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Formation Continue du Supérieur
3 octobre 2012

Université: que va pouvoir faire Geneviève Fioraso?

http://tempsreel.nouvelobs.com/themes/header/images/logo-nobs.pngPar Patrick Fauconnier. Faire chuter le taux d'échec en Licence implique des dépenses énormes. D'où viendra l'argent en cette période de disette?
On commence à y voir un peu plus clair dans les intentions de Geneviève Fioraso, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui s'apprête à présenter son budget. Tandis qu’on attend pour le 26 novembre prochain le rapport des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui ont débuté le 28 aout et qui doivent alimenter un projet de loi pour début 2013, la ministre a dévoilé nombre de ses intentions en réceptionnant ce 25 septembre un rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) sur le même sujet. Suite de l'article...
http://tempsreel.nouvelobs.com/themes/header/images/logo-nobs.png By Patrick Falconer. Bring down the rate of failure License involves huge expenditure. Where will the money come in this time of scarcity? More...
30 septembre 2012

Red alert

Click here for THE homepageBy John Morgan. Is the new student loans system an affordable, progressive system of graduate contributions - or a dodgy move to get debt off the books that could bring grave fiscal consequences? John Morgan sifts through the rhetoric, rates and RABs
On a freezing day in December 2010, Vince Cable, the Liberal Democrat business secretary, moved the government's motion to raise the cap on undergraduate tuition fees to £9,000. He told MPs that the replacement of the government teaching grant with higher fees repaid by graduates was "a central part of a policy that is designed to maintain high-quality universities in the long term, that tackles the fiscal deficit and that provides a more progressive system of graduate contributions based on people's ability to pay".
After a five-hour debate, conducted as 50,000 protesters and 3,000 police officers massed outside the Houses of Parliament, MPs voted by 323 to 302 to support the motion.
But there is another debate still running: about the implications of that decision for the finances of the government, higher education and individual students.

