Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
26 avril 2013

Un nouvel élan pour la réussite étudiante

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Genevieve_Fioraso/29/1/Genevieve-Fioraso-par-Benjamin-Chelly_250291.79.jpgGeneviève Fioraso signe une tribune publiée dans le quotidien Le Monde daté du 26 avril. L'université française est un outil puissant et performant, qui a su concilier une recherche de haut niveau et l'ouverture à de nouveaux publics étudiants. Mais notre université a besoin d'un nouvel élan. Le taux de poursuite d'études stagne depuis 15 ans. Les enfants de familles aux revenus modestes sont sous-représentés en licence et quasiment absents des effectifs en doctorat. Et l'ascenseur social régresse.
Pourtant l'accès aux savoirs et aux qualifications pour le plus grand nombre est une nécessité. Car le monde bouge à une vitesse qui ne laisse place à aucune hésitation. Les pays émergents investissent massivement dans la formation et se fixent l'objectif de qualifier au plus haut niveau leur jeunesse dans un monde où la connaissance est devenue une valeur distinctive. La France ne saurait rester à l'écart de cette dynamique. Elle ne souffre pas d'un trop plein d'étudiants, mais d'un manque de diplômés par rapport à ses voisins.
Que de temps perdu! Depuis 15 ans, la part de jeunes diplômés stagne autour de 40% d'une génération. Pendant que mes prédécesseurs présentaient l'autonomie des universités comme une réforme miracle et noyaient l'enseignement supérieur sous des milliards fictifs et des promesses non-tenues, le taux de réussite en premier cycle perdait 5 points entre 2006 et 2011.
Le principe d'autonomie lancé il y a 45 ans par Edgar Faure et confirmé par Alain Savary n'est plus un sujet de débat. Les excès de la L.R.U. doivent être corrigés, les universités mieux accompagnées dans l'exercice de leurs nouvelles compétences par un Etat assumant son rôle de stratège et de régulateur. Mais plus on a parlé de gouvernance des établissements ces dernières années, moins on a parlé du projet de la nation pour son enseignement supérieur. Il est grand temps d'avancer.
Le projet de loi d'orientation que je porte se fixe l'objectif ambitieux de diplômer 50% d'une classe d'âge. Elever notre niveau de qualification est une nécessité pour relancer l'ascenseur social, mais aussi pour aider les salariés en reconversion, anticiper les métiers de demain, innover dans les filières d'avenir. C'est la meilleure arme anti-crise. C'est l'université des 3 millions d'étudiants que nous devons construire d'ici la fin de la décennie, au moment où un pays comme la Corée, avec 59 millions d'habitants, compte 3,3 millions d'étudiants contre 2,4 millions en France.
Mais le nombre ne suffit pas et tous nos efforts doivent converger vers la réussite du plus grand nombre. Cette ambition s'accompagne d'un effort exceptionnel de création de 5 000 emplois nouveaux dans le quinquennat. Pour lutter contre l'orientation par défaut qui enferme des milliers de jeunes dans des parcours auxquels ils ne sont pas préparés, la loi facilite l'accès des bacheliers professionnels en S.T.S. et des bacheliers technologiques en I.U.T., où leur taux de réussite est bien supérieur. Pour favoriser les réorientations sans redoublement, elle encourage la spécialisation progressive en licence. Elle engage la simplification du maquis des intitulés de diplômes devenus illisibles pour les étudiants et les employeurs avec près de 4 000 intitulés de licence et 10 000 masters. Elle rapproche sans les confondre les classes prépas des premiers cycles pour favoriser les parcours mixtes et les réorientations. L'étudiant et son projet sont enfin remis au cœur de nos préoccupations.
Pour engager cette rénovation pédagogique, l'université doit s'ouvrir davantage sur son environnement. La loi reconnaît enfin l'alternance, que nous voulons doubler, comme une voie de formation à part entière. Elle favorise les cours en langues étrangères pour attirer les étudiants internationaux, en particulier dans les filières scientifiques et technologiques, tout en les formant au français. Elle renouvelle la pédagogie par les usages du numérique. Elle rapproche universités et écoles dans le cadre de regroupements territoriaux désormais simplifiés.
L'université de la réussite est au service de la jeunesse, à l'écoute de la société, ouverte à l'international et résolument tournée vers l'avenir. La loi appelle à une mobilisation collective pour la construire.
Genevieve Fioraso shínigh alt a foilsíodh in Le Monde dar dáta 26 Aibreán. Is é an ollscoil na Fraince uirlis chumhachtach agus éifeachtach a bhainistiú a chur le chéile le taighde ardleibhéil agus oscailteacht do lucht féachana nua mac léinn. Níos mó...
23 avril 2013

Explications des échecs en licence

http://blog.educpros.fr/pierredubois/wp-content/themes/longbeach_pdubois/longbeach/images/img01.jpgBlog Educpros de Pierre Dubois. Explications des échecs en licence universitaire par les commentateurs de la chronique 38,9% des bacheliers 2007 ont obtenu la licence en 3 ou 4 ans.
Deux rappels.
1. Les échecs sont particulièrement nombreux en 1ère année: 57% des bacheliers entrés en 2010 en 1ère année de licence ne sont pas passés directement en deuxième année de licence à la rentrée 2011: 25,5% ont redoublé la L1, 28,4% sont sortis de l’université mais n’ont pas forcément abandonné les études supérieures (réorientation vers une STS, une école paramédicale ou sociale), 3,1% ont changé d’orientation dans l’université (inscription en DUT ou dans un diplôme d’université). Taux de passage de L1 en L2. Les réorientations, les redoublements, les abandons sont dénommés "le décrochage".
2. Le taux de réussite en licence dépend d’un certain nombre de facteurs pris en compte par la DEPP: sexe, âge au baccalauréat, ancienneté d’obtention du bac, origine socioprofessionnelle, groupe disciplinaire d’insertion en L1, série du baccalauréat. La DEPP, en l’absence de mise en relation de la base de données SISE et des bases de données Autres établissements d’enseignement supérieur, ne peut mesurer la réorientation des bacheliers de L1 vers les STS et les écoles paramédicales et sociales. Suite de l'article...
http://blog.educpros.fr/pierredubois/wp-content/themes/longbeach_pdubois/longbeach/images/img01.jpg Blag Educpros Pierre Dubois. Mínithe céim ollscoile fichille ag tráchtairí de ainsealach 38.9% de chéimithe i 2007 tar éis céim amach i 3 nó 4 bliana. Níos mó...
13 avril 2013

