en évolution permanente et mesurera l’appropriation et l’usage qu’en feront les étudiants.
S’il est facilement admis qu’une évaluation conclusive d’une démarche telle que celle du PEC ne peut s’élaborer que dans l’après coup (ce qui justifie ici qu’elle ne figurera que dans un second volume), il pourrait paraître paradoxal, en fonction de la philosophie annoncée de cette démarche, à savoir d’être centrée sur le sujet, de ne pas voir apparaître dès ce premier ouvrage la parole directe des acteurs, les étudiants et, dans une moindre mesure, les accompagnateurs. Cette absence dans ce premier volume est cependant cohérente avec la démarche « chemin faisant » et « co-construite ». En effet, s’il y a eu en cinq ans trois versions de l’outil c’est parce que la parole des étudiants et des accompagnateurs a été immédiatement prise en compte et intégrée tant à la démarche qu’à l’outil. L’évolution même du PEC est le reflet de la centration de la démarche sur les acteurs à travers leurs discours. C’est alors bien l’analyse finale de l’évolution de ces derniers tout au long de l’expérimentation jusqu’à son terme, et sûrement au-delà, qui sera porteuse d’une véritable évaluation conclusive. C’est pourquoi ces discours d’acteurs ne pourront paraître que dans le second volume prévu.
Ce sont les mêmes raisons qui justifient ce second volume, qui légitiment également le contenu de ce premier ouvrage. En effet pour qu’une évaluation conclusive ne donne pas à voir un « absolu » ou un idéal à reproduire, il est nécessaire qu’elle soit rapportée à des données clairement explicitées: données théoriques, données contextuelles de lieu, de temps de sociologie des populations. C’est à cette condition qu’une évaluation conclusive d’un processus prend sa seule dimension possible, la dimension d’une « vérité partielle », à partir de laquelle l’on peut construire mais qui reste modulable dans l’espace et le temps et non d’une vérité absolue qui pourrait être dupliquée à l’infini, n’importe où et n’importe quand.
Cette présentation des deux volumes faite par un certain aller-retour entre l’un et l’autre cherche à briser la linéarité de l’écriture qui ne peut qu’exposer un fait à la suite de l’autre en en montrant les liens. Or, travailler avec la complexité est tout autre. C’est une forme spiralaire du récit (ce qui est impossible) qui rendrait compte de cette démarche qui est constituée par une avancée, une pose réflexive, un certain effacement du « déjà construit » pour réorienter ce dernier et repartir de l’avant et recommencer ce cycle. C’est exactement la démarche qui a présidé à la co-construction du PEC. Une première avancée constructive sur le terrain, une pose réflexive avec le conseil scientifique (CS), un effacement partiel du déjà construit et une réorientation de la démarche et de l’objet par le conseil de pilotage (CP) et les groupes d’ingénierie pédagogique et de formation, une nouvelle réalisation sur le terrain, et de nouveau passage en CS, remodélisation par le CP, etc.
Si cette démarche spiralaire ne peut pas être rendue de manière satisfaisante par l’écrit, ce dernier fixe cependant bien les repères et le cadre de cette expérimentation afin que l’on puisse ultérieurement créer toutes les adaptations nécessaires aux différents terrains où le PEC pourra être mis en oeuvre. Dans ce volume on trouvera donc, après l’explicitation de la genèse du PEC, de son ingénierie pédagogique et de formation ainsi que des modalités d’une évaluation externe dans une première partie, une seconde partie explicitant le cadre théorique ayant soutenu la démarche à travers les principaux concepts employés comme l’articulation « expérience et compétence », les interactions « autoévaluation-évaluation », ou bien encore ce qui fonde dans la démarche PEC l’accompagnement à « l’accompagnement au parler de soi », les liaisons « rapport au savoir et réflexivité » et enfin ce qui est entendu comme incidence entre dispositif sociotechnique et identités numériques ou encore dans la reconnaissance des compétences dans l’emploi. Dans les deux derniers chapitres la parole reviendra aux équipes de terrain à travers des écrits d’acteurs qui, dans l’un, analyseront les différentes stratégies d’implantation et d’essaimage de cette démarche-outil dans leur université respective, et dans l’autre donneront une approche de la diversité des processus et procédures d’appropriation de cette démarche lors de sa mise en oeuvre et de son intégration dans l’existant universitaire. La diversité des procédures ayant été adoptées suivant les contextes, les difficultés rencontrées, celles qui ont été surmontées et les autres, celles qui restent à travailler, garantissent que la démarche PEC, sur une base théorique transversale à tous les contextes et un cadre de référence pour tous les acteurs, n’est cependant en rien un « objet absolu » mais au contraire une démarche-outil adaptative non seulement aux différents contextes mais aussi et surtout à chaque utilisateur.
En fin d’ouvrage, une postface, en tirant le fil rouge de tout ce travail pourra ouvrir sur un avenir qui sera toujours à envisager dans et par une co-construction perpétuelle. Télécharger la publication.
Postface - Jacques Aubret