6 septembre 2012

XXe Conférence des ambassadeurs - Discours de Geneviève Fioraso

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/squelettes/_images/bandeau_haut.jpgXXe Conférence des ambassadeurs - Discours de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Geneviève Fioraso - Paris, 29 août 2012
Je voudrais d'abord remercier le ministère des Affaires étrangères d'avoir placé cette vingtième Conférence des ambassadeurs sous le signe de la diplomatie culturelle et scientifique.
Cette ambition réunit nos deux ministères autour d'un défi commun: ouvrir l'enseignement supérieur et la recherche de notre pays sur les espaces européens et internationaux. Nous partageons tous, ici, la conviction que l'enseignement supérieur et la recherche représentent un atout décisif pour la croissance, le développement, et la compétitivité par la qualité. Je sais que je peux compter sur les compétences que vous savez mobiliser, et sur les valeurs, ainsi que le grand professionnalisme, que vous incarnez.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche entend soutenir l'ambition des établissements et des organismes, qui veulent peser et rayonner, toujours davantage, sur la scène européenne et internationale.
Nous sommes prêts à relever le défi de la compétition internationale. Mais comment mieux y parvenir? Je vous propose de partager quelques orientations et pistes d'actions:
- Tout d'abord, il est indispensable d'améliorer la visibilité et l'image de notre enseignement supérieur et de notre recherche.
C'est l'un des objets de la réflexion collective menée dans les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, que nous avons ouvertes le mois dernier et qui vont faire l'objet de contributions et d'échanges en Région puis au niveau national, en novembre. La synthèse des travaux du comité de pilotage indépendant, présidé par Mme Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine en 2008, est attendue à la fin du mois de décembre.
Des dispositifs législatifs et réglementaires permettront ensuite de remettre en mouvement l'université et la recherche française, fortement déstabilisées au cours du dernier quinquennat par des réformes venues d'en haut et des effets d'annonces insuffisamment accompagnés sur le terrain.
Le premier axe de travail des Assises concernera notre priorité: la réussite étudiante en premier cycle et l'insertion professionnelle des doctorants.
Optimiser le parcours des étudiants, de tous les étudiants, au-delà de la simplification des structures, encourager l'ancrage territorial des politiques d'établissements, bien définir les rôles respectifs et les interactions entre les établissements et le tissu économique : en suivant ces pistes, nous aiderons notre système d'enseignement et de recherche à mieux rayonner à l'international.
- En ce qui concerne l'international, je souhaite poursuivre et amplifier nos partenariats avec les pays francophones. C'est ainsi qu'avec ces partenaires de différents continents, mais aussi grâce un ancrage européen consolidé, la France pourra constituer une masse critique plus visible et à la crédibilité renforcée vis-à-vis de puissances industrielles comme les États-Unis ou le Japon, ainsi que vis-à-vis des pays émergents, des BRICS, qui investissent fortement dans la formation, la recherche et l'innovation.
La demande récente de coopération scientifique, formulée par les États-Unis à la France, en tant que tête de pont de la programmation conjointe sur les maladies neurodégénératives, en particulier l'Alzheimer, est exemplaire de la politique que je souhaite développer. Tout comme la signature, toujours avec les États-Unis, d'un programme de recherche commun sur le SIDA, et dont l'annonce a reçu un accueil enthousiaste lors de la conférence internationale qui s'est tenue à Washington en juillet dernier et, qui a vu la présidence de l'International AIDS Society confiée à Françoise Barré-Sinoussi. Dans ces deux actions, la qualité de notre recherche s'est construite sur un partenariat européen qui a permis une collaboration équilibrée avec les États-Unis.
Dans cet esprit, je soutiendrai les pistes d'actions suivantes:
- La priorité sera donnée à la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Nous devons relancer, pour les étudiants, l'élan initié par le Processus de Bologne et favoriser ainsi leur mobilité internationale.
Nous accompagnerons le projet «Erasmus pour tous», dont le lancement est prévu en 2014. Il doit parvenir à doubler le nombre de bénéficiaires actuels, afin d'atteindre les 5 millions de personnes à l'horizon 2020.
- J'appelle aussi nos chercheurs à prendre davantage la mesure de la mesure de la nouvelle dimension communautaire du financement de la recherche, en répondant plus nombreux aux appels d'offres européens parfois complexes. Croyez bien que je m'implique personnellement pour obtenir les nécessaires mesures de simplification dans le cadre d'Horizon 2020. Je souhaite également une meilleure articulation entre programmes nationaux et programmes communautaires. Il s'agit surtout de développer un réseau partenarial européen, une culture commune, pour créer une véritable Europe de la recherche, ouverte à des partenariats internationaux équilibrés.
Je soutiendrai aussi les efforts d'harmonisation de nos programmes avec les initiatives européennes en cours dans les programmes Horizon2020, dans le dispositif des KET'S et l'EIT.
- Notre stratégie, en bonne logique géopolitique, doit également profiter des premiers fruits d'une collaboration scientifique euro-méditerranéenne. Un vaste champ de programmes de recherche est prêt à se développer davantage, notamment autour des secteurs de l'eau, des énergies renouvelables, de la santé, de l'environnement marin, du transport, dans un esprit de coproduction. Nous devons renforcer le partenariat entre la France, les pays de la rive Sud de la Méditerranée et l'Afrique pour l'enseignement supérieur. De ce point de vue, la coopération dans la recherche sur le sida est un exemple.
- Dans le cadre de notre coopération avec les nouvelles puissances de la connaissance que représentent les BRICS, et d'autres pays en pleine ascension, la France doit enfin porter l'ambition d'attirer les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs, dans les diverses filières scientifiques.
Nous disposons par exemple du programme Science sans frontière brésilien, d'une ampleur remarquable, nous renforçons notre collaboration avec la Chine, et je souhaite que nous développions, dans le même sens, des partenariats avec l'Inde, pour ne citer que ces pays.
La France accueille toujours plus d'étudiants, au point que plus de 41% des doctorants formés dans nos établissements sont étrangers. Parmi ces étudiants, venus du monde entier, la France s'ouvre, comme ses partenaires occidentaux, aux grandes puissances émergentes : elle accueille aujourd'hui 35.000 étudiants chinois, elle en accueillera bientôt 50.000. De ce point de vue, l'abrogation de la circulaire Guéant était une absolue nécessité tant sur le plan moral que sur le plan économique.
Pour accueillir davantage d'étudiants étrangers et mieux les accueillir, nos deux ministères, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et des Affaires étrangères, se sont dotés d'un outil conjoint: Campus France.
Cet établissement public à vocation à accueillir les étudiants et les chercheurs étrangers, en facilitant leurs démarches administratives, en appui aux établissements d'enseignement supérieur. Il gère les bourses et les stages. Il promeut, enfin, notre système d'enseignement supérieur et de recherche, en assurant le suivi des étudiants étrangers ayant bénéficié d'une formation dans un établissement français, que ce soit sur le territoire national, ou à l'étranger. Campus France se construit. Je veillerai à ce qu'il se développe, en lien étroit avec nos établissements et à ce qu'il remplisse au mieux ses missions.
Vous l'avez compris, Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, nous serons des acteurs volontaires et ambitieux de la globalisation des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche.
Nous souhaitons bien entendu soumettre notre système d'enseignement supérieur et de recherche à des systèmes d'évaluation et de classements adaptés.
À cet égard, je salue l'initiative de la Commission Européenne qui s'est dotée, avec «U-Multirank», de son propre outil d'évaluation. Un outil intelligent, qui permet de comparer ce qui est comparable, sans mélanger, par exemple, les performances de disciplines hétérogènes, en prenant en compte les SHS, le nombre d'étudiants accueillis et diplômés, le transfert vers l'industrie pour diffuser l'innovation et créer des emplois porteurs.
Cet outil doit être opérationnel très rapidement, et la France, aux côtés de l'Allemagne, de l'Italie, des pays du Nord, doit peser de tout son poids pour que ce classement devienne une référence pour les étudiants, les enseignants, les entreprises. Nous devons être fiers de notre culture française et européenne dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche et, tout en améliorant la visibilité, en simplifiant les structures, nous devons en assurer la promotion avec confiance et détermination.
Il y a aussi un enjeu compétitif à mieux faire connaître les points forts, les domaines d'excellence de notre recherche. Qui sait aujourd'hui, par exemple, que des laboratoires publics français à Toulouse, à Grenoble, à Paris, ont largement contribué à l'exploration de Curiosity sur Mars ? Qui sait que, grâce une politique européenne de recherche sur l'espace, notre pays couvre aujourd'hui 50% du marché mondial des lanceurs ? Et je pourrais multiplier ainsi les exemples.
La France est, de fait, déjà intégrée dans la société mondiale de la connaissance. Elle rayonne et continue d'attirer.
Elle rayonne par les connaissances qu'elle produit, en 2009, elle représentait à elle seule 4,1% des publications scientifiques mondiales. En 2011, avec 5% des demandes de brevets déposés dans le système européen, elle se situait au 5ème rang mondial (au 8ème rang mondial dans le système américain), grâce à son excellence dans des domaines aussi variés que les transports, les nanotechnologies, la chimie organique fine, l'énergie, le BTP, la métallurgie ou la pharmacie. Il faut naturellement rapporter ces chiffres à la part de la France dans la population mondiale (0,9%), et à la taille de son économie (3,9% du PIB mondial).
Mais l'évolution mondiale, en faveur des pays émergents et de la Chine notamment, doit nous alerter et nous devons progresser en matière de brevetabilité et de propriété intellectuelle, pour mieux protéger nos inventions, nos innovations.
Cette préoccupation doit être aussi la vôtre, car elle conditionne la pérennité de notre économie et de nos emplois.
J'ai mis en place, avec ma collègue Fleur Pellerin, un groupe de travail composé de professionnels de terrain et des propositions très concrètes seront faites prochainement pour améliorer le dispositif actuel. De même avec mon collègue Arnaud Montebourg, j'ai proposé de développer une recherche technologique immédiatement transférable dans le tissu industriel productif.
À travers le rayonnement scientifique de la France, c'est aussi une conception du monde, c'est une ambition pour les relations pacifiques et amicales, entre les peuples et les civilisations, que nous souhaitons défendre. Les sciences humaines et sociales, dites «SHS», ont un rôle singulièrement important à cet égard car elles aident à la compréhension de la diversité des cultures.
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, le président de la République a placé la jeunesse au coeur de son projet. Cela nous met face à nos responsabilités et nous incite à placer nos actions, nos projets, nos missions dans une perspective d'avenir. Il n'y a pas d'avenir sans culture commune, sans progrès sociétal, sans développement de la connaissance. Il n'y a pas d'avenir sans perspective de développement et d'emplois pour les jeunes.
L'innovation scientifique, l'innovation d'usages, l'innovation technologique, l'innovation managériale, requièrent des compétences qui trouvent leur source dans un enseignement de qualité et une recherche forte, diversifiée, connectée avec l'Europe et le monde.
Avec les Assises, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et tous les acteurs de ce secteur proposeront une vision stratégique et partagée pour les années à venir.
Je compte sur votre expertise et votre coopération pour nous aider à porter ces ambitions dans les pays où vous représentez la France et vous remercie de votre attention.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/squelettes/_images/bandeau_haut.jpg Twentieth Ambassadors Conference - Speech by the Minister of Higher Education and Research, Geneviève Fioraso - Paris, 29 August 2012
I would like to thank the Ministry of Foreign Affairs of putting this twentieth Ambassadors Conference under the banner of cultural diplomacy and science
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3 septembre 2012

