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Formation Continue du Supérieur
1 novembre 2013

Gérer et sécuriser les parcours

http://www.opcalia.com/fileadmin/templates/images/contenu/logo_opcalia.pngGérer et sécuriser les parcours
Entretiens en entreprise
L’entreprise doit organiser périodiquement plusieurs types d’entretiens liés à la formation, à l’orientation professionnelle ou aux conditions de travail des salariés…
Démarche managériale s’inscrivant dans une logique de progrès et d’anticipation, l’entretien est un temps d’échanges important. Afin d’aider les entreprises dans l’organisation et le déroulement des différents entretiens, Opcalia a élaboré un kit méthodologique « Conduire les entretiens individuels en entreprise ».
Suite...
DIF portable
La portabilité* permet à un salarié de conserver, à l’issue de son contrat de travail, les heures de DIF acquises et non utilisées pour financer une action de formation dans une autre entreprise ou en qualité de demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi.
Quel intérêt ?
    * Susciter l’intérêt du salarié pour la formation.
    * Co construire un projet de formation. Suite...
Bilan de compétences
Le bilan de compétences permet aux salariés de faire le point, avec un organisme extérieur à l’entreprise, sur leurs capacités, leurs aptitudes et motivations, afin de définir un projet professionnel ou un projet de formation.
Il peut être réalisé, à l’initiative du salarié, via un congé de bilan de compétences ou être mis en œuvre, avec son accord, dans le cadre du plan de formation ou d’une période de professionnalisation. Le bilan peut aussi s’inscrire dans une démarche de co-construction d’un projet professionnel mobilisant le droit individuel à la formation (DIF) ou le DIF portable
. Suite...
Passeport orientation-formation
Le passeport orientation-formation, véritable « portefeuille de compétences», permet à toute personne, quel que soit son statut (salarié, demandeur d’emploi, jeune…) de recenser l’ensemble des formations suivies, des diplômes, savoirs et savoir-faire acquis tout au long de son parcours professionnel ou extra-professionnel (activités associatives, bénévoles…). Suite...
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Les entreprises de moins de 1000 salariés qui envisagent de licencier des salariés pour motif économique doivent leur proposer le contrat de sécurisation professionnelle. Le CSP est un dispositif de reclassement, d’une durée de 12 mois maximum, qui allie indemnisation et mesures d’accompagnement (orientation, formation …) en vue d’un retour rapide à l’emploi. Suite...

11 octobre 2013

Analyse des parcours

http://www.intercariforef.org/reseau/sites/default/files/logo.pngL’analyse des parcours des individus tout au long de la vie fait partie intégrante du champ d’observation des Carif-Oref. Elle participe à l’amélioration de la connaissance régionale sur les trajectoires des individus, que ce soit au cours de la formation initiale, au cours de la phase d’entrée sur le marché du travail ou au cours de la carrière professionnelle.
Les études sur les parcours se sont beaucoup développées ces dernières années au sein des Carif-Oref. Elles couvrent désormais un nombre important de thématiques : les parcours scolaires post bac, le décrochage scolaire, l’insertion professionnelle des jeunes sortis de formation initiale (voie scolaire ou apprentissage), le suivi des stagiaires de la formation professionnelle ou des bénéficiaires de contrats aidés, les mobilités professionnelles…
Régulièrement utilisés dans le cadre des Contrats de Plan Régionaux de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), ces outils et analyses sont des éléments incontournables pour une meilleure compréhension des relations formation emploi, en particulier pour une aide à la décision en termes de politiques d’orientation et de carte des formations dans chaque région. Ils permettent notamment d’observer l’impact des différents dispositifs mis en place pour accompagner l’individu dans son parcours. Ces travaux apportent également des éléments aux acteurs régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation dans le cadre de la sécurisation des parcours professionnels. Suite...

14 août 2013

Parcours de formation : la recomposition des ségrégations

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/collections/formation-emploi/916-15-fre-FR/Formation-Emploi_large.pngParcours de formation : la recomposition des ségrégations. La documentation française - Formation Emploi, n° 120, 2012, 164 p. 0759-6340. 23,50 €.
Les inégalités sont d’autant moins acceptables qu’elles sont durables et cumulatives. Elles se cristallisent alors dans des ségrégations. Or comme le rappelle Philippe Lemistre dans son introduction, les ségrégations scolaires sont peu médiatisées, notamment car elles sont peu perceptibles. Pourtant, elles constituent un « phénomène puissant » d’autant plus important que ses conséquences peuvent affecter toute la vie des individus. Ce dossier identifie plusieurs facettes des ségrégations scolaires.
P. Lemistre
Introduction
V. Germain, N. Olympio
Parcours scolaires en France et espace d’opportunités : une analyse à l’aune de la théorie des capabilités de Sen
D. Trancart
Quel impact des ségrégations socio-spatiales sur la réussite scolaire au collège ?
S. Nicourd, O. Samuel, S. Vilter
L’impact des ségrégations territoriales et universitaires sur les parcours étudiants : la filière AES
P. Doray, P.C. Kamanzi, B. Laplante, M.C. Street
Les retours aux études postsecondaires : une expression de l’éducation tout au long de la vie ?
L. Hadj, G. Lagadec, G. Lavigne, C. Ris
Vingt ans de politiques de rééquilibrage en Nouvelle-Calédonie : Démocratisation de l’école mais persistance des inégalités ethniques
A. van Zanten
Postface.
S'abonner à Formation Emploi.

14 août 2013

Etudier en licence : parcours et insertion

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/collections/relief/914-16-fre-FR/Relief_large.pngEtudier en licence : parcours et insertion. Par I. Borras, D. Epiphane, P. Lemistre, G. Ryk (éditeurs). Relief, n° 36, 2012, 240 p.
Cet ouvrage est le résultat des derniers travaux du groupe de travail sur l'enseignement supérieur (GTES), qui réunit des chargés d'études du Céreq et de ses centres associés, des représentants des observatoires des universités et de la DGESIP. 
La thématique porte sur les parcours des étudiants de licence (L). L'analyse est présentée en deux temps : modalités d'accès au L et parcours pendant les trois premières années de formation ; poursuite d'études et insertion des diplômés de L3. 
Des choix effectués par les bacheliers après le bac aux déterminants des poursuites d'étude, des mesures et les analyses du décrochage en L1 à l'insertion des diplômés de L3, professionnelles ou générales, les différents contributeurs passent au crible tout le premier cycle de l'enseignement supérieur. Télécharger la publication.

