Prime d'excellence scientifique

Publics concernés: professeurs des universités et maîtres de conférences titulaires et stagiaires, directeurs de recherche et chargés de recherche, professeurs des universités-praticiens hospitaliers et maîtres de conférences des universités-praticiens hospitaliers titulaires et stagiaires, professeurs des universités de médecine générale et maîtres de conférences des universités de médecine générale titulaires et stagiaires.
Objet: modalités d'attribution de la prime d'excellence scientifique.
Entrée en vigueur: le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice: le décret proroge jusqu'au 31 décembre 2013 le dispositif relatif à l'instance nationale chargée de l'attribution de la prime d'excellence scientifique.
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le code de l'éducation, notamment son article L. 954-2;
Vu le code de la recherche;
Vu le décret n° 2009-851 du 8 juillet 2009 relatif à la prime d'excellence scientifique attribuée à certains personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Décrète :
Article 1
A l'article 8 du décret du 8 juillet 2009 susvisé, les mots: « 31 décembre 2012 » sont remplacés par les mots: « 31 décembre 2013 ».
Article 2
Le ministre de l'économie et des finances, la ministre des affaires sociales et de la santé, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, la ministre de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique et le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

En Lorraine, les vacataires de l’université attendront pour être payés


Salaire des dirigeants d’université

Québec – Une nouvelle règle qui soumet la rémunération des hauts dirigeants universitaires à l’approbation du ministre de l’Enseignement supérieur empiète sur les responsabilités des administrateurs des universités, estime la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ).
Le p.-d.g. de la CREPUQ, Daniel Zizian, n’est cependant pas allé jusqu’à dire que le gouvernement désavouait les conseils d’administration, en imposant cette nouvelle règle, puisqu’ils conservent la responsabilité d’établir les politiques de rémunération des cadres, comme les recteurs. « Je ne dirais pas un désaveu, parce que le gouvernement ne dit pas: nous allons dorénavant, nous, établir [les politiques]. Il dit: nous demandons aux universités de soumettre les modifications qu’ils font à leur politique de rémunération », a-t-il dit en entrevue, mercredi.
M. Zizian constate cependant une intrusion dans la gouvernance des universités. « On trouve que ça vient empiéter sur les responsabilités des conseils d’administration et à l’égard d’une gouvernance que l’on veut la meilleure, on se doit de respecter les responsabilités des conseils d’administration », a-t-il dit.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, a déclaré mercredi que les salaires et autres avantages des membres des hautes directions d’universités seront suivis avec attention. M. Duchesne a affirmé que ces institutions étant publiques, la progression de la rémunération de leurs dirigeants devra être raisonnable.
Une règle budgétaire a été adoptée par le Conseil du trésor le mois dernier afin d’établir que la croissance de la rémunération globale des dirigeants universitaires ne pourra excéder le taux prévu dans la politique salariale du gouvernement. Suite de l'article...

Quebec - A new rule which makes the compensation of senior academic leaders to the approval of the Minister of Higher Education encroach on the responsibilities of university administrators, said the Conference of Rectors and Principals of Quebec Universities (CREPUQ). More...
Faculty Pay Survey Shows Growing Gap Between Public, Private Colleges

US academics’ salaries ‘slowly recovering’

University leaders paid £250,000 a year as students fees are tripled

Prof Les Ebdon, the director of the Government’s Office for Fair Access, was awarded a £32,000 increase in the final year of his previous post in charge of Bedfordshire University. It took his salary and benefits there to £280,000 – more than the £271,000 paid to the vice-chancellor of Cambridge. Read more...
Nos chercheurs universitaires ont des salaires ridicules

Sa concrétisation la plus alarmante se retrouve dans le refus des élèves face à la science. Nous vivons un véritable désastre. Le fait que nos enseignants du secondaire soient parmi les plus mal payés d'Europe, juste au-dessus de la Grèce, a pour résultat d'abaisser le niveau du recrutement et d'accroître le sentiment de dévalorisation de la profession. Si l'on voulait effacer le retard qui sépare la rémunération d'un prof en France de celle de son homologue allemand, il en coûterait maintenant 12 milliards. C'est dire si on a laissé dériver les choses. Et, dans l'enseignement supérieur, nos meilleurs profs partent au Royaume-Uni, où Tony Blair a eu une politique très volontariste de revalorisation des salaires des enseignants, et aux Etats-Unis, la plupart pour ne plus revenir. Nos chercheurs universitaires, qui passent leurs journées en laboratoire, ont des salaires qui sont ridicules. Alors ils font autre chose. Voir l'article...

