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Formation Continue du Supérieur
9 octobre 2011

Évaluation du non-recours au tutorat à l’université

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/net.doc/evaluation-du-non-recours-au-tutorat-a-l-universite/31371-1-fre-FR/Evaluation-du-non-recours-au-tutorat-a-l-universite_large.pngPar Isabelle Borras (CREG). Avec la collaboration de Nina Lendrin et Evelyne Janeau (OFE). Télécharger le Net.Doc , n°85: Évaluation du non-recours au tutorat à l’université. Le tutorat est depuis 2008 un des dispositifs d’accompagnement personnalisé et de soutien du Plan pour la réussite en licence. Largement utilisé par les universités, il peine pourtant à attirer les étudiants.
Alors que les réformes en cours de la licence le confortent, il y a urgence à mieux connaitre ce dispositif, jusqu’à présent peu évalué. Atteint-t-il sa cible? Comment celle-ci est-elle définie? Quel accueil est réservé à cette aide à la réussite? Pourquoi les étudiants y ont-ils, ou non, recours?
C’est par une entrée originale, centrée sur la question du « non-recours » qu’est ici évalué le tutorat. Une enquête par mail a été menée auprès d’étudiants de L1 et de leurs tuteurs dans deux universités (l’une de sciences, l’université Joseph Fourier à Grenoble et l’autre de sciences humaines et sociales, l’université Victor Segalen à Bordeaux). La démarche a consisté à comparer trois groupes d’étudiants, ceux qui ont refusé (33%), suivi (51%) ou abandonné (16%) le tutorat proposé, et à confronter leurs réponses avec celles des tuteurs. Lire la suite de la synthèse.
1. POURQUOI ÉVALUER LE « NON-RECOURS » AU TUTORAT?

La mise en oeuvre du tutorat à l’université date du début des années 90. Les objectifs qui lui ont donné naissance sont alors : faire évoluer la pédagogie universitaire pour répondre à l’hétérogénéité culturelle et sociale croissante de publics étudiants de plus en plus nombreux ; réduire le taux d’échec en premier année en offrant de manière prioritaire un soutien aux étudiants en difficultés, parmi lesquels les nouveaux publics étudiants éloignés de la culture académique. Ces objectifs sont encore d’actualité en 2011. Cependant, depuis ses débuts, l’évaluation du tutorat est lacunaire, en particulier la mesure de son impact sur la réussite. Malgré ce déficit de suivi du tutorat, il est de notoriété publique, qu’il souffre depuis toujours d’une faible fréquentation des étudiants, dont les étudiants les plus en difficulté. Pourquoi la fréquentation n’est-elle pas à la hauteur des attentes? Pourquoi les étudiants ne se saisissent pas de cette offre pédagogique pourtant destinée à les aider à réussir?
Pour répondre à ces questions, une approche par la question du « non-recours », telle que promue par l’ODENORE, est apparue pertinente. Cette question apparait dans les années 1930 à propos des prestations sociales financières. « Son émergence a clairement correspondu au besoin politique d’évaluer la bonne affection des prestations sociales, en particulier celles ciblées sur des populations particulières ». […] D’une façon générale, la prise en compte de cette question est liée au besoin récurrent de savoir si l’offre atteint bien les populations à qui elle est destinée ». (WARIN, 2010). Appliquée au tutorat, la question du « non-recours » revient donc à étudier si ce dispositif atteint sa « cible », les étudiants en difficulté. Elle suppose de s’interroger sur la manière donc cette « cible » est définie et comment les universités repèrent les étudiants en question.
Cette approche par le non-recours a été mise en oeuvre dans le cadre d’une enquête conduite en 2010 dans deux universités de province: l’une de sciences humaines et sociale (Université Victor Segalen, Bordeaux 2) et l’autre de sciences (Université Joseph Fourier, Grenoble 1). L’enquête a été menée auprès d’étudiants inscrits en première année de licence et de leurs tuteurs (Annexes 1 et 2: présentation de l’enquête). Elle a bénéficié d’une collaboration entre le Centre Associé au Céreq Grenoble (CREG-UPMF), les observatoires des deux universités concernées (OFE: Observatoire des Formations et du suivi des Etudiants de Grenoble 1 et Observatoire des parcours étudiants de Bordeaux 2) et l’Odenore-Pacte-Cnrs. La méthodologie proposée consiste à distinguer et à comparer les réponses des étudiants répartis en trois populations: ceux qui ont accepté et suivi les séances de tutorat proposées (51%), ceux qui l’ont refusé (33%) et enfin ceux qui ont accepté mais rapidement abandonné le tutorat (16%). Près de 400 étudiants ont répondu à l’enquête ainsi que 76 tuteurs.
Avant de présenter les résultats, les dispositifs de tutorat étudiés sont tout d’abord resitués dans le cadre général des réformes du premier cycle universitaire et d’organisation du tutorat au plan national (partie 2). La mise oeuvre de ces dispositifs dans les deux universités enquêtées est également décrite. L’enquête portait volontairement sur du tutorat méthodologique et disciplinaire, le tutorat d’accueil ayant été exclu du champ. Mais quelques réponses le concernent cependant. Sont ensuite analysés les profils de ceux qui refusent et les raisons du refus ou de l’abandon (partie 3), puis les résultats sur l’utilité du tutorat et ses limites du point de vue des étudiants et de leurs tuteurs. (partie 4). La conclusion revient sur la question du ciblage et met en discussion le cadre national du tutorat. Les résultats sont présentés de manière agrégée pour les deux universités, toutes disciplines confondues (psychologie, sciences et techniques, dont biologie… mais aussi Staps, sociologie, Mass…)...
5. CONCLUSION. VERS UN TUTORAT CIBLÉ… ET OBLIGATOIRE? LA MISE EN DISCUSSION DU CADRE NATIONAL

