Le taux d’emploi des seniors progresse fortement en France, mais il reste très inférieur à la moyenne de l’OCDE. Alors que les négociations pour la prochaine convention Unédic sont toujours en cours, le Conseil d’analyse économique (CAE) formule six recommandations dont une qui vise à ramener à deux ans maximum contre trois aujourd’hui la durée d’indemnisation des plus de 50 ans. Voir l'article...
L’emploi des seniors : un choix à éclairer et à personnaliser
Des mesures doivent être prises pour que se poursuive la croissance du taux d’emploi des seniors en France, considèrent Pierre Cahuc, Jean-Olivier Hairault et Corinne Prost, dans une note publiée par le CAE. Les auteurs souhaitent favoriser les choix individuels en fin de carrière entre revenu et temps de loisir, et faire en sorte "que l’assurance chômage ne biaise pas prématurément les choix en faveur du retrait de l’emploi". En effet, le taux d’emploi des seniors demeure inférieur de 10 points à la moyenne de celui des autres pays de l'OCDE. Une différence provenant surtout du faible taux d'emploi des 60-64 ans. Voir l'article...
Do ‘retire and return’ staff help or hinder universities?
By Jack Grove. Does flexible working benefit universities as well as individuals. More...
Métiers du grand âge : outil d’autodiagnostic sur le recrutement et la formation
Afin d'améliorer le recrutement, l'intégration et la formation des professionnels concernés par la perte d'autonomie des personnes âgées, l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) a réalisé un outil d'autodiagnostic sur les métiers du grand âge. Voir l'article...
Als 86-Jähriger an der Uni: "Auf dem Grabstein soll stehen: Er hat bis zuletzt gelernt"
Von Marie-Charlotte Maas. Franz-Josef Mittnacht ist mit 86 Jahren einer der ältesten Studenten Deutschlands, er studiert Mittelalterliche Geschichte an der Uni Duisburg-Essen. Besser als Bingo spielen, findet er. Mehr...
Le travail avant la retraite. Emploi, travail et savoirs professionnels des seniors
Avec le basculement des politiques publiques ‒ augmentation de la durée d’assurance requise, élévation des âges seuils, quasi-extinction des préretraites publiques, fin de dispense de recherche d’emploi, développement des incitations au maintien dans l’emploi ‒, les cessations d’activité sont plus tardives et le taux d’emploi des seniors progresse, mais le nombre de chômeurs âgés explose. Voir l'article...
« Autour de l’entrée en institution des personnes âgées et/ou handicapées » 26-27 Mai 2016
Jeudi 26 Mai 2016 - Vendredi 27 Mai 2016
Lieu : Amphithéâtre des Sciences naturelles, Université d’Aix - Marseille , UFR Sciences, Centre St Charles, Marseille.
Problématique
Colloque organisé par l'Institut de Gérontologie Sociale et le Master Action Gérontologique et Ingénierie Sociale (Aix - Marseille Université).
Dans la continuité des derniers colloques organisés par l’Institut de Gérontologie Sociale et le Master Action Gérontologique et Ingénierie Sociale, il s’agit de poursuivre l’exploration du champ de la souffrance, des souffrances vécues ou ressenties comme telles, ici avec des sous thèmes comme l’annonce de la maladie, du handicap, de l’entrée en institutio n, de l’annonce comme moment posé d’une rupture à venir, etc ., avec ses effets induits sur la personne, sur son entourage mais également sur le vécu par les professionnels en terme s de prise en charge d’un individu en souffrance.
Dans cette approche, il y a, bien évidemment et également, les limites du maintien à domicile voire, plus largement, du soutien au domicile pour une personne qui ne peut plus y demeurer et doit se résoudre à une entrée en institution. Cela est valable pour les personnes âgées dépen dantes ou en perte d‘autonomie mais aussi pour des personnes porteuses d’un handicap sévère voire pour des personnes atteintes de pathologies chroniques invalidantes et atteignant un point de non-retour.
On pourra se pencher aussi sur le point de vue des équipes en institution qui pose la question de l’accueil de la personne, du projet de l’établissement en ce domaine etc.
Qui annonce, comment l’annonce est-elle faite (les praticiens y sont-ils préparés ?), quel ressenti et vécu de ce couperet qui sépare l’individu de son quotidien, de la « vie normale et banale », de ses « objets
transitionnels » de son univers ?
Ce thème concerne donc l’annonce d’un changement dans le cursus de vie de la personne, dans sa prise en charge. Il concerne également la révélation d’une déficience, d’un déficit et ses conséquences sur la famille, l’entourage et, par ricochets, sur les personnels soignants tant dans leurs relations au système d’aidants informels que dans leurs pratiques envers les soignés.
Plus spécifiquement, et dans le champ de la déficience et – ou de la gestion de l’expression du déficit, ici sont en jeu la dynamique relationnelle avec l’entourage, ses effets induits sur la dynamique institutionnelle, la représentation que se font les proches de la déficience...