Universités - 14 présidents veulent rendre les salaires

Un appel étrange: pourquoi refuser l'autonomie, dont tout le monde rêve? C'est que, rétorque les présidents d'universités signataires, ils ont été dupés par le pouvoir politique. Ce dernier leur a délégué la gestion de la masse salariale des universités... mais en transférant moins d'argent que nécessaire pour payer les personnels et les frais afférents à une telle opération. Du coup, les présidents se trouvent confrontés à un choix cornélien: pour payer les personnels, puiser dans les fonds prévus pour les activités pédagogiques et scientifiques.
Alors que les Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche doivent s'ouvrir le 26 novembre au Collège de France, la pression monte sur le ministère. Les Assises territoriales ont permis l'expression de revendications très fortes sur les réformes de structures ou le financement (lire ici le document des Assises du Languedoc Roussillon). Les précaires se font entendre et s'organisent (lire cette note).
Voici le texte des 14 présidents. Voir l'article entier...

RRGB de la MIRES - Sous-exécution d’environ 200 M€ des crédits de masse salariale
Les rapports "Résultats et gestion budgétaire" (RRGB). La Cour des comptes remet aujourd’hui, 30 mai 2012, à l’Assemblée nationale et au Sénat son rapport sur les résultats et la gestion budgétaire de l’Etat en 2011, en application de l’article 58-4° de la loi organique relative aux lois de finances (lolf). Télécharger le RRGB - Rapport complet sur les résultats et la gestion budgétaire (exercice 2011). Ce rapport est complété par 60 analyses de la gestion de chacune des missions du budget général et chacun des comptes spéciaux, publiées pour la première fois en 2012 dans leur intégralité. Voir tous les documents.
Extrait du RRGB - MIRES
(Rapport "Résultats et gestion budgétaire" de la Mission interministérielle "Recherche et enseignement supérieur").
99 M€ ont été mobilisés en fin de gestion 2011 pour venir abonder les crédits de masse salariale des établissements passés aux responsabilités et compétences élargies. Les données d’exécution provisoires disponibles à la fin février 2012 laissent pourtant présager une sous-exécution d’environ 200 M€ sur ce poste en 2011. Cette discordance témoigne de l’importance qui s’attache à ce que le suivi et le contrôle budgétaire de ces établissements montent rapidement en puissance dans le cadre fixé par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités du 10 août 2007 et son décret d’application du 27 juin 2008. C’est d’autant plus nécessaire que l’évolution des emplois au niveau de ce programme, et plus généralement de la MIRES, est marquée en 2011 par une exécution nettement en dessous de celle prévue par la loi de finances s’agissant des emplois sous plafond et nettement supérieure s’agissant des emplois hors plafond. p.7
Les programmes de la « Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur» (MIRES)
Programme 142 – Enseignement supérieur et recherches agricoles
Programme 150 – Formations supérieures et recherche universitaire
Programme 172 – Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Programme 186 – Recherche culturelle et culture scientifique
Programme 187 – Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources
Programme 190 - Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de l'aménagement durables
Programme 191 – Recherche duale (civile et militaire)
Programme 192 – Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Programme 193 – Recherche spatiale
Programme 231 – Vie étudiante
Sommaire
Synthèse
Introduction
I - LA PROGRAMMATION ET L’EXECUTION BUDGETAIRES
A - L’ORGANISATION ET L’ARCHITECTURE BUDGETAIRES
B - APERCU GENERAL DE L’EXECUTION DES CREDITS DE LA MISSION EN 2011
C - LA PROGRAMMATION DES CREDITS
D - LES DEPENSES DE L’EXERCICE
II - LE PILOTAGE DES MOYENS ALLOUES A LA MISSION
A - LA GESTION BUDGETAIRE
B - LA GESTION DES EMPLOIS
C - GESTION BUDGETAIRE ET DEMARCHE DE PERFORMANCE
III - ANALYSES SPECIFIQUES DE CINQ ASPECTS DE L’EXERCICE 2011
A - L’EXERCICE 2011 AU REGARD DES DOCUMENTS PLURIANNUELS
B - LES DEPENSES FISCALES ET LEUR EVOLUTION EN 2011
C - LA GESTION DES CREDITS DU TITRE 6 : LES DEPENSES D’INTERVENTION
D - LES OPERATEURS RATTACHES A LA MISSION
E - LA GESTION DES INVESTISSEMENTS D’AVENIR
IV - LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR
A - LE SUIVI DES RECOMMANDATIONS FORMULEES PAR LA COUR AU TITRE DE 2010
B - RECAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS DE LA COUR
V - ANNEXES
Télécharger le RRGB - MIRES.
Rapporter "Resultater og finanspolitisk styring" (RRGB). Revisionsretten præsenterer i dag, 30 maj 2012, Nationalforsamlingen og Senatet rapport om resultaterne og finanspolitisk styring af staten i 2011, I henhold til artikel 58-4 ° i den organiske lov om finanslove (LOLF). Hent RRGB - Fuld rapport om de resultater og budget styring (finanspolitik 2011). Denne rapport er færdig med 60 analyser af forvaltningen af hver af de missioner i hver af det almindelige budget og særlige konti, der blev offentliggjort for første gang i 2012 i deres helhed. Se alle dokumenter. Mere...
Why Canada’s professors are the best (best-paid, that is)