Taux de succès en licence: 38,9%

http://blog.educpros.fr/pierredubois/wp-content/themes/longbeach_pdubois/longbeach/images/img01.jpgBlog Educpros de Pierre Dubois. Enfin, une information tant attendue. Lire absolument Parcours et réussite en licence et en master à l’université (note d’information, 13.02, avril 2013). Commencer la lecture de la Note par les annexes méthodologiques des pages 7 et 8: mieux vaut les comprendre car le calcul des taux, divers, est complexe.
Cette chronique est centrée sur la licence. Les résultats sont désastreux. Ils sont même plus mauvais pour la cohorte des bacheliers 2008 que pour celles des bacheliers des années antérieures! Le Plan Licence de Valérie Pécresse a échoué. L’argent public a été gaspillé en vain. L’objectif de 50% de diplômés du supérieur dans les jeunes générations s’éloigne de plus en plus. Faute d’argent dans les caisses de l’État, aucune réforme sérieuse de la licence ne peut être envisagée. Geneviève Fioraso n’ose pas encore le dire!
1. La licence universitaire est peu attractive et l’est de moins en moins.
172.800 nouveaux bacheliers sont entrés en 1ère année de licence en 2004, 150.100 en 2008, 150.800 en 2010. Chute de plus 22.000 en 6 ans, alors que les poursuites d’études sont devenues plus nombreuses avec la réforme du baccalauréat professionnel (3 ans au lieu de 4). Les trois universités fusionnées (Strasbourg, Aix-Marseille, Lorraine) regroupent à elles seules près de 10% des bacheliers entrants en L1. Suite de l'article...

http://blog.educpros.fr/pierredubois/wp-content/themes/longbeach_pdubois/longbeach/images/img01.jpg Blag Educpros Pierre Dubois. Mar fhocal scoir, eolas fada ag fanacht. Ní mór a léamh agus an rath a gairme agus ceadúnais máistir an Ollscoil (nóta faisnéise, 13.02, Aibreán 2013). Níos mó...

10 avril 2013

Parcours et réussite en licence et en master à l'université

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Note_d_info/71/3/Note-d_information-Enseignement-sup-Recherche_178713.79.jpgParcours et réussite en licence et en master à l'université. Télécharger la Note d'information 13-02.
27% des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12% des étudiants ont besoin d’une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L’âge d’obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence. La réussite en troisième année de licence est élevée: environ 74% pour les étudiants inscrits en licence générale et 88% pour les étudiants d’une licence professionnelle. Parmi les lauréats de licence générale, près des trois quarts sont inscrits dans un master à l’université l’année suivante tandis que 22% d’entre eux ne sont pas inscrits dans un diplôme universitaire. Le taux de passage de première (M1) en seconde année de master (M2) est de 59%, et parmi les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois en M2, 78% obtiennent le diplôme en un an.
Télécharger Note d'Information 13.02: Parcours et réussite en licence et en master à l'université, graphiques - parcours et reussite à l'université cohortes, Attractivité M1-M2 2011-2012, Reussite en 3ème année de licence - 2008-2011, Reussite en licence en 3-4 ans 2007-2011, Reussite en Licence Professionnelle 2009-2011, Réussite en M2 en 2 ans 2009-2010, Taux de Passage de L1 à L2 - 2011-2012, Taux de passage de M1 à M2 - 2010-2011.

Note d'information 13-02
Par Samuel Fouquet, MESR DGESIP/DGRI SIES.
Cette Note d’Information a pour objectif l’analyse de la réussite des étudiants en licence et en master à l’université. Elle s’appuie sur l’étude du parcours des étudiants durant les années de formation menant à l’obtention du diplôme. Pour chaque indicateur, une cohorte d’étudiants a été constituée sur la base des inscriptions administratives recensées par le Système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE). Le taux de réussite, qui rapporte les diplômés aux inscriptions administratives, découle de deux facteurs: la poursuite effective des études (il arrive que des étudiants ne se présentent jamais dans la formation dans laquelle ils se sont inscrits ou l’abandonnent très rapidement, ceci contribue à une diminution du taux de réussite), et la réussite à l’examen proprement dit. Ces indicateurs de réussite sont également déclinés par établissement (voir l’encadré « Comment appréhender la réussite par établissement? »).
27% des inscrits en L1 obtiennent leur licence en trois ans

La cohorte 2007 (constituée de 154 300 étudiants inscrits pour la première fois en L1) est majoritairement composée de femmes (62,2%) et en grande partie de bacheliers (95,3%), pour la plupart bacheliers de l’année. Près de trois bacheliers sur quatre sont titulaires d’un baccalauréat général. Les bacheliers professionnels y sont particulièrement peu représentés (4% des bacheliers). Les parcours des étudiants durant les trois années de formation qui mènent au diplôme de licence sont divers: 31,2% des étudiants de la cohorte 2007 ont effectué le parcours L1-L2-L3 en trois ans (réorientations en termes de disciplines et d’établissements comprises). 40,8% des étudiants entrants en L1 en 2007 sont inscrits en L2 l’année suivante. Près d’un quart redouble la L1 et 3,2% changent de formation universitaire (70% d’entre eux se dirigent vers un DUT). Environ trois étudiants sur dix quittent l’université à l’issue de la L1, certains s’orientent vers des fi lières supérieures non universitaires (STS, formations paramédicales et sociales…), d’autres arrêtent temporairement ou défi nitivement leurs études. Les étudiants issus d’un baccalauréat technologique ou professionnel sont ceux qui quittent le plus l’université pour la deuxième année.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en L1 en 2007, 27% ont obtenu leur licence en trois ans. Une année supplémentaire est nécessaire pour 11,9% des inscrits (tableau 1). Au total, sur les quatre années d’observation de la cohorte 2007, 38,9% des étudiants ont obtenu leur licence2. La part des étudiants ayant obtenu leur licence en trois ans (durée théorique) varie assez peu d’une année sur l’autre. Le taux de réussite en trois ans de la cohorte 2008 (la plus récente) indique une légère hausse par rapport à la cohorte précédente. Globalement, les chiffres accusent une baisse par rapport à la cohorte entrée en 2004 (la première concernée par le cursus LMD).
La réussite en licence varie fortement selon les caractéristiques de l’étudiant. L’écart entre le taux de réussite des hommes et celui des femmes est de 9,5 points, en faveur de ces dernières (30,6%). La scolarité antérieure joue également fortement, puisque les titulaires d’un baccalauréat professionnel ont un taux de réussite à la licence en trois ans de 2,7%, alors que plus du tiers des bacheliers généraux ont obtenu le diplôme trois ans après leur première inscription. Moins de 10% des bacheliers technologiques y parviennent en trois ans. Les étudiants non bacheliers, qui sont pour la plupart titulaires d’un titre étranger admis en équivalence, ont un taux de réussite en trois ans de 21,2%. Obtenir son baccalauréat en retard est également très discriminant puisque 35,4% de ceux qui sont bacheliers « à l’heure ou en avance » sont diplômés en trois ans, contre 17% en cas de retard d’un an, et 9% en cas de retard supérieur à un an. On note un écart de plus de 10,6 points entre le taux de réussite des étudiants issus de familles très favorisées3 (31,7%) et celui des étudiants issus de familles défavorisées (21%). Les écarts selon le domaine disciplinaire d’inscription sont bien moindres, puisque le taux de réussite en trois ans va de 25,9% en droit-sciences économiques- AES, 26,2% en lettres-langues-arts-sciences humaines à 28,3% en sciences-STAPS.
Le fait de disposer d’une année supplémentaire ne modifi e pas fondamentalement la hiérarchie des critères et ne permet pas de combler les différences issues du parcours dans l’enseignement scolaire. De fait, les titulaires d’un bac professionnel ont un taux de réussite en quatre ans de 1,9% et, cumulé en trois ou quatre ans, un taux de 4,6%. En comparaison avec les étudiants issus d’un bac scientifi que, leur chance de réussite est dix fois moins élevée. Les écarts se creusent même selon certaines caractéristiques: entre les étudiants issus de familles très favorisées et ceux issus de familles défavorisées, l’écart est de 10,6 points pour la réussite en trois ans, et de 13,2 points pour la réussite cumulée en trois ou quatre ans. Seule la réussite en quatre ans selon le sexe permet de faire diminuer l’écart entre les hommes et les femmes (respectivement 11,7% et 12% de réussite en quatre ans). Une analyse « toutes choses égales par ailleurs » montre que les facteurs qui infl uent le plus sur la réussite en licence sont la série du baccalauréat et l’âge d’obtention de celui-ci. Les autres critères (sexe, ancienneté d’obtention du baccalauréat, groupe disciplinaire d’inscription, origine sociale des étudiants) ont un effet moins important.
Sept étudiants de L3 sur dix ont leur licence à la première tentative

