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Formation Continue du Supérieur

11 décembre 2013

Le Medef veut jouer un rôle décisif dans la politique d’enseignement professionnel

http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpgBlog Headway - Olivier Rollot.
Comparons les classements de l’Etudiant et du Figaro pour tenter de comprendre ce qui les sépare. À cet effet j’ai la semaine dernière – vous avez d’ailleurs été très nombreux à venir le consulter sur notre blog – compilé les trois grands critères de l’Etudiant (excellence internationale, excellence académique et proximité de l’entreprise) afin de créer un véritable classement tel que l’Etudiant en publiait auparavant - See more at: http://www.headway-advisory.com/blog/les-classements-en-question-letudiant-face-au-figaro/#sthash.XkHxxshw.dpuf
 Dans le grand débat autour de la réforme de la taxe d’apprentissage, le Medef fait entendre une voix qui pourrait bien prendre de plus en plus de force. Avec son Pacte de l’alternance pour la jeunesse il se propose ainsi de former 100 000 jeunes de plus en alternance à l’horizon 2018. Suite...
10 décembre 2013

Le comité Sup'emploi rapproche l'enseignement supérieur de l'environnement socio-économique

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Instance de dialogue et de réflexion stratégique, le comité Sup'Emploi installé le 9 décembre, vise à renforcer le dialogue et les synergies entre l'enseignement supérieur et son environnement socio-économique. Présidé par deux chefs d'entreprises et réunissant 22 représentants des universités et des écoles, le comité aura pour missions d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et de faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité.
L'enjeu consiste à anticiper les métiers du futur, notamment dans la filière du numérique et de l'informatique, de développer l'alternance et les stages encadrés dans l'enseignement supérieur, et d'encourager la formation continue.
En savoir plus (composition du comité) sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur.

10 décembre 2013

Former des chômeurs aux métiers rares

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gifPar Marion Senant - © Kelformation. C’est le credo d’Alemploi, une coopératice alsacienne qui s’est spécialisée dans la formation aux métiers rares. Pour le fabricant de matériel de transport Lohr, tout a commencé par un besoin urgent de recruter une trentaine de soudeurs aluminum. Mais l’entreprise alsacienne ne parvenait pas à trouver de candidats avec des compétences dans le domaine via les voies classiques. Il s’est alors tourné vers Alemploi, une coopérative qui s’est fait une spécialité de monter des formations sur des métiers rares. Résultat : douze contrats de professionnalisation signés début septembre. More...
9 décembre 2013

La validation des acquis dans les établissements d'enseignement supérieur de 2002 à 2011

La validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les établissements d’enseignement supérieur de 2002 à 2011Par Annie Le Roux, DEPP A1. Note d'information - N° 13.29. Après une montée en charge jusqu’au milieu des années 2000, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités ou le Conservatoire national des métiers (Cnam) se stabilise. Depuis 2007, ce dispositif permet à plus de 4 000 personnes, chaque année, d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou titre de l’enseignement supérieur. Télécharger la version imprimable. Télécharger les données de la Note d'information : tableaux et graphiques au format Excel.
L'essentiel
La part des diplômes complets sur l’ensemble des validations délivrées en VAE dans les universités et le Cnam, pour tout ou partie de diplôme, ne cesse de croître. Elle s’établit à 60 % en 2011.
Parmi les diplômes octroyés en VAE, les licences, portées par le développement de la licence professionnelle, progressent fortement jusqu’à représenter prés de la moitié des diplômes attribués. Avec la mise en place du cursus licence-master-doctorat (LMD) à partir de 2003, la part des « master ou plus » double entre 2002 et 2011, passant de 22 % à 45 %.
Les bénéficiaires d’une VAE sont à 85 % des actifs en emploi. Le dispositif profite davantage aux cadres (45 % en 2011) et aux professions intermédiaires (33 %) qu’aux autres catégories de salariés.
La proportion des bénéficiaires de moins de trente ans diminue, passant de 19 % en 2002 à 6 % en 2011. Ils obtiennent plus souvent que les plus âgés tout ou partie d’un DUT ou d’une licence.
Les plus âgés qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus longue ont davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus ».
Chiffres-clés
4 100
c’est le nombre de personnes auxquelles l’université et le Cnam ont attribué tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur par validation des acquis de l’expérience en 2011
2 400
c’est le nombre de diplômes complets délivrés
45 %
c’est la part des cadres parmi les salariés bénéficiaires d'une VAE
L'infographie