Cette enquête débouche donc sur des pistes pratiques susceptibles d’améliorer la fréquentation du tutorat pour les étudiants qui en ont le plus besoin. Mais les universités ont déjà pris conscience des actions possibles à entreprendre: meilleure communication auprès des étudiants sur le dispositif, son calendrier et son contenu; information moins impersonnelle; réflexion sur les moments propices au repérage des étudiants et au démarrage des séances; amélioration du contenu des séances pour les rendre plus motivantes, intéressantes et individualisées, formation des tuteurs, et mise à disposition de supports pédagogiques pour ces derniers par les enseignants, choix des créneaux horaires du tutorat…
Il s’agit là d’aménagements à la marge. L’enquête débouche aussi sur une mise en discussion du cadre national qui organise le tutorat. Si le tutorat peine à rencontrer sa cible, n’est-ce pas parce que la question du ciblage n’a pas vraiment été tranchée jusqu’alors ? N’est-ce pas aussi parce que le tutorat est facultatif, sur la base du volontariat? Les réflexions en cours sur la réforme de la licence marquent une inflexion en préconisant un tutorat ciblé: « Le tutorat est un moyen d’aider des étudiants en difficulté. Il est diversement apprécié car il ne bénéficie pas toujours aux étudiants qui en auraient le plus besoin. Cependant il se montre efficace lorsqu’il s’adresse aux étudiants qui ont rencontré des difficultés aux premières épreuves de contrôle continu et lorsqu’il est en appui de travaux dirigés de soutien faits pas des enseignants. Un tutorat ciblé, fait par des étudiants plus expérimentés de master, est un moyen efficace d’aide aux étudiants en difficulté qui devrait être largement soutenu (RABY, 2011) ».
Mais aller vers un tutorat ciblé va amener de nouvelles questions. Une première série de question a trait aux outils de repérage des étudiants à risque d’échec à mettre en oeuvre et aux critères de ciblage à retenir. Quels indicateurs extraire d’Apogée, comment utiliser les résultats en temps réel du contrôle continu, quels tests de rentrée mettre en place ou comment utiliser les entretiens individuels… comment combiner ces informations et selon quel calendrier? Comment mettre en avant des critères qui minimisent le caractère stigmatisant du tutorat? Les outils et les critères doivent-ils être harmonisés au plan national ou bien élaborés de manière autonome par les universités et leurs composantes, laissant au niveau local le soin de juger qui sont les publics prioritaires d’un accompagnement pédagogique renforcé? Dans un cas, ils garantissent un traitement égalitaire des différents profils étudiants sur le territoire national et une place pour tous à l’université. Dans l’autre ils permettent d’ajuster l’offre pédagogique aux spécificités des publics étudiants d’une formation, avec un risque, celui de considérer que certains étudiants ont de trop grosses lacunes à combler, et n’ont rien à faire à l’université. Une fois ces questions résolues et un tutorat ciblé mis oeuvre, verra-t-on pour autant la fréquentation s’améliorer, si le tutorat reste facultatif ? Rien n’est moins sûr. La question reste ouverte.
Voir aussi Le tutorat à l’université. Peut-on forcer les étudiants à la réussite?