9 mai 2013

13000ème article sur le blog / Booster son parcours universitaire grâce à un stage

http://www.carrefourdesetudiants.unilim.fr/local/cache-vignettes/L485xH75/siteon0-77588.gifNous vous aidons dans votre recherche de stage. Grâce à un travail de prospection ciblé, nous pouvons vous proposer des offres de stages, vous guider dans vos recherches et vous renseigner sur les démarches à entreprendre. Nous vous informons également sur vos droits et sur vos devoirs lors de vos stages.
Avant de remplir votre convention de stage en ligne...
Vous devez vous assurer d'avoir toutes les informations nécessaires avant de vous lancer dans la saisie de votre convention de stage en ligne. Un certain nombre d'éléments sont essentiels et aucun enregistrement intermédiaire n'est possible. Avant de remplir votre convention de stage en ligne... Vous devez vous assurer d’avoir toutes les informations nécessaires avant de vous lancer dans la saisie de votre convention de stage en ligne. Un certain nombre d’éléments sont essentiels et aucun enregistrement intermédiaire n’est possible.
http://www.carrefourdesetudiants.unilim.fr/local/cache-vignettes/L161xH222/Referentiel_1-027bd.pngNOUVEAUTÉ : Que vous soyez étudiants de licence, de master ou de doctorat, vous êtes conduits à effectuer un voire plusieurs stages durant votre cursus. Aujourd’hui, l’Université de Limoges a mis en place un nouvel outil afin de de faciliter la gestion de vos conventions de stage. De fait, le processus de saisie et de validation de vos conventions va se faire en ligne. Une fois que vous avez saisi vos données, la convention sera soumise en ligne à validation par votre responsable pédagogique puis par le responsable administratif.
Attention, cet outil ne remplace pas la convention papier: à l’issue du processus, vous devrez toujours imprimer vos conventions et les faire signer par vos responsables. Merci de consulter ce document: http://www.carrefourdesetudiants.unilim.fr/.
Les conventions de stage de l’Université de Limoges
NOUVEAUTÉ: Que vous soyez étudiants de licence, de master ou de doctorat, vous êtes conduits à effectuer un voire plusieurs stages durant votre cursus.
http://www.carrefourdesetudiants.unilim.fr/local/cache-vignettes/L171xH228/Alternance-4df15.pngAujourd'hui, l'Université de Limoges a mis en place un nouvel outil afin de de faciliter la gestion de vos conventions de stage. De fait, le processus de saisie et de validation de vos conventions va se faire en ligne. Une fois que vous avez saisi vos données, la convention sera soumise en ligne à validation par votre responsable pédagogique. L’outil qui vous est proposé vous permet également de consulter des offres de stages, emploi & jobs ainsi que le fichier entreprise.
L’accès à l’application se fait depuis le site www.carrefourdesetudiants.unilim.fr. Cliquez sur "Authentification Université" puis laissez-vous guider. L’outil est accessible aux étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques, de la Faculté de Lettres et des Sciences Humaines, de la Faculté des Sciences et Techniques, de la Faculté de Pharmacie et de l’IAE. Pour les étudiants des autres composantes de l’Université, vous devez vous adresser à votre scolarité qui vous remettra une convention de stage "papier". Pour les étudiants devant effectuer un stage à l’étranger, merci de vous renseigner à la Division de la Gestion des Etudiants et des Enseignements (DGEE).
Référentiels des Stages de l’Université de Limoges
Vous recherchez un stagiaire? Consultez les Référentiels des Stages. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour faciliter votre recrutement de stagiaires (formations, durées, périodes, responsables de formation).
Les autres repères du blog:
12500ème article sur le blog/La disparition brutale de Vincent MERLE,
12000ème article sur le blog/Correspondant Informatique et Libertés (CIL),
11500ème article sur le blog/Enquête nationale sur les Conditions de vie des étudiants,
11000ème article sur le blog
/Conférence européenne des Experts de Bologne,
10500ème article sur le blog/Futur centre universitaire Fernando Pessoa dans l'Hérault,
10000ème article sur le blog/Organisme de formation,
9500ème article sur le blog/Un crédit d'impôt innovation pour les PME,
9000ème article sur le blog/La VAE dans les ministères certificateurs en 2011,
8500ème article sur le blog
/Cahier n°3 Enseignement supérieur du CESER,
8000ème article sur le blog/La VAE à l’Università di Corsica Pasquale Paoli,

7500ème article sur le blog
/
Les enjeux de la qualité au sein de l’ESS,

7000ème article sur le blog
/
Osez l'Université dans l'un de ses 31 CFA,

6500ème article sur le blog
/
Le CV
,
6000ème article sur le blog/L'Association ASSPRO,
5500ème article sur le blog/Apprentissage le guide régional,
5000ème article sur le blog
/La formation continue des adultes dans le supérieur
,
4500ème article sur le blog
/40 ans de formation professionnelle,

4000ème article sur le blog
/Les chiffres 2010 de la VAE à La Réunion,
3500ème article sur le blog
/La VAE en Poitou-Charente en 2010,
3000ème article sur le blog/Contrats apprentissage et pro,
2500ème article sur le blog
/Journées Nationales des MDE et des PLIE,
2000ème article sur le blog
/Question Formation n°1,
1500ème article sur le blog/Seniors - le groupe SPB signe son accord,
1000ème article sur le blog
/Fête de la musique dans les jardins du MESR,
500ème article sur le blog/L'archipel de l'ingénierie de formation,
1er article sur le blog/Un forum de la Commission européenne pour promouvoir la coopération entre l’université et le monde des affaires.

http://www.carrefourdesetudiants.unilim.fr/local/cache-vignettes/L485xH75/siteon0-77588.gif Táimid ag cabhrú leat i do chuardach le haghaidh intéirneacht. Buíochas le suirbhé dírithe, is féidir linn a thairiscint tairiscintí intéirneacht, tú a threorú i do chuid taighde agus foghlaim faoi na chéad chéimeanna eile. Táimid in iúl duit chomh maith le do chearta agus do dhualgais le linn do intéirneacht. Níos mó...
23 septembre 2012

Parcours en formation et en emploi - Quels enseignements pour l'action?

Parcours en formation et en emploi. Quels enseignements pour l'action ? Troisièmes rencontres interrégionales Céreq - Dares - inter Carif Oref. Relief, n°40, 2012. Télécharger la publication.
Les troisièmes rencontres interrégionales Céreq - DARES - Réseau des CARIF OREF se sont tenues à Rouen le 22 septembre 2011. Cette manifestation qui s’adresse à l’ensemble des intervenants de l‘emploi, de l’orientation, de la formation et de l’insertion en région a rassemblé plus de 250 personnes. Cette année, c’est la question des parcours en formation et en emploi et des enseignements que leur analyse apporte à l’action et aux décisions de politique publique qui a animé les débats. Les deux  premières manifestations du genre avaient eu lieu à Marseille en novembre 2007 sur « l’expertise formation emploi à l’épreuve des territoires », puis à Lyon en septembre 2009 sur « mobilités, quelles réalités? »
La stratégie Europe 2020: comment répondre aux défis formation-emploi?
Christiane Westphal, Commission européenne, Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion
1. La situation de la France en Europe