Note de lecture : depuis la création de la VAE en 2002, le nombre total de validations délivré par les établissements d’enseignement supérieur a été en progression constante jusqu’en 2005. Depuis 2007, ce nombre est de l’ordre de 4 000 validations annuelles.
Repères
La validation des acquis de l'expérience
Par la reconnaissance des acquis de l'expérience, notamment professionnelle, la VAE permet d'obtenir tout ou partie d'une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification professionnelle) enregistrée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). La demande de validation est présentée sous forme d'un dossier qui met en relation  l’expérience du demandeur avec les savoirs et compétences propres au diplôme visé. La certification est validée par un jury.
Qui peut entreprendre une démarche de VAE ?
Toute personne, ayant au moins trois ans d'expérience, salariée, non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan) ou bénévole (syndicale, associative), en relation avec la certification recherchée.
L'accompagnement de la VAE
Devant la difficulté qu'éprouvent parfois les demandeurs à établir une relation adéquate entre leur expérience et le diplôme visé, ils peuvent être aidés à définir leur projet et suivre les étapes de la procédure. En cas de validation partielle des acquis, les candidats doivent suivre les prescriptions du jury pour obtenir la totalité de la certification.
Approfondissement
Télécharger la Note d'information
La validation des acquis dans les établissements d'enseignement supérieur de 2002 à 2011
Note d'information n° 13.29, décembre 2013
Archives sur le même thème
La validation des acquis dans les établissements d'enseignement supérieur en 2011
Note d'information n° 12.31, décembre 2012
La validation des acquis dans les établissements d'enseignement supérieur en 2010
Note d'information n° 11.30, décembre 2011
La validation des acquis dans l'enseignement supérieur en 2009
Note d'information n° 11.03, 2011
La validation des acquis dans les établissements d'enseignement supérieur de 2002 à 2011
Le dispositif de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités ou au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) a connu un développement rapide. Du démarrage de la VAE (loi du 17 janvier 2002) jusqu’en 2005, on constate une montée en charge du dispositif. En 2006, le nombre total de validations délivrées, pour tout ou partie de diplôme ou titre de l’enseignement su périeur, fléchit légèrement avant d’aug menter de nouveau en 2007, et atteindre 4 200 VAE. Depuis, le nombre de validations est de l’ordre de 4 100 par an.
DE PLUS EN PLUS DE DIPLÔMES COMPLETS
La tendance générale à la stabilité du nombre total de validations accordées au titre d’une VAE dans l’enseignement supérieur n’affecte pas la dynamique des diplômes complets. En effet, depuis la mise en place du dispositif, leur part n’a cessé de progresser. En 2011, les diplômes complets représentent 60 % de l’ensemble des validations octroyées. Cette part était de 17 % lors de la mise en œuvre du dispositif.
LES BÉNÉFICIAIRES D’UNE VAE DU SUPÉRIEUR : SURTOUT DES CADRES
Dès son démarrage en 2002, les VAE délivrées pour l’obtention de tout ou partie de diplôme dans l’enseignement supérieur ont concerné très largement les personnes actives en emploi : autour de 80 % de 2002 à 2007, et 85 % depuis (graphique 2a) .La part des personnes qui travaillent parmi les bénéficiaires s’est accrue avec le dispo - sitif de la VAE ; dans le dispositif précédent (décret de 1993 : voir encadré : « La validation des acquis de l’expérience ») , seuls deux bénéficiaires sur trois travaillaient. Les cadres sont les principaux bénéficiaires de la VAE du supérieur depuis la mise en place du dispositif. Leur proportion passe de 41 % en 2003 à 51 % en 2007. Elle est de 45 % en 2011 comme en 2010. Les professions intermédiaires (dont les techniciens) comptent aussi parmi les principaux bénéficiaires : 33 % en 2011. Ces deux catégories socioprofessionnelles regroupent autour de 80 % des bénéficiaires de VAE occupant un emploi. Les employés (21 % en 2011) et les ouvriers (moins de 1 % depuis le début du dispositif) restent très peu représentés (graphique 2b) . Traditionnellement plus éloignés de la formation que les cadres et professions intermédiaires, ils utilisent davantage la VAE pour obtenir un diplôme de l’enseignement secondaire professionnel.
DIPLÔMES LES PLUS RECHERCHÉS : MASTER ET LICENCE PROFESSIONNELLE
Le dispositif attire essentiellement les candidats à une licence, professionnelle ou non, ou bien à un DESS (avant la mise en place du cursus licence-master-doctorat [LMD]). Au fil du temps, la part des licences augmente : de 35 % en 2002, elle passe à 45 % en 2011. Cette croissance des VAE octroyées pour une licence est tirée par la forte hausse des licences professionnelles, très prisées de ceux qui visent l’at tribution d’un diplôme par VAE. Après 8 % des validations délivrées en VAE (pour tout ou partie de diplôme) en 2002, les licences professionnelles en représentent 37 % en 2011. Corrélativement, la part de ceux qui recherchent l’obtention d’une VAE en licence classique décline sensiblement, passant de 24 % à 8 %. Au niveau supérieur, si la part des « bac + 4 et plus » 1 reste relativement stable autour de 40 %, celle des seuls « bac + 4 » baisse suite, essentiellement, à la quasi- disparition des maîtrises avec la réforme LMD, tandis qu’avec le master, la part des « bac + 5 » double en dix ans, passant de 22 % à 44 %. En 2011, le doctorat représente autour de 1 % des validations octroyées pour une VAE. La part des DUT parmi les bénéficiaires de la VAE a, quant à elle, baissé. Elle s’est divisée par deux en dix ans. Même si le DUT continue à être délivré dans le cadre du dispositif LMD, il ne fait pas l’objet d’une demande importante. Pour sa part, le DEUG n’est plus attribué. Cependant, au démarrage du dispositif, il était recherché par 14 % des bénéficiaires d’une VAE en 2002, et par 8 % en 2003.
