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Formation Continue du Supérieur
26 juillet 2011

Le PRES Normandie Université

http://www.normandie-univ.fr/images/logo_accueil.pngLes établissements du PRES Normandie Université:
- l'Université de Caen Basse-Normandie, l'Université de Rouen,
- l'Université du Havre
,
- l'ENSICAEN,
- l'INSA de Rouen
 se sont prononcés pour la création d'un EPCS, établissement public à caractère scientifique.
Cette structure dont les statuts sont en cours d'élaboration, permettra de développer la coopération en réseau dans tous les domaines de formation et de recherche du PRES Normandie Université.
http://www.paris-normandie.fr/sites/all/themes/ghmparisnormandie/logo.pngPar Xavier ORIOT. Le Pôle Normandie université est né
C'est enfin officiel! le PRES NORMANDIE est né. Mieux vaut-tard que jamais!!! Les statuts du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur normand ont été adoptés par les cinq établissements fondateurs.
Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) « Normandie université » regroupe les universités de Caen, Rouen et du Havre et l'EnsiCaen et l'Insa de Rouen. Il représente 70000 étudiants, 4000 chercheurs et plus de 2000 doctorants. À terme le Ganil, Cycéron ou l'Ispa, les CHU ou le Crous pourront y être associés sur des missions ou des projets.
Josette Travert, présidente de l'université de Caen, rappelle qu'« il s'agissait de fédérer nos compétences, enseignements et formations pour créer une plus-value, une plus grande visibilité et un rayonnement à l'international. Si nous officialisons des coopérations qui existaient déjà, ce n'était pas anodin de bien articuler deux régions et trois universités. »
Les statuts doivent encore être publiés au Journal officiel. Le siège établi à Caen changera de site tous les trois ans. La présidence sera haut-normande lorsque le siège sera caennais et bas-normande lorsqu'il sera rouennais ou havrais. Laurent Beauvais, président de la Région, se félicite que « cet EPC (établissement public à caractère scientifique, NDLR) accroisse la lisibilité de la Normandie, rassemble les énergies et facilite les coopérations entre les acteurs de l'enseignement supérieur, de la recherche et du monde économique ».
Les trois bassins concernés sont en pointe dans les matériaux, en chimie, biologie et santé, en logistique-informatique, sciences humaines et sociales et physique nucléaire « avec des complémentarités entre les universités de Haute et Basse-Normandie », alors que les laboratoires mutualisent déjà leurs équipements. « Il s'agit maintenant de montrer que ce Pôle fera mieux que ne le faisaient les établissements séparément, souhaite Laurent Beauvais. La Région soutiendra l'initiative, pourquoi pas par une convention de partenariat. »
http://www.normandie-univ.fr/images/logo_accueil.png Zakłady NEAR Normandie University:
- Uniwersytet w Caen,
- Rouen University,

- Uniwersytet w Le Havre,
- ENSICAEN,
- INSA Rouen uchwałę o powołaniu do EPC, publiczne naukowych.

Ta struktura, którego artykuły są opracowywane, będą rozwijać sieć współpracy we wszystkich dziedzinach kształcenia i badań PRES Normandie University
. Więcej...
4 mai 2011

Le PRES Sorbonne Universités ouvre un campus à Singapour

ecoles-entreprises : formation professionnelle et partenariats écoles entreprisesLe PRES Sorbonne Universités va ouvrir une Ecole Internationale de Droit à Paris et Singapour dès septembre 2011. Créé en partenariat avec l’INSEAD, le projet est né dans le cadre des laboratoires d’excellence. Il proposera "une approche pluridisciplinaire des questions juridiques à l’aide d’instruments utilisés dans le domaine de la gestion, de la culture, de l’économie et de l’informatique"
"L’Ecole Internationale de Droit des Affaires / International Business Law School s’intéressera aux enjeux les plus modernes du droit des affaires et du management", précise Louis Vogel, le président du PRES Sorbonne Universités. Le programme sera accessible en formation initiale et en formation continue d’excellence, sanctionnés par l’obtention d’un LL.M. in International Business Law.

Business School: vocational and business schools partnershipsPRES Sorbonne University will open an International School of Law in Paris and Singapore in September 2011. Created in partnership with INSEAD, the project was born in the laboratories of excellence. It will offer "a multidisciplinary approach to legal issues with instruments used in the field of management, culture, economics and computer science"
"The International School of Business Law / International Business Law School will address the issues of most modern business law and management," says Louis Vogel, the president of the Sorbonne University PRES.
The program will be available in initial training and continuing education of excellence, sanctioned by obtaining an LL.M. in International Business Law.