Merci beaucoup. Bonjour, Mesdames et Messieurs. Merci beaucoup pour l’invitation de venir apporter une perspective au-delà de l’image de la situation franco-française. Je dois dire, en réponse à ça, pour nous, à la commission à Bruxelles, c’est très important de sortir de notre tour d’ivoire et d’aller dans les États-membres et participer et écouter aussi vos débats. Hier, j’ai eu l’occasion de participer à deux débats allemands allemands, sur des sujets un peu similaires, donc c’est pour moi aussi intéressant de voir un peu les contrastes et les similarités.
Je vais tout de suite rentrer dans le cadre européen. Ma présentation se divise en deux parties. En première partie, je veux vous donner quelques éléments-clés, comment nous voyons, sur le plan européen, la situation de la France par rapport à l’ensemble des pays. Dans la deuxième partie, je voudrais vous expliquer un petit peu ce que nous avons travaillé à Bruxelles en coopération avec les États-membres ces derniers mois sur la question de l’emploi des jeunes. Je crois que je ne dois pas souligner beaucoup que la situation des jeunes en Europe nous préoccupe beaucoup à la commission. Nous avons des pays qui ont beaucoup souffert de la crise, de la récession, qui n’arrivent pas à bien récupérer. Vous lisez certainement aussi des chiffres inquiétants dans la presse sur la situation des jeunes en Espagne, en Grèce par exemple, mais aussi dans beaucoup d’autres pays en Europe: elle n’est pas bonne. Nous avons commencé un travail renforcé avec les États membres pour attaquer ce défi. Ce seront les deux grandes parties de ma présentation.
Je vais commencer avec un petit rappel à propos des objectifs que l’Europe, que les États membres, se sont fixés pour la période d’ici 2020. Nous avons trois objectifs qui concernent la transition éducation-emploi:
• augmenter le taux d’emploi, en moyenne européenne, à 75 % de la population entre 20 et 64 ans. Ça présente un changement par rapport aux objectifs que nous avons poursuivis à Lisbonne, dans la décennie avant, quand nous avons eu encore des objectifs pour l’emploi, pour la catégorie des 15 à 64 ans. Ce changement 20 à 64 ans, nous mettons beaucoup plus l’accent sur la formation des jeunes, avant l’entrée dans le marché du travail. Effectivement, on ne veut pas tellement que les gens rentrent sans aucune qualification à 15, 16, 17 ans dans le marché du travail. On préfère qu’ils aient d’abord une bonne formation;
• la réduction du décrochage scolaire. C’est un double objectif dans le domaine de l’éducation, c’est-à-dire réduction à moins de 10% et au moins 40% de jeunes adultes possédant un diplôme de l’enseignement supérieur.
• la réduction des personnes en risque de pauvreté. Cet objectif est aussi lié, d’une façon indirecte, aux objectifs emploi-éducation. C’est surtout devenu très important pour la jeune population parce que les jeunes qui n’arrivent pas à rentrer dans le marché du travail, dans beaucoup d’États membres, ont très peu de couvertures de sécurité sociale. Ce sont des groupes à risque de pauvreté à plus long terme s’ils n’arrivent pas à trouver leur chemin vers le marché du travail.
Les objectifs qui ont été établis par le Conseil européen, l’an dernier, ont ensuite été traduits dans des objectifs de chaque État membre. En effet, chaque État membre a été appelé à définir des objectifs ambitieux, dans le cadre de sa situation nationale, de ses perspectives, de ses capacités. Je souligne « ambitieux » parce que la stratégie ne prévoit pas que chaque pays arrive à la moyenne européenne, mais que chaque pays, dans le concert des États membres, fasse de son mieux pour aider l’Europe à arriver à des moyennes plus élevées.
Concernant les objectifs fixés par la France, ce sont des objectifs ambitieux, en période de crise:
• augmenter le taux d’emploi d’un peu plus de 5%, ce qui est ambitieux dans les conditions actuelles;
• réduire le décrochage scolaire de plus ou moins 3%;
• augmenter le nombre de personnes avec diplôme supérieur jusqu’à la moitié de la jeune population. Ça, c’est le cadre dans lequel vous travaillez et auquel vous contribuez, chacun à votre niveau, dans ce système éducation-emploi.
Devant la diversité des situations européennes, le défi que nous devons relever pour formuler des politiques au niveau européen est d’autant plus grand.
Commençons par le décrochage scolaire. La moyenne en Europe est de 14,4%. La France se situe déjà bien en dessous. Deuxième indicateur, le niveau second/supérieur en éducation ou formation. Là, la France est déjà au-delà de la moyenne européenne. Pour vous donner un chiffre de comparaison, l’Allemagne est 10% en dessous.
L’enseignement supérieur, là aussi, vous êtes déjà bien au-delà de la moyenne européenne. Le seul indicateur où vous n’êtes pas meilleurs que la moyenne, c’est ce qu’on appelle le groupe de personnes des compétences insuffisantes. Ce sont les résultats des fameuses études PISA qui sont menées par l’OCDE. Ça indique le pourcentage des jeunes à l’âge de 15 ans qui n’ont pas assez de compétences en lecture, écriture et calcul. Ce tableau pose un peu la question: quelle est la relation entre ce chiffre – quasiment 20% – et les autres chiffres? Là, on peut voir, il y a peut-être un élément à regarder de plus profond, mais en résumé, la France se situe bien dans la perspective européenne, par rapport au niveau de qualification quant aux résultats du système d’enseignement.
Ce qui devient intéressant, c’est de savoir comment ça se traduit dans la situation des jeunes sur le marché du travail. Bon point de départ en général, et après, performance sur le marché du travail. Là, vous voyez que le paysage change un tout petit peu : le taux d’emploi en France pour des jeunes qui ont moins de 25 ans est inférieur à la moyenne européenne, à 30 %, ce qui s’explique surtout par le fait que beaucoup de jeunes, dans cet âge-là, sont dans l’éducation. En quelque sorte, c’est logique si presque la moitié des jeunes prépare un diplôme de l’enseignement supérieur, qu’ils ne soient pas, en même temps, sur le marché du travail.
Il y a quand même des divergences très fortes en Europe. Vous avez des pays, surtout comme les Pays-Bas, qui ont un bon système d’enseignement supérieur, qui ont aussi de très bons résultats pour les diplômes supérieurs, mais qui ont quand même aussi un taux d’emploi déjà très élevé, parce qu’ils commencent plus tôt à combiner études et expérience du travail.
En ce qui concerne le chômage des moins de 25 ans, vous voyez que la France est au-dessus de la moyenne européenne, ce qui est en partie dû aux impacts de la crise. Mais quand on regarde un peu ce qui s’est passé les dernières années, il y avait déjà un problème avec le chômage des jeunes avant la crise. Ça, il faut le dire aussi.
Il y a une divergence européenne. Aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche, le taux de chômage des jeunes est limité à 10%, dans les autres pays, il s’élève à 20 ou 30%, voire à plus de 40% comme en Espagne. J’aimerais bien quand même clarifier une chose: le taux de chômage des jeunes est calculé par rapport à la population active dans ce groupe de travail. On peut lire quasiment chaque jour dans la presse en Europe que la moitié des jeunes Espagnols n’a pas d’emploi. Ce n’est pas vrai puisque la moitié des jeunes Espagnols est encore dans le système d’éducation. Ils ne sont même pas sur le marché du travail, c’est pour mettre un peu en relation ces chiffres-records. Bien sûr, ça ne veut pas dire que c’est une excuse, mais il faut quelquefois un peu corriger les perceptions publiques qui sont derrière.
Le troisième indicateur, qui est devenu beaucoup plus important pour nous, à Bruxelles, pour évaluer la situation des États membres, c’est le taux des jeunes qui ne sont ni dans l’emploi ni dans l’éducation ou la formation. L’abréviation anglaise qui devient de plus en plus courante, c’est NEET (Not in Education, Employment or Training), parfois, c’est déjà traduit dans des langues nationales Ça nous inquiète beaucoup, parce que nous voyons que depuis le début de la crise ce taux est en forte augmentation dans certains États membres.
Nous avons, dans l’Union européenne aujourd’hui, 7 pays où ce taux a dépassé les 20%. Ça veut dire qu’il y a des pays où un jeune sur cinq, dans le groupe d’âge de 18 à 24 ans, ne fait rien. Il n’est pas dans l’emploi, il ne participe plus à l’éducation et à la formation. On peut quand même supposer que tous ces jeunes ne sont pas des femmes qui sont enceintes ou qui viennent juste d’avoir un enfant. Vous faites des sourires, mais dans quelques pays, c’est encore un facteur, il y a des femmes qui sortent très tôt du marché du travail. Mais un sur cinq, ça veut dire qu’il y a d’autres problèmes.
Pour résumer, les bons résultats a priori du système scolaire ne se traduisent pas très fortement dans la performance du marché du travail. C’est un résumé qui contraste avec un bilan, par exemple, pour l’Allemagne qui se situe beaucoup moins bien par rapport aux résultats chiffrés du système d’éducation, mais qui a une performance sur le marché du travail qui est nettement meilleure. Il n’y a pas d’automatisme. En effet, on ne peut pas dire que les bons résultats de l’éducation entraînent de bons résultats sur le marché du travail. Là, il y a de très grandes différences.
L’Autriche est un cas aussi intéressant. En effet, elle a de très faibles résultats dans les études PISA, mais le taux de chômage des jeunes est en dessous de 10 %. Donc, ils arrivent encore à intégrer des jeunes de basses qualifications dans le marché du travail. On peut dire que c’est un petit pays et parfois, ce genre de problème est plus facile à gérer dans un petit pays que dans un très grand pays, mais ce sont des situations différentes. Pour continuer cette perspective, nous avons, au niveau européen, un processus pour gérer la stratégie Europe 2020. Chaque année, la première moitié de l’année s’appelle le « semestre européen ». Pendant cette période-là, chaque pays transmet à Bruxelles son programme de réformes qui explique ce que le pays va mettre en place pour arriver aux objectifs Europe 2020. Ensuite, la commission fait l’analyse de tous ces plans nationaux pour en tirer des conclusions et elle propose au Conseil européen des recommandations par pays. Ces recommandations sont ensuite négociées dans les différents conseils thématiques, tels que le conseil emploi, le conseil ECOFIN, etc., et quand toutes ces négociations sont terminées, c’est le Conseil européen qui adopte pour chaque pays, des recommandations.
Dans le paquet des recommandations pour la France, qui ont été adoptées en juillet, on se concentre, c’est un peu logique, sur les problèmes du marché du travail. Il n’y a pas de recommandation qui concerne le système d’enseignement pour les jeunes. Il y a des recommandations qui concernent plutôt l’apprentissage tout au long de la vie, mais pour les jeunes, nous voyons les problèmes plutôt dans le fonctionnement du marché du travail. Il y a deux aspects:
• la segmentation dans le marché du travail entre les jeunes et les travailleurs plus âgés, en ce qui concerne le type de contrat. On trouve que les jeunes travailleurs sont beaucoup plus exposés à des risques dans le marché du travail que les travailleurs plus âgés. Contrats à durée déterminée qui s’enchaînent, et qui souvent, ne permettent pas aux jeunes d’accéder à des emplois plus stables;
• le rôle, les ressources et les résultats des services publics d’emploi dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi, y compris surtout les jeunes.
Ça, c’est l’image de la France dans le concert européen. Maintenant, je passe à la deuxième partie pour vous donner une idée de ce qu’on pense à Bruxelles en Europe, sur l’emploi des jeunes.
2. Les travaux de la Commission européenne sur l’emploi des jeunes
On entend ces jours-ci beaucoup de questions « mais que fait l’Europe pour ses jeunes? Ça ne peut pas continuer comme ça », etc. Dans le travail avec les États membres, on a fait quelques progrès ces derniers mois. L’an dernier, quand la Stratégie Europe 2020 a été préparée, la commission a proposé une série d’initiatives phares pour soutenir les différents aspects de la Stratégie Europe 2020. Une des initiatives phares s’appelle « Jeunesse en mouvement », et elle est consacrée à l’éducation et à l’emploi des jeunes. Dans cette initiative, nous avons fait une proposition aux États membres : quelles devraient être les priorités dans les politiques d’emploi pour les jeunes? Suite à la publication de cette communication, nous avons eu un débat pendant plusieurs mois, dans le Conseil d’emploi, et les formations qui précèdent le conseil – c’est le Comité d’emploi au niveau européen – et les travaux ont abouti en juin à des conclusions: « promouvoir l’emploi des jeunes pour atteindre les objectifs de la stratégie Europe 2020 ».
C’est la première fois que le Conseil emploi, au niveau européen, a adopté un papier politique spécifiquement pour les jeunes. Il faut souligner ça très fortement parce que notre stratégie d’emploi, pendant beaucoup d’années, ne s’est pas concentrée sur des groupes spécifiques dans le marché du travail. Nous avons toujours poursuivi une approche générale, nous avons dit « il faut regarder l’ensemble du marché du travail. » Nous continuons bien sûr à faire ça, il y a beaucoup d’aspects dans le fonctionnement du marché du travail où la situation des différents groupes est aussi en relation, mais nous sommes arrivés à un point où nous voyons que, pour les jeunes, il y a des aspects importants qui ne sont pas tellement importants pour d’autres catégories de personnes sur le marché du travail.
C’est vraiment un pas en avant, et c’est pour nous désormais le cadre dans lequel nous continuons à travailler avec les États-membres pour surveiller comment ces conclusions sont mises en oeuvre pratiquement dans les États-membres.
Ces conclusions portent sur trois grands domaines que je vais vous présenter comme trois champs de priorités.
2.1. Les transitions