Dans une telle dynamique, les circonstances de la révélation de la déficience ainsi que sa traduction clinique sont directement concernées.
Les interactions entre la déficience, sa représentation par la famille, l’entourage et ses réactions, la matière dont elle va gérer l’annonce voire la « digérer » sont au centre de sa relation à l’institution, aux équipes soignantes.
Les interactions participent à la structuration ou à la déstructuration des relations soignants/familles, familles/soignés, soignants soignés et d’une manière plus large, à l’approche formelle – informelle dans l’aide aux personnes porteuses d’un déficit en termes de réduction de l’autonomie et plus largement, d’un handicap. Comment l’entourage immédiat ou la famille gère l’annonce du handicap en termes d’exclusion identitaire ou de non exclusion ?
A ce stade, sont pris en considération le groupe référent et la peur de la maladie ou du déficit et sa traduction concrète en matière de rupture dans la vie sociale.
Quelles sont les répercussions sur la dynamique relationnelle famille-sujet et quels sont les renvois sur les personnels soignants (dynamique relationnelle – dynamique institutionnelle). Quand et pourquoi cela se traduit-il par un rejet ?
Existe-t-il des incidences en termes de parcours institutionnel pour les sujets à partir du diagnostic, de sa transmission à l’entourage familial ?
Une telle approche pose en fin de compte le problème plus global de l’articulation entre le suivi formel (ici institutionnel) et le suivi informel.
Tout cela renvoie à la déficience et – ou à la maladie, à ses représentations et à la manière dont elles sont « annoncées » à la famille, à l’entourage. Il s’agit également de prendre en considération les réactions des proches et du différé de ces réactions sur les pratiques soignantes en termes d’interactions.
Dans cette dynamique, il apparaît central de prendre en compte l’origine de la crise, à savoir, la perte et son objet.
On se réfèrera ici à Freud parce qu’au même titre qu’un deuil accompagne une perte, l’annonce d’un handicap et – ou d’une pathologie invalidante survenant brutalement, généralement de façon imprévisible et intrusive, reposent aussi sur un phénomène de perte.
Cela n’est pas sans rappeler « la régression narcissique » développée par Freud à propos du travail de deuil et qui s’apparente à une blessure narcissique.
Pour Freud, le deuil est un événement qui traduit une « réaction de perte » faisant entrer le sujet dans une norme réactionnelle avec une sémiologie typique en ce sens qu’elle débouche sur une conduite qui « s’écarte sérieusement du comportement normal ». Il est bien sûr posé comme postulat que l’objet perdu (la personne aimée ou une abstraction mise à sa place) doit avoir une importance suffisante chez l’individu pour provoquer le deuil (père, mère, lien affectif fort).
En nous penchant sur la perte de l’objet et par là, en miroir, sur la perte du Moi, nous nous intéressons au conflit qui est au centre de la crise et dont l’enjeu se situe entre la naissance d’un nouveau Moi (l’acceptation par exemple d’un parent démentifié, d’un enfant porteur d’un déficit) et la perte de l’ancien (le renoncement à l’image idéalisée de l’Autrui).
Il y a dans ce domaine, place pour la Philosophie, pour la Psychiatrie, pour la Médecine, pour la Psychologie des ruptures, pour l’approche humaniste de ces souffrances, pour la gestion de ces évènements, pour la Gérontologie pratique au quotidien, pour la Sociologie comme vecteur d’appréhension du monde qui nous entoure, pour les questions tournant autour de la prise en charge des personnes handicapées... Il y a enfin place pour une approche de l’Humain dans toutes ses angoisses de séparation, angoisses qui nous habitent tous, y inclus nous-mêmes, praticiens, chercheurs et enseignants. Voir le Programme.
Les malheurs de Sophie, senior au chômage
Pendant dix ans, Sophie a alterné périodes de chômage et petits boulots précaires payés au rabais. Aucun recruteur ne voulait donner sa chance à cette ex-ingénieure, la jugeant trop âgée... dès ses 45 ans. Retour sur ses années de galère. Voir l'article...
Se former après 45 ans, c'est possible
Les salariés de plus de 45 ans sont une priorité pour le Fongecif Île-de-France.
Les principales motivations sont variées, par exemple: s’élever dans la hiérarchie, avoir un plus haut niveau d'études, maintenir leur employabilité ou être indépendant...
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La France est à la traîne pour son taux d'emploi des seniors selon Eurostat
Selon Eurostat, si la France a connu une légère hausse de son taux d'emploi des 20-64 ans, passé de 69,9 % en 2014 à 70 % en 2015, la situation des seniors français sur le marché du travail est plus complexe. Leur taux d'emploi dans l'Hexagone est de 48,7 % (+1,7 % en 1 an) contre 53,1 % (+1,5 % en 1 an) dans l'Union européenne. Voir l'article...