Geneviève Fioraso - Le levier de la reconquête industrielle, ce n'est pas le coût du travail!

L'actualité industrielle en ligne - INFO24/7 L'Usine NouvellePropos reccueillis par Aurélie Barbaux et Thibaut de Jaegher. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, détaille à L'usine Nouvelle son plan pour participer au redressement productif de la France. Plus que sur le coût du travail, elle souhaite travailler sur la compétitivité-qualité et simplifier le paysage de la recherche. Explications dans cette entretien de rentrée.
L'Usine Nouvelle - Quel bilan tirez-vous de l'effort de recherche et d'innovation qui a été mené en France ces dernières années?

Généviève Fioraso -
Je dissocierais l'action politique de la performance de la France. Remettre l'innovation au coeur des enjeux me paraît essentiel. Élever le niveau de formation et les efforts de recherche est fondamental, mais il ne faut pas se contenter d'effets d'annonce comme l'a fait le gouvernement précédent. Ce sujet mérite que l'on fasse les choses sur le fonds et avec les acteurs. C'est d'ailleurs pour cela que nous allons organiser cet automne les Assises de la recherche. Nous voulons remobiliser les acteurs et leur montrer qu'on leur fait confiance. Suite de l'entretien...
L'actualité industrielle en ligne - INFO24/7 L'Usine Nouvelle About reccueillis by Aurélie Barbaux and Thibaut de Jaegher. Minister of Higher Education and Research, Geneviève Fioraso, retails factory New plan to participate in the recovery of productive France. More than the cost of the work, she wants to work on competitiveness and quality to simplify the research landscape. Explained in this interview back. More...
19 août 2012