17 février 2011

Cour des Comptes: Les PRES, un second souffle nécessaire

http://www.ccomptes.fr/fr/CC/images/bandeau/logo.gifLa Cour des Comptes rend publiques, depuis 1936, ses observations les plus significatives dans un rapport annuel, solennellement remis au Parlement en même temps qu’au Président de la République. Elle vient de rendre son rapport 2011.
Dans la partie 1 - Les observations des juridictions financières - Partie "Politiques publiques", la Cour consacre 29 pages aux PRES (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur). Elle s'intitule: Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES): un second souffle nécessaire. 
En voici quelques extraits:
Cette enquête a été menée par la Cour des comptes et par huit chambres régionales des comptes (Alsace, Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes).
Présentation
La recomposition en cours de la carte universitaire est un enjeu majeur pour l’efficience et l’efficacité de notre enseignement supérieur et de notre recherche, ainsi que pour son attractivité. Le constat est bien connu : le paysage est excessivement éclaté, entre de nombreuses universités et écoles, ainsi qu’entre enseignement et recherche. Pour autant, les formules de regroupement et de coopération se sont multipliées sans que leur cohérence et leur complémentarité aillent de soi.
Dans ce contexte, les juridictions financières ont mené une enquête centrée sur la constitution des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), ainsi que sur leur articulation avec les autres formes de regroupement.
Aux termes de cette enquête, la situation apparaît en demi-teinte.
Une réelle dynamique a certes été lancée depuis 2006, vingt-et-un PRES ont été créés et plusieurs projets sont susceptibles d’aboutir prochainement. L’opération Campus, lancée en 2008, a favorisé les mouvements de regroupement. La situation longtemps bloquée à Paris paraît désormais progresser.
Pour autant, les résultats restent modestes. Les PRES ont un impact encore faible en matière de formation et de recherche. Ils éprouvent des difficultés à développer des actions de mutualisation structurantes. La gouvernance de nombre d’entre eux repose sur des compromis peu satisfaisants.
La bonne utilisation des fonds alloués, pour des montants très importants, à l’enseignement supérieur et à la recherche, que ce soit dans le cadre de l’opération Campus (5 milliards d’euros) ou dans celui des investissements d’avenir (21,9 milliards d’euros) impose qu’il soit remédié à cette situation préoccupante par une nouvelle étape de la politique de regroupement.
Les moyens financiers nouveaux accordés sont une opportunité à ne pas manquer pour orienter cette recomposition, à la condition que les diverses initiatives qui se sont succédé soient mises en cohérence. Pour impulser ce nécessaire second souffle, l’avenir des PRES, leur positionnement et leur évolution souhaitable doivent être précisés. Le pilotage et l’accompagnement de la démarche par l’Etat méritent aussi d’être renforcés.
Conclusion et recommandations

Les moyens financiers nouveaux significatifs qui ont été dégagés – croissance des crédits budgétaires, opération Campus, investissements d’avenir – constituent une opportunité à ne pas manquer pour réussir la recomposition de la carte universitaire française. Cependant, dans un contexte budgétaire général difficile, l’obligation d’efficience s’impose et passe par la simplification des dispositifs et une mutualisation des compétences et des ressources permettant de mieux maîtriser les coûts.
Dans cette perspective, il y a urgence à préciser clairement ce qui est attendu des PRES. Si, comme cela a été initialement été envisagé, ces structures sont appelées à être des acteurs majeurs de la recomposition en cours, il convient d’en tirer toutes les conséquences en confortant leurs compétences pour en faire des lieux d’impulsion et de portage des politiques de site, ainsi que de réels éléments fédérateurs en matière de carte des formations, de politique de recherche et de valorisation. Pour ce faire, les PRES devraient être mis en capacité d’exercer l’ensemble des compétences des universités, et de développer la mutualisation des fonctions transversales, notamment en matière de vie étudiante.
En conséquence, La Cour formule les recommandations suivantes :

1- renforcer l’accompagnement de l’Etat par :

- la contractualisation avec les PRES, de façon coordonnée et intégrée avec les établissements membres, l’objectif devant être à terme la signature d’un contrat unique de site ;
- la définition d’une vision partagée des politiques de site entre l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche ;
- la mise en place de tableaux de bord permettant d’obtenir une vision consolidée des démarches initiées, des financements
attribués et de leur emploi.
2- orienter le devenir des PRES dans deux directions :

- soutenir, dans les cas où l’intégration est la formule la plus adaptée, la création d’un nouvel établissement dans lequel fusionneraient leurs membres. Dans cette hypothèse, proposer à ceux des membres qui, comme certaines écoles, désireraient conserver une identité propre une association au titre de l’article L.719-10 du code de l’éducation;
- quand la fusion ne semble pas pertinente, au regard par exemple du nombre d’acteurs, du projet stratégique de la politique de site et des gains d’efficience attendus, favoriser la constitution d’ensembles confédéraux pérennes à la forte identité et aux compétences et responsabilités renforcées.
Au regard de l’ambition poursuivie, il convient en tout état de cause, de ne pas accepter que perdurent des situations où les PRES constitueraient des centres de coûts sans aucune valeur ajoutée.

3 février 2011

PRES Aix-Marseille: les présidents d'université en colère

ecoles-entreprises : formation professionnelle et partenariats écoles entreprisesLa fusion des universités d’Aix-Marseille est une "opération d'illusionniste pour satisfaire des ambitions tout sauf universitaires". Ces propos émanent de Christian Louit, adjoint aux Universités et ancien président d'Aix-Marseille 3, selon La Provence. Gérard Bramoullé, lui aussi ancien doyen, s’en est pris à "un processus qu'on savait dangereux, poussé par le ministère et porté par trois présidents d'université d'accord entre eux".
Ces déclarations sont intervenues lors du vote en conseil municipal d’Aix-en-Provence sur le protocole d’accord du PRES Aix-Marseille. Et n’ont pas manqué de faire réagir les trois présidents d’universités actuels.
"Nous n'avons pas d'autres ambitions qu'universitaires. Ces propos, de la part d'universitaires surannés, sont calomnieux. Ces déclarations sont excessives, je veux croire qu'elles ont été prononcées dans un contexte passionnel […]. Nous informons les collectivités, qui sont nos partenaires, mais l'université détermine seule ses choix, avec notamment un souci d'équilibre entre Aix et Marseille", a notamment déclaré Jean-Paul Caverni, président de l'université de Provence. En savoir plus: Jean-Paul Caverni à la tête du PRES Aix-Marseilleet Opération Campus: 23 M€ de plus pour le PRES Aix-Marseille.