Ce proverbe africain: « Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens », traduit de manière implicite l’angoisse humaine face à l’imprévisibilité du destin et l’idée que le passé personnel et expérientiel contient des indices et des ressources propres à orienter et à motiver les personnes vers de nouveaux engagements.
L’ouvrage, que chacun a pu parcourir, est à la fois une illustration de la richesse du regard porté sur le passé et une source de questions pour l’avenir. Il l’est au niveau individuel, dans la philosophie du PEC, qui enracine tout projet personnel et professionnel dans l’analyse des expériences de vie, non pas pour en faire des déterminants du futur mais comme témoignage des évolutions cognitives et de la personnalité qui étonnent parfois, mais qui fournissent l’énergie nécessaire au rebond, à l’audace, à la créativité, à la prise de risque face à l’avenir. Il l’est aussi au niveau collectif, dans la mesure où les témoins de l’aventure PEC, qui ont contribué à la rédaction de l’ouvrage, présentent chacun un éclairage personnel sur les différentes facettes de cette aventure: co-construction du projet et de sa mise en oeuvre technique et informatique, gestion administrative du projet et de l’expérimentation, ingénierie, expérimentation sur le terrain, formation des acteurs de terrain, communication, évaluation, regards théoriques, portage politique, etc. De ce dernier point de vue deux aspects ont particulièrement retenus notre attention. Le premier concerne précisément le passé et le second l’avenir.
La création et la mise en oeuvre du PEC rejoint l’histoire un peu plus ancienne du développement des portefeuilles de compétences en France ; elle en garde l’esprit et la culture mais lui donne une nouvelle vitalité en la greffant au coeur même du processus de formation. En 1992, B. Liétard1, retraçait l’introduction du portefeuille de compétences depuis une dizaine d’années, en France, dans ces termes: « Du portfolio nord-américain au portefeuille de compétence à la française ». Les racines québécoises sont affirmées à travers le courant de reconnaissance et de validation des acquis qui a trouvé de solides échos en France au début des années 80, période où l’on s’est particulièrement intéressé au déficit de qualification chez les jeunes sortant du système scolaire et à l’accueil des adultes en période de transitions professionnelles et présentant des difficultés à faire valoir leurs expériences passées soit pour réintégrer le système de formation à travers la formation continue, soit pour se réinsérer dans le monde du travail à un juste niveau de compétences. De là sont nés les premiers textes relatifs à la validation des acquis professionnels (décret d’Août 1985) et un peu plus tard le bilan de compétences professionnelles et personnelles (loi du 31 décembre 1991) suite à un accord national interprofessionnel du 3 juillet 1991. Dans les décrets d’application relatifs aux bilans de compétences, les portefeuilles de compétences sont présentés comme les formes d’accompagnement privilégiées du bilan. Il s’agissait comme l’indiquait B. Liétard, de « rendre les individus acteurs de leur propre histoire, leur donner les moyens de nouvelles capacités à exister à travers un positionnement adéquat dans leur propre environnement… le portefeuille peut être un outil privilégié d’une démarche formative globale.
Encore faut-il qu’il garde une forme souple et évolutive permettant (à son auteur) de gérer son propre capital de qualification et de se définir des projets réalistes personnels et professionnels ». Ainsi le portefeuille de compétences se présentait comme une démarche de formation et non comme un outil d’évaluation; il bénéficiait d’un accompagnement personnalisé centré sur la dynamique évolutive de la personne et non sur un programme préétabli; le bénéficiaire était l’unique propriétaire du document qui résultait de la démarche. L’originalité du PEC, tient non seulement dans l’adaptation d’un outil aux techniques modernes de communication et de numérisation (ce qui n’allait pas de soi) mais dans l’inscription de la démarche dans les programmes de formation universitaire, à tous les niveaux, y compris à celui de la formation doctorale. La motivation des concepteurs et des acteurs de terrain (conseillers dans les services d’orientation, responsables administratifs, enseignants et accompagnateurs…) transparaît dans les témoignages qui nous sont offerts. Mais pour autant, l’avenir du PEC est-il écrit de manière sûre? Télécharger la publication.

