Cet isolement passe par le refus des médias et de manière générale des moyens d’information qui ne sont pas propres au groupe (refus d’accès aux bibliothèques publiques par ex.), la diabolisation du monde extérieur, l’interdiction d’établir des relations avec des personnes étrangères au groupe, tout comme celle de participer à des activités extérieures.
La capacité de l’enfant à nouer des relations avec autrui, à ressentir de l’empathie, à vouloir s’inscrire dans la société, etc., sont autant d’aptitudes qui sont susceptibles d’être amoindries, voire niées, lorsque l’enfant est élevé dans un contexte d’emprise sectaire. De manière générale il en va de l’apprentissage même de la liberté : dans la démarche totalisante du groupe sectaire, tout est obligatoire, tandis que la société extérieure ne fixe quant à elle que des interdits, tout le reste étant permis, ce qui laisse un champ de liberté et pousse l'enfant au choix. Plus...
Miviludes - Risque de désocialisation suite à la sortie du groupe
Elevé au sein d’un groupe sectaire, l’enfant s’est construit avec la seule vision du monde proposée dans le groupe et, à sa sortie, il présente de grandes difficultés à s’adapter à la société. Le grand défi, que les ex-adeptes doivent bien souvent relever seuls, est de parvenir à échapper à la vision du monde dans laquelle ils ont été élevés et avec laquelle ils se sont construits. Plus...