Business School: professionale e di business partnership scuole La fusione tra le università di Aix-Marsiglia è un '"operazione illusionista per soddisfare le ambizioni, ma nulla accademica". Queste parole vengono da Christian Louit, dell'Università e della ex Vice Presidente di Aix-Marseille 3, secondo La Provence.Bramoullé Gerard, anche un ex preside, ha attaccato un "processo noto pericolosa che, spinto dal Ministero e realizzato da tre presidenti di università d'accordo tra di loro."
Queste affermazioni sono state fatte con il voto in consiglio comunale di Aix-en-Provence sulla PRES MoU Aix-Marseille. E non riescono a reagire i tre presidenti delle università di oggi. Maggiori informazioni...

20 janvier 2011

Le PRES Champagne-Ardenne-Picardie

http://www.arifor.fr/local/cache-vignettes/L111xH157/arton213-93ebd.jpgLe PRES Champagne-Ardenne-Picardie un enjeu de taille pour l’attractivité socio-économique de la région!
Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) sont des regroupements d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche ayant pour but de créer des entités plus visibles, en particulier du point de vue des classements internationaux. La constitution de ces pôles est possible depuis la loi sur la recherche d’avril 2006. La finalité des PRES est alors de participer au rayonnement international des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français, de rapprocher universités, grandes écoles et organismes de recherche et de faciliter l’aménagement du territoire en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Cette perspective a été renforcée par la politique d’autonomie des universités (loi d’août 2007) et le sera encore très prochainement par l’instauration des « pôles d’excellences » avec le grand emprunt.
Les enjeux pour la région
En Champagne-Ardenne, la recherche et l’enseignement supérieur sont portés par deux universités – Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), Université de Technologie de Troyes (UTT) – plusieurs écoles – Reims Management School (RMS), Centre Arts et Métiers ParisTech de Châlons-en-Champagne, Groupe ESC de Troyes auxquelles s’ajouteront prochainement un centre de l’École Centrale de Paris, un campus transatlantique de Sciences Po, un campus de l’EPF (ex-École Polytechnique Féminine) et une unité d’AgroParisTech - ainsi qu’un Centre Hospitalier Universitaire.
Chacun de ces acteurs est porteur de projets et de collaborations intéressants, mais leur taille reste trop limitée pour que la recherche et l’enseignement supérieur en Champagne-Ardenne aient toujours une réelle lisibilité internationale. Aussi, l’enjeu de la mise en place d’un PRES touche à la fois la lisibilité, l’attractivité et le développement du territoire champardennais.
En Champagne-Ardenne, il s’agit d’un PRES thématique et de projet, qui mettra en cohérence les différents dispositifs, mutualisera les activités et moyens afin de proposer une offre de recherche et de formation plus cohérente et mieux adaptée aux besoins des territoires. Le PRES permettra de développer, outre celle déjà active de Santé, des structures fédératives notamment dans le domaine des agro-ressources en lien avec les pôles de compétitivité.
Le PRES répondra au statut d’établissement public deoopération scientifique (EPCS), statut permettant de délivrer des diplômes de doctorat et master au nom du PRES. Il présentera l’ensemble des publications scientifiques sous la signature unique du PRES avec une masse critique non négligeable: plus de 50 000 étudiants. Il assurera une meilleure visibilité à l’international en prenant place dans la compétition scientifique internationale.
Ce PRES se fera avec l’Université Picardie Jules Verne, Reims Management School, l’Ecole Supérieure de Commerce de Troyes, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, les deux CROUS (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires), les deux CHU (Centre hospitalier universitaire), les collectivités, les pôles de compétitivité, les grands organismes en membres associés. Les entreprises dont les thématiques développées seront en accord avec les projets du PRES y trouveront bien évidement leur place comme ARD à Reims. Le statut actuel des PRES ne permet pas d’identifier les universités wallonnes comme membres associés, celles-ci seront néanmoins fortement impliquées dans les travaux.
Richard Vistelle, Président de l’URCA
Pour quelles raisons la Champagne Ardenne s’est-elle associée avec la Picardie et la Wallonie dans le cadre d’un PRES?