LA PART DES MOINS DE TRENTE ANS DIMINUE
La proportion des bénéficiaires de moins de trente ans diminue, passant de 19 % en 2002 à 6 % en 2011, part la plus faible depuis la mise en œuvre du dispositif. Les moins de trente ans ont obtenu plus souvent que les plus âgés tout ou partie d’un DUT ou d’une licence (professionnelle ou non) en VAE (respectivement 50 % et 8 % en 2011). Les plus âgés, qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus grande, auraient davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus » (51 % en 2011). La part des licences se situe à 41 %.
DES SITUATIONS RÉGIONALES CONTRASTÉES
Le nombre annuel de diplômes complets délivrés est très variable d’une région à l’autre : en 2011, il va de quelques unités à près de 400. Le nombre de demandes concernées reste néanmoins trop modeste pour que l’on puisse mettre en évidence des politiques propres aux universités. Au total, entre 2002 et 2011, un peu plus de 16 000 diplômes complets ont été délivrés. Cinq régions, l’Île-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Rhône-Alpes et la Bretagne, totalisent, à elles seules, 62 % des diplômes complets ainsi octroyés.
La validation des acquis de l’expérience (VAE)
C’est la loi de modernisation soci ale n° 2002-73 du 17 janvier 2002 qui a créé le dispositif de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Droit individuel ouvert à tous, ce nouveau droit à la validation des acquis de l’expérience est inscrit au Code de l’éducation et au Code du travail. C’est une démarche tout à fait innovante. La loi de juillet 1992 (décret 1993), qui a précédé la VAE, avait ouv ert la voie de la validation des acquis pour l’obtention d’un diplôme en permettant la délivrance d’une partie de celui-ci. La VAE va plus loin. Elle permet par la reconnaissance de l’expérience (professionnelle ou non) d’obtenir un diplôme ou une certification dans sa totalité, et pas seulement une partie du diplôme comme avec le précédent disposit if de 1992. Le décret du 27 mars 1993 pris en application de la loi postulait en effet que la dispense accordée ne pouvait porter sur la totalité des épreuves ou UV de diplômes. Toute l’expérience peut être prise en c ompte, qu’elle ait été acquise dans le cadre d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, dès lors que l’expérience professionnelle , d’au moins trois ans, est en relation avec le diplôme visé. Les textes font de la validation des acquis de l’expérience un nouveau mode d’accès à la certification, sans passer par la formation, au même titre que la format ion initiale, la formation continue, l’apprentissage. L’accès à la certification s’appliqu e à toutes les certifications à visée professionnelle (diplômes, titres, certificats), qu’elles soient délivrées par l’État, les branches professionnelles ou des organismes privés. Ces certifications font l’objet d’un re censement dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). L’octroi des validations relève des jurys de validation. Également prescripteurs, ces jurys peuvent accorder des validations partielles, à défaut de la totalité de la certification, et se prononcer sur le parcours restant à accomplir par le candidat (complément de formation, rapport, étude, complément d’expér ience...) pour obtenir la totalité de la certification.
L’accompagnement en VAE
La demande de validation est présentée sous la forme d’un dossier qui doit retracer l’ensemble des ac tivités du demandeur et mettre en lien ces expériences avec les savoirs et compétences propres au diplôme visé. C’est à partir de la reconnaiss ance de la difficulté pour le candidat d’établir seul une relation adéquate entre l’expérience et le diplôme que s’est développée la fonc tion d’accompagnement. Il importe que le candidat puisse pr oduire un dossier utilisable par le jury ; un dossier utilisable se pré sente comme un écrit qui décrit suffisamment précisément les ex périences, et qui à partir de leur analyse peut les généraliser, sans les abstraire. Toutes les demandes sont instruites à l’ université par la Cellule d’accueil des adultes en reprise d’études (ou un service analogue) qui a pour mission d’aider les demandeurs à mieux définir leur projet et à les accompagner dans la procédure. Elle est composée d’ingénieurs spécialisés en formation continue et travaille en lien étroit avec les équipes pédagogiques des unités de formation et de recherche (UFR) et avec le service universitaire de l’information et de l’orientation. Pour faire valider ses acquis pro fessionnels, un candidat doit souvent passer par plusieurs étapes. Il peut faire le choix d’être accompagné pour monter son dossier de validation. Lors d’un premier jury, il peut aussi n’obtenir qu’une validation partielle. Son parcours vers la validation totale s’étale parfois sur plusieurs années. À cet effet, selon les pratiques qui ont cours dans les universités, le candidat, lorsqu’il finalise son par cours pour le diplôme, ne repasse pas automatiquement devant le jury de validation. Dans ce cas, c’est le jury de diplôme qui rend la décision finale. Enfin, entre autres procédures, l’accompagnement téléphonique est aussi d’usage, notamment pour les personnes qui demandent le bénéfice d’une VAE dans un diplôme délivré par une université à distance de leur lieu de résidence. En 2011, l’accompagnement compte parmi les activités qui ont été renseignées par 83 établissement s (universités et Cnam). 6 555 personnes en ont bénéficié dans le cadre de leur parcours de VAE.
Télécharger la version imprimable. Télécharger les données de la Note d'information : tableaux et graphiques au format Excel.