Isabelle Borras (CREG). We współpracy z Niną i Evelyne Lendrin Janeau (OFE). Pobierz Net.Doc, nr 85: Ocena niestosowanie nauczania na uniwersytecie. Korepetycje to jeden z urządzenia od 2008 coachingu i planu wsparcia dla licencji sukcesu. Szeroko stosowane przez uniwersytety, to po prostu jeszcze przyciągnąć studentów.
Podczas trwających reform pozwolenia potwierdzić, że należy pilnie, by poznać lepiej to urządzenie do tej pory nie oceniano.
Dotarł do jego cel? Jak to określić? Co do domu jest zarezerwowany dla takiej pomocy, aby odnieść sukces? Dlaczego uczniowie lub ich nie używać?
Jest to oryginalny wejście, koncentruje się na kwestii "nieużywania", który jest ceniony przez korepetycje.
Badanie zostało przeprowadzone z poczty studentów L1 i ich opiekunów na dwóch uniwersytetach (jeden z nauki, Joseph Fourier Uniwersytetu w Grenoble i innych nauk społecznych, Uniwersytet Victor Segalen Bordeaux). Podejście było porównanie trzech grup studentów, tych, którzy odmówili (33%), następnie (51%) lub przerwany (16%) oferowane korepetycje i porównać swoje odpowiedzi z tymi z opiekunów. Czytaj więcej syntezy. Więcej...
9 octobre 2011

Le tutorat à l’université. Peut-on forcer les étudiants à la réussite ?

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/bref/le-tutorat-a-l-universite.-peut-on-forcer-les-etudiants-a-la-reussite/31414-1-fre-FR/Le-tutorat-a-l-universite.-Peut-on-forcer-les-etudiants-a-la-reussite_large.pngPar Isabelle Borras. Le tutorat attire peu les étudiants, et encore moins les plus fragiles. Certes, son organisation et sa qualité peuvent toujours être améliorées. Mais c’est avant tout la question du ciblage des étudiants et celle de son caractère facultatif qu’il faut traiter. Pourtant, même ciblé et obligatoire, le tutorat seul n’est pas la panacée. D’autres pistes d’aide à la réussite sont à explorer. Télécharger le Bref, n°290: Le tutorat à l’université.
Le tutorat à l’université peine à atteindre ses objectifs: faire évoluer la pédagogie universitaire pour répondre à l’hétérogénéité culturelle et sociale croissante de publics étudiants de plus en plus nombreux; réduire le taux d’échec en première année en offrant de manière prioritaire un soutien à ceux « qui en auraient le plus besoin ». Depuis 2008, il constitue l’un des dispositifs d’accompagnement personnalisé et de soutien aux étudiants du plan réussite licence, désormais articulé au système de l’enseignant référent. D’après le bilan fait en 2010, « le tutorat pédagogique ou tutorat d’accompagnement est généralement assuré par des enseignants ou des étudiants avancés dans le cursus. Ce dispositif, destiné à apporter à l’étudiant une aide au travail disciplinaire, est largement utilisé par les universités » (MESR, 17/12/2010). Enfin, le tutorat est conforté par l’article 8 du nouvel arrêté licence du 1er août 2011.
L’intérêt pour le tutorat est donc réaffirmé au gré des réformes du premier cycle universitaire malgré un suivi et une évaluation qui restent lacunaires, comme le rappelle un rapport de l’inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche (IGAENR) de 2010. Il est ainsi de notoriété publique que le tutorat pédagogique rencontre depuis toujours un obstacle majeur, la faible fréquentation des étudiants, notamment les plus en difficulté, sans qu’il soit possible de chiffrer le phénomène. Il y a donc urgence à mieux connaître ce dispositif. Atteint-il sa cible? Qui sont ces étudiants « qui en auraient le plus besoin » ou plutôt comment les universités les repèrent? Pourquoi le tutorat a-t-il si peu de succès ? Comment ceux qui en bénéficient estiment-ils son utilité?
L’offre de tutorat universitaire est ici évaluée par l’entrée originale du non-recours aux droits et aux services. Cette approche a été mise en oeuvre à partir d’une enquête en ligne menée auprès d’étudiants de L1 et de leurs tuteurs dans deux universités (cf. encadré sur l’enquête page suivante). La démarche a consisté à comparer trois populations d’étudiants: ceux ayant refusé l’offre de tutorat proposée, ceux l’ayant acceptée, et ceux ayant abandonné en cours de route. Mais les choix à l’égard du tutorat universitaire ne sont pas dus au seul libre arbitre des étudiants, ils dépendent aussi pour partie du contexte...
Les refus: absence de besoin et défauts d’organisation du dispositif