73,8% des étudiants inscrits pour la première fois en troisième année de licence générale à la rentrée universitaire 2008-2009 ont obtenu le diplôme en un an. Une année supplémentaire a été nécessaire à 7,5% des inscrits et 1,1% d’entre eux ont eu besoin de deux années complémentaires. La méthode retenue ne prend pas en compte les réorientations en termes de changement de discipline comme de changement d’établissement pour un étudiant de la cohorte. Parmi les bacheliers généraux, les titulaires d’un baccalauréat économique réussissent mieux leur troisième année de licence en un an (81,2%) que les bacheliers scientifi ques (77,9%) ou littéraires (75,7%). En revanche, les chances de succès en un an de cette troisième année de licence sont beaucoup plus faibles pour les bacheliers technologiques (65,8%) ou professionnels (57,2%). Parmi les non-bacheliers, seuls 48,6% obtiennent la troisième année de licence en un an.
La réussite en un an des femmes est nettement plus élevée que celle des hommes: 76,2% contre 69,8%. C’est en sciences économiques que les étudiants réussissent le mieux leur troisième année en un an: 78,3%. En sciences fondamentales et applications (68,1%), les chances de succès en un an sont les moins élevées. Sur les trois années cumulées, c’est en sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers que la réussite est la plus importante (87,8%). À l’opposé, elle est la moins élevée en lettres et arts (78,9%).
Réussite élevée en licence professionnelle

Près de la moitié des entrants pour la première fois en licence professionnelle sont issus d’un DUT ou d’un BTS. 87,5% des étudiants inscrits pour la première fois en licence professionnelle en 2009-2010 ont obtenu leur diplôme en un an, et une année supplémentaire a été nécessaire pour 1,4% d’entre eux. La méthode retenue ne prend pas en compte les réorientations en termes de changement de discipline comme de changement d’établissement pour un étudiant de la cohorte. 48,7% des étudiants en licence professionnelle inscrits en 2009- 2010 sont issus d’un bac général, dont 25% d’un bac scientifique, 36,9% proviennent d’un bac technologique et seulement 6,2% d’un bac professionnel. Les bacheliers professionnels ont un taux de réussite en deux ans de 85,4%, soit quatre points de moins que les bacheliers généraux. La spécialité « Échanges et gestion » est choisie par 33% des étudiants, ils bénéfi cient d’un taux de réussite de 87,4% en un an et de 89,1% en
deux ans. La réussite des étudiants varie aussi selon le cursus de provenance: les étudiants issus d’un DUT sont ceux qui réussissent le mieux en licence professionnelle (les disparités de réussite selon le baccalauréat d’origine subsistent quel que soit le cursus). La spécialité « Communication et information » rassemble 14,6% des étudiants, et présente un taux de réussite en deux ans proche de celui des étudiants en « Échanges et gestion » (86,8% en un an et 88,2% en deux ans). La spécialité « Services aux personnes » (11,8% des étudiants) possède le taux de réussite le plus bas des treize spécialités (84,7% en deux ans).
Près des trois quarts des diplômés de licence générale poursuivent en master

En 2011-2012, 72,9% des diplômés d’une licence générale en 2010-2011 poursuivent leurs études dans un master, dont 7,3% dans un master enseignement. Parmi les diplômés de licence professionnelle, seuls 9,4 % sont inscrits en master l’année suivante. La part des diplômés de licence générale poursuivant directement en master varie fortement selon la discipline d’obtention de la licence: celle-ci est très élevée en droit (86,3%), en sciences fondamentales et applications (79,8%) et en sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers (78,1%). En revanche, les poursuites en master sont moins élevées dans les autres disciplines: moins de 70% en lettres-arts, STAPS, langues et sciences économiques. C’est en lettres-arts, en langues et surtout en STAPS (19,1%) que les étudiants sont les plus nombreux à se diriger vers un master préparant aux métiers de l’enseignement.
Parmi les étudiants qui poursuivent leurs études dans un master, 82,4% sont inscrits dans la même discipline qu’en licence générale. C’est en droit que les étudiants poursuivent le plus dans la même discipline (96,5%) contrairement aux étudiants en langues (66,8%).
Près de 3% des étudiants se sont réinscrits dans un diplôme de licence et 20% d’entre eux sont inscrits en licence professionnelle. 1,8% des lauréats de licence générale sont inscrits dans un autre diplôme universitaire l’année suivante: la formation d’ingénieur classique, le magistère et le diplôme d’institut d’études politiques sont les trois formations les plus choisies. Enfin, 22,3% des étudiants ne sont pas inscrits dans une formation universitaire l’année suivante.
Moins d’un étudiant sur deux obtient le master en deux ans