Pourquoi la création de Pôle emploi a été une erreur

8 août 2012

Les politiques de formation en Poitou-Charente

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)L’ARFTLV vous propose une sélection de ses dossiers en ligne pour y accéder plus rapidement et suivre les dernières actualités.
Ce menu permet de mieux connaître et comprendre les politiques de formation conduites en Poitou-Charentes, notamment par la Région et les partenaires sociaux, ainsi que les dispositifs, les droits et les aides mobilisables par les salariés, les jeunes et les demandeurs d’emploi pour conduire leur projet professionnel.
Politique régionale

Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP)

Le CPRDFP 2011-2015 signé par l'Etat et la Région détermine la stratégie régionale de formation professionnelle, les priorités communes et les axes de travail - Accéder au dossier thématique
L'apprentissage

Ce dossier traite du fonctionnement de l'apprentissage et des mesures de modernisation et de développement, notamment en Poitou-Charentes. - Accéder au dossier thématique
La politique régionale pour la formation des demandeurs d'emploi

L'action de la Région en faveur des demandeurs d'emploi, ses priorités, le financement des formations, le Service public régional de la formation (SPRF). - Voir la page
Le passeport orientation formation régional

Présentation de l'outil de mise en oeuvre du Compte Formation Universel Régional - Accéder au dossier thématique
Le Service public régional de la formation professionnelle (SPRF)

Le SPRF a pour but d'insérer sur le marché du travail les demandeurs d'emploi peu ou pas qualifiés - Accéder au dossier thématique

Education et formation des publics

Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours (FPSPP)

La péréquation entre les OPCA, le financement du fonds et l'affectation de ses ressources, les appels à projets - Voir la page
La formation des salariés

Cette rubrique fait le point sur la réforme de la formation, le plan de formation, les droits individuels des salariés du privé et du public ainsi que sur le financement des formations. - Accéder au dossier thématique
La formation des demandeurs d'emploi

Ce dossier fait le point sur les actions de l'Etat et de la Région en matière de formation des demandeurs d'emploi. Il détaille les aides à la qualification, la formation, l'insertion et l'accompagnement. - Accéder au dossier thématique
La formation tout au long de la vie en Europe

Ce dossier présente les aspects essentiels de la stratégie et de la coopération européenne en matière d'éducation et de formation continue. - Accéder au dossier thématique
Le Service Public de l'Orientation (SPO)

Un service dématérialisé et des organismes labellisés pour mettre en oeuvre un droit à l'information, au conseil et à l'accompagnement en matière d’orientation professionnelle - Accéder au dossier thématique
Les politiques en faveur de l'éducation

Ce dossier fait le point sur la politique nationale et régionale en matière d'éducation. - Accéder au dossier thématique
Les pratiques d'accompagnement

Ce dossier thématique revient sur la notion d'accompagnement et précise sa fonction dans les champs de la formation, de l’emploi et de la VAE. - Accéder au dossier thématique.

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Η ARFTLV προσφέρει μια επιλογή από τα αρχεία on-line για ταχύτερη πρόσβαση και ακολουθήστε τις τελευταίες ειδήσεις.
Αυτό το μενού σας επιτρέπει να γνωρίζουν καλύτερα και να κατανοήσει τις πολιτικές κατάρτισης που πραγματοποιούνται σε Πουατού-Σαρέντ, συμπεριλαμβανομένης της Περιφέρειας και των κοινωνικών εταίρων, καθώς και συσκευές, τα δικαιώματα και τις ενισχύσεις από την κινητοποίηση των εργαζομένων, της νεολαίας και αναζητούν εργασία να οδηγούν τα σχέδια της σταδιοδρομίας τους. Περισσότερα...

21 juillet 2012

Notre maison brûle ! Les universités ne veulent pas regarder ailleurs, mais veulent voir l'avenir en face

 

Conférence des présidents d'universitéLe sommet mondial de Rio + 20 vient de s’achever. 20 ans après les espoirs suscités par une prise de conscience commune par les Nations des actions à mener pour l’Avenir de notre planète, la crise économique semble avoir ravivé les individualismes et empêché les coopérations de se développer.
Face à cette situation, on ne le répétera jamais assez, l'enseignement supérieur et la recherche restent le seul levier pour sortir de la crise, rapprocher, par la science, les hommes, et  permettre, grâce à l’accroissement du niveau des connaissances, au transfert de technologie, à l’innovation, de relancer une croissance durable.
En cela, les universités et les écoles sont apparues, à Rio, comme des établissements regroupés parfois plus responsables que les Etats, et acteurs d'une autre forme de mondialisation.
En cela également, le sommet mondial des universités, organisé chaque année dans le pays qui accueille la réunion des chefs d’Etat du G20 – à Chicago, cette année, l’an dernier en France, à Besançon, Dijon et Paris – reste un lieu d’échanges, de propositions et de construction sans doute unique au monde.
Rio+20 : « Dommage ! Mais… »