Sur les quelques 400 étudiants répondants, près d’un tiers a refusé la proposition, invoquant avant tout ne pas en avoir ressenti le besoin. Comparés à ceux qui ont accepté, ces refus concernent plus souvent des garçons au meilleur profil scolaire, ayant moins redoublé dans le secondaire. Ces étudiants semblent également mieux au fait des attentes de l’université en matière d’efforts individuels. Ils pensent plus souvent que les autres que le nombre d’heures qu’ils consacrent au travail personnel est suffisant pour réussir. Enfin, l’appréciation subjective des facteurs de réussite distingue également ces étudiants. Pour eux, « la motivation » est largement première, avant le « travail personnel » et les « capacités individuelles ». Ils conjuguent donc forte motivation et maîtrise des temps de travail nécessaires à la réussite, composante centrale du « métier » d’étudiant...
Le tutorat atteint sa cible et la déborde en touchant des étudiants moyens

Environ la moitié des étudiants interrogés ont donc accepté le tutorat et assisté à la plupart des séances. Parmi eux, un sur quatre s’est engagé sans estimer en avoir besoin. Le tutorat atteint donc sa cible, mais la déborde en impliquant des étudiants qui auraient pu s’en passer. Soit ils n’ont pas eu le choix, le dispositif étant obligatoire, soit ils sont studieux et réceptifs à toute proposition de l’université. Le tutorat a globalement répondu aux attentes des étudiants qui l’ont suivi, principalement sur « les méthodes de travail » et « la compréhension des cours », mais aussi sur la « fréquence de travail », la « mise en confiance » et la « quantité de travail ». Mais malgré cette appréciation très positive de l’utilité du tutorat, son impact sur la réussite est moins évident dans les représentations des jeunes. Certes une majorité pense qu’il a amélioré leur dossier scolaire: 6 sur 10 déclarent que « le tutorat a permis d’avoir de meilleures notes ». Mais une minorité estime qu’il a réellement contribué à la réussite: seulement 2 sur 10 déclarent qu’il les a aidés « à réussir le semestre » (cf. graphique ci-dessous). Le lien ressenti entre tutorat et réussite est donc ambigu...
Vers un tutorat ciblé… et obligatoire ?

Cette enquête débouche sur des pistes pratiques susceptibles d’améliorer la fréquentation du tutorat pour les étudiants qui en ont le plus besoin. Les universités ont déjà pris conscience des actions à entreprendre: meilleure communication sur le dispositif, son organisation et son contenu; information moins impersonnelle; réflexion sur le calendrier; amélioration du contenu des séances pour les rendre plus motivantes et individualisées; formation des tuteurs; mise à disposition de supports pédagogiques par les enseignants; choix des créneaux horaires…
Il s’agit là d’aménagements à la marge. L’enquête débouche aussi sur une mise en discussion du cadre national. Si le tutorat peine à rencontrer sa cible, n’est-ce pas parce que la question du ciblage n’a pas vraiment été tranchée jusqu’alors, les textes laissant la porte du tutorat méthodologique et disciplinaire ouverte à tous? N’est-ce pas aussi et surtout parce que le tutorat est le plus souvent facultatif et basé sur le volontariat? Les réflexions sur la réforme de la licence ont marqué une inflexion en préconisant un tutorat ciblé, comme dans le rapport Raby d’avril 2011. Un des avantages est de concentrer les moyens sur les publics à risque d’échec. Mais cela soulève de nouvelles questions. Quels outils de repérage et quels indicateurs privilégier? Comment minimiser la stigmatisation? Les outils doivent-ils être harmonisés sur le plan national ou bien être élaborés localement par les universités, garantissant dans un cas un traitement égalitaire des étudiants, permettant dans l’autre une adaptation de l’offre pédagogique aux publics de chaque filièr? Mais, dans tous les cas, un tutorat ciblé améliorera-t-il vraiment la fréquentation, s’il reste facultatif? Rien n’est moins sûr.
Quelles que soient les voies qui seront explorées, le tutorat seul ne peut apporter toutes les réponses au problème de l’échec en première année. D’autres pistes mériteraient d’être étudiées, comme les parcours aménagés pour les étudiants ayant de trop fortes lacunes, ou l’investissement accru des enseignants dans le suivi de leurs étudiants. Cette piste est d’ailleurs ouverte avec le système des enseignants référents.