En raison des nombreuses collaborations déjà existantes avec les universités picardes et wallonnes, du profil pluridisciplinaire de l’Université Picardie Jules Verne (UPJV) proche de celui de l’URCA, et surtout du fait de la volonté partagée avec cette université de créer un PRES de projet de 2ème génération. Sa construction, qui privilégie la mutualisation des moyens et des compétences, s’articule autour de quatre structures fédératives de recherche (SFR) que la synergie indispensable de compétences et le partage des mêmes plateformes techniques recommandent. Ces SFR couvrent l’ensemble des grands domaines développés par les acteurs du PRES que sont notamment RMS, l’ENSAM, le CNAM et l’ESC Troyes sur le versant champardennais. Deux d’entre elles confortent l’implication du PRES dans le pôle mondial de compétitivité « IAR » et le pôle « MATERALIA » avec sa projection wallonne « MECATECH », renforçant ainsi l’implication de l’URCA et de l’UPJV dans le développement économique régional. C’est également avoir opté pour deux écoles doctorales communes, l’une en SHS (Sciences de l’homme et de la société) et l’autre en STS (Sciences, Technologies, Santé), et afin de gagner en lisibilité pour une production scientifique et une délivrance du doctorat au nom du PRES que lui autorise son statut d’établissement public de coopération scientifique.
C’est enfin vouloir aboutir à terme à un fonctionnement confédéral entre l’UPJV et l’URCA et à la mise en place d’une carte de formations basée sur une complémentarité bénéfique aux étudiants (entre 45 000 et 50 000 dans le cadre du PRES) et qui s’accompagnera du développement de formations co-habilitées avec d’autres établissements partenaires ou labellisées, lorsque la thématique s’y prête, par les pôles de compétitivité. Outre se vouloir interrégional, l’intégration d’universités wallonnes confère à ce PRES un caractère international, démontrant par la même que l’URCA et l’UPJV ont la volonté bien affirmée de jouer la carte de l’espace européen.
Nous serons le 18ème PRES en 2011. Pourquoi s’être engagé avec retard?

S’agit-il réellement d’un retard lorsque, d’une part, cela est dû à un simple principe de précaution inspiré d’une pratique de santé qui se veut ne pas être le premier ni le dernier à utiliser un nouveau médicament. La réalité de terrain le prouve, bon nombre de PRES, même s’ils se sont constitués rapidement, ne répondent pas aux exigences demandées puisque résultant d’une simple juxtaposition d’établissements. Dans ces conditions que deviendra ce prétendu retard, lorsque l’URCA aux côtés de l’UPJV a construit d’emblée un PRES de 2ème génération alors que d’autres devront revoir leur copie, en sachant qu’il est toujours difficile de corriger les mauvaises habitudes. Cette création tardive est due, d’autre part, à l’absence de positionnement des deux universités technologiques champardennaises et picardes, en sachant que le PRES se voulant être une structure dynamique, ses portes leur restent ouvertes.
Le projet de rapprochement avec le PRES Nord Pas de Calais est-il toujours d’actualité?

Ce rapprochement est déjà une réalité au travers des collaborations existantes entre l’UPJV et l’URCA et le PRES Université Lille Nord de France. Le projet commun de création d’une SATT (Sociétés d'accélération du transfert de technologies) dans le cadre du Grand Emprunt - entre ce PRES, l’URCA et l’UPJV - n’en est-il pas une preuve supplémentaire? Outre les liens qui unissent les différentes institutions entre elles, la situation géographique des deux PRES se prête naturellement à un rapprochement encore plus étroit avec le PRES Université Lille Nord de France. Pourquoi ne pas être ambitieux en voulant, même si cela est aujourd’hui prématuré, aboutir à la constitution d’une structure unique qui, par la dimension et la qualité de ses acteurs, répondrait à une lisibilité et une performance permettant de prétendre véritablement occuper une place de choix sur la scène nationale, européenne et internationale. Le grand emprunt n’incite-t-il pas, d’ailleurs, les PRES à se rapprocher entre eux encore plus étroitement, et la finalité n’est elle pas, en fait, de ne vouloir compter sur le territoire national qu’une douzaine de grands établissements.

http://www.arifor.fr/local/cache-vignettes/L111xH157/arton213-93ebd.jpgDie NEAR-Picardie Champagne-Ardenne eine große Herausforderung für die sozioökonomische Attraktivität der Region!
Die Zentren für Forschung und Hochschulwesen (PRES) sind Zusammenschlüsse von Hochschulen und Forschung zu schaffen Unternehmen mehr erkennbar, insbesondere im Hinblick auf die internationalen Rankings. Die Bildung dieser Cluster ist aus dem Gesetz über die Forschung im April 2006 möglich. Der Zweck der PRES wird dann auf die internationalen Institutionen der höheren Bildung und Forschung Französisch, Teilnahme an Universitäten, Hochschulen und Forschungseinrichtungen bringen und erleichtern die Planung im Bereich der Hochschulbildung und Forschung. Diese Perspektive wurde durch die politische Autonomie der Universitäten (Gesetz vom August 2007) verstärkt und wird sehr bald wieder durch die Einrichtung von "Centers of Excellence" mit dem großen Kredit. Mehr...