Le Portefeuille d'expériences et de compétences. De l'université à la vie active Χαρτοφυλακίου των εμπειριών και δεξιοτήτων. Πανεπιστήμιο στην επαγγελματική ζωή. Aubret Jacques, Jean Biarnès, Francis Peabody, Jean-Pierre Faudé Denis Gäste José Rose (επιμ.) Αρωγής αρ. 39, 2012, 144 σελ.. Κατεβάστε τη δημοσίευση.
Χαρτοφυλακίου των εμπειριών και δεξιοτήτων (PEC), κινητοποιούνται σήμερα κατά 25 πανεπιστήμια, είναι μια προσέγγιση που βασίζεται σε ένα ψηφιακό μέσο.
Οι στόχοι είναι να παρέχει ο φοιτητής με ευκαιρίες για προβληματισμό σχετικά με όλα τα επιτεύγματά του, τις ευκαιρίες για την ενημέρωση του έργου τους σε όλη την LMD, καλύτερες ευκαιρίες για να δράσει και να επικοινωνούν με την εμπειρία, την κατάρτιση τα έργα του. CEREQ αξιολογεί διάφορα πειράματα Ταμείο για πειράματα Ίδρυμα Νεότητας (EYF). Η έκδοση αυτού του βιβλίου αντανακλά την CEREQ να μοιραστεί την εμπειρία του μέσα από τον πειραματισμό που περιλαμβάνει 2013 έξι από δεκαέξι κέντρα του περιφερειακούς εταίρους. Η απογραφή βιβλίο του πειραματισμού, αυτό εκδίδει επίσης την αξιολόγηση της οποίας τα αποτελέσματα θα παράγεται σε μια μελλοντική έκδοση. Περισσότερα...

1 octobre 2012

How Can e-Portfolios Support 21st Century Learning?

http://www.netskills.ac.uk/site/img/logos/netskills_site_logo.png10:00 - 16:30 Thursday 25 October 2012. Sackville Building,University of Manchester. Book now - only a few places left!
E-Portfolios are not a new concept. In various guises, digital presentations of skills and competences, online records of achievement, and action plans with opportunities for reflection have been in use in education for nearly a decade. So what is new about e-portfolios?
This workshop will explore what we mean by e-portfolios and how e-portfolios can support 21st century learning. Drawing on the work of JISC-funded projects and other significant e-portfolio developments, it will provide a snapshot of learning enhanced by e-portfolios in higher, further and continuing education.
Topics:
  • Introducing, understanding and investigating e-portfolios
  • Putting e-Portfolios in context
  • How e-portfolios work, developing a model
  • The next steps in developing and embedding e-portfolios
  • e-Portfolio processes including collaboration, reflection and responding to feedback
  • Introduction to Effective Practice with e-Portfolios and e-Portfolios infoKit
  • Examples of current systems and completed projects

Who is it for?
This workshop is for those who use, or support others use of, e-portfolios: practitioners and managers in higher and further education; staff developers; those involved in initial teacher training; and in the management and implementation of PDP, CPD and lifelong learning.
Further details about this workshop
are available.
You can add this event to most electronic diaries and calendars by downloading this ICalendar file.