9 décembre 2013

Student life: why study in America?

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSoQTWRsBvjCbs_LMFsFghL7rCYnNTmB1LkWqkyra9lZrNRU1SQGVddb74By Shanna Engelhardt. Undergraduate, Shanna Engelhardt, decided that studying liberal arts at university in America would give her the freedom to explore a variety of subjects.  I have a French mother, an American father and I have lived in Wales for the entirety of my life. Until now that is. August 2013 was a month of serious transition for me as I travelled across the Atlantic, 3000 miles away from what I knew as home.
I was heading to Duke University in sunny North Carolina, where I hoped to find my next adventures.
Since being in the US I have often received questions like, “why Duke?”, “why travel so far from home?”, “what made you choose Liberal Arts?” “Wales is in England, right?”. More...

9 décembre 2013

Vague A - Campagne d’évaluation 2014-2015

AERESDans le cadre de la campagne d’évaluation 2014-2015 (vague A), l’AERES a organisé une réunion de pré-lancement avec les responsables des établissements concernés, le 4 décembre 2013, en présence des représentants de la DGESIP et de la DGRI. Didier Houssin, président de l’AERES, a dans un premier temps fait le point sur le calendrier de la vague A dans le contexte de la transition AERES/HCERES. Puis, Jean-Marc Geib, directeur de la section des formations et diplômes, Pierre Glaudes, directeur de la section des unités de recherche et Philippe Tchamitchian, directeur de la section des établissements ont présenté les modalités d’évaluation à venir dans le cadre des nouvelles orientations nationales fixées par la loi de juillet 2013. Support de présentation sur l’évaluation des établissements. Support de présentation sur l’évaluation des formations et diplômes.
Dates clés à venir :
Janvier-février
Réunions de lancement organisées à Bordeaux, Grenoble, Lyon, Toulouse
28 Mars 2014
Dépôt des listes prévisionnelles des entités à évaluer
15 octobre 2014
Dépôt des dossiers d’évaluation en vue d’évaluation par le HCERES.
Didier Houssin nommé président du conseil d'administration de l'Anses
Didier Houssin a été nommé, par décret du Président de la République en date du 2 décembre 2013, président du conseil d'administration de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Il demeure président de l'AERES. Consulter le décret.

9 décembre 2013

L'université concurrencée par les filières publiques sélectives et les écoles privées

Par . Favoriser l'orientation des bacheliers technologiques et professionnels dans les filières courtes professionnalisantes est une excellente idée sur le papier. À condition que l'université récupère elle aussi la mise. La chronique d'Emmanuel Davidenkoff. En savoir plus...

9 décembre 2013

Pour la création d’universités transnationales en France

Face à la montée des grandes universités internationales, la France cherche encore son modèle... Par Mehdi Lazar, universitaire. 
Alors que l'enseignement supérieur se mondialise, de plus en plus d'étudiants choisissant de franchir une frontière pour suivre des cours, les grandes universités internationales semblent devenir la norme dans le monde. Ces dernières restent cependant "nationales" dans de larges mesures et leur part d'opérations "globalisées" est comparativement faible, notamment en France. Suite...

9 décembre 2013

Installation du comité Sup'Emploi

Comité Sup'EmploiInstance de dialogue et de réflexion stratégique, le comité Sup'Emploi installé le 9 décembre, vise à renforcer le dialogue et les synergies entre l'enseignement supérieur et son environnement socio-économique. Les 22 membres de ce comité auront pour missions d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et de faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité. Télécharger le dossier de presse de l'installation du comité Sup'Emploi.
Objectifs et missions du comité Sup'Emploi
Les travaux du comité Sup'Emploi pour l'année 2013 porteront sur trois sujets prioritaires : les enjeux du numérique, le développement de l'alternance dans l'enseignement supérieur et la place de l'enseignement supérieur au coeur de la formation tout au long de la vie.
Placer l'enseignement supérieur au coeur de la formation tout au long de la vie
Le contexte
Longtemps centré sur la seule mission de formation initiale, le rôle des établissements supérieurs en matière de formations continue professionnelle est amené à évoluer. La formation tout au long de la vie a été reconnue pour la première fois comme une mission de l'enseignement supérieur et de la recherche dans la loi du 22 juillet 2013. L'enjeu désormais est de mettre en place l'organisation, les formations, les politiques d'établissements correspondantes.
La réforme, en cours de négociation, de la formation professionnelle et de l'apprentissage pose la question des enjeux pour l'ensemble des acteurs, en particulier ceux de l'enseignement supérieur. La mise en œuvre du compte personnel de formation, souhaité par les partenaires sociaux dans leur accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 et instauré par la loi sur la sécurisation de l'emploi, doit permettre à toute personne ayant quitté le système éducatif sans diplôme d'accéder à un premier niveau de qualification ou de franchir un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. Ce compte est donc un outil au service de la sécurisation des parcours professionnels et du développement de la compétitivité des entreprises. Il va générer une demande de formation à laquelle les établissements supérieurs doivent être en capacité de répondre.
La formation tout au long de la vie doit permettre d'ouvrir l'enseignement supérieur à des nouveaux publics, mais aussi aux besoins socio-économiques des territoires. Elle donne toute sa portée à la responsabilité sociale de l'enseignement supérieur en le faisant participer pleinement au développement social, économique et culturel du territoire et de la Région. La formation tout au long de la vie offre de nouvelles perspectives pour les établissements d'enseignement supérieur. Cette évolution est l'occasion de repenser l'organisation de la formation dans l'enseignement supérieur : comme un ensemble de dispositifs coordonnés, accompagnant les personnes tout au long de leur parcours de vie.
En matière de formation continue, les universités et les établissements d'enseignement supérieur sont des opérateurs publics de formation de grande qualité, légitimes pour former tous les publics. Franchir un niveau de qualification, "rattraper" un niveau de formation initiale insuffisant par rapport aux besoins de l'emploi – y compris par le biais du D.A.E.U., Diplôme d'Accès aux Etudes Universitaires, qui, en l'absence de baccalauréat, permet d'entreprendre des études supérieures -, ou faire valider par un diplôme une expérience professionnelle par le biais de la V.A.E. : les modalités de mise en œuvre d'une stratégie de formation tout au long de la vie sont variées. Et l'enseignement supérieur a des atouts à faire valoir : il prépare à des diplômes nationaux et ses formations sont adossées à la recherche.
Aujourd'hui, l'activité de formation continue des établissements d'enseignement supérieur correspond à moins de 5% du marché, alors que les mêmes établissements assurent près de 90% des formations initiales. Le dialogue renforcé entre les milieux socio-professionnels et l'enseignement supérieur permettra de définir de nouvelles stratégies dans ce secteur stratégique pour l'emploi, pour la compétitivité de notre économie.
Les enjeux
Dans le cadre de ses travaux sur ce sujet, le comité Sup'Emploi sera notamment amené à s'interroger sur les enjeux suivants :

