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Formation Continue du Supérieur

6 février 2020

OPCO-EP-Quels sont les délais à respecter en cas de démission de l’apprenti ?

En cas de démission au-delà des 45 premiers jours du contrat d’apprentissage en entreprise, l'apprenti doit au préalable saisir le médiateur consulaire afin de rechercher une solution à l’éventuel litige qui l’oppose à son employeur.
L’apprenti doit ensuite informer son employeur de sa volonté de rompre son contrat, par tout moyen donnant date certaine, en respectant un délai d'au moins 5 jours calendaires après la saisine du médiateur consulaire.
Par ailleurs, l’apprenti est tenu de respecter un préavis minimal. La rupture du contrat d’apprentissage ne peut en effet intervenir qu’après un délai qui ne peut être inférieur à 7 jours calendaires après la date à laquelle l’employeur a été informé de l’intention de l’apprenti de rompre son contrat.
Une copie de l'acte de rupture doit être envoyée au CFA pour information. Cette procédure permet de s’assurer de la réalité de la volonté de l’apprenti de mettre fin au contrat. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Comment rompre un contrat d’apprentissage ?

Le contrat d’apprentissage peut être rompu librement par l’employeur ou par l’apprenti jusqu'à l'échéance des 45 premiers jours (consécutifs ou non) de formation pratique en entreprise. Au-delà de ce délai, la rupture est possible par accord écrit entre l’employeur et l’apprenti.
En dehors de ces cas, la rupture des contrats d’apprentissage conclus avant le 1er janvier 2019 ne peut être prononcée que par le conseil de prud'hommes.
Pour les contrats conclus à compter du 1er janvier 2019, la loi du 5 septembre 2018 ouvre de nouvelles possibilités de rupture :
- licenciement par l’employeur pour force majeure, faute grave de l'apprenti, inaptitude constatée par le médecin du travail (sans obligation de reclassement) ou en cas de décès d'un employeur maître d'apprentissage dans le cadre d'une entreprise unipersonnelle,
- au-delà des 45 premiers jours (consécutifs ou non) de formation pratique en entreprise, l’apprenti peut rompre le contrat après respect d'un préavis et après avoir sollicité le médiateur consulaire de l’apprentissage (dans les 5 jours qui suivent la saisine du médiateur, l’apprenti informe son employeur de son intention de rompre le contrat par tout moyen conférant date certaine, la rupture du contrat est effective dans un délai minimum de 7 jours calendaires à compter de cette date),
- licenciement en cas d’exclusion définitive de l’apprenti du centre de formation d’apprentis (CFA) (le CFA ou l’apprenti peuvent saisir le médiateur consulaire de l’apprentissage). Si le jeune ne s’est pas inscrit dans un nouvel établissement dans les 2 mois, son maintien dans l’entreprise est subordonné à la conclusion d’un contrat de travail de droit commun ou d’un avenant mettant fin à la période d’apprentissage (dans le cas d’un contrat d’apprentissage à durée indéterminée).
Toute rupture par l’employeur ou par l’apprenti pendant les 2 premiers mois du contrat et toute rupture d’un commun accord doit être constatée par écrit et notifiée au directeur du CFA et à l’OPCO qui a enregistré le contrat.
En cas de rupture du contrat (hors cas d’exclusion du CFA), le CFA dans lequel est inscrit l’apprenti doit prendre les dispositions utiles pour lui permettre de poursuivre sa formation théorique pendant 6 mois. L’apprenti bénéficie pendant cette période du statut de stagiaire de la formation professionnelle. Le CFA est également tenu de l’aider à trouver un nouvel employeur pour qu’il achève sa formation. La prise en charge des frais de formation est alors maintenue jusqu’à la signature d’un nouveau contrat d’apprentissage ou jusqu’à expiration d’un délai de 6 mois.
Enfin, l’apprenti qui a obtenu le diplôme ou le titre visé peut rompre son contrat avant terme, après information de l’employeur. Il doit en informer l'employeur, par écrit, au moins 2 mois avant la fin du contrat, avec notification au directeur du CFA et à l’organisme (CCI, OPCO) qui a enregistré le contrat. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Est-ce qu'un redoublant peut avoir un contrat initial dans une autre entreprise ?

En apprentissage, on ne parle pas de redoublement mais de prolongation ou d’allongement du contrat. 
En cas d'échec à l'obtention du diplôme ou du titre professionnel visé, l'apprentissage peut être prolongé pour une durée d'un an au plus.
L’apprenti peut : 
- avec l’accord de son employeur prolonger son contrat initial ;
- conclure un nouveau contrat avec un autre employeur dans les conditions fixées par décret.
A noter : en cas de nouvel échec à l’examen, le contrat ne pourra plus être prolongé. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Quelles sont les règles en matière de succession de contrats d’apprentissage?

Après un contrat d’apprentissage à durée limitée, possibilité de conclure avec le même employeur :
- un autre contrat d’apprentissage à durée limitée pour des certifications différentes, de même niveau ou non (aucun délai n’est exigé entre les 2 contrats),
Si l’apprenti a déjà conclu 2 contrats successifs de même niveau, la conclusion d’un nouveau contrat pour un diplôme ou titre de même niveau est soumise à l’autorisation du directeur du dernier CFA.
- un contrat de professionnalisation en CDD ou en CDI,
- un CDD ou un CDI de droit commun. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Y-a-t-il une période d'essai dans le cadre d'un contrat d'apprentissage ?