Quand on regarde l’ensemble des conclusions, on voit très vite que le plus grand accent est mis sur les transitions et les premières transitions: quand les jeunes sortent de l’enseignement général, quand ils doivent faire un choix: « qu’est-ce que je vais faire? Est-ce que je vais faire une formation professionnelle? Est-ce que je vais poursuivre mes études? Qu’est-ce que je veux faire comme travail dans la vie? Quelle profession m’intéresse ou non? » Ça commence à ce stade-là, où actuellement, nous perdons trop de jeunes en Europe.
Il ne faut pas oublier que, malgré la situation très difficile du marché du travail, après la crise, nous serons quand même confrontés aux changements démographiques, donc on aura besoin de beaucoup de personnes qualifiées pour remplacer les travailleurs qui partent à la retraite. J’ai lu ce matin dans la presse, en Belgique, par exemple, dans les prochaines années, le nombre de personnes qui vont quitter le marché du travail pour raison d’âge sera déjà bien supérieur à celui des quelques années passées. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre les jeunes dans cette toute première phase où nous avons besoin d’orientation professionnelle, de conseils personnalisés. Nous discutons ensemble avec les États membres, les approches qui existent déjà dans certains pays qui s’appellent « Garantie jeunesse », qui sont, par exemple, une garantie que chacun, chacune peut avoir une place dans la formation professionnelle si il ou elle veut. Il y a d’autres pays qui mettent en place des garanties jeunesse d’une façon à ce qu’il y ait un certain monitoring et que tous les jeunes qui quittent le système scolaire obligatoire fassent un pas vers une prochaine activité, qu’ils ne soient pas perdus.
La formation professionnelle, surtout de type apprentissage, mérite également d’être promue en Europe. Nous avons toujours des systèmes de formation professionnelle dans certains pays qui sont largement déconnectés des vrais besoins du marché du travail, ce qui a pour conséquence qu’ils ne sont pas attractifs pour les jeunes. Alors, tous les parents veulent que les enfants fassent des études universitaires et après, il y a un grand déséquilibre entre les besoins du marché du travail et les diplômes que les gens ont obtenus.
Nous avons besoin des politiques actives, ciblées pour ceux qui ont des difficultés particulières, pas seulement avec leur diplôme scolaire, mais aussi qui viennent des familles en situation difficile, financièrement, socialement, etc. Et, ce qui est important c’est qu’à ce niveau-là, quand il s’agit de mettre en route les jeunes vers leur transition vers le marché du travail, il y a aussi une bonne collaboration des différents acteurs sur le terrain.
La situation est très différente entre les États membres. Il y a des pays où ce sont les services publics d’emploi qui sont en charge, qui sont responsables d’assurer certaines choses. Il y a d’autres pays où les services publics d’emploi n’ont aucun rôle spécifique pour les jeunes, donc ce sont plutôt d’autres institutions qui s’occupent aussi des jeunes, qui sont responsables.
2.2. Le fonctionnement du marché du travail