  • Quels sont les atouts des établissements d'enseignement supérieur ainsi que les verrous à débloquer afin relever le défi du développement de la formation professionnelle continue ?
  • Quelles évolutions de l'offre de formation sont-elles nécessaires pour permettre d'offrir aux salariés les moyens de progresser en qualification ou d'adapter leurs compétences aux évolutions du monde du travail ?
  • Quelle stratégie de recours au numérique en matière de formation tout au long de la vie ?
  • Comment faire de la formation tout au long de la vie un axe stratégique des établissements et des politiques de site ?
  • Comment mieux articuler les moyens et les dispositifs dans une stratégie coordonnée au niveau d'un site, et concertée au niveau régional pour une meilleure adaptation aux besoins économiques ?
  • Comment dynamiser le recours aux dispositifs de validation des acquis, et en particulier la VAE, dans l'enseignement supérieur ?

Chiffres-clés

  • En 2010, 61 400 diplômes de l'enseignement supérieur, dont 38 200 diplômes nationaux et 23 200 diplômes d'université, ont été obtenus en formation continue dans l'enseignement supérieur
  • Pour les diplômes nationaux, cela représente 10,4% du nombre de diplômes obtenus en formation initiale
  • Environ 4 000 validations des acquis de l'expérience (V.A.E.) sont obtenues tous les ans dans les universités, dont presque 60 % concernent des diplômes complets
  • Le chiffre d'affaires de l'activité de formation continue des établissements d'enseignement supérieur, écoles et universités confondues, s'élève à 388 millions d'euros, ce qui correspond à moins de 5% du marché de la formation professionnelle continue, tous niveaux confondus. Si l'on compare l'action des établissements d'enseignement supérieur en matière de formation continue aux seuls organismes qui dispensent des formations supérieures, la part des écoles et universités s'élève cependant à 15%

Agir pour l'insertion professionnelle : développer l'alternance dans l'enseignement supérieur
Le contexte
L'alternance est au cœur des enjeux du renforcement des liens entre formation et emploi, nécessaire pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et la compétitivité des entreprises en répondant à leurs besoins de qualifications. Développer l'alternance, c'est un des leviers de la priorité donnée à la jeunesse par le Président de la République et le Gouvernement : assurer la réussite de tous les jeunes, favoriser leur insertion, contribuer au redressement productif. Le rapport Gallois et décision 23 du Pacte pour la compétitivité ont fixé l'objectif de 500 000 apprentis en 2017. Cet objectif de développement de l'apprentissage équilibré à tous les niveaux de formations guide la réforme en cours. Si l'alternance est une modalité de formation développée à l'origine pour les niveaux de formation IV et V, elle a fait ses preuves sur les segments les plus élevés de l'appareil de formation : S.T.S., D.U.T., licence pro, masters, écoles d'ingénieurs et de management, doctorat. Le développement de l'apprentissage dans le supérieur participe d'ailleurs à la revalorisation de son image auprès des jeunes. Il correspond également à un enjeu de compétitivité et à des besoins de qualifications de haut niveau identifiés par certaines branches professionnelles.
L'alternance est une modalité pédagogique reposant sur l'application en entreprise des savoirs acquis et sur l'acquisition de compétences en milieu professionnel. Elle convient, par sa pédagogie particulière, à des jeunes peu adaptés à un enseignement purement théorique et conceptuel et contribue par là-même à l'objectif de réussite pour tous. Elle renforce également les échanges indispensables entre le monde de l'entreprise et l'université, et facilite l'insertion professionnelle des diplômés. Elle permet enfin à des jeunes souvent issus de milieux modestes de poursuivre des études, notamment en leur assurant un revenu. Le développement de l'alternance dans l'enseignement supérieur a fait l'objet d'engagements répétés du Président de la République et du Gouvernement. L'objectif est de parvenir au doublement du nombre d'alternants dans l'enseignement supérieur d'ici 2020 : 300 000 étudiants en alternance, soit 1 étudiant sur 6.
Pour y parvenir, la loi du 22 juillet 2013 reconnaît pour la première fois l'alternance comme une voie de formation à part entière dans l'enseignement supérieur. Mais il est désormais nécessaire de déterminer les conditions de ce développement, en analysant notamment ses forces et ses faiblesses, tant au niveau des entreprises (notamment des P.M.E.) que des établissements d'enseignement supérieur et de mieux évaluer la demande. L'alternance doit devenir une pratique intégrée dans les études et les formations supérieures en France.
Les enjeux
Dans le cadre de ses travaux sur ce sujet, le comité Sup'Emploi sera notamment amené à s'interroger sur les enjeux suivants :