Dommage…
Le Sommet de la Terre vient de s’achever à Rio et laisse une impression de « loupé ». Les gouvernements ont certainement manqué, encore une fois,  une belle occasion d’intégrer le développement durable non pas comme une contrainte à enfouir en temps de crise mais comme un des leviers pour en sortir.
Mis à part quelques engagements, dont celui de définir d’ici 2015 des objectifs de développement durable, dans la droite ligne des objectifs du millénaire, mais intégrant les trois aspects économique, social et environnemental, le texte final est comme le dit Serge Orru, Président du WWF France, un « piètre texte issu d'une négociation internationale de deux ans et une nuit [qui] démontre la force des égoïsmes nationaux et la faiblesse de la solidarité écologique planétaire ».
Néanmoins, si les Etats n’ont pas réussi à s’engager courageusement vers une transition de l’économie, la Société Civile dans son ensemble s’est aujourd’hui massivement organisée. De la même façon que certaines organisations survivent et se développent non pas « grâce » mais « malgré » leur management, le développement durable se propage bien que les Etats se montrent incapables de collaborer.
A ce titre la diversité de la délégation française emmenée par l’Elysée et celle du Club France Rio+20 (à l’initiative du Comité 21) montre à quel point l’ensemble des acteurs est aujourd’hui impliqué en direction de cette mutation sociétale. Collectivités territoriales, ONGs, entreprises, syndicats et établissements d’enseignement supérieur se sont retrouvés pour partager, échanger et débattre au milieu de 50 000 autres participants de ce Sommet de la Terre. Membre du Club France  Rio+20 , la conférence des Grandes Ecoles (CGE) et la Conférence des Présidents d’Université (CPU) ont contribué fin 2011 à la rédaction du  « Manifeste pour une gouvernance territoriale durable, solidaire et humaine », ont participer à de nombreuses conférences (Palais Brongniart, Assemblée Nationale, CESE…) et ont produit un cahier d’acteur pour le Ministère. Si cinq cents « side events » officiels ont eu lieu dans Rio Centro, c’est plusieurs milliers qui se sont déroulés partout dans Rio au cours des quinze derniers jours.
La France, un acteur du changement ?

Même si, au dire de nombreux délégués, le remaniement ministériel au lendemain de Rio, le départ de Nicole Brick et la perte de deux places pour le ministère de l’Ecologie dans l’ordre protocolaire ne sont pas des signes très rassurants, on peut se féliciter de la venue du Président de la République, François Hollande, à Rio.
Accompagné par plusieurs de ses ministres, le Président français s’est en effet engagé à lancer des chantiers majeurs tant dans le domaine du social que de l’environnement d’ici l’automne prochain. Les engagements annoncés, au niveau de la France et de l’Europe, portent sur la transition énergétique et écologique, l’accès aux biens publics ainsi qu’à l’habitat, au transport, et à la spéculation financière… Reste à traduire ces annonces en véritables engagements chiffrés et en plans d’actions.
L’enseignement supérieur, enfin présent dans les sommets mondiaux