Le recrutement en master est largement orienté vers la licence générale: 66,7% des étudiants inscrits pour la première fois en M1 en 2011-2012 étaient inscrits en licence générale l’année précédente, et 3,3% en licence professionnelle (la licence est le dernier diplôme obtenu pour trois quarts des inscrits).
42,6% des étudiants de première année de master ont changé d’établissement à leur entrée en M1. Les disciplines « Droit sciences politiques » et « AES » se caractérisent par une moindre mobilité entre établissements: parmi les étudiants inscrits dans ces disciplines en 2011-2012, seulement 34% viennent d’un autre établissement. C’est le contraire pour les disciplines « Langues » et « Sciences humaines » (respectivement 45,8% et 47,5% d’arrivants d’autres établissements), ainsi que pour les disciplines liées à la santé, avec environ 50% de nouveaux entrants (les étudiants de médecine et de pharmacie sont peu nombreux et l’offre de formation est uniquement répartie sur une dizaine d’universités).
La mobilité entre établissements est un peu plus faible en seconde année de master puisque cette part est alors de 37,4%. En M2, ce sont les disciplines « STAPS » et « Langues » pour lesquelles les mobilités sont les plus faibles avec près de 25% d’étudiants ayant changé d’établissement par rapport à l’année précédente. La mobilité est en revanche plus élevée en droit-sciences politiques et en sciences économiques et sociales, respectivement de 45% et 48,6%. Celle-ci est plus prononcée en voie professionnelle (39,6%) que pour les autres voies.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2008- 2009, 46,4% ont obtenu leur diplôme à l’issue des deux ans de formation du master.
Une année supplémentaire a été nécessaire pour 10,8 % des étudiants ayant redoublé leur année de M1 ou de M2. Au total, 57,2 % des étudiants ont obtenu leur diplôme de master en deux ou trois ans. On observe une hausse du taux de réussite en master importante entre les cohortes 2005 et 2008 : pour la cohorte d’inscrits en 2005, le taux de réussite en deux ans était de 42 %, et de 7,5 % en trois ans (49,5 % cumulé en trois ans). Contrairement à la réussite en licence, les hommes ont un taux de réussite plus élevé que les femmes en deux ans, respectivement de 48,1 % et 45,3 % (graphique 5). Celles-ci rattrapent cependant une partie de leur retard en trois ans, avec un taux de réussite de 11,4 % (9,8 % pour les hommes). La scolarité antérieure est déterminante dans la réussite de l’étudiant, les étudiants entrant en première année de master « à l’heure ou en avance » ont un taux de réussite en trois ans (67,7 %) supérieur de près de dix points avec ceux ayant un an de retard (57,9 %) et près de trente points avec les étudiants entrant en master avec plus d’un an de retard (38,4 %). La réussite en master est également différente selon la discipline. Celle-ci est élevée, plus de 70 % en trois ans dans les disciplines « Sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers » et « Pluri-sciences ». Elle est en revanche faible en « STAPS » et « Lettressciences du langage-arts », moins de 45 % en trois ans. Enfi n, la réussite des étudiants s’orientant vers un master professionnel en seconde année est plus élevée que celle des étudiants en voie recherche, 83,8 % contre 63,9 % en deux ans.
77,8% de réussite en master 2

Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en seconde année de master en 2009-2010, 77,8% ont obtenu le diplôme au bout de la première année. Une année supplémentaire est nécessaire pour 7,3% des étudiants. La réussite en master 2 est en augmentation par rapport à l’année précédente (+1,4 point). Plus de la moitié des étudiants sont inscrits dans un master professionnel (55,4%), près du quart sont en voie indifférenciée et seulement 20,4% sont inscrits dans un master recherche. Si la réussite au diplôme est proche pour les étudiants inscrits dans un master professionnel ou indifférencié (respectivement 82,2% et 77,9%), elle est moindre pour les masters recherche, avec un taux de réussite de 65,7%. Trois étudiants sur dix sont inscrits dans une formation appartenant au groupe disciplinaire lettres-langues-sciences humaines-arts; leur réussite est de 10 à 15 points inférieure à celle des autres groupes disciplinaires. Toutes choses égales par ailleurs, le groupe disciplinaire, la voie du diplôme et surtout l’âge de l’étudiant lors de l’inscription en seconde année de master (86,7% de réussite pour les étudiants non redoublants contre 65,8% pour les étudiants ayant plus d’un an de retard) sont les critères qui infl uent le plus sur les chances de réussite en master. Avec une année supplémentaire, les écarts selon les caractéristiques de l’étudiant se réduisent, mais elles ne se résorbent pas entièrement. Selon la voie du master par exemple, les inscrits en master professionnel ont un taux de réussite en deux ans de 6% contre 11% en master recherche. Cumulée en deux ans, la réussite des étudiants est respectivement de 88,2% et de 76,7%. À l’issue du master, 25,7% des diplômés sont inscrits dans un diplôme universitaire l’année suivante. Parmi ceux qui poursuivent leurs études à l’université, 21,2% se dirigent vers un doctorat et 26,4% se réinscrivent dans un master. Les autres s’inscrivent dans des diplômes d’établissements ou d’universités, et près de 11% préparent les concours d’enseignement.
Comment appréhender la réussite par établissement?