  • les conditions de mise en œuvre d'un doublement du nombre d'étudiants alternants dans l'enseignement supérieur à l'horizon 2020
  • l'identification des besoins économiques et pédagogiques en matière d'apprentissage dans le supérieur, notamment en proposant des secteurs prioritaires pour son développement. Il pourra notamment être utile d'étudier la possibilité du développement de logiques de filières de formation en apprentissage
  • l'analyse des forces mais aussi des freins au développement de l'alternance dans le supérieur, en particulier l'inégale répartition de l'offre de formation en alternance, les faiblesses de son organisation dans les universités, ou encore la reconnaissance de l'investissement des équipes pédagogiques dans son développement
  • les moyens d'articuler formation initiale (apprentissage) et formation continue (contrat de professionnalisation) dans une stratégie de formation tout au long de la vie
  • l'analyse des pratiques et des effets de l'alternance dans l'enseignement supérieur, l'alternance devant être appréhendée comme une modalité pédagogique et pas uniquement comme le recours à des contrats spécifiques, et les moyens de favoriser une pédagogie par projet et la mixité des publics en formation
  • l'articulation des stratégies de formation régionales, des stratégies des branches professionnelles et des stratégies des établissements de formation supérieure en matière d'alternance
  • le financement de cette politique, et notamment les leviers permettant aux universités de recourir de manière plus efficace à la taxe d'apprentissage

Chiffres-clés

  • L'alternance dans le supérieur: moins de 7% des étudiants
  • L'alternance dans le supérieur recouvre deux types de situations :

le contrat d'apprentissage, destiné aux jeunes, disposition de formation initiale financée en grande partie par la taxe d'apprentissage. On compte 113 400 étudiants apprentis en 2011
le contrat de professionnalisation, destiné aux jeunes et aux adultes, classé en formation continue et financé par la contribution obligatoire des entreprises à la formation professionnelle continue. On compte 50 000 étudiants dans les niveaux I à III en contrat de professionnalisation.

  • Aujourd'hui, 28 % des apprentis suivent une formation supérieure
  • En 2011, les effectifs en apprentissage dans le supérieur sont en augmentation (+15% sur 2 ans)

Anticiper les métiers et les formations de demain : les enjeux du numérique
Le contexte
Le numérique est une filière créatrice d'emplois avec des perspectives de 35 000 créations d'emplois en France d'ici 2018, soit 7 000 par an liés à la transformation numérique dans l'industrie et les services : usine du futur connectée, big data, cybersécurité, métiers de l'édition logicielle, des jeux vidéo, de l'e-commerce, du web, de l'e-éducation... C'est aussi une filière qui manque de compétences. Par ailleurs, la filière numérique est une filière où les mutations technologiques sont rapides. Cela demande à la fois un travail d'anticipation et d'adaptation permanent de la part de l'offre de formation de l'enseignement supérieur et un accompagnement des salariés pour la formation tout au long de la vie. C'est un enjeu majeur pour le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui s'inscrit dans le cadre de la bataille pour l'emploi pour laquelle tout le Gouvernement est mobilisé. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a donc souhaité que le comité Sup'Emploi fasse un état des lieux de la situation de l'emploi, de l'évolution des métiers et des besoins en formation de ce secteur. Il est en effet indispensable d'intégrer dans les formations supérieures les évolutions profondes qu'engendre le développement de la filière informatique et numérique.
Les enjeux

  • Dans le cadre de ses travaux sur ce sujet, le comité Sup'Emploi sera notamment amené à s'interroger sur les enjeux suivants :
  • Dans quelle mesure l'enseignement supérieur (et en particulier les écoles d'ingénieurs et les universités) répond-il aux besoins du secteur, qu'il s'agisse des formations aux nouveaux métiers ou de l'acquisition des compétences numériques exigées par de nombreux secteurs professionnels ?
  • Quelle stratégie de formation numérique pour les établissements d'enseignement supérieur ? Quelles formations convient t-il de développer ?
  • Comment améliorer la définition des besoins professionnels et renforcer la co-conception des formations ?
  • Quelle réponse des établissements d'enseignement supérieurs aux enjeux de formation tout au long de la vie dans le secteur, afin d'éviter l'obsolescence des compétences ? Quelle part pour l'enseignement supérieur diplômant, quelle part pour les organismes de formation des branches, dans l'accompagnement des salariés tout au long de leur carrière ?
  • Comment améliorer la féminisation du secteur et préserver son rôle d'intégrateur social ?