19 décembre 2010

Une fondation pour amplifier le partenariat public-privé régional ?

http://www.emilangues.education.fr/files/par-rubriques/La_Voix_du_Nord_logo.pngPar JEAN-MARC PETIT. La dernière séance de l'année du comité Grand Lille, présidée par Philippe Vasseur, s'est tenue hier. L'occasion de lancer un nouvel appel en faveur du partenariat universités-entreprises. N'est-il pas un peu tard ? Le 4 janvier, les candidatures pour les appels à projets des initiatives d'excellence, visant à faire émerger en France cinq à dix pôles pluridisciplinaires capables de rivaliser avec les plus grandes universités du monde, doivent être déposées au ministère.
On sait que l'université Lille Nord de France, issue du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), rassemblant l'ensemble des forces de l'enseignement supérieur régional (six universités publiques et vingt-trois grandes écoles), est candidate à ces projets d'initiatives d'excellence. Il s'agit de l'appel à projets le plus important du programme d'investissement d'avenirs lancé par l'État, puisqu'il doit récolter 7,7 milliards d'euros sur les 22 injectés dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Hier matin, face à l'imposant parterre de décideurs économiques qui composent l'assemblée du comité Grand Lille, Christian Sergheraert, président du PRES, entouré de Marie-Jeanne Philippe, recteur de l'académie, et de Jean-Pierre Guillon, président régional du MEDEF, ont vanté les enjeux de ce projet essentiel qui donnerait une nouvelle dimension à l'enseignement supérieur et à la recherche régionale. Comme devait le rappeler Jean-Pierre Guillon, « notre avenir est fait de la convergence entre monde universitaire et monde économique ». Les pôles de compétitivité ont déjà considérablement développé ces convergences. Mais ils ne peuvent garantir seuls le succès de la candidature nordiste aux projets d'initiatives d'excellence.
Monde entrepreneurial et universitaire

Pour appuyer celle-ci, a donc été lancé ce vendredi l'idée de la création d'une fondation partenariale université Lille Nord de France, impliquant monde entrepreneurial et universitaire. L'idée est bonne, mais n'arrive-t-elle pas un peu tard, alors que les candidatures doivent être déposées au ministère le 4 janvier ?
Le troisième pôle universitaire français a déjà mis longtemps à rassembler ses forces (le « label » université Lille Nord de France n'a qu'un an). Le plan campus a été rattrapé au dernier moment. Et Marie-Jeanne Philippe a évoqué l'idée (attendue depuis près de vingt ans) de création d'un lycée international à Lille. Bref, petit à petit, les forces se mettent en place. Lentement, mais sûrement.
http://www.emilangues.education.fr/files/par-rubriques/La_Voix_du_Nord_logo.png Door Jean-Marc Petit. De laatste vergadering van het jaar Lille Grand Comite, voorgezeten door Philippe Vasseur, werd gehouden gisteren. De mogelijkheid om partnerschap te lanceren een nieuwe oproep voor universiteit en bedrijfsleven. Is het niet een beetje laat? 4 januari aanvragen voor project vraagt excellentie initiatieven, met als doel tot vijf komen er in Frankrijk tot tien multidisciplinaire centra die kunnen concurreren met topuniversiteiten in de wereld, moet worden voorgelegd aan de afdeling. We weten dat de Universiteit van Lille Nord de France, na de pool van Onderzoek en Hoger Onderwijs (PRES), het samenbrengen van alle krachten van regionale hoger onderwijs (zes openbare universiteiten en drieëntwintig scholen), is kandidaat voor deze projecten uitmuntende initiatieven. Het is een oproep tot de grootste projecten van investeringsprogramma gelanceerd futures door de staat, omdat het moet trekken 7,7 miljard euro meer dan de 22 geïnjecteerd in het hoger onderwijs en onderzoek. Meer...

12 décembre 2010

Le PRES Sorbonne Universités s'agrandit et vise l'excellence

http://www.ecoles-entreprises.com/imgs/logo.gifLe PRES Sorbonne Universités* a rassemblé le 9 décembre pour la première fois son Conseil d'Administration en réunion plénière. A cette occasion a notamment été voté l'accueil par le PRES Sorbonne Universités de trois nouveaux membres associés: l'Université de Technologie de Compiègne (UTC), l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et l'Ecole nationale supérieure de la police (ENSP).
"Notre partenariat avec l'université Pierre-et-Marie Curie (UPMC) nous a incité à rejoindre Sorbonne Universités", a expliqué Pierre Charreyron, directeur de l'UTC. Son établissement souhaite entamer avec l'université parisienne la construction d'un pôle d'ingénierie "qui serait un peu le pendant de Saclay", notamment dans le domaine de l'ingénierie médicale.
Le directeur de l'UTC a également évoqué des doubles programmes et la participation au projet de SATT (Société d'Accélération du Transfert de Technologie) présenté par le Pres dans le cadre des appels d'offres du Grand Emprunt.
Louis Vogel, président du PRES Sorbonne Universités est par ailleurs revenu sur l'initiative d'excellence qu'allait présenter Sorbonne Université, "une initiative d'excellence portée dans son ensemble par le PRES, qui commencera dès la première année et ira jusqu'au doctorat, et qui sera à l'intersection des discipline".
Sorbonne Universités présentera également 20 projets de laboratoires d'excellence (Labex), 3 projets d'instituts hospitalo-universitaires (IHU), et un projet d'Institut de Recherche Technologique (IRT).
*Le PRES Sorbonne Universités est composé de trois membres fondateur (Universités Panthéon-Assas, Paris-Sorbonne et UPMC) et de membres associés (INSEAD, ENM, Ecole de formation des barreaux, Centre de formation professionnelle du notariat, Ecole des officiers de la gendarmerie nationale, ENSP, Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, Ecole des Chartes, INHA, UTC.
http://www.ecoles-entreprises.com/imgs/logo.gif PRES Sorbonne Università* miġbura fuq Diċembru 9 għall-ewwel darba Bord tad-Diretturi tiegħu laqgħa plenarja. F'din l-okkażjoni l-vot kien partikolarment milqugħa mill-Universitajiet Sorbonne NEAR ta 'tliet membri assoċjati ġodda: l-Université de Technologie de Compiègne (UTC), l-Istorja Istitut Nazzjonali tal-Art (INHA) u l-Ecole Pulizija Ogħla Nazzjonali (ENSP). * L-Università Sorbonne PRES huwa kompost minn tliet membri fundaturi (Panthéon-Assas Università, Pariġi-Sorbonne u UPMC) u membri assoċjati (INSEAD, ENM, bars Training School, Ċentru għat-taħriġ vokazzjonali ta 'nutara, l-uffiċjali ta' l-Iskola Ġendarmerija Nazzjonali, NPHS, Skola tal-Coetquidan Cyr St, École nationale des Chartes, INHA, UTC. More...
7 décembre 2010