Autor Isabelle Borras. Õpetamine meelitab mõned õpilased, rääkimata kõige haavatavamad. Kindlasti on oma organisatsiooni ja kvaliteet on alati võimalik parandada. Aga ennekõike küsimus on suunatud üliõpilastele ja et tema vabatahtlik tuleb kohelda. Aga isegi suunatud kohustuslik juhendamine üksi ei ole imerohi. Teisi võimalusi toetuse edu on uuritud. Lae Brief, nr 290: Õpetamine ülikoolis.
Õpetamine ülikoolis lihtsalt oma eesmärkide saavutamiseks: muuta kõrgkoolihariduse kasvavad sotsiaalsed ja kultuurilised heterogeensus õpilasi avaliku rohkem ja rohkem, vähendades ebaõnnestumise määr esimesel aastal, pakkudes prioriteet toetus neile, "kes seda kõige rohkem vajavad." Alates 2008 on ta ühe seadme ja personaalset õpilane abiplaan edukas litsentsi, nüüd liigendatud süsteemil akadeemilise nõustaja. Hinnangul tehtud aastal 2010, "juhendamine või juhendamisele on tavaliselt ette nähtud õpetajate või edasijõudnutele õppekava. Käesolev seade, mille eesmärk on anda üliõpilasele distsiplinaarsüüteo tööl, on laialt kasutusel ülikoolides "(MESR, 17.12.2010). Lõpuks, juhendamise toetab artikli 8 uue korra esimese litsentsi augustis 2011. Velle...

11 août 2011

Transmettre mon savoir-faire: le tutorat

http://www.intergros.com/sites/default/files/intergros_logo.jpgBien accueillir les nouveaux embauchés, leur transmettre votre savoir-faire et votre savoir-être professionnels et leur donner envie de progresser: tel est le rôle essentiel que vous pouvez jouer dans votre entreprise. Le tuteur joue un rôle clé, il accueille, il informe, il guide le salarié, il organise l’activité exercée en entreprise et contribue à l’acquisition des savoir-faire professionnels, enfin, il assure le suivi de la formation et participe aux évaluations en relation avec l’organisme de formation. Le tuteur sera désigné lors de l'intégration d'un nouvel embauché (contrat de professionnalisation), ou pour accompagner un salarié engagé dans un parcours de formation (période de professionnalisation).
Pour qui ?

Tout salarié expérimenté peut devenir tuteur à condition d'être volontaire et motivé.
Deux conditions sont à remplir pour exercer cette mission:
* avoir au moins deux ans d’expérience professionnelle et une qualification en rapport avec celle préparée par le salarié accompagné,
* ne pas suivre plus de deux salariés simultanément en contrat ou en période de professionnalisation (trois dans les entreprises du négoce de matériaux de construction).
Comment ça marche ?

Au-delà de ces obligations, le tuteur a besoin, pour réussir sa mission, de disposer du temps nécessaire pour concilier sa mission avec son activité salariée habituelle, et d’avoir suivi une formation spécifique au préalable car devenir tuteur ne s'improvise pas.
Une formation spécifique (entre 2 et 5 jours) peut être prévue afin d’acquérir les outils et les méthodes pédagogiques indispensables à la transmission des savoir-faire, l’organisation et la coordination des activités du nouveau salarié dans l’entreprise et l’évaluation de sa progression. Intergros organise des formations tuteur gratuites et réservées aux salariés des entreprises du commerce gros et international dans chaque région (Formations clés en main). Parlez-en avec votre employeur.