Chiffres-clés: état des lieux du secteur

  • environ 330 000 salariés
  • environ 100 000 offres d'emplois diffusées depuis 2010
  • environ 15% de ces offres étaient des créations nettes, soit 15 000 créations d'emploi en 3 ans
  • Une très grande majorité de CDI : au moins 90%
  • Une très grande majorité de cadres : au moins 80%
  • Une très grande majorité d'hommes : au moins 70%
  • Un recrutement majoritairement de bac+2 à bac+5
  • Un âge moyen de 35 ans
  • Un système éducatif supérieur qui forme de 16 000 ingénieurs informaticiens par an

Source : Contrat d'Etude Prospective numérique de la branche Syntec numérique
Composition et organisation du comité Sup'Emploi
Composé de 22 membres reconnus pour leurs compétences, leur expérience ou leurs travaux, le comité Sup'Emploi devra répondre à un double objectif : améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays.

Organisation
Rassemblant des personnalités reconnues pour leurs compétences, leurs expériences, ou leurs travaux, le comité Sup'Emploi a pour objectif de renforcer le dialogue et  les synergies entre l'enseignement supérieur et son environnement socio-économique, avec un double objectif : améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et faire contribuer l'enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité. Ce comité est une instance de dialogue et de réflexion stratégique sur l'ensemble des politiques et mesures mises en place pour l'insertion des étudiants et, plus généralement, l'amélioration du lien formation-emploi dans l'enseignement supérieur.
Le comité formulera des avis et propositions à l'intention de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui lui adressera annuellement une lettre de mission listant les sujets prioritaires sur lesquels le gouvernement souhaite recueillir son avis et ses propositions. Il pourra également s'autosaisir de certains sujets et examiner les propositions émanant de ses membres.
Le comité se réunira plusieurs fois par an pour traiter les sujets qui lui seront confiés ou qu'il aura choisis. Il pourra décider de mettre en place, sur un sujet spécifique, un groupe de travail avec des acteurs représentatifs et/ou experts du sujet en question.
Pour assurer son fonctionnement, le comité s'appuiera sur les services de la Direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, notamment le département de la stratégie de la formation et de l'emploi.
Le comité pourra auditionner les experts qu'il jugera utiles à ses travaux. Il pourra s'appuyer sur les travaux d'expertise et statistiques existant au sein des administrations et organismes travaillant sur ces enjeux (D.G.E.S.I.P., D.G.R.I., D.G.E.S.C.O., DEPP, D.G.E.F.P., DARES, D.G.C.I.S., C.G.SP., Insee, Cereq, acteurs du service public de l'emploi...) et il pourra mobiliser les administrations concernées pour contribuer à ses travaux.
Le champ de compétences du comité concerne les problématiques suivantes :

  • les modalités visant à renforcer le lien formation-emploi et le dialogue entre les acteurs de l'enseignement supérieur et les partenaires socio-professionnels ;
  • les modalités de veille pour anticiper les nouveaux métiers et les nouveaux besoins de formation ;
  • les politiques d'orientation professionnelle et d'accompagnement vers l'emploi des étudiants, aux niveaux national, régional et local, dans la perspective de mise en place du service public régional d'orientation (SPRO) et de l'action des Bureaux d'Aide à l'Insertion Professionnelle (BAIP) ou de structures équivalentes au sein des établissements d'enseignement supérieur, en lien avec le service public de l'emploi ;
  • les actions en faveur du développement de l'entrepreneuriat auprès des étudiants et des diplômés ;
  • la formation tout au long de la vie, dont la formation continue et la validation des acquis de l'expérience, dans un objectif de renforcer la part des établissements d'enseignement supérieur ;
  • le rôle et la place de l'expérience professionnelle dans la formation : développement de l'alternance, et notamment de l'apprentissage, dans l'enseignement supérieur, développement et encadrement des stages étudiants en milieu professionnel dans les cursus, conciliation entre études et emplois ;
  • le développement d'une "approche compétences" dans l'enseignement supérieur, intégrant la réflexion sur les référentiels de compétences au sein des formations, la simplification des intitulés de diplôme et la certification des formations supérieures, la formalisation des compétences acquises dans le cadre des études et des expériences extra-cursus.

Composition

Henri Lachmann

Vice-président administrateur référent de Schneider Electric SA, après avoir été successivement, depuis 1996, administrateur, président directeur général du groupe puis président du conseil de surveillance. Diplômé d'H.E.C. Paris et expert comptable, il a débuté au sein du cabinet d'audit Arthur Andersen, puis occupé des fonctions de direction générale à la Compagnie Industrielle et financière Pompey, puis à la Financière Strafor, devenue Strafor Facom.

Françoise Gri

Directrice générale du groupe Pierre et Vacances - Center Parcs, après avoir été  P.D.G.de Manpower Group France. Elle est également membre des instances de gouvernance de Rexel, d'Edenred et du Crédit Agricole. Membre du comité d'éthique du MEDEF, vice-présidente du GPS (groupement des professions de services) et de l'Institut de l'entreprise, elle figure parmi les 50 femmes d'affaires les plus influentes du monde (classement annuel du magazine américain Fortune).

Membres

George Asseraf

Inspecteur général de l'administration de l'Education nationale, directeur de l'ONISEP depuis mai 2013, il est également président de la Commission nationale de la certification professionnelle depuis 2005 et du comité d'orientation du groupe Prospective des métiers et des qualifications au Commissariat général pour la stratégie et la prospective depuis 2006. Agrégé de sciences économiques, il a successivement enseigné en lycée, à l'Ecole Normale Supérieure et occupé diverses fonctions d'expertise et d'encadrement dans plusieurs ministères et au niveau européen. C'est un expert du lien formation-emploi.

