Le temps partiel représentait 8,3% de l’emploi total en 1975 et 17,9% en 2011. La part du temps partiel dans l’emploi représente désormais près d’un cinquième de l’emploi, soit deux fois plus qu’il y a quarante ans.
Dans une étude présentée le 26 novembre 2013 le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dresse un état des lieux de ce phénomène, afin de comprendre les facteurs qui l’ont favorisé et les résultats qu’il produits. L’étude montre que cette forme d’emploi est au carrefour des transformations du marché du travail, de l’articulation entre temps professionnel et temps familial, et des politiques publiques.
Pour le Cese, le développement et les formes du temps partiel sont le résultat de plusieurs évolutions économiques et sociales : ils reflètent à la fois les inégalités entre les femmes et les hommes et les évolutions des formes de l’emploi.
Ils sont aussi le produit des politiques publiques qui ont à certaines périodes favorisé le temps partiel et à d’autres cherché à en limiter les effets. Les principaux enjeux identifiés dans cette étude touchent aux perspectives de développement des temps partiels, aux publics concernés et aux modes d’intégration au marché du travail.
Consulter le communiqué du Cese.
VAE : le nombre de diplômes délivrés reste stable en 2012
Selon une Note d'information de la DEPP, 20 800 candidats à la VAE pour un diplôme, technologique ou professionnel, délivrés par l’éducation nationale se sont présentés en 2012. Les deux tiers ont obtienu une validation totale du diplôme postulé.
Avec 700 référentiels de diplômes technologiques et professionnels accessibles par la validation des acquis de l'expérience, l’offre de certification est large. Cependant la demande de VAE en couvre à peine plus de la moitié et reste concentrée sur un très petit nombre de spécialités.
Les trente diplômes les plus demandés, soit moins de 5 % de l’offre disponible, ont concentré 80 % des demandes examinées par les jurys de VAE.
Le BTS était le diplôme le plus demandé avec 31 % des dossiers déposés, suivi par le CAP (21 %) et le baccalauréat professionnel (18 %). Au moment des jurys d’examen, le CAP « Petite enfance » représentait 72 % des candidats au CAP. Il reste le titre le plus demandé, mais il a reculé de 10 points pour la première fois depuis 2003.
Le CAP « Petite enfance », le baccalauréat professionnel « Secrétariat » et les BTS « Management des unités commerciales », « Assistant de gestion PME-PMI » et « Comptabilité et gestion des organisations » (30 % des dossiers) ont donné lieu à des jurys dans toutes les académies en 2012.
À l’opposé, une centaine de diplômes soit 1 % de l’ensemble des candidatures n'ont été examinés que dans une seule académie, dans les trois quarts des cas pour un seul candidat.
Consulter la Note d'information (pdf, n° 13.27, novembre 2013)