Le parcours des étudiants au cours de leur cursus universitaire est très diversifié. Celui-ci est ponctué de réorientations, aussi bien en termes de formation que d’établissements. Aussi, certains étudiants quittent l’université pour se rediriger vers d’autres filières de l’enseignement supérieur ou abandonnent leurs études.
Compte tenu de cette diversité des parcours, l’étude de la réussite en licence et en master par établissement est diffi cile à appréhender: à quel établissement attribuer la réussite de l’étudiant?
De plus, chaque université possède sa propre population étudiante: les caractéristiques sociodémographiques et les parcours scolaires antérieurs diffèrent selon l’établissement. Les études sur la réussite en licence et en master montrent que la réussite varie fortement selon ces caractéristiques. Un taux simulé est alors calculé par établissement, il correspond à la réussite qu’on pourrait observer pour l’université si celle des différentes catégories d’étudiants entrant en licence ou en master était identique à la réussite nationale pour ces mêmes catégories, défi nies par: le sexe, l’origine socioprofessionnelle, la série du baccalauréat, l’âge d’obtention du baccalauréat, l’ancienneté d’obtention du baccalauréat et le groupe disciplinaire d’inscription. Cette méthode permet de prendre en compte les effets de structure des populations étudiantes dans les résultats des universités. Les taux simulés correspondent à la notion « toutes choses égales par ailleurs » bien que se limitant à ces six critères. Cependant, même avec un taux simulé tel qu’il est défi ni ici, on ne saurait rendre compte complètement des différences entre établissements en ce qui concerne la réussite. L’écart entre le taux observé et le taux simulé est la valeur ajoutée. Elle permet de situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte. La prise en compte simultanée du taux observé et de son correspondant simulé permet une analyse plus complète des résultats par établissement.
Pour étudier la réussite en licence en trois ans par université, trois méthodes complémentaires sont proposées afi n de prendre en compte la mobilité des étudiants. La première méthode met l’accent sur la première année de licence, celle où se concentrent les diffi cultés (réussite et orientation): la réussite des étudiants est attribuée à l’établissement d’inscription en L1 (même si l’étudiant a changé d’établissement en deuxième ou troisième année de licence). Selon cette première méthode, la réussite varie de 9,2% à 43,6%, et la moitié des établissements possèdent un taux inférieur à 28,8%. 36 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 17 d’entre eux, et 40 une valeur ajoutée négative. L’amplitude de l’écart entre les valeurs extrêmes de la valeur ajoutée est de 27 points.
La deuxième met au contraire l’accent sur l’année terminale de la licence, à l’image de ce qui se fait pour le bac. Les diplômés de licence sont rapportés aux inscrits en L3. La moitié des universités ont un taux de réussite supérieur à 85,5% (qui vont de 59,2% à 93,4%). 47 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 12 d’entre eux, et 29 une valeur ajoutée négative. L’amplitude de l’écart entre les valeurs extrêmes de la valeur ajoutée est plus élevée que pour la méthode 1: 34,4 points.
La troisième méthode privilégie l’accompagnement de l’étudiant, en s’intéressant aux étudiants qui ont effectué tout leur cursus de licence au sein du même établissement. Les taux de réussite vont de 15,7% à 58,9%. Seuls 11 établissements obtiennent un taux de réussite supérieur à 50%. La méthode 3 est celle pour laquelle les valeurs ajoutées positives élevées sont les plus fréquentes et l’amplitude la plus forte (35,5 points): 41 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 18 d’entre eux, et 35 une valeur ajoutée négative.
Les trois méthodes paraissent complémentaires pour mesurer la réussite d’un établissement: 29 établissements ont une valeur ajoutée positive quelle que soit la méthode retenue, 20 une valeur ajoutée systématiquement négative, et 27 une valeur ajoutée positive ou négative selon la méthode.
À noter que les résultats issus des méthodes 1 et 3 sont fortement corrélés (on observe également une forte corrélation entre les résultats obtenus en licence en trois ans et le taux de passage L1-L2).
Pour chaque indicateur rendant compte de la réussite d’un diplôme par université, il convient de préciser le champ du calcul et notamment la prise en compte ou non des réorientations.
Les données par établissement des indicateurs présentés dans cette Note d’Information sont disponibles en téléchargement sur le site Internet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
dans la rubrique « Note d’Information » en suivant ce lien: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24800/notes-d-information.html. Télécharger la Note d'information 13-02.
Cúrsa agus ceadúnas rathúil agus máistir ag an ollscoil. Íoslódáil an 13-02 Nóta Eolais.
27% de mhic léinn ag teacht isteach sa cheadúnas chéad bhliain (T1) a fháil ar a gceadúnas trí bliana ina dhiaidh sin agus 12% de mhic léinn gá le bliain bhreise a chríochnú a gcuid céime. Is iad na aois Céim ar chéim agus os cionn an baccalauréat na hathróga a bhfuil tionchar acu is mó an ceadúnas rath. Níos mó...
21 mars 2013

Vingt mesures pour la réussite des étudiants et pour donner un nouvel élan à la recherche