HESAM, le nouveau PRES parisien

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/60/9/6609.jpgValérie Pécrese a signé la convention constitutive du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur HESAM (Hautes Etudes – Sorbonne – Arts & Métiers) avec les représentants des 12 établissements concernés. Cette convention s'accompagne d'une dotation de 2 millions d'euros.
La ministre a vivement félicité les acteurs du rapprochement des établissements au sein de ce troisième PRES ancré dans Paris intramuros (après les «Paris Cité» et «Sorbonne Universités», sans oublier «Paris Sciences et Lettres-Quartier latin») pour leur travail et leur engagement dans cette démarche commune. Elle s’est réjouie de voir émerger un projet de sciences humaines et sociales d’une telle dimension. Elle a ainsi souligné que ce PRES est particulièrement remarquable sur le plan scientifique et pédagogique, avec une très large couverture thématique dans les domaines des arts,  des sciences de l’homme et de la société, des lettres et des langues mais aussi des sciences de l’ingénieur.
Pour la ministre, la mise en place de ce nouveau PRES parisien va contribuer à faire de Paris l’une des métropoles universitaires les plus prestigieuses du monde. Elle a ajouté que la construction des PRES à Paris doit s’accompagner d’un effort de mise en cohérence de la carte des formations au sein de chaque PRES, afin d’améliorer la lisibilité pour les étudiants, de l’offre de formations de l’enseignement supérieur parisien.
Enfin, elle a assuré les membres du PRES du soutien de l’Etat dans la mise en œuvre d’une stratégie immobilière commune dans le cadre de l’opération Campus pour Paris, notamment en lien avec le campus Condorcet. Elle a ajouté que plusieurs établissements du PRES bénéficieront de certaines des opérations en faveur de la vie étudiante qui seront conduites par l’Epaurif (l’établissement public chargé de l’aménagement universitaire en Ile-de-France).
Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur HESAM

9 Membres fondateurs
    * Arts et Métiers ParisTech
    * Le Conservatoire national des arts et métiers
    * L’École française d'Extrême-Orient
    * L’École des Hautes Études en Sciences Sociales
    * L'École nationale des Chartes
    * L’École Pratique des Hautes Études
    * L’École Supérieure de Commerce de Paris
    * L'École nationale supérieure de création industrielle
    * L'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
3 Membres associés
    * École Nationale d’Administration
    * Institut national d'histoire de l'art
    * Institut National du Patrimoine
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/60/9/6609.jpg Valerie Pécrese ffirmaw il-ftehim fundaturi ta 'l Pol tar-riċerka u edukazzjoni ogħla Hesam (Hautes Études - Sorbonne - Arts & Crafts) mar-rappreżentanti tat-12 ta' istituzzjonijiet. Dan il-ftehim jiġi ma dotazzjoni ta 'żewġ miljun ewro.
Il-Ministru ferħet bl-approssimazzjoni ta 'stabbilimenti parteċipanti f'dan NEAR terzi ankrata f'Pariġi intramurali ("il- Belt ta 'Pariġi "u" Università Sorbonne ) għax-xogħol tagħhom u l-impenn tagħhom għal dan l-approċċ komuni.
Hija laqgħet il-ħolqien ta 'xjenzi soċjali abbozz tali dimensjoni. Hija enfasizzat ukoll li l-ESRP hija partikolarment notevoli fil-xjentifiċi u edukattivi, bil-kopertura suġġett wiesgħa ħafna fl-arti, ix-xjenzi tal-bniedem u s-soċjetà, il-letteratura u l-lingwa, iżda wkoll ix-xjenza l-inġinier. More...
4 décembre 2010