C’est très clair, après la crise, nous avons aussi besoin de stimuler l’offre. On peut faire beaucoup pour les jeunes, mais si, après, il n’y a pas d’offres d’emploi, c’est clair qu’on ne peut pas résoudre le problème du chômage des jeunes. Il faut aussi bien veiller à cet aspect-là. Il y a différents types de mesures, par exemple, des mesures qui aident les employeurs en supprimant des cotisations sociales pendant un premier temps, etc. Il faut toujours voir dans le contexte spécifique national ce qu’on peut faire pour stimuler l’offre.
Réduire la segmentation, c’est le problème que j’ai déjà évoqué pour la France. Nous devons aussi faire plus pour promouvoir une mobilité, et une mobilité de qualité. Nous avons de plus en plus, en Europe, des pays qui n’arrivent plus à remplir tous leurs postes vacants. Donc, on doit faire plus pour promouvoir la mobilité des jeunes qui pourraient prendre ces places de travail.
Nous sommes actuellement en train de lancer une nouvelle initiative, au niveau européen qui s’appelle « Ton premier emploi EURES ». Ça va commencer concrètement au début de l’année prochaine. On veut mettre en place des stimuli pour que les jeunes aillent à l’étranger et que les employeurs les embauchent. Ça sera un soutien financier concret, pour les coûts d’intégration (faire un cours de langue, etc.), pour augmenter ce type de mobilité.
Au niveau européen, on réalise aussi certaines actions pour soutenir le développement dans les États membres.
Ce qui est très important et très demandé, c’est le partage d’expériences et de pratiques. Ça se passe à deux niveaux:
• les formations officielles. À Bruxelles, nous avons le comité d’emploi, avec les représentants des ministères d’Emploi, nous avons aussi un réseau de dialogues entre les représentants des services publics d’emploi, mais nous faisons aussi maintenant beaucoup d’actions sur le terrain. Nous avons lancé un appel à proposition cette année, par exemple, avec 12 projets à travers l’Europe pour des acteurs de terrain, pour leur permettre d’échanger leurs expériences sur la lutte contre le chômage des jeunes;
• le Fonds social européen est une source importante pour beaucoup d’États membres, pour financer des mesures en faveur des jeunes.
2.3. Améliorer la coopération des différents acteurs du marché du travail: partenaires sociaux, services publics d’emploi

Il y a aussi d’autres services d’emploi que les services publics dans certains États membres, et bien sûr, il y a les organismes d’éducation et de formation.
Quels seraient les objectifs de cette coopération renforcée ? Nous avons besoin de savoir ce qui se passe sur le marché du travail. Il faut donc anticiper les offres et les besoins, les compétences. C’est de plus en plus important vu le changement démographique et aussi le développement rapide du marché du travail. Dans une autre initiative phare de l’Europe 2020, l’agenda pour les compétences, nous allons mettre en place, l’année prochaine, un nouvel outil qui s’appelle le « Skills Panorama » (le Panorama des compétences) dans lequel nous allons rassembler tous les acteurs européens qui travaillent dans ce domaine de l’anticipation des compétences.
Toujours un peu dans cet esprit, de cette coopération : améliorer la relation entre l’enseignement professionnel et la demande du marché du travail, surtout sur le terrain. Il faut se rendre compte que la mobilité de la plupart des jeunes a ses limites ! Ils ne vont pas s’éloigner trop de leur région d’origine, donc il faut aussi s’assurer que ce qu’on leur propose comme formation peut être utilisé dans les rayons du marché de travail où ils vont prospecter pour trouver un emploi.
Orientation dans le cadre scolaire: j’ai participé, hier, à un débat sur la situation allemande, où il y avait aussi quelques représentants autrichiens, qui ont par exemple expliqué qu’en Autriche, pendant un certain temps, on a poursuivi la stratégie selon laquelle les professeurs des écoles doivent venir avec leur classe dans les bureaux des services publics d’emploi pour recevoir des informations sur le marché du travail. C’était la stratégie poursuivie pendant quelques années et on a dit « voilà, ça les incite à prendre activement les choses en main. » Maintenant, on fait demi-tour, on change le système: le service public d’emploi va systématiquement visiter toutes les classes concernées parce qu’ils ont constaté que la stratégie « faites-les venir » a eu pour résultat qu’ils ne sont pas tous venus et probablement, ceux qui avaient le plus besoin de conseils ne sont pas venus.
Reconnaissance des compétences: c’est un dossier également dans notre agenda des compétences. Il y aura, l’année prochaine, probablement, une communication de la commission sur la reconnaissance de l’apprentissage formel, non formel, informel, pas ciblé spécialement sur les jeunes, mais qui a aussi un impact sur les jeunes.
L’offre des places en apprentissage, en stage et en d’autres expériences professionnelles: c’est important, en temps de crise, de maintenir les employeurs engagés. Et, malgré les difficultés financières qu’il y a un peu partout, il faut assurer que des places soient proposées aux jeunes. Là aussi, le fonds social peut intervenir au niveau national pour soutenir ce genre d’action.
Et, le dernier point, ça concerne surtout le groupe des NEET : mettre en place des stratégies pour le retour vers l’éducation/formation ou l’emploi des jeunes qui sont vraiment en risque d’exclusion plus permanente. Voilà, grosso modo, ce que le conseil des ministres de l’Emploi a adopté comme feuille de route pour la politique en faveur des jeunes, pour les années à venir.
À Bruxelles, nous allons faire un tout premier bilan au printemps 2012, quand nous allons avoir les rapports des États-membres sur leurs programmes nationaux de l’année écoulée. Merci beaucoup.
Télécharger la publication.
Voir aussi 3èmes Rencontres Interrégionales Céreq - Dares - Inter Carif Oref, Création de l’association nationale des Carif Oref, Le tableau de bord par région de la VAE pour les années 2009-2010, Le réseau des Carif-Oref - de l’observation à l’information, L’Association du Réseau des Carif Oref signe sa première convention de partenariat, Du développement durable à la croissance verte: quels impacts sur l’emploi, les métiers et les formations, La formation et l’orientation tout au long de la vie avec les CARIF-OREF, Rencontres nationales Intercarif-Oref 2010, VAE: tableau de bord 2007-2008 par région, Certif'RA: rechercher une certification, Les CARIF (Centres d'Animation, de Ressources et d'Informations sur la Formation).