Le carnet de bord du tuteur
Le tuteur peut s'appuyer sur le carnet de bord du tuteur conçu par Intergros. C’est un outil pour gagner en efficacité et en temps, il  est composé de 7 fiches pratiques pré renseignées à titre d'exemple ou à compléter. Chacune est assortie d'indications et de conseils adaptés aux situations professionnelles du commerce interentreprises.
La fiche destinée à organiser les activités du nouveau salarié (fiche n°3) est disponible pré remplie pour 3 métiers clés du commerce interentreprises : vendeur sur site, vendeur itinérant et télévendeur.

http://www.intergros.com/sites/default/files/intergros_logo.jpg Tere uusi töötajaid, pakkuda neile oma teadmisi ja oma tööelu oskusi ja need tahavad liikuma: see on osa saab mängida oma äri. Juhendaja mängib võtmerolli, see mahutab, ta teatab, suunab töötaja korraldas ta tegevust ettevõtete ja aitab omandada professionaalset oskusteavet lõpuks, ta jälgib ja osaleb koolitus hinnanguid seoses töötajate koolitusorganisatsioon. Eestkostja määratakse ametisse ajal, kas integreerida uued töötajad (elukutselise lepingu) või kaasas töötaja tegeleb koolituse (periood professionaalsemaks). Veel...

12 juin 2011

Les aides au tutorat : un + pour réussir l’alternance

Le succès de l’intégration d’un jeune dans une entreprise ou d’un parcours professionnalisant suivi dans le cadre de l’alternance -période ou contrat de professionnalisation- passe par un accompagnement sur mesure de l’intéressé. A décliner sous deux formes : tutorat interne ou externe. L’un assure le suivi de la formation, l’autre permet de surmonter les éventuels problèmes sociaux, familiaux… A chaque situation, son accompagnement et des aides spécifiques à mobiliser ! Explications.
Contrat et période de professionnalisation : aides au tutorat interne

L’OPCA dont relève l’entreprise peut prendre en charge:
* la formation du tuteur à hauteur de 15€/heure maximum, dans la limite de 40 heures;
* les dépenses liées à la fonction tutorale, soit 230€/mois maximum et par salarié tutoré dans la limite de 6 mois. Un montant à majorer de 50% si le tuteur est âgé de 45 ans ou plus ou -uniquement pour le contrat de professionnalisation- s’il accompagne certains publics spécifiques (après un contrat unique d’insertion-CUI, jeunes de moins de 26 ans sortis du système éducatif sans qualification, bénéficiaires d’un minima social).
L’indispensable formation des tuteurs ?

Etre un bon professionnel ne signifie pas être un bon pédagogue. La formation spécifique à l’exercice de la fonction tutorale permet notamment de:
* connaître précisément ses missions;
* formaliser et construire des outils nécessaires pour les réaliser au mieux;
* éviter certains comportements, en privilégier d’autres…
Jeunes embauchés ou stagiaires encadrés par un tuteur interne: une aide temporaire mobilisable

Situations visées : l’encadrement de jeunes de moins de 26 ans embauchés depuis moins de 6 mois en contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins douze mois ou de stagiaires (hors apprentissage et formation professionnelle continue). Le tuteur est choisi dans les mêmes conditions que dans le cadre du contrat de professionnalisation, il assure les mêmes missions (voir encadré ci-contre).
L’OPCA dont relève l’entreprise peut prendre en charge les dépenses correspondant à une part de la rémunération des tuteurs ou aux éventuels compléments de salaire versés en contrepartie de l’activité tutorale:
* à hauteur de 230€ maximum/mois, par jeune embauché ou stagiaire :
* pour une durée maximale de 6 mois (soit 1380€) pour un jeune embauché, 3 mois (soit au plus 690€) pour un stagiaire.
Cette mesure est mise en œuvre à titre expérimental: les dépenses doivent être engagées avant le 1er janvier 2012.
Distinguer tuteur interne/tuteur externe