Dans les 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée par l'apprenti, le contrat d'apprentissage peut être librement rompu par l'employeur ou l'apprenti ou son représentant s'il est mineur. Durant cette période, le contrat peut donc être résilié  sans préavis ni formalité particulière, ni indemnité sauf stipulation contraire dans le contrat.  En pratique cette période correspond à la période d’essai, et se réfère uniquement aux jours passés en entreprise (formation pratique). 
La résiliation unilatérale du contrat d’apprentissage par l’une ou l’autre des parties durant la période d’essai, est possible même si le contrat n’a pas été enregistré à cette date.
A noter : la période d’essai est suspendue en cas d’arrêt maladie ou d’accident du travail. Cette suspension prolonge d’autant la période d’essai.
Pour être effective, la résiliation du contrat d’apprentissage, pendant la période d’essai, doit être notifiée par écrit à l’autre partie.
Elle doit également être notifié  au directeur du centre de formation d’apprentis (CFA) ou, dans le cas d’une section d’apprentissage, au responsable d’établissement, ainsi qu’à l’organisme ayant enregistré le contrat. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Peut-on suivre une formation à distance dans le cadre du contrat d’apprentissage ?

Dans le cadre du contrat d’apprentissage, la formation peut être réalisée en tout ou partie à distance. 
Dans ce cas, le CFA doit :
- prévoir une assistance technique et pédagogique appropriée pour accompagner l’apprenant dans le déroulement de son parcours,
- informer l’alternant des activités pédagogiques à effectuer à distance et de la durée moyenne estimée pour les réaliser,
- mettre en place des évaluations pendant ou à l’issue de la formation. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Un contrat d’apprentissage peut-il être exécuté à l’étranger ?

Les contrats d’apprentissage peuvent être réalisés en partie à l’étranger (formation ou activité en entreprise), au sein ou en dehors de l’Union européenne, pendant une durée d’un an au maximum.
Pour les contrats conclus depuis le 1er janvier 2019, la durée d’exécution en France est fixée à 6 mois minimum.
Selon l’objectif de la mobilité (formation ou activité en entreprise), une convention pourra être conclue entre le bénéficiaire, l’employeur et le centre de formation en France et :
- l'employeur à l'étranger, 
- le centre de formation à l'étranger.
L'entreprise ou l'organisme de formation d'accueil est seul responsable des conditions d'exécution du travail, telles qu'elles sont déterminées par les dispositions légales et conventionnelles en vigueur dans le pays d'accueil (santé-sécurité, rémunération, durée du travail, repos, jours fériés…). Pendant la période de mobilité, l’apprenti doit pouvoir bénéficier d’une couverture sociale, prévue par le régime de sécurité sociale de l’Etat d’accueil s’il bénéficie du statut de salarié ou assimilé dans cet Etat. A contrario, il relève du régime de sécurité sociale français. Cette couverture est assurée en dehors de l'Union européenne, sous réserve des dispositions des règlements européens et des conventions internationales de sécurité sociale, par une adhésion à une assurance volontaire. 
A noter : s’ils sont financés par le CFA, les frais liés à la mobilité internationale des apprentis peuvent être financés par l’OPCO (voir « Comment est financé le contrat d’apprentissage ? »). Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Quelle aide l’entreprise peut-elle obtenir lors du recrutement d’un apprenti ?

Les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient d’une aide unique de l’Etat pour les contrats d’apprentissage qui visent l’obtention d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au baccalauréat et conclus à compter du 1er janvier 2019.
Son montant : 
- 4 125 € maximum lors de la 1ère année d'exécution du contrat d'apprentissage, 
- 2 000 € maximum lors de la 2ème année,
- 1 200 € maximum lors de la 3ème année (et lors de la 4ème année, en cas de prolongation ou de contrat comportant une durée supérieure à 3 ans).
A noter qu’à partir du 1er janvier 2020, pour déterminer si l’entreprise compte moins de 250 salariés, de nouvelles règles de calcul de l’effectif (voir « Comment calculer les effectifs de votre entreprise ? ») et de franchissement de seuil (le franchissement à la hausse d'un seuil d'effectif salarié n’est pris en compte que lorsque ce seuil a été atteint ou dépassé pendant 5 années civiles consécutives).
Cette aide unique remplace les aides accordées pour l’embauche d’apprentis avant le 1er janvier 2019 :
- aide à l’embauche d’apprentis versée par la région (montant minimum : 1 000 €) aux entreprises de moins de 250 salariés pour l’embauche d’un premier apprenti ou d’un apprenti supplémentaire,
- prime régionale (montant minimum : 1 000 €), versée aux entreprises de moins de 11 salariés,
- aide « TPE jeunes apprentis » (montant : 4 400 € pour les 12 premiers mois du contrat) accordée aux entreprises de moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti de moins de 18 ans.
Par ailleurs, la rémunération des apprentis est exonérée de la totalité des cotisations salariales d’origine légale ou conventionnelle (dans la limite d’un plafond à fixer par décret) et l’entreprise peut appliquer la réduction générale de cotisations patronales. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Faut-il un formulaire particulier pour obtenir l'aide unique aux employeurs ?

Il n’y a pas de formulaire à remplir pour obtenir l’aide unique aux employeurs.
L’OPCO transmet le contrat d’apprentissage à la DGEFP, qui  renvoie  les informations à l’Agence des Services de Paiement (ASP) pour la mise en place du paiement de l’aide. L’ASP verse cette aide à l’employeur et vérifie ensuite la présence du salarié sur la base de la déclaration sociale nominative (DSN) que l’employeur doit transmettre chaque mois aux organismes sociaux (Ursaff, MSA, CPAM…). Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-L'employeur est-il exonéré de charges sociales ?

Depuis le 1er janvier 2019, tous les employeurs, artisans ou non, bénéficient des allégements généraux de cotisations patronales de sécurité sociale (régime de droit commun).
Ainsi, le régime spécifique d'exonération des cotisations sociales sur le salaire des apprentis n'existe plus. Plus...
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