Geneviève Fioraso a présenté en Conseil des ministres du 20 mars son projet de loi d'orientation pour l'enseignement supérieur et la recherche. Une loi offensive et structurante dont la colonne vertébrale est la réussite des étudiants, et qui s'intègre pleinement dans le projet politique global du Gouvernement.
Depuis une dizaine d’années, la France souffre d'une baisse du nombre de jeunes diplômés, d'un trop faible effort de recherche (il plafonne à 2,2% du PIB alors que l’Allemagne approche les 3% et la Corée dépasse les 4%), d'une dégradation de la réussite en licence et d'un recul de l’accès aux études pour les jeunes issus de milieux modestes. Il est donc urgent d'agir. Pour la première fois, une loi rassemble toutes les questions relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche. Une loi qui est avant tout le fruit d'une démarche: celle du dialogue et de la confiance retrouvés, s’appuyant sur une concertation inédite qui a réuni 20 000 acteurs lors des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Une loi qui répond à une priorité, celle de la réussite étudiante, avec l'objectif de parvenir à 50% de diplômés du supérieur dans chaque classe d'âge. Et qui repose sur un principe: le décloisonnement entre les disciplines, entre les cursus, entre les établissements, entre les sites. Il s'accompagne d'une simplification du paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche et s'appuie sur l'impulsion d'une nouvelle dynamique de regroupement et de mutualisation entre universités, écoles et organismes de recherche, dans les territoires.
En remettant l’étudiant au coeur de la mission de service public réaffirmée de l’enseignement supérieur, cette loi marque une vraie rupture avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). Et si pour Geneviève Fioraso l’enseignement supérieur est "une arme anti-crise", la recherche, elle, doit être un levier du redressement et de la compétitivité de la France. Ce projet de loi rétablit donc un Etat stratège qui se donne les moyens de définir les grandes priorités nationales d’ici à 2020, en s’appuyant sur un nouveau Conseil stratégique de la Recherche - qui se substitue aux deux conseils existants - et la mise en place d'un Agenda stratégique de la recherche.
Agir pour la réussite de tous les étudiants
"Ces dernières années, on a surtout pensé gouvernance et structures alors que ce qui compte ce sont les jeunes", explique Geneviève Fioraso . Ainsi la réussite des étudiants est la colonne vertébrale de cette loi. Dix des vingt mesures du texte lui sont directement consacrées, dont:
  • la simplification de l’offre de formation et des intitulés de diplômes: l’offre de formation est devenue trop complexe, on dénombre 1 400 intitulés de licences générales, 2 200 de licences professionnelles, 1 800 mentions de masters et 5 900 spécialités à l’université sans compter les masters des autres établissements qui amènent l’offre à 10 000 masters! Ce manque de lisibilité pénalise d'abord les étudiants issus de milieux modestes. Sans renoncer à la richesse des formations la mise en place d’une nomenclature nationale simplifiera l’offre de formation, par grands domaines. Les spécialités seront supprimées;
  • l’orientation prioritaire des bacheliers professionnels et technologiques en STS et IUT: l'instauration de quotas dans les IUT et les STS favorisera l'entrée des bacheliers professionnels et technologiques dans ces établissements. Cette mesure illustre la priorité donnée à la réussite de tous les étudiants. Alors que le taux de réussite des bacheliers professionnels en STS est de 54,5%, il n’est que de 4,6% en licence. Idem pour le taux de réussite des bacheliers technologiques (68% en IUT et 13,5% en licence). Ce qui prouve que de trop nombreux bacheliers professionnels et technologiques s’orientent par défaut vers l’université, faute d’être accueillis dans les filières STS et IUT pourtant initialement conçues pour eux;
  • le continuum entre lycée et université en matière d’orientation: il s'agit de créer un dispositif commun avec le ministère de l'Education nationale dit "- 3 + 3" pour assurer un continuum entre le lycée et le post-bac, en présentant les métiers et la formation supérieure dès le lycée, en complétant le dispositif Admission Post Bac et en l’ouvrant à la réorientation au cours du premier cycle du supérieur. Ce travail qui est en cours avec Vincent Peillon est en soi une innovation. Les lycées disposant d’une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et de STS sont encouragés à signer une convention avec un établissement universitaire de leur choix;
  • le doublement du nombre d’étudiants en alternance à l’horizon 2020: la loi permet d'organiser tout enseignement en alternance et la reconnaît comme une modalité de formation à part entière. Aujourd'hui, l’alternance concerne 110 000 étudiants en contrat d’apprentissage et 50 000 en contrat de professionnalisation, soit 7% des étudiants mais 5% seulement à l’université. L’alternance est une voie privilégiée pour permettre aux jeunes de tous milieux sociaux de se former et de trouver un emploi durable. C’est un outil au service du Pacte de compétitivité, une réponse aux mutations économiques et à l’évolution des métiers;
  • l’entrée de l’université dans l’ère du numérique: parce que la France est en retard pour sa capacité à utiliser les nouveaux supports numériques et à développer de nouvelles méthodes pédagogiques, la loi donne un cadre juridique au développement du numérique et prévoit un grand plan d'action national "France Université Numérique";
  • la valorisation du doctorat : le doctorat sera désormais reconnu et permettra d'intégrer la haute fonction publique;
  • l’élargissement du programme "Erasmus pour tous" aux étudiants des filières professionnelles et technologiques: la loi modifie le code de l’éducation pour attribuer une nouvelle mission au service public de l’enseignement supérieur, celle du "développement de parcours comprenant des périodes d’études et d’activités à l’étranger".
Une réforme globale de la licence fera l'objet de mesures réglementaires afin, notamment, de rendre la première année davantage pluridisciplinaire. L'objectif tel que formulé par le président de la République lors de son discours au Collège de France est d'"éviter les spécialisations précoces et d'aider tous les étudiants à construire leur projet personnel en leur laissant le choix de leur orientation en premier cycle." Les filières seront décloisonnées pour faciliter les réorientations.
En marge de la loi, des décisions fortes ont été prises pour améliorer les conditions de vie étudiante: un plan de création de 40 000 logements, l'augmentation de 7,4% du budget consacré à la vie étudiante pour stabiliser le financement du 10e mois de bourse, un accès facilité aux soins... Et malgré le contexte budgétaire, la dotation de 1 000 emplois par an sur le quinquennat a été intégrée dans la loi de finances pluriannuelle de décembre 2012.
Genevieve Fioraso i láthair ag Comhairle na nAirí an 20 Márta treoshuíomh an bille don ardoideachas agus taighde. Ionsaitheach agus a struchtúrú a reachta a ndearnadh a spine bhfuil rath mac léinn, atá comhtháite go hiomlán i an tionscadal domhanda polaitiúil an Rialtais.
Le deich mbliana, ag fulaingt an Fhrainc ó laghdú ar líon na gcéimithe, iarracht taighde ró-íseal (maxes sé amach ag 2.2% den OTI agus tá an Ghearmáin ag druidim 3% agus an Chóiré ná 4%), meath ar an gceadúnas rathúil agus laghdú ar rochtain ar oideachas ar fáil do dhaoine óga ó chúlraí measartha. Mar sin tá sé práinneach. Don chéad uair le chéile, féadfaidh dlí saincheisteanna uile a bhaineann le hardoideachas agus taighde. Dlí atá thuas mar thoradh ar fad ar phróiseas: sin idirphlé agus muinín a ghnóthú, bunaithe ar chomhoibriú ar leith a thug le chéile 20,000 rannpháirtithe sa oideachas an Lucht Féachana níos airde agus taighde.
Dlí go gcomhlíonann tús áite, go n-éireoidh mac léinn, agus é mar aidhm a bhaint amach 50% de chéimithe i ngach aoisghrúpa. Agus bunaithe ar an bprionsabal go bhfuil na teorainneacha idir disciplíní, idir chúrsaí, idir institiúidí, idir láithreáin. Tá sé ag gabháil leis an simpliú ar an tírdhreach an ardoideachais agus taighde agus tá sé bunaithe ar an impulse de ghrúpa nua dinimiciúil agus a roinnt i measc ollscoileanna, coláistí agus eagraíochtaí taighde i gcríocha. Níos mó...
21 mars 2013

Déplacement de Geneviève Fioraso à l'Université de Bourgogne

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Ministre/48/5/Deplacement-Universite-de-Dijon---21-mars-2013_245485.79.jpgAu lendemain de la présentation du projet de loi sur l'Enseignement supérieur et la Recherche en Conseil des Ministres, Geneviève Fioraso a souhaité se rendre à l'Université de Bourgogne. Ce déplacement est l'occasion d'illustrer la priorité du projet de loi en faveur à la réussite étudiante, et notamment les mesures visant à améliorer l'orientation, l'insertion professionnelle des étudiants et la simplification des formations.
En venant à Dijon, à l'université de Bourgogne, je voudrais aborder avec vous un sujet majeur: la réussite des étudiants.
Aujourd'hui, un étudiant sur 5 échoue dans l'enseignement supérieur
. C'est beaucoup trop, d'autant qu'ils sont trop nombreux à obtenir leurs diplômes après un parcours chaotique. Ces chiffres masquent d'autres situations. Sur 100 jeunes qui entrent dans une des 5 filières post bac, combien sont-ils deux ans plus tard à ne pas avoir atteint la situation qu'ils visaient initialement?
La réponse est sans appel:
  • 59% s'ils sont entrés en licence ;
  • 32% s'ils sont entrés en I.U.T. ;
  • 40% s'ils sont entrés en S.T.S. ;
  • 50% s'ils sont entrés en C.P.G.E. ;
  • 87% s'ils sont entrés en médecine.