L’effet “Pres”

http://enseignementsuperieur.typepad.fr/.a/6a00d8341c03ea53ef0105351299f1970b-320wiArticle du blog de Michel Lussault, le Pari de l'Université. Sans aucun doute, les Pres, pôles de recherche et d’enseignement supérieur, créés depuis 2007, sont en passe de bouleverser le paysage universitaire français. D’abord conçus avant tout comme des instruments de coopération scientifique - ils sont nés de la loi pour la recherche de 2006 -, leur naissance a souvent suscité de l’ironie (une usine à gaz de plus!) ou/et de la méfiance. On a cru ensuite que la loi Liberté et responsabilité des universités (LRU) de 2007 allait les renvoyer rapidement au rayon des accessoires désuets avant même d’avoir servi.
Or, contre toute attente, les Pres, appuyés sur leur statut d’établissement public de coopération scintifique (EPCS), ont de l’effet. Ils deviennent, à la faveur des actions qu’ils mènent et notamment de leur rôle dans les grandes opérations nationales comme le plan campus ou, actuellement, les investissements d’avenir, des vecteurs de convergence des établissements, des catalyseurs de réflexions et d’évolutions parfois spectaculaires. Dans ce contexte, que l’on veuille les renforcer et l’on accentue la coopération qu’ils ont instaurée ; que l’on veuille les marginaliser et l’on choisit souvent de les surpasser en intensité, puisqu’on propose alors la constitution de nouveaux établissements universitaires plus englobants. Bref, il semble qu’on ne puisse guère échapper aux logiques de mutualisation que les Pres mettent en œuvre. Il me semble donc que les Pres ont quelques mérites. A défaut d’être toujours aussi performants qu’on pourrait le souhaiter, ils permettent de mettre en exergue (y compris lorsqu’ils ne fonctionnent pas et là c’est par défaut qu’ils agissent) quelques points significatifs.
1.    Tout d’abord ils montrent, par le seul fait de la démarche de les composer à l’échelle d’un territoire pertinent (local ou régional), l’inanité du maillage actuel de l’enseignement supérieur. En territorialisant la réflexion, la constitution d’un Pres souligne l’absence flagrante de logique d’organisation cohérente de notre système universitaire. Celui-ci s’est instauré sous une double contrainte : celle de l’implosion des universités facultaires après 68 au profit de la constitution de nouvelles entités dont le périmètre a été souvent défini (dans les grandes villes françaises) par d’autres impératifs que ceux liés aux nécessités de la formation et de la recherche ; celle de la hiérarchisation explicite établie en France entre les formations « nobles » (les écoles, les filières sélectives des universités, dont la médecine et dans une moindre mesure les IUT, puis les autres formations à entrées régulées) et les formations viles (toutes celles qui ne sont pas sélectives, donc « universitaires »). Il en a résulté une atomisation qui rend incompréhensible l’ensemble et ce d’autant plus que la massification de l’enseignement supérieur est passé par là, renforçant au passage le mépris des élites pour l’université qui a assuré le plus gros de l’effort nécessaire. Bref, le Pres, en rassemblant sous une même bannière ce qui jusque-là était séparé et se concevait comme radicalement tel, souligne la facticité de ces clivages et appelle à la mise en place d’une nouvelle cohérence. Ils contribuent ainsi à faire passer le message de l’égale dignité de toutes les voies de formation et de tous les types de recherche.
2.    Les Pres sont des instruments qui prouvent la possibilité d’une coopération institutionnelle entre des établissements qui jusque-là s’ignoraient, voire se concurrençaient ostensiblement, et qui trouvent désormais des terrains d’entente autour de projets collectifs. Et ce tout simplement parce que, du fait même de l’évolution des activités d’enseignement supérieur et de recherche, les universitaires, quels que soient leurs établissement d’origine, ont depuis longtemps établi des coopérations fructueuses (ce que montrent bien les évaluations actuelles de l’AERES, site par site). Parce que bien des fonctionnements au jour le jour sont déjà très « métissés » (cf. notamment, un peu partout en France au sein des principaux sites métropolitains, les écoles doctorales, les équipes de recherche, le montage de grands programmes ANR et européens, le fonctionnement des clusters, des activités internationales, des programmes de master, voire de licence, la valorisation etc.) et donc qu’un grand nombre d’établissements partagent de fait des activités et des objectifs nombreux, il semble logique de vouloir et pouvoir franchir une étape et passer de l’informel (qui a certes ses délices et ses avantages) à une formalisation pragmatique! Il paraîtrait même paradoxal de fonctionner quotidiennement de manière transversale et de continuer de croire à la fiction des établissements qui seraient autant de silos clos, sans contacts entre eux. Et d’ailleurs, là où les Pres peinent, c’est presque toujours du fait de rivalités de personnes, de volonté de certains de refuser le partage des stratégies et des moyens d’action, du choix égoïste de rejeter le principe de coopération. Il n’y a dans ces cas pratiquement jamais d’arguments rationnels, mais des rhétoriques identitaires et des discours de clôture et de protection.
3.   Les Pres permettent aussi de montrer tout l’intérêt de revenir à l’idée d’université généraliste (« complète » comme l’on dit dans le monde francophone), là où les partitions des années 1970-80 avaient conduit à l’éclatement en établissements amputés d’une grande part des champs de savoir. On le sait aujourd’hui, composer des universités de sciences expérimentales d’un côté, de sciences humaines et sociales de l’autre, de sciences juridiques au milieu, voire de sciences de la santé ailleurs, fut sans doute confortable pour le corporatisme universitaire et la sanctuarisation des clivages politiques, mais fut une catastrophe pour la dynamique intellectuelle et scientifique de nos universités et pour leur rayonnement social, culturel, économique. Le président de la nouvelle université de Strasbourg, Alain Beretz, née de la fusion de 3 établissements, insiste à raison sur ce bénéfice immense de la création de la nouvelle entité.
4.   Il insiste aussi sur le gain en termes d’image, à la fois localement, nationalement, internationalement. La constitution d’une grande université généraliste, très identifiée à son territoire, renforce puissamment la considération que les acteurs locaux et les citoyens portent à cet établissement. A l’échelle internationale, il est possible de ne plus s’empêtrer dans des explications incompréhensibles pour tenter de faire comprendre à des collègues incrédules la « spécificité » du « modèle » français d’enseignement supérieur et de recherche. Le retour de notre pays au standard mondial de l’université publique pourrait être une des meilleures nouvelles que nous ayons eu à connaître depuis longtemps.
Bien sûr, les Pres ne règlent rien d’un certain nombre de problèmes de fond. Bien sûr, ils ne constituent pas des formes très stabilisées d’établissement. Bien sûr, ils ne sont pas suffisamment connus et appropriés par les personnels et les étudiants. Mais ils ont au moins le mérite de conforter l’idée que d’autres manières de concevoir l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, sur la base d’une forte logique territoriale, étaient envisageables. Ce n’est pas un hasard si partout en France, à la faveur des réponses à l’appel d’offre « initiative d’excellence » des grands investissements d’avenir, des projets de nouvelles universités recomposées naissent — qui, si elles étaient créées, feraient logiquement disparaitre les actuels EPCS qui auraient donc catalysé une mutation et seraient en quelque sorte victimes consentantes de leur succès. Le Pres Université de Lyon, que je préside, est ainsi porteur d’une réflexion très originale et stimulante sur la constitution, à l’horizon de 2015, de l’université fédérale de Lyon. Je ne sais ce qu’il en adviendra précisément, mais je suis sûr qu’un mouvement est lancé. Quoi de plus réjouissant que de voir l’université en marche?
http://enseignementsuperieur.typepad.fr/.a/6a00d8341c03ea53ef0105351299f1970b-320wiBlog article by Michel Lussault, the odds of the University . Without a doubt, Pres, research centers and higher education, established since 2007, are poised to upset the French universities.First designed primarily as instruments of cooperation in science - they were born of the law for the 2006 research - birth has often raised the irony (a gas plant more!) Or / and mistrust . It was believed then that law Freedom and Responsibility of Universities (LRU) of 2007 would return quickly to the accessories aisle obsolete even before they have served.
Yet, against all odds, Pres, leaning on their status as a public cooperative scintifique (EPCS), have an effect.
They become, in favor of their actions including their role in major operations such as national or campus plan, at present, future investments, vectors of convergence of institutions, catalysts for reflection and sometimes dramatic changes. In this context, we want to strengthen them and it reinforces the cooperation they have established, that we want to marginalize them and they often choose to surpass in intensity since then proposes the establishment new academic institutions more inclusive. In short, it seems that little can escape the logic of sharing that Pres implement. It seems to me that Pres have some merit. Failing to always be as efficient as we might wish, they can highlight (including when they are not working and there is failure to act by) some significant points. More...
27 novembre 2010