Parcours en formation et en emploi. Quels enseignements pour l'action ? Third interregional meetings Céreq - Dares - inter CARIF OREF. Relief, No. 40, 2012. Download the publication.
The third interregional meetings Céreq - DARES - Network CARIF OREF held in Rouen on 22 September 2011.
This event, which is open to all stakeholders in the employment, orientation, training and integration in the region has attracted more than 250 people. This year is the issue of career training and employment and their analysis provides lessons for action and policy decisions that moderated the discussion. The first two events of this type took place in Marseille in November 2007 on "employment training expertise to the test of the territories", then in Lyon in September 2009 on "mobility, what reality?"
The Europe 2020 strategy: how to meet the training and employment challenges?

Christiane Westphal, European Commission, Directorate General for Employment, Social Affairs and Inclusion
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4 mars 2011

Parcours individualisé : impacts sur l’organisation, les outils et le rôle du formateur

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Stéphane Vince (CAFOC de Nantes) formateur-consultant en ingénierie de formation et spécialiste en modularisation des dispositifs, individualisation des parcours et e-learning, a animé un cycle de conférences sur le thème de l'individualisation de la formation. Ces journées étaient proposées par la Région  aux organismes de formation intervenant dans le SPRF.
Il a terminé son cycle de conférences par une journée consacrée aux parcours individualisés et leurs impacts sur l'organisation, les outils et le rôle du formateur. Il y a notamment abordé les thèmes du positionnement et de la construction de séquences différenciées. La vidéo séquencée de cette journée est consultable ici.
  1. L'ingénierie des parcours : un processus structuré et structurant 1/8
    Après l'ingénierie de formation qui travaille sur les besoins et l'ingénierie de dispositif qui conçoit une organisation et des modalités par rapport aux ressources de l'organisme, l'ingénierie des parcours va agencer différentes modalités, une gestion de groupe et des plans de formation individualisés, différentes situations d'apprentissage à l'intérieur d'un groupe... Les étapes du parcours -- la phase d'accueil et positionnement, les activités pédagogiques, l'accompagnement et le suivi, l'évaluation - constituent un processus global, structuré et structurant, dans lequel l'entrée en formation est déjà un temps de formation individualisé. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  2. Le positionnement 2/8
    Venue du marketing, la notion de "positioning" souligne la pertinence du positionnement comme un atout pour l'organisme de formation. Cette phase d'évaluation est un moyen qui va permettre à l'organisme d'élaborer un parcours réaliste et individualisé. L'évaluation pronostique vérifie les pré-requis pour prédire la possible réussite en fin de parcours ; l'évaluation diagnostique identifie les acquis de la personne pour concevoir une proposition individualisée. Ces évaluations sont à distinguer des dispenses réglementaires ou certificatives. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  3. Positionner ou se positionner ? 3/8
    Afin d'adapter le dispositif et les ressources aux besoins réels de l'apprenant, le formateur va aider celui-ci à s'évaluer sur cinq points : les connaissances en lien avec le référentiel, les compétences professionnelles ou techniques, les styles d'apprentissage, les compétences-clés, le degré d'autonomie. Cette implication doit permettre à l'apprenant d'identifier lui-même ses points forts et ses points faibles, donnant ainsi du sens à son parcours. Ce type de positionnement doit correspondre à de réelles possibilités de différencier ensuite les modalités de formation. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  4. Comment (se) positionner ? 4/8
    Les connaissances peuvent être examinées à travers une diversité d'évaluations : une situation épreuve interdisciplinaire, une histoire comme fil conducteur, des espaces "brouillon" à conserver, un autopositionnement des capacités, un recensement des méthodologies et des aides utilisées. Les compétences professionnelles et techniques seront évaluées en situation ou sur une grille d'autodiagnostic. Les styles d'apprentissage, les méthodologies, les compétences-clés, et le degré d'autonomie feront l'objet d'un repérage. Dans cette phase, le formateur n'est pas expert. Il s'agit d'obtenir des informations sur les besoins de la personne en la plaçant au cœur de ses apprentissages. Le contrat individuel de formation reflète les éléments identifiés et marque différents types d'engagements réciproques et révisables. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011.
  5. Construire une séquence différenciée 5/8
    La différenciation des activités pédagogiques prend la forme de gestion différenciée à l'intérieur d'un groupe ou d'individualisation des situations d'apprentissage. Si tous les apprenants doivent atteindre un objectif plancher, les chemins pour y arriver seront diversifiés selon les éléments recueillis lors du positionnement qui dessinent le profil du groupe. Pour un même objectif, le formateur fait varier les modalités pédagogiques : démarches, supports, durée, l'organisation des situations, niveau de guidance nécessaire... L'évaluation aussi sera différenciée selon le degré de maîtrise et d'autonomie des apprenants. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  6. Pédagogie différenciée et démarches individualisées 6/8
    La différenciation pédagogique peut s'appuyer sur les caractéristiques individuelles identifiées lors du positionnement. A partir des façons d'apprendre privilégiées par chaque personne, les formateurs feront varier le style d'apprentissage, la méthodologie utilisée, le type de démarche mise en œuvre, proposant des contre-exemples pour élargir les représentations. Selon le degré d'autonomie, l'auto formation permettra des apprentissages en solo dont les objectifs sont fixés après un auto-positionnement et où le formateur devient accompagnateur. Ces séquences pédagogiques différenciées constituent un chemin individualisé ce qui peut amener à renégocier le contrat de formation. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  7. Quel impact sur la professionnalité des formateurs ? 7/8
    L'individualisation fait évoluer les compétences et les postures des professionnel(e)s : les responsables de formation doivent être plus compétents en ingénierie des dispositifs et en management d'une équipe pluridisciplinaire et plurifonctionnelle ; des outils sont à créer aux plans administratif et financier ; les formateurs deviennent méthodologues- accompagnateurs ; dans leur enseignement, l'équilibre connaissances / compétences est modifié ; le positionnement et l'entrée par les compétences les conduisent à différencier les activités dans un groupe ; la conception d'outils (autoformation, FOAD) se double de pratiques d'accompagnement métacognitif. Il convient de soutenir les formateurs dans ces transformations de leur métier. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
  8. Les obstacles à dépasser 8/8
    D'après Philippe PERRENOUD Université de Genève. L'individualisation modifie concrètement les conditions de travail au quotidien et le positionnement des formateurs-enseignants. Philippe PERRENOUD de l'Université de Genève a identifié six freins, six peurs qui font obstacle aux transformations nécessitées par la mise en œuvre de parcours individualisés : La perte l'innocence en retrouvant du pouvoir d'agir ; la perte du plaisir d'enseigner de façon magistrale au sein d'un groupe fermé ; la peur d'une moindre liberté dans la coopération et la concertation, la nécessité de se centrer sur des apprenants plus difficiles, moins gratifiants ; la peur de travailler dans l'incertitude, le doute, sans routines ni programme ; la peur de perdre sa tranquillité dans les négociations et réorganisations qui bousculent la vie professionnelle ; la peur de perdre son pouvoir au sein d'une équipe où chacun est interdépendant des autres. Conférence de Stéphane VINCE du 31 janvier 2011
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Stéphane Vince (CAFOC Nantes)-trainer konsulent inġinerija u t-taħriġ speċjalizzat fil-mekkaniżmi modularization, korsijiet individwalizzati u le-learning, faċilitat sensiela ta 'lectures dwar it-tema ta' individwalizzazzjoni ta 'taħriġ. Dawn il-ġranet ġew proposti mill-Reġjun għal organizzazzjonijiet ta 'taħriġ involuti fil-SPRF.
Huwa kkonkluda serje taħdita tiegħu bil-ġurnata ddedikata għall individwalizzat u l-impatti tagħhom fuq l-organizzazzjoni, l-għodod u l-irwol ta 'l-trainer.
Hemm ukoll indirizzati l-kwistjonijiet ta 'u l-kostruzzjoni sekwenzi pożizzjonament differenzjati. F'sekwenza Il-vidjo tal-ġurnata huwa disponibbli hawnhekk. More...
5 octobre 2010