Trop de jeunes connaissent des parcours d'études faits de redoublements, de réorientation ou de sortie sans diplôme:

  • parce qu'ils n'ont pas de projet d'étude; 
  • parce qu'ils n'ont  pas été acceptés dans la filière de leur choix;
  • parce qu'ils n'ont pas de visibilité de l'avenir;
  • parce que les cours en amphi les déconcertent;
  • parce que l'écart entre ce qu'on leur propose et ce qu'ils attendaient est trop grand;
  • parce qu'ils connaissent la précarité;
  • parce qu'ils sont obligés, pour subvenir à leurs besoins, d'occuper un emploi qui pénalise leurs études.

Nous savons que ces histoires de vie étudiante diffèrent surtout en fonction du milieu social d'origine, du baccalauréat choisi et de l'âge. Et, derrière tous ces échecs, ces parcours multiples, ces réorientations, il y a des jeunes et des familles désemparés, des formateurs désorientés. C'est pourquoi je veux que nous fassions de la réussite étudiante notre priorité. Une priorité sociale, une exigence politique, une priorité économique aussi car le redressement industriel et la mise en place de nouvelles filières ne pourront pas se faire si nous ne disposons pas des qualifications correspondantes. Et je voudrais ce matin ici à l'université de Dijon devant vous universitaires, étudiants, responsables d'université et de composantes universitaires, vous dire simplement ceci: la réussite étudiante ne se décrète pas, elle se construit. La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche propose tous les outils pour que l'Etat, dans ses missions républicaines d'Etat stratège et les acteurs des sites autonomes dans leurs choix et leurs initiatives sur le terrain, contribuent à cette réussite en dialogue.
La réussite étudiante repose sur les conditions auxquelles la loi répond: la première c'est l'orientation.

After the presentation of the Bill on Higher Education and Research in the Council of Ministers, Geneviève Fioraso wanted to go to the University of Burgundy. This movement is an opportunity to illustrate the priority of the bill to support student success, including measures to improve the focus, the employability of students and simplifying training. More...
8 février 2013

Réussite des étudiants et usages de la documentation

http://adbu.fr/wp-content/themes/adbu/images/logo.gifLe Service inter-universitaire de coopération documentaire de l’Université de Toulouse vient de diffuser les résultats d’une étude co-financée par la MISTRD, qui met en lumière le lien qui existe entre la réussite des étudiants en licence et l’usage qu’ils font des services des bibliothèques. Télécharger l’intégralité de l’étude.
Extraits
Introduction

L’étude présentée ici résulte d’une interrogation formulée il y a déjà plusieurs années: est-il possible de repérer et démontrer l’existence d’un lien entre l’utilisation de la documentation fournie par les bibliothèques et la réussite des étudiants? L’utilité des bibliothèques pour les étudiants, axiome en général rapidement évoqué et évacué, n’a pas été réellement mesurée, du moins en France. Faute de cette perception, l’usage des bibliothèques universitaires et de la documentation qu’elles offrent reste dans le discours universitaire une préconisation un peu vague, qui se réduit assez vite à la question des horaires d’ouverture, tandis que la réalité de leur impact sur la réussite des étudiants – comme d’ailleurs sur la performance de la recherche – n’est pas questionnée...
Etudiant salarié

Toutes choses égales par ailleurs, les étudiants salariés sont moins souvent lecteurs actifs que les autres (modèles A et Lecteurs). Néanmoins, ce constat n’est plus valable en licence 3. Comme le coefficient associé à la variable est très proche de 0, la taille des effectifs ne semble pas être à l’origine de la non-significativité de la variable. D’ailleurs, le coefficient était déjà en baisse non-significatif en licence 2. On peut donc penser que l’effet s’estompe avec le niveau d’études et que donc on observe plus ici un taux de décrochage plus important que de réelles différences au niveau des pratiques de lecture. L’analyse de la réussite devrait nous permettre d’en savoir plus...
Etudiants salariés

Les étudiants qui se sont déclarés salarié au moment de leur inscription ont des résultats inférieurs aux autres. Ce résultat ne concernant que les étudiants salariés ayant une activité importante et déclarée, il est conforme à la littérature (Beffy et al., 2009). Ce résultat se confirme en licence 3 et le modèle 2 montre que l’introduction de l’emprunt a significativement diminué l’écart entre les étudiants ayant une activité salariée et les autres. L’emprunt faible (1 à 4 ouvrages) augmente significativement plus les chances de réussir chez les étudiants salariés que chez les autres, ce qui prouve qu’il y a un effet décrochage: les étudiants salariés décrochent plus que les autres. Mais le décrochage n’explique que partiellement ce résultat: une partie de l’écart entre les étudiants salariés et les autres tient donc à des différences d’engagement. Mais on ne peut pas en connaitre la cause: les étudiants salariés sont-ils moins impliqués au départ ou est-ce une conséquence de leur travail, qui ne leur laisse pas le temps de s’impliquer? Une étude complémentaire serait nécessaire pour répondre à cette question.
http://adbu.fr/wp-content/themes/adbu/images/logo.gif Seirbhís idir-ollscoile le comhar faisnéise Toulouse Ollscoil scaoileadh an torthaí ar staidéar comh-mhaoinithe ag an MISTRD, ag cur béime ar an nasc idir rath mac léinn agus a úsáid an gceadúnas sin 'a dhéanann siad seirbhísí leabharlainne. Íoslódáil an iomlán staidéir. Níos mó...

28 décembre 2012

Assises de l’enseignement supérieur - assurer la réussite des étudiants

Vie publique - au coeur du débat publicLe rapport concluant les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche, organisées à entre juillet et novembre 2012, a été remis au chef de l’Etat le 17 décembre 2012. Le rapport vise trois objectifs: agir pour la réussite de tous les étudiants, réorganiser l’enseignement supérieur et donner une nouvelle ambition pour la recherche.
Pour réduire le taux d’échec à l’université, le rapport propose de réformer la licence pour permettre aux étudiants de se spécialiser de façon plus progressive dans une discipline. Il s’agit également d’assurer un meilleur encadrement des étudiants et de mieux former les enseignants-chercheurs à la pédagogie. Par ailleurs, les sections de techniciens supérieurs (STS) devraient accueillir un plus grand nombre de bacheliers professionnels et les instituts universitaires de technologie (IUT) plus de bacheliers technologiques. Le rapport propose en outre de rapprocher les grandes écoles et les universités, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) devraient ainsi être rattachées à une université. Concernant l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, le rapport recommande notamment l’élaboration de schémas régionaux, ainsi que la transformation des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) en grandes université à l’échelle régionale. Sur la base de ce rapport, le président de la République a demandé à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, d’élaborer un projet de loi. Ce projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres au mois de mars 2013.
Sur la toile publique

Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche: rapport au Président de la République, Bibliothèque des rapports publics - La Documentation française.fr
.
Site officiel des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche
.
Communication de Geneviève Fioraso au Conseil des ministres du 11 juillet 2012, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
.
Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
.