Nouveau pas dans le rapprochement des universités de Lyon et Saint-Etienne

info-economique : Les projets et l’actualité économique des entreprise en Rhône-Alpes et PACALes universités de Lyon et Saint-Etienne, déjà regroupées au sein du PRES Université de Lyon (associant 19 établissements publics et privés), font un pas supplémentaire les unes vers les autres. Le rapprochement concerté, qui pourrait être envisagé dans une nouvelle structure à définir, entre dans la perspective de la construction d’une grande métropole Lyon-Saint-Etienne. "L’enjeu de la réflexion actuelle est de rapprocher davantage universités et écoles afin d’accroître la visibilité internationale de l’offre de formation et de recherche, de réaliser un maillage territorial de la formation (…) et de simplifier le fonctionnement administratif en réduisant les tutelles". Khaled Bouabdallah (pdt de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne), Hugues Fulchiron (pdt de Lyon 3), André Tiran (pdt de Lyon 2) et Lionel Collet (pdt de Lyon 1) viennent de faire une déclaration commune allant dans ce sens, soulignant l’importance d’une recomposition du paysage universitaire métropolitain entre les deux agglomérations.

proġetti Info-ekonomiċi u aħbarijiet ekonomiċi fil-kumpanija Rhone-Alpes u PACAUniversitajiet ta 'Lyon u Saint-Etienne, diġà miġbura fil-PRES Université de Lyon (li jinvolvu 19 pubbliċi u privati), huma pass lejn xulxin. "Il-kurrent ħsieb isfida hija eqreb lejn universitajiet u skejjel biex tiżdied il-viżibilità internazzjonali tal-provvista ta 'taħriġ u riċerka, li twettaq netwerk nazzjonali ta' (...) taħriġ u tissimplifika l-funzjonament amministrattivi tnaqqas il-tutela. " Khaled Bouabdallah (PDT ta 'l- Università Jean Monnet Saint-Etienne), Hugh Fulchiron (PDT ta ' Lyon 3 ), André Tiran (PDT ta ' Lyon 2 ) u Lionel Collet (PDT ta ' Lyon 1 ) li toħroġ fi stqarrija konġunta sens, li jenfasizzaw l-importanza tal-ifformular mill-pajsaġġ akkademiku bejn l-ibliet metropolitani tnejn. More...

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