- Faciliter l’accès à l’emploi
- Faciliter l’accès à des formations y compris des formations techniques
- Favoriser la mobilité professionnelle
- Répondre aux nouvelles exigences du travail et s’adapter aux changements
- Et tout simplement : réduire le stress, la peur de se tromper, faciliter l’échange et la communication, la promotion sociale…
Pour sortir de l’illettrisme, de nouveaux droits opposables ont été mis en place et sont susceptibles de bénéficier aux personnes les plus fragiles mais l’accès effectif au droit dépendra de plusieurs conditions :
- Une information claire sur ces droits qui dédramatise les difficultés de la personne et inscrive les solutions dans le contexte professionnel
- La qualité des conseils apportés par les professionnels chargés du CEP (conseil en évolution professionnelle) nécessite une clarification de ce qu’est réellement l’illettrisme ainsi que des outils adaptés
- La qualité et la pertinence de la prestation de formation : les formations in situ, basées sur les compétences professionnelles en lien avec le poste de travail, à partir de situations, de gestes, d’écrits professionnels.
D’une façon générale, il convient d’amplifier l’effort de sensibilisation pour tous les professionnels en charge de l’orientation à tous les moments de la vie ainsi qu’en direction du monde du travail (les OPCO sont un relais très important auprès des TPE/PME).
Les organismes de formation peuvent s’appuyer sur les programmes régionaux de professionnalisation pour mettre en œuvre des pédagogies adaptées, en particulier se former au RCCSP (Référentiel des compétences clés en situation professionnelle). Pour des personnes éloignées de la formation, il est important de rappeler qu’il est possible de (ré) apprendre à tout âge et qu’on ne forme pas « hors sol », c’est-à-dire sans ancrage avec la situation sociale ou professionnelle de la personne. Plus...