Région Centre "Priorité à la continuité des parcours professionnels"

http://www.objectifcarriere.fr/design/wzfafiec/images/header_logo.gifQuels sont vos objectifs en matière d’emploi et de formation?
Favoriser et accentuer la continuité des parcours professionnels, notamment grâce aux contrats de continuité professionnels qui peuvent être mis en place pour les salariés menacés par le chômage ou dont les métiers sont amenés à évoluer.
Nous sommes favorables à un système de formation anticipé dans ces cas là. Tout cela doit être fait dans le cadre du renforcement de la sécurité sociale professionnelle. Par ailleurs les contrats régionaux pour l'emploi et la qualification sont des outils nécessaires aux jeunes sans qualifications qui, dans ma région, sont environ 1 500. C'est également l'une de nos priorités. Le budget consacré à la formation professionnelle est quasiment la moitié du budget regional en 2010, environ 450 000 euros.
Les régions ont été critiquées par le gouvernement pour leurs mauvais résultats en matière d’apprentissage. Qu’en pensez-vous et quels sont vos objectifs?
Ce sont des critiques politiciennes au moment où l’État supprime un fonctionnaire sur deux et retire des moyens aux lycées et aux lycées professionnels. Nous souhaitons élever le niveau de qualification pour les apprentis. Dans ma région, 80% des apprentis étaient de niveau V (CAP/ BEP) en 2004, il ne sont que 50% aujourd’hui. Par ailleurs nous soutenons les CFA, nous avons engagé des moyens considérables ces dernières années. Tout cela se fait dans une cohérence d’offres entre la formation en alternance et la formation classique.
En novembre 2009, les élus de la région Centre ont approuvé en commission permanente la mise en place d'un SSIEG (service social d'intérêt général) de formation professionnelle qui a été retoqué par le préfet d'Orléans en janvier 2010. Où en est ce projet?
Nous demandons à l'État de transcrire dans le droit français la directive européenne " services " qui reconnaît que certains services ne relèvent pas du marché mais de ce que nous appelons le service public.
En région Centre, nous avons choisi de ne pas " marchandiser " la formation professionnelle, et notamment quand elle est destinée aux jeunes sans qualification. Il s'agit d'un service public et non pas d'un appel d'offres classique.
En 2010, nous procédons par subventionnement et, en 2011, nous tiendrons compte de l'encadrement juridique. Télécharger l'interview au format mp3. M.M./S.P
http://www.objectifcarriere.fr/design/wzfafiec/images/header_logo.gif X'inhuma l-miri tiegħek għall-impjiegi u taħriġ?
Jippromwovi u jtejjeb l-kontinwità tal-karrieri, grazzi għal kuntratti għall-professjonisti kontinwità li jistgħu jiġu implimentati għall-impjegati mhedda mill-qgħad jew li xogħolhom x'aktarx jevolvu.

Aħna nappoġġaw sistema ta 'taħriġ bikri f'dawn il-każijiet.
Dan kollu għandu jsir fil-kuntest tat-tisħiħ tas-sigurtà soċjali professjonali. Barra minn hekk, il-kuntratti reġjonali għall-impjiegi u kwalifiki huma l-għodod meħtieġa miż-żgħażagħ mingħajr ħiliet, li fil-qasam tiegħi huma madwar 1500. C'est également l'une de nos priorités. Hija wkoll waħda mill-prijoritajiet tagħna. Il-baġit għat-taħriġ huwa kważi nofs il-baġit reġjonali fl-2010, madwar 450 000 euro. Niżżel l-intervista fil-format mp3. More...
2 août 2010