Le texte final adopté à Rio comprend un chapitre de 6 paragraphes (229 – 235) sur l’éducation. Outre, l’accès pour tous à l’éducation porté depuis longtemps par l’UNESCO, pour la première fois l’enseignement supérieur est mentionné (notamment dans les pays émergent) comme un levier essentiel au changement de paradigme. Depuis plusieurs mois, la CGE et la CPU ont intégrées la commission interministérielle de préparation à Rio+20 et ont notamment contribuées au « Zero draft » porté par la France lors des négociations. On peut se féliciter que concernant l’enseignement supérieur, une partie des recommandations aient été suivies.
Il est demandé aux établissements d’aller au-delà de programmes dédiés et de diffuser de manière transversale le développement durable dans toutes leurs formations. Deux autres points ont survécu à la coupe des négociateurs dans le texte, l’importance de la formation continue et l’exemplarité dont doivent faire preuve les établissements d’enseignement supérieur.
Mais c’est au-delà du texte que la dynamique dans l’enseignement supérieur est remarquable.
La CGE et la CPU sont intervenues lors d’un side event “Aiming Higher, Unlocking Tertiary Education's Potential to Accelerate Sustainable Development and the Transition to a Fair and Green Economy” organisé notamment avec leurs confrères labelisateurs ACTS (Australie), ASHEE (US), AUEC (UK). Plusieurs institutions françaises se sont par ailleurs engagées dans des projets passionnants comme le « 50+20, management education for the world” et bien sûr, dans le 3rd Global Forum for Responsible Management Education  qui a réuni 300 établissements venus du monde entier. A noter la publication de deux dossiers INSPIRATIONAL GUIDE: Placing sustainability at the heart of management education et Practical guide to the UN global compact for higher education institutions qui cite le référentiel plan vert comme un des outils d’implémentation.
Rio+20 aura surtout été un catalyseur, un formidable moment de co-construction entre les différents acteurs, d’enclenchement d’initiatives et d’engagements individuels ou collectifs. A ce titre la France est le pays qui compte le plus de Présidents, de Directeurs d’universités et de grandes écoles signataires de la Déclaration de Rio pour l’enseignement supérieur. Mentionnée lors du discours de Rossen PLEVNELIEV, Président bulgare, cette déclaration représente près de la moitié des 700 engagements volontaires présentés par l’ONU. Cette initiative onusienne portée par l’UNEP, l’UNESCO, Global Compact, PRME et l’UNU, est supportée par une trentaine d’organisations nationales (type CGE ou CPU) ou internationales (EFMD, GRLI …) et a été signée par 280 établissements.
Dans cette dynamique, l’idée défendue par la France de pousser les établissements à poursuivre l’excellence tout en recherchant la cohérence (cohérence entre leur recherche, pédagogie et exemplarité dans la gestion environnementale et sociale des campus) a été largement embrassée par la communauté académique. Cette conviction défendue par la CGE et la CPU depuis plusieurs années a permis encore une fois de crédibiliser le référentiel Plan Vert vis-à-vis de nos confrères étrangers avec qui nous avons déjà entamé des travaux de reconnaissance mutuelle (ASHEE, LIFE) mais aussi avec de nouveau réseaux Sud-Américains et Espagnol.
Par ailleurs le projet, lancé lors de la conférence à l’UNESCO en janvier dernier, d’un test obligatoire en fin de master pour garantir la connaissance d’un minimum de savoirs communs sur les enjeux du monde a été très bien accueilli. Du côté des écoles de management (ou des « business schools » rattachées aux universités) la nécessité de faire évoluer les critères d’accréditation (EQUIS, AACSB et AMBA) ainsi que les classements nationaux et internationaux fait l’unanimité et ce même au sein des différents organisations des Nations Unies.
Le sentiment général qui ressort de la communauté académique présente à Rio, c’est une immense volonté de prendre les choses en main. Les projets sont lancés et les mois à venir devraient être le théâtre de belles collaborations.Le slogan du Sommet de Rio était « The Future We Want ».
Indéniablement les Etats n’ont pas réussi à s’entendre sur le contenu d’un texte ambitieux mais ils ont ouvert la porte à la société civile dans toute sa diversité, et elle s’y est engouffrée. Il nous appartient maintenant de profiter de cette dynamique pour, ensemble, VRAIMENT construire le futur que NOUS souhaitons.
Jean-Christophe CARTERON, Directeur de la RSE – Euromed Management, Représentant de l’enseignement supérieur français (CGE & CPU) à Rio+20.

Conférence des présidents d'université The Rio Earth Summit + 20 just ended. 20 years after the hopes raised by a common awareness Nations actions to take for the future of our planet, the economic crisis seems to have revived individualism and cooperation prevented from developing.
Given this situation, can not be repeated enough, higher education and research remain the only lever to overcome the crisis, closer, by science, men, and enable, through the increased level of knowledge , technology transfer, innovation, boost sustainable growth.

In this, universities and schools have emerged in Rio, as institutions sometimes grouped more responsible than the States, and actors of another form of globalization
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9 juillet 2012

François Hollande - La formation professionnelle, un défi tout au long de la vie

http://www.debatformation.fr/wp-content/themes/afpa/images/logo-formation.pngPar Valérie Grasset-Morel. Deux « pactes » marquent le début du quinquennat du nouveau président de la République, François Hollande élu le 6 mai 2012: l’éducation et l’emploi. Et pour les relier, un défi : la formation professionnelle initiale et continue pour laquelle une nouvelle étape est proposée. Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social du gouvernement de Jean-Marc Ayrault constitué le 16 mai est le pilote désigné pour conduire ce chantier. Premier rendez-vous : la conférence pour la croissance et l’emploi qui aura lieu en juillet.
François Hollande l’a affirmé au soir de son élection : chacun de ses choix se fondera sur un engagement majeur: la jeunesse. Sa priorité est de faire en sorte que dès la rentrée prochaine aucun jeune de 16 à 18 ans ne soit laissé sans solution, et ceci grâce à l’activation de tous les outils existants : l’enseignement professionnel, l’apprentissage et l’alternance. Pour le nouveau président de la République, la formation professionnelle continue ne peut être pensée sans lien avec la formation initiale. Pour preuve: les membres de son équipe de campagne chargés de la formation professionnelle ont planché au sein du Pôle « Education » piloté par le député européen Vincent Peillon.
« C’est dès l’école primaire que doivent s’acquérir les fondamentaux qui ouvrent la voie à la qualification et à une vie sociale réussie », expliquent Vincent Peillon et Philippe Meirieu, vice-président de la région Rhône-Alpes dans une tribune publiée le 4 mai 2012* avec les élus et personnalités qui composaient l’équipe « formation » de la campagne de François Hollande. Ce droit pour tous à la connaissance et à la qualification doit se poursuivre tout au long de la vie d’où la proposition de mettre en place une formation initiale différée et de créer « une sécurité sociale professionnelle avec un compte-temps formation pour permettre à chacun de reprendre des études, prendre un temps sabbatique, rebondir après un licenciement ou progresser professionnellement ».
Un chantier de moyen/long terme