Vie publique - au coeur du débat public The report concluded Audience higher education and research, organized between July and November 2012, was awarded the Head of State December 17, 2012. The report has three objectives: to act for the success of all students reorganize higher education and give a new ambition for research.
To reduce the failure rate at the university, the report proposes to reform the license to allow students to specialize more in progressive discipline. It is also to ensure better supervision of students and better trained teachers and researchers in education. More...

16 décembre 2012

Louis Vogel - des propositions pour lutter contre l'échec à l'université

VousNousIlsLes Assises de l'enseignement supé­rieur et de la recherche, vou­lues par le Président de la République, se sont achevées. Louis Vogel est le pré­sident de la Conférence des prési­dents d'université. Retour avec lui sur cet événement.
En quoi ces Assises de l'enseignement supé­rieur étaient-elles néces­saires?
Les Assises ont per­mis de créer le débat, en ce sens, c'est une bonne ini­tia­tive. Elles auront égale­ment servi à faire remon­ter des bonnes pra­tiques et des pro­po­si­tions inté­res­santes. Une chose est sûre: certaines de ces propositions néces­sitent plus de moyens. Nous, les pré­si­dents d'universités, récla­mons d'obtenir les finan­ce­ments qui nous per­met­traient d'assurer nos res­pon­sa­bi­li­tés. Aujourd'hui, nous votons nos bud­gets avant de connaître le bud­get alloué par l'Etat. C'est un pilo­tage à vue. Nous sou­hai­te­rions que l'Etat consacre les mêmes moyens aux étudiants des uni­ver­si­tés qu'à ceux des classes pré­pa­ra­toires. Par ailleurs, pour remé­dier à la sélec­tion par l'échec, nous pro­po­sons de mettre en place des par­cours dif­fé­ren­ciés, c'est-à-dire adap­tés aux besoins de cha­cun. Pour cela, il faut plus de moyens. On ne peut pas noyer les étudiants avec des niveaux très dif­fé­rents dans des amphi­théâtres bondés.
Est-ce pos­sible sans tou­cher au prin­cipe de non sélec­tion à l'entrée des universités?

Bien sûr! L'objectif euro­péen est d'avoir 50% d'une classe d'âge qui fait des études uni­ver­si­taires, nous sommes en des­sous de ce chiffre. Moins d'une per­sonne sur deux pour­suit des études supé­rieures aujourd'hui en France. Il n'y a pas un trop plein d'étudiants à l'heure actuelle, c'est une fausse idée pour­tant sou­vent véhi­cu­lée. Il est néces­saire de rece­voir tous les étudiants mais pas pour les faire échouer! Nous sommes en revanche oppo­sés à l'idée de quotas. Suite de l'article...
VousNousIls Το κοινό της τριτοβάθμιας εκπαίδευσης και της έρευνας, όπως προβλέπεται από τον Πρόεδρο της Δημοκρατίας, έχουν ολοκληρωθεί. Louis Vogel είναι ο πρόεδρος της Διάσκεψης των προέδρων πανεπιστημίων. Back μαζί του σε αυτό το γεγονός.
Πώς αυτά ακροατήριο τριτοβάθμια εκπαίδευση χρειάστηκαν; Περισσότερα...
10 novembre 2012

Pre-first-year programming for long term student success

By Inge Steglitz and Brian D. Harley. In this age of increasing student mobility, more and more higher education institutions on both sides of the Atlantic are beginning to pay special attention to the youngest participants on the worldwide academic stage: first-year students. Why? High impact learning experiences early on can contribute to long-term student success. Institutions are increasingly required to report performance metrics such as student retention, time-to-degree and graduate employability, so it’s no wonder that interventions like pre-first-year education abroad are becoming more attractive.
High-impact Learning

Carefully designed education abroad programmes that include features of first-year seminars are an ideal way of facilitating the transition from secondary school to university whilst introducing an international element that will remain with the students as they progress through their studies. In 2003, Michigan State University (MSU) combined principles of on-campus programming for first-year-students with a strong focus on education abroad. What has emerged over the past nine years is a robust and much emulated programming model (for example, see Auburn University’s program for pre-freshman honor students) that continues to develop.
The programme aims to introduce students to the scholarly life and serve as learning communities in which students interact in small groups with faculty and peers. Typically two weeks long, the programme offers a broad range of thematic content. Faculty and staff are chosen primarily based on their passion and ability for working with pre-first-year students and are required to participate in pre-programme training that includes an introduction to student development theory. A two-day on-campus orientation programme prepares students for the experience and helps them bond as a group.
Strengthening leadership skills

Purdue University has offered a similar programme since August 2011. Its Global Leadership Program is designed exclusively for incoming first-year students. It aims to build a foundation for future global experiences, and to create a special cohort within each incoming class. The programme takes an interdisciplinary approach to enable participants to engage with their surroundings and each other. Participants are challenged to identify and absorb the leadership building opportunities readily available through immersion into a foreign environment. Plans are underway to strengthen the programme’s link to the university’s First Year Experience initiative by incorporating Purdue’s Common Reading Program.
Both the MSU and Purdue programmes attract a variety of majors as well as a high percentage of high-achievers. And both programmes have successfully motivated students to participate in additional learning abroad opportunities. Such programmes provide students with an international experience to build on and – perhaps most importantly to them when they arrive on campus – familiar faces to help ease the transition to life on campus.
An aid to enrolment management

A further advantage of these types of programmes can be seen from the institution’s perspective with regard to enrolment management. Northeastern University’s NU.in program provides an enrolment opportunity to talented first year students who are being admitted to NU for the spring semester. The programme enables students to develop their competencies abroad prior to the start of their academic studies in their home country, helping them develop the ‘skills to differentiate themselves in the classroom, the job market, and beyond’.
We expect that the trend for increased pre-first-year and first-year student mobility will continue as more and more higher education institutions worldwide begin to pay special attention to the needs of their youngest students and as more and more students demand quality opportunities to develop themselves and their intercultural skills.
Inge Steglitz is Assistant Director for Academic Relations Office of Study Abroad, Michigan State University, USA.

Brian Harley is Associate Dean, International Programs; Director, Programs for Study Abroad at Purdue University, USA.

<< < 10 20 30 31 32 > >>
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 445
Formation Continue du Supérieur
Archives