28 septembre 2012

Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Les e-portfolios ou portefeuilles numériques de compétences peuvent permettre aux personnes les moins qualifiées de mettre en valeur leurs expériences tout au long de leur vie professionnelle lorsqu'elles sont en situation de recherche d'emploi ou d'évolution de carrière.
Une webconférence organisée par le FFFOD a permis à deux régions de témoigner sur les dispositifs qu'elles ont imaginé pour accompagner les citoyens dans leur parcours formation et emploi. L'occasion pour l'ARFTLV de présenter son Passeport orientation formation régional dont l'objectif est de rassembler toutes les informations du parcours, de retracer les acquis en termes de formations et d'expériences (y compris non-professionnelles), de valoriser toutes les connaissances et compétences et de faciliter la construction des parcours de formation.
Déployé à partir de 2009, il a été proposé dès 2010 à l'ensemble des stagiaires relevant du service public de la formation avant d'être étendu à d'autres publics. Avec 8300 passeports délivrés et 600 partenaires formés à ce jour, le Passeport régional est désormais sorti de l'expérimentation et se voit intégré dans la "démarche globale d'accompagnement" des acteurs de terrain.
Consulter la présentation de la webconférence.
Voir aussi Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours tout au long de la vie, Livre blanc - ePortfolio et enseignement supérieur, ePortfolio et enseignement supérieur, Le e-PORTFOLIO: le CV du FUTUR, LORFOLIO, le portefeuille de compétences numérique lorrain, E-Portfolio dans l'enseignement.

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) E-portfolios or portfolios of digital skills can allow less qualified persons to enhance their experiences throughout their professional lives when they are in search of employment or career development.
A web conference organized by the FFFOD allowed both regions to testify on the devices that they have imagined to support citizens in their career training and employment.
The opportunity to present his passport ARFTLV regional training orientation which aims to collect all the route information, track achievements in terms of training and experience (including non-professional), valuing all the knowledge and skills to facilitate the construction of training courses. More...
7 août 2012

Web Site Brings Student Portfolios and Companies Together - Seelio

http://chronicle.com/img/subscribe_11_2011.jpgBy Angela Chen. An online service opening today offers a new approach to connecting students with potential employers.
The service is called Seelio (a portmanteau of “see” and “portfolio”), and it aims to simplify the postgraduate job hunt by creating a place where online student portfolios are seen by a network of companies.
Only students with a .edu e-mail address can set up portfolios on the site, and the interactive Web pages include both traditional résumés and multimedia materials including videos, photos, and papers that are relevant to the students’ work experience. But what distinguishes Seelio from existing ePortfolio sites (such as Foliotek and RCampus) is that companies can also create accounts and browse through student profiles, post jobs, and search for potential employees based on skills or relevant projects.
Seelio grew out of an earlier service offered for students at the University of Michigan at Ann Arbor, and it currently hosts about 1,600 students and 150 companies, said Moses K. Lee, Seelio’s co-founder.
These employers—which include Airtime, Compuware, Teach for America, and Under Armour—learned about the site when they sent representatives to the University of Michigan to recruit new employees, Mr. Lee said. Seelio is now working with various career centers and sending representatives to career fairs to encourage more businesses to sign up.
“College students are at the right stage to be creating a really strong online presence,” said Mr. Lee. “The traditional résumé can’t showcase personality, accomplishment, and passions, which really give an edge in the career search. And, for companies, it’s useful for recruiting purposes to look beyond the bullet points.”

19 avril 2012

Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours tout au long de la vie

http://www.prisme-limousin.fr/sites/default/files/prisme_logo.pngDans le cadre du Programme de professionnalisation du Prisme-Limousin, Le Carré Jourdan, Salle de conférence, 13 cours Jourdan, 87000 Limoges. 19 avril 2012 de 14 à 17h. Intervenants: Jean Vanderspelden, Consultant ITG, Paris, Emmanuel Journot, Inffolor Lorraine, Régine Milcent, ARFTLV Poitou-Charentes. Télécharger la fiche complète.
Contexte et objectifs