Mutations économiques, reclassement, revitalisation

logoLe COE a adopté le 6 juillet 2010 un rapport sur le thème "Mutations économiques, reclassement, revitalisation". Consulter le rapport COE mutations économiques.
Quelques extraits concernant la formation
Deux indicateurs, quoique très imparfaits, peuvent illustrer l’ampleur des mutations économiques: le nombre des licenciements pour motif économique, le nombre des plans de sauvegarde de l’emploi. Le premier indicateur, le nombre de licenciements économiques, n’est d’ailleurs pas appréhendé en totalité, car ces licenciements ne font pas l’objet d’un recensement exhaustif. On en trouve néanmoins un dénombrement dans les données de Pôle emploi sur les motifs d’inscription. Lorsqu’on utilise cet indicateur, il convient de garder à l’esprit plusieurs choses: ...troisièmement, les personnes qui entrent en convention de reclassement personnalisé ou en contrat de transition professionnelle ne sont pas incluses dans ces statistiques, car elles sont comptabilisées comme stagiaires de la formation professionnelle...
La négociation doit porter également sur la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ainsi que sur les modalités d’accompagnement susceptibles de lui être associées, en particulier en matière de formation, de validation des acquis de l’expérience, de bilan de compétences ainsi que d’accompagnement de la mobilité professionnelle et géographique des salariés...
Au sein des accords signés en 2008, la mobilité interne est abordée dans 85 % des cas, le droit individuel à la formation dans 77 % des cas, la VAE dans 76 % des cas. De nombreux accords prévoient également un recours au CIF (45 %) et à des périodes de professionnalisation (32 %). De même, près de la moitié des accords signés en 2008 (46 %) prévoient un aménagement des fins de carrière à travers le passage à temps partiel ou des mesures spécifiques de formations, tandis qu’un peu moins de quatre accords sur dix prévoient des actions de tutorat, souvent présenté comme le moyen de renforcer la motivation des seniors tout en assurant une meilleure intégration des jeunes salariés...
La mise en oeuvre d’un projet ADEC (actions de développement des emplois et des compétences) suppose et, parfois, rend possible, la coopération des divers acteurs pertinents implantés au niveau local (comités de bassin d’emploi, associations d’employeurs, services économiques…). Elle peut mobiliser différents outils d’intervention tels que l’aide au conseil en matière de GPEC présenté supra, les approches collectives de VAE, le FNE-formation, l’aide au remplacement des salariés en formation...
Sont éligibles: les actions, de préférence collectives, concernant et bénéficiant directement à des publics cibles du projet : bilans de compétences, VAE, tutorat, formation, certification, acquisition des compétences nécessaires à un projet de mobilité, à la création d’activité, à la transmission et à la reprise de petites entreprises, ou autres actions relevant de démarches de GPEC...
Créées en 2006, les démarches EDEC ont été réorientées et assouplies en 2009 : théoriquement, les ADEC sont destinées à favoriser le développement des formations qui doivent elles-mêmes être financées par les fonds habituels (OPCA, entreprises…), mais, avec la crise, elles ont été utilisées pour financer directement des formations au profit des personnes sans emploi...
Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE): Des actions de formation, de VAE, de reconversion peuvent également être prévues pour faciliter les reclassements internes ou externes des salariés...
Le salarié peut suivre des actions de formation ou faire valider les acquis de son expérience (ou engager les démarches en ce sens)...
Les personnes suivies en CTP bénéficient d’un accès facilité à la formation grâce à la multiplicité des organismes participant à son financement (OPCA, Etat via l’AFPA, Pôle emploi, Conseil régionaux). Les procédures de validation des formations par les OPCA sont généralement très rapides (moins de 8 jours)...
Près de 60 % des bénéficiaires du CTP déclarent avoir suivi au moins une formation : c’est le double de ce qu’ont déclaré les bénéficiaires de la CRP et le triple de ce qu’ont déclaré les licenciés économiques en accompagnement classique. En revanche, les formations en CTP étaient plutôt de plus courte durée que les autres formations et visaient un peu moins souvent le changement de métier...
CRP et CTP répondent à une logique intéressante et adaptée pour les salariés qui ont besoin d’une reconversion ou d’une formation aux compétences de base transférables. C’est le cas de nombreux licenciés pour motif économique, mais aussi d’autres demandeurs d’emploi. Il convient, non pas de généraliser ces dispositifs, mais de retenir la logique qui les inspire pour les salariés qui ont réellement besoin d’un accompagnement individualisé, d’alternance entre formation et activité et d’un niveau d’indemnisation suffisant pour envisager, sur la base d’un contrat conclu avec le demandeur d’emploi, une période de reconversion ou d’acquisition de compétences pouvant être longue...
La région constitue l’échelon territorial compétent en matière de formation professionnelle et de développement économique, il est logique qu’elle soit associée aux actions de développement économique local et qu’elle y contribue financièrement...

The WCC has adopted July 6, 2010 a report on "Economic change, reclassification, revitalization. Read the report changing economic EOC. Safeguard Plan for Employment (PSE): The training, VAE, conversion may also be provided to facilitate internal redeployment or external employees. The negotiations must also cover the establishment of a mechanism for management of jobs and skills as well as arrangements accompanying him may be associated, especially in training, validation of the experience, skills assessment and support of professional and geographical mobility of employees. More...

17 avril 2010

Les parcours professionnel : une affaire de travail

http://www.education-permanente.fr/img/bandeau.pngJournée d'études et d'échanges autour du n° 181 de la revue Education permanente organisée en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers et l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail. Le 11/06/2010 - CNAM, 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
La question des parcours professionnels renvoie largement aux enjeux tels qu’ils sont formalisés dans le champ de l’emploi et, à la frontière entre le marché et la gestion, à la notion d’employabilité. Les réflexions actuelles suggèrent de situer cette question dans d’autres cadres de référence, pour sortir des impasses révélées par l’analyse de la population active, les statistiques de l’emploi et du chômage, les éléments relatifs à la mobilité professionnelle, les informations concernant les bénéficiaires de la formation continue... Ces données quantitatives, lorsqu’elles sont mises en perspective avec les pratiques de gestion des entreprises, suscitent quelques interrogations : sur l’évaluation des compétences et son caractère souvent décontextualisé par rapport au travail ; sur les conventions de jugement actionnées ; sur la place insuffisante accordée à l’individu, pourtant censé participer activement à la construction de son employabilité. De même, alors que les dynamiques organisationnelles rendent difficile la stabilisation d’une offre de travail de qualité (au sens de sa lisibilité, de sa cohérence avec les compétences recherchées, de son articulation avec un management du travail), la notion d’employeurabilité peut se révéler efficace pour poser le problème de la construction des parcours professionnels. A partir de ce questionnement, la journée s’efforcera d’examiner les conditions de la construction des parcours professionnels. Télécharger le programme et le bulletin d'inscription: cliquer.
http://www.education-permanente.fr/img/bandeau.pngDay of study and discussion around the No. 181 of the Continuing Education Review organized in partnership with the Conservatoire National des Arts et Metiers and the National Agency for the Improvement of Working Conditions.On 11/06/2010 - CNAM, 292 rue Saint Martin, 75003 Paris.
The issue of career paths refers broadly to issues as they are formalized in the field of employment and, on the border between the market and management, the concept of employability
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