Ces dossiers lourds ne devraient cependant pas être ouverts avant plusieurs mois. L’entourage de François Hollande ainsi que les partenaires sociaux souhaitent avant toute nouvelle réforme de la formation professionnelle évaluer la précédente qui n’est pas complètement achevée mais surtout, dans l’immédiat, le nouveau gouvernement a d’autres priorités sociales: le coup de pouce au Smic promis par le chef de l’Etat, la réforme des retraites, et l’emploi des jeunes par la création du contrat de génération et du contrat d’avenir.
La méthode retenue pour aborder chacun de ces sujets est la concertation. Michel Sapin, ministre du travail en charge de la formation professionnelle mais également du dialogue social a souligné à l’issue de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Xavier Bertrand qu’il prônait une méthode de dialogue « la plus à l’écoute » des partenaires sociaux pour mener à bien les réformes sociales du gouvernement. Ces derniers n’ont pas tardé à faire savoir qu’ils souhaitaient le rencontrer avant les élections législatives des 10 et 17 juin prochains.
La conférence sociale

Un rendez-vous important qui donnera lieu à une vaste concertation entre tous les acteurs concernés par les questions d’emploi, de formation et de jeunesse aura lieu en juillet: il s’agit de la conférence nationale pour la croissance et l’emploi qui réunira sous la présidence de François Hollande les ministres concernés, les partenaires sociaux et les régions avec une ambition particulière: «Trouver les meilleures formes de gouvernance pour la formation professionnelle ».
Enfin à l’automne, Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique devrait lancer le nouvel acte de la décentralisation promis par le président de la République. Tout en garantissant à l’Etat le maintien de son pouvoir régalien normatif, les régions devraient hériter de compétences « formation » élargies et d’un rôle de chef de file. « Déjà dotées de prérogatives en matière de développement économique et de formation, elles constituent l’échelon privilégié pour coordonner les politiques de formation au plus près des territoires », souligne Jean-Paul Denanot, président du Conseil régional du Limousin qui fut l’un des conseillers « formation » de François Hollande pendant sa campagne. Le transfert de nouvelles compétences pourrait s’effectuer sur la base d’expérimentations. Un autre défi du quinquennat consiste à mettre en place de véritables services publics régionaux de la formation.
*
http://lecercle.lesechos.fr/presidentielle-2012/221146489/qualification-metier-chacun.

30 juin 2012

Fioraso interpellée par le Front de Gauche et le SNCS FSU

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a recu deux missives qui viennent de sa gauche. L'une du Front de Gauche, et l'autre du Sncs-FSU.
La première est une sorte de discours de la méthode, réclamant une mise à plat des réformes sarkozienne et une politique leur tournant le dos. Elle affirme notamment: «La Communauté universitaire et scientifique a subi des assauts répétés et continus dans le quinquennat qui précède. La nécessité de mesures de réparation est patente. C’est certainement le cas au niveau budgétaire, mais aussi au plan de la démocratie et de la reconstitution d’un tissu scientifique et de formation supérieure national particulièrement malmené. Ceci suppose préalablement un état des lieux sans complaisance, à l’établissement duquel la collectivité académique dans son ensemble doit être conviée. Un plan d’urgence au niveau des moyens budgétaires, de premières mesures de résorption de la précarité sont indispensables.» La suite ici.
La seconde annonce un début de guerilla juridique contre les IDEX, (Initiatives d'excellence) destinée à persuader la ministre de mettre en cause ces structures et modes de financement dont les conventions ont été imposées à la hussarde par Laurent Wauquiez dans les tous derniers jours du gouvernement Fillon. On y lit : «Face au mutisme du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui non seulement n’annonce aucune interruption du processus d’installation des « initiatives d’excellence » (IDEX) mais de surcroît oppose un silence tenace à toutes nos demandes de communication des conventions de financement signées par l’Etat fin avril et début mai, le SNCS-FSU se voit contraint de poursuivre sa campagne de recours, pour mettre au jour les anomalies et les nombreux effets pervers des IDEX. Aujourd’hui c’est contre la convention de préfinancement de l’IDEX UNITI de Toulouse qu’un recours gracieux est envoyé conjointement par le SNCS-FSU et SUD-Recherche EPST, d’une part à madame la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, d’autre part à la nouvelle présidente du PRES de Toulouse qui porte cette IDEX. Ce recours s’appuie sur le fait que la convention de préfinancement signée, fin avril ou début mai par l’administrateur provisoire du PRES, l’a finalement été dans une version différente de celle qu’avait approuvée le conseil d’administration du PRES. De fait cette nouvelle version comporte des engagements financiers qui n’ont pas été soumis au conseil d’administration».(La suite ici).
Le discours de Geneviève Fioraso depuis sa nomination est prudent, les signes qu'elle envoie à la communauté scientifique et universitaires se veulent rassurant, avec une vive critique de la période Sarkozy, mais le doute monte sur trois points: l'argent, l'emploi, les structures.
Côté finances, comme elle l'a répété à de nombreuses reprises hier soir, lors d'une séance d'une heure de questions réponses à l'Assemblée générale de l'Association des journalistes scientifiques de la presse d'information (photo ci-dessus), les espoirs sont maigres pour la recherche publique. La revendication de décisions d'urgences lors du collectif budgétaire ne semble pas devoir être entendue. Madame Fioraso évoque certes la nécessité de "rééquilibrer" les ressources entre les appels d'offres et les crédits Lettre cnrs CDDrécurrents des laboratoires... mais sans encore donner le moindre chiffre. Or, pour qu'un tel rééquilibrage ne soit pas cosmétique et redonne de l'oxygène et la possiblité de conduire une politique scientifique aux laboratoires, il faudrait basculer une part très importante des crédits ANR vers les laboratoires.
Côté emploi scientifique, la première urgence c'est de démonter la bombe retardement laissé par Valérie Pécresse de centaines de CDD en post-doctorat et d'ingénieurs ou techniciens, financés par les contrats à court terme de l'ANR. Affolé par l'obligation légale d'embaucher en CDI lorsque les CDD dépassent les six ans, la direction du Cnrs envoie l'ordre de soumettre toute reconduction de CDD à l'approbation des directions d'Institut (lettre ci-dessus). Va t-on jeter des laboratoires des centaines de personnes qualifiées qui n'ont pas démérité? L'absence de création d'emplois scientifiques interdit de résorber cette précarité et risque de priver la recherche d'un potentiel précieux.
Côté structures, la ministre alterne les vives critiques sur les partenariats public/privé et le mode de financement du plan Campus ou la complexification du système de recherche... et un silence prudent sur ce qu'elle entend faire des structures (AERES, ANR, Alliances, IDEX...) créées depuis cinq ans.
http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.png ~ ~ V Tým, Sylvestre Huet týždeň minister pre vysokoškolské vzdelávanie a výskum, Genevieve Fioraso, prijal dva listy prichádzajúce z jeho ľavici. Jeden z Ľavé frontu, a jeden z SNCS-FSU.
Prvý z nich je druh diskurzu o metóde, ktorá vyzýva k sploštenie reforiem a politiky Sarkozian chrbte.
Najmä uvádza: "akademická a vedecká obec utrpel opakované útoky a spojité v predchádzajúcom päťročnom období. Potreba opatrenia na nápravu, je zrejmé. Viac...
16 juin 2012