Choisi parmi les salariés volontaires et qualifiés dans l’entreprise, le tuteur interne  accompagne le salarié tout au long de la période de professionnalisation, du contrat de professionnalisation à durée déterminée ou de l’action de professionnalisation dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée. L’employeur peut aussi assumer cette fonction. La loi n’impose pas la désignation d’un tuteur. Attention: certains accords de branche en font une obligation.
Le profil du tuteur: un niveau de qualification compatible avec l’objectif de professionnalisation du salarié tutoré; une durée d’expérience professionnelle au moins égale à deux ans; des qualités relationnelles et des compétences professionnelles.
Des missions précises: accompagner le salarié tout au long de la professionnalisation; veiller à son emploi du temps; assurer la liaison avec l’organisme de formation; participer à l’évaluation du contrat ou de la période de professionnalisation.
L’employeur doit laisser au tuteur le temps nécessaire pour exercer ses fonctions et se former. Ce dernier peut encadrer 3 salariés maximum, 2 si le tuteur est l’employeur.
Dans le cadre du contrat de professionnalisation, l’employeur peut faire appel à un tuteur externe à l’entreprise pour certains publics en difficultés : jeunes sortis du système éducatif sans qualification, allocataires de minima sociaux, anciens titulaires d’un CUI… Son rôle? Assurer l’accompagnement social du salarié en dehors de l’activité professionnelle: logement, santé, garde d’enfants…
Contrat de professionnalisation et aide au tutorat externe

L’OPCA dont relève l’entreprise peut prendre en charge une partie des dépenses de tutorat externe, soit 230€/mois maximum et par salarié tutoré dans la limite de 6 mois. Ce dernier doit être dans l’une des situations suivantes : suivi par un référent avant la signature du contrat de professionnalisation ou n’ayant exercé aucune activité professionnelle à plein temps et en contrat à durée indéterminée au cours des 3 années précédant la signature du contrat de professionnalisation. Montant à majorer de 50% si le tuteur accompagne un jeune de moins de 26 ans sortie du système éducatif sans qualification, un allocataire d’un minima social ou une personne sortant d’un CUI.
A sikeres integrációja a fiatalok egy üzleti vagy szakmai távú nyomon követése részeként a váltakozó-időt, vagy szerződés-szakember támogatásán keresztül egyénre szabott. A visszaesés két formája van: a belső vagy külső mentorálás. Az egyik pálya a képzés, a többi legyőzi a lehetséges társadalmi problémák, a családi... Minden egyes helyen, hogy támogatja és különleges támogatás igénybevételére! Magyarázatokat. Még több...
24 février 2011

Tuteur de stage : une mission large et exigeante

ecoles-entreprises : formation professionnelle et partenariats écoles entreprisesLa mission du tuteur de stage se résume en fait en quelques verbes: accueillir, communiquer, informer,organiser, suivre, montrer, transmettre, expliquer, apprécier et enfin évaluer.
Accueillir