“In an increasingly international labour market, it’s good to offer strong compensation,” noted education professor Glen Jones of the Ontario Institute for Studies in Education at U of T and who is part of the Canadian team of researchers on the study.
The research, released Thursday, was led by the Boston College Center for International Higher Education and the National Research University Higher School of Economics in Moscow.
The study adjusted the dollar-value of full-time salaries to the cost of living in each country to allow a true comparison of the value of the pay. In adjusted dollars, Canada’s average full-time professor earns $7,196 per month, compared to $6,054 in the United States and $5,943 in the United Kingdom.
And while the study excluded private institutions, including ivy league names such as Harvard and Princeton, these are relatively small schools that likely would not have changed the U.S. average by much, noted Jones.
“Canadian professors work hard, they’re productive and they’re one of the reasons our universities are relatively well ranked,” said Jones, “and unlike other jurisdictions, their full-time tenure stream is still strong.”
But there’s a cost to those heady salaries, he noted: Canadian universities are increasingly turning to part-time, contract, lower-paid instructors who can be excellent, but who often say they are underpaid, overworked and unconnected to campus life.
And there are too many of these part-timers these days to ignore in any study of salary, warned Constance Adamson, president of the Ontario Confederation of University Faculty Associations.
“This study focussed on full-time tenured faculty but as we know, almost half of teaching is being done by non-tenured, contract academics staff,” she said. Still, high salaries are not out of line for a profession so highly educated that “most of them don’t get to start their careers until their early 30s.”
What else drives up these Canadian pay cheques? Almost all Canadian campuses are unionized, said Jones, and far more of our professors are full-time, tenured staff than other countries such as the United States.
Canada’s university professors saw their salaries climb by 46 per cent between 2001 and 2009 — nearly three times the rate of inflation, which was 16 per cent, according to Statistics Canada.
“A lot of it has to do with the way that pay levels were set when new money came into the sector at the turn of the century (2000) and we were trying to compete with American institutions,” said education analyst Alex Usher of Higher Education Strategy Associates. “And then the dollar rose by 65 per cent. And an extraordinary number of our institutions are trying to compete with the top tier of American universities.”
Physics professor George Luste is president of the University of Toronto’s faculty association, and he admits there are some blue-ribbon names on the U of T payroll.
“But they’re not typical,” he said. “It’s like having Bill Gates walk into a poor village and immediately raise the average income. There may be some professors who are making $300,000 — but they also work in an area where houses can cost more than $1 million.”