Université, les idées du conseiller de François Hollande

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. Jean-Yves Mérindol est le conseiller recherche et enseignement supérieur de François Hollande. Mathématicien, ancien président de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg (1997-2002), que va t-il conseiller au Président de la République? Pour le savoir, nul besoin d'être télépathe et de fouiller son cerveau - en outre je ne possède pas ces capacités - on peut lire ce qu'il a écrit avant d'occuper cette fonction, dont la discrétion fait partie des consignes présidentielles. Voici donc un exemple de ce que déclarait Jean-Yves Mérindol le 17 avril dernier, à propos d'un sujet chaud, la gouvernance et la structure des universités, dans le cadre d'un post publié sur le blog de Jean-François Méla.
«Depuis une vingtaine d’années, les établissements d’enseignement supérieur sont engagés, sous des formes diverses, dans des rapprochements institutionnels, tant en France qu’à l’étranger (Belgique, Ecosse, Allemagne, Chine …). Ce type de question a déjà été abordé lors de la mise en place en 1991, sous le ministère Jospin, des « pôles universitaires européens ». Ce type de collaboration, qui a volontairement écarté l’Ile-de-France, a concerné dans un premier temps Strasbourg, Grenoble, Lille, Montpellier et Toulouse. S’y sont ajoutés plus tard Bordeaux, Lyon et Nancy. L’idée d’en créer un pour la bi-métropole Nantes-Rennes n’a pas abouti.
Ces rapprochements, qu’il s’agisse de fusions (pour la France: Strasbourg, Aix-Marseille, Lorraine, Bordeaux en cours), de la création de pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) ou d’autres dispositifs, concernant aujourd’hui la majorité des universités, posent des questions institutionnelles nouvelles et on en va examiner certaines ici. Je ne traite pas de thèmes importants comme la nature de la mission de service public de ces universités, de la définition des diplômes nationaux, des droits d’inscription, des rapports universités/organismes de recherche ou autres sujets largement indépendants du thème spécifique abordé ici. Nous n’abordons pas non plus, sauf incidemment, les défauts de la loi LRU en matière d’élection et de gouvernance.
http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.png By Sylvestre Huet. Jean-Yves Mérindol is the research and higher education advisor to Francois Hollande. Mathematician, former president of the University Louis Pasteur (1997-2002), that he will advise the President of the Republic? To find out, no need to be telepathic and searching his brain - also I do not possess these capabilities - you can read what he wrote before his current role, which discretion is part of presidential instructions. Here is an example of what Jean-Yves Mérindol declared on April 17, about a hot topic, governance and structure of universities, as part of a post published on the blog of Jean-François Mela. More...
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