La société «dite de la connaissance», elle-même embarquée dans la société numérique, donne de plus en plus d’opportunités et de responsabilités aux individus, en particulier pour optimiser leurs parcours personnels et professionnels en se formant, et donc, «en apprenant tout au long de la vie».
Face à cet enjeu majeur, les pratiques d’accompagnement se révèlent de plus en plus importantes pour aider toutes les personnes, y compris celles peu, ou faiblement qualifiées, à valoriser leur savoir et leur savoir-faire, avec des pratiques innovantes et de nouveaux outils, pour la plupart numériques. Le Portfolio participe pleinement à cette dynamique.
On distingue plusieurs types de portfolio: le portfolio d’apprentissage, de présentation, d’évaluation ou encore, le «e-portfolio». Cet outil de développement professionnel pour répertorier des parcours tout au long de la vie commence à être de plus en plus diffusé. Il est proche de l’idéal du «passeport formation» européen, décrit par les lois de 2004 et 2009 en France: il s’agit, pour l’individu, de capitaliser ses connaissances, ses acquis de l’expérience et de formation, ses certifications.
De plus, l’e-portfolio propose une approche réflexive qui permet, à son auteur, de se questionner sur ses pratiques professionnelles et personnelles. Cette journée d’information permet de découvrir l'utilité et les différents usages des portfolios numériques.
Contenu

• Au croisement de la société apprenante et la société numérique, le e-portfolio, un outil de sécurisation des parcours tout au long de la vie par Jean Vanderspelden [Consultant ITG, Paris].
• Présentation du "Lorfolio", e-portfolio en Région Lorraine par Emmanuel Journot [Inffolor]. Lorfolio est inclus dans le projet lorrain de coordination des acteurs de l’Accueil, Information, Orientation [charte AIO]. Lorfolio est l’un des projets soutenus dans le cadre de l’appel à projets pour des expérimentations en faveur de la jeunesse mis en oeuvre par le Haut Commissariat à la Jeunesse.
• Présentation du «Passeport Orientation Formation» outil de capitalisation de l'expérience de la Région Poitou Charentes par Régine Milcent [Agence Régionale de la Formation Tout au Long de la Vie]. Le Passeport Orientation Formation de la Région Poitou-Charentes a été proposé en 2010 à l’ensemble des stagiaires intégrant des formations du Service Public Régional de la Formation. La mise en oeuvre du Passeport Formation s’élargit maintenant à de nouveaux publics: apprentis, personnes en recherche d’emploi, ...
Voir aussi Le e-PORTFOLIO: le CV du FUTUR, ePortfolio et enseignement supérieur, Plan régional de formation des acteurs "cvdufutur" 2012, Livre blanc - ePortfolio et enseignement supérieur, LORFOLIO, le portefeuille de compétences numérique lorrain, E-Portfolio dans l'enseignement, Rénovation du site Web Europass, Le passeport Orientation/Formation de Pôle emploi.

http://www.prisme-limousin.fr/sites/default/files/prisme_logo.png ~ ~ V V rámci Programu profesionalizácie v hranolu Limousin, Le Carré Jourdan, konferenčná miestnosť, počas 13 Jourdan, 87000 Limoges. 19.dubna 2012 od 14 do 17 rokov. Vystúpili: Jean Vanderspelden, konzultant ITG, Paríž, Emmanuel Journot, Inffolor Lorraine, Regine Milcent, ARFTLV Poitou-Charentes. Stiahnite si celý list.
Pozadie a ciele

Spoločnosť , "takzvaných znalostných" zakotvil v digitálnej spoločnosti, dávať viac príležitostí a zodpovednosti jednotlivca, najmä za účelom optimalizácie ich osobný a profesionálny cestu pri formovaní, a preto "v učenie po celý život."
Pozrite sa tiež na e-Portfólio: CV budúcnosti, ePortfolio a vyššie vzdelanie, regionálny plán školení herci "cvdufutur" 2012, Biela kniha - ePortfolio a vyššie vzdelanie, LORFOLIO, portfólio digitálnych zručností Lorraine, v E-portfólio vzdelávanie, rekonštrukcia Europass stránky, pas Orientácia/Školenie práce centra
. Viac...

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