C'est au tuteur qu'il revient d'accueillir le jeune en entreprise, sur son nouveau lieu de formation. Il s'agit de lui présenter l'entreprise, mais aussi de le présenter à l'entreprise. Le tuteur se charge de lui faire visiter les lieux, de le présenter aux différents services tout en l'informant sur le rôle et la fonction des différents départements. La visite des locaux et ce premier contact sont également l'occasion de faire connaître les règles de vie collective de l'entreprise ou du chantier (tenue, horaires, règles, procédures de sécurité, pause-repas, partage des tâches, rangements, astreinte). Le jeune, même s'il ne peut tout retenir dès le début, aura ainsi le sentiment d'être intégré.
Communiquer, informer
Un bon tuteur est celui qui transmet oralement les informations au moment voulu. Son rôle est de communiquer et d'informer le jeune sur les tenants et les aboutissants en essayant toujours de donner une vision globale, d'intégrer la mission ou les tâches du jeune dans la globalité de l'entreprise. Le tuteur présente donc le travail dans son contexte, il explique la nature de son activité et en rappelle les finalités. Il donne en quelque sorte un sens à une tâche. Par rapport à l'activité du jeune, il l'informe des différentes méthodes possibles, de leurs avantages et inconvénients respectifs. Il souligne l'importance de la responsabilité personnelle et collective par rapport à la qualité du travail ; il attire l'attention sur les effets néfastes que peut générer une mauvaise pratique. Il précise les contraintes de réalisation (critères de qualité, normes de sécurité). Il informe également le jeune sur des données spécifiques à l'entreprise (structure, produits, personnes).
Organiser, suivre
Le tuteur est chargé de l'organisation de l'activité du jeune dans l'entreprise. Pour ce faire, il doit penser à adapter sa demande s'il voit que le jeune ne suit pas, mais il doit également susciter son intérêt et lui donner l'envie de se dépasser. Il lui propose des tâches réelles, des situations de travail formatrices. Il doit également prévoir et organiser les séquences d'évaluation du jeune, notamment dans le cas de l'apprentissage.
Montrer, expliquer, transmettre
Telle est la méthode pédagogique du tuteur en entreprise. Il indique le résultat à atteindre et explique la démarche à suivre. Qu'il s'agisse d'une tâche manuelle ou pas, il indique la bonne façon de faire (par exemple comment répondre à la demande d'un client par téléphone), soit en montrant au jeune, soit en le guidant par des explications orales. C'est au tuteur que revient la responsabilité de transmettre la démarche et le geste professionnels.
Apprécier, évaluer
Dans une finalité de formation, le tuteur a également pour rôle d'apprécier, voire d'évaluer le jeune. C'est à lui de mesurer ses progrès, de l'encourager si nécessaire, en particulier dans le cadre d'un contrat de professionnalisation. L'évaluation finale de l'activité du jeune sur le terrain lui revient car c'est lui qui l'a suivi tout au long de sa formation en entreprise. Pour ce faire, il recueille l'avis de ceux qui ont travaillé avec lui avant de se prononcer.
Business School: sħubiji vokazzjonali u n-negozju iskejjel Il-missjoni ta 'l-tutur tqegħid jistgħu jingħataw f'sinteżi fil-verbi ftit: biex jirċievu, jikkomunikaw, tinforma, jorganizzaw, jimmonitorjaw, wiri, tittrasmetti, spjega, jevalwa u finalment evalwati.
Merħba

Hija r-responsabbiltà-tutur biex jakkomoda l-żgħażagħ fil-kummerċ, is-sit tagħha ta 'taħriġ ġdid.
Huwa għandu jissottometti-negozju, iżda wkoll jippreżentaw lill-kumpanija.Il-gwardjan jieħu ħsieb ta 'lilu madwar il-post, biex jissottomettu għal servizzi varji waqt li jagħtu pariri dwar l-irwol u l-funzjoni ta' diversi dipartimenti. Iż-żjara tal-fond u dan l-ewwel kuntatt huma wkoll l-opportunità li jkunu jafu r-regoli tal-ħajja kollettiva tal-kumpannija jew sit (skedi azjenda, regoli, proċeduri ta 'sigurtà, lunch, qsim, ħażna, penali ). Il-żgħażagħ, anke jekk ma tistax tiftakar kollox mill-bidu, is-sensazzjoni se jinbnew. More...
27 mars 2010

OPCALIA édite le Guide du tuteur

http://www.opcalia.com/fileadmin/templates/css/img_v2/bandeau_logo.jpgLe tutorat est un atout majeur pour l'employeur comme pour le salarié. Acteur de la réussite d'intégration du nouvel arrivant ou d'accompagnement en cas d'évolution ou de mobilité, le tuteur, à travers ses actions, augmente le taux de succès associé à tout changement. Toutefois, la mise en place d'une fonction tutorale se prépare. 
OPCALIA propose le Guide du tuteur afin de permettre à l'employeur comme au salarié volontaire de mieux en appréhender le rôle et les conditions de succès. Celui-ci reprend les différentes fonctions du tuteur (accueillir, aider, informer, guider le salarié dans l'exercice de son emploi) et ses missions selon la nature du tutorat (alternance, intégration, transfert) d'une manière claire et pratique.
De plus, un complément pratique conçu pour une utilisation quotidienne ainsi qu'un dossier de suivi permet de visualiser l'exercice de la fonction tutorale étape par étape. Télécharger le guide Tutorat. Télecharger les fiches outils.
http://www.opcalia.com/fileadmin/templates/css/img_v2/bandeau_logo.jpg Tutoring is a great asset to the employer as the employee. Actor of the successful integration of newcomer or coaching if changes or mobility, the tutor, through its actions, increases the success rate associated with any changes. However, the establishment of a tutorship prepares. In addition, further practical for everyday use and a tracking file can view the exercise of tutorship step by step. Download the guide Tutoring. Download sheets tools. More...
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