Muriel Pénicaud

Directrice générale des ressources humaines chez Danone. Titulaire d'un D.E.A. en histoire, sciences de l'éducation et psychologie, elle remplit diverses fonctions auprès de Michel Delebarre, ministre du travail, en1985, puis intègre le groupe Danone en 1990 comme directrice de la formation, qu'elle ne quitte qu'entre 2002 et 2008 pour la direction générale adjointe de Dassault. Elle a co-signé en 2010 avec Henri Lachmann et Christian Larose le rapport sur "Le bien-être et l'efficacité au travail" dans lequel figurent 10 propositions pour l'amélioration des conditions de travail en entreprise.

Luc-François Salvador

Président du groupe Sogeti France. Il est chargé de l'animation des activités Défense Nationale du groupe Capgemini depuis 2009, où il travaille depuis 1978. Diplômé de l'University College of the Witswatersrand (Afrique du Sud), c'est un spécialiste des services informatiques de proximité. Après avoir mené à bien la fusion entre Sogeti et Transiciel, il a été nommé en 2007 Président du nouvel ensemble qui regroupe aujourd'hui 20 000 personnes, Sogeti France.

Christophe Lecante

Président du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie, administrateur et président de la commission Innovation du Comité Richelieu, il est aussi Président de la société TecKnowMetrix, entreprise spécialisée dans la collecte, le traitement et l'analyse de l'information concernant l'innovation et la recherche quel que soit le domaine technologique.

Geneviève Bel

Vice-présidente de la C.G.P.M.E. nationale, déléguée à l'entrepreneuriat féminin, elle est aussi présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité du Conseil économique, social et environnemental, membre de la section Éducation, culture et communication et membre du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle et de sa commission permanente.

Corinne Margot

Directrice des ressources humaines et de la communication du groupe SOITEC. Titulaire d'un D.E.A. de droit européen et d'un D.E.S.S. en gestion des entreprises, elle a fait toute sa carrière dans la gestion des ressources humaines et la communication.

Jean-Louis Bancel

Président du Crédit Coopératif depuis 2009. Diplômé d'H.E.C., de l'ENA, détenteur d'une licence de droit des affaires et d'un D.E.S.S. de droit public, il a occupé diverses fonctions au ministère des Finances, puis a été directeur de cabinet de la secrétaire d'Etat chargée de la Consommation, Véronique Neiertz. Il a évolué ensuite dans le secteur mutualiste et siège dans les instances de gouvernance de BTP Banque, CoopFr, l'Alliance coopérative internationale, l'I.R.D. Nord-Pas de Calais, la Mutuelle centrale des Finances, ainsi que de l'Autorité des normes comptables.

Sophie Binet

Conseillère principale d'éducation en lycée professionnel, elle est membre du bureau confédéral de la CGT, membre du bureau national du l'UGICT-CGT, chargée des jeunes diplômés. Elle a été vice-présidente de l'UNEF de 2007 à 2008 et a siégé 4 ans au CNESER.

Thierry Cadart

Enseignant en mathématiques, il est secrétaire national de la C.F.D.T. chargé de la réforme de l'Etat et de la décentralisation. Il a été le secrétaire général du Sgen-C.F.D.T. de 2007 à 2012.

Gilles Roussel

Président de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, il préside la commission Formation et insertion professionnelle de la C.P.U. (Conférence des présidents d'universités). Ancien élève de l'E.N.S. Ulm, docteur en informatique, il a dirigé le laboratoire d'informatique Gaspard-Monge de son université et y a exercé des responsabilités au sein des commissions budget-finances, informatique, et dans son conseil scientifique.

Alain Bravo

Président du réseau national de recherche en télécommunications et de la SEE (société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication). Ancien directeur de Supélec (2004-2013). Diplômé de l'école Polytechnique et de l'Ecole nationale supérieure des télécommunications, ce spécialiste des télécommunications a exercé au ministère des Postes et Télécommunications, puis à la Générale des Eaux où il a créé SFR, dont il a été le P.D.G.. Après une période chez Alcatel, notamment à la direction de la recherche et de la technologie, il a fondé une entreprise personnelle de conseils et de réalisations en transfert de technologies.$*

Anne Aubert

Vice-présidente Orientation, réussite et insertion professionnelle de l'université de la Rochelle et présidente de la Courroie (conférence universitaire en réseau des responsables de l'orientation et de l'insertion des étudiants). Enseignant-chercheur en neurobiologie, elle a créé la Maison de la réussite et de l'insertion professionnelle à l'université de la Rochelle.

Jean-Marie Filloque

Chargé de mission pour la formation tout au long de la vie (FTLV) au PRES Université européenne de Bretagne, il a été vice-président de l'université de Bretagne occidentale en charge de la formation tout au long de la vie et président de la conférence des directeurs de services universitaires de formation continue.

Emmanuel Zemmour

Étudiant en master d'économie à l'E.N.S. de Paris, il est président de l'Union nationale des Étudiants de France (UNEF) et membre du CNESER depuis 2009.

Claire Guichet

Étudiante en master 2 Études Politiques à l'université Paris II Panthéon-Assas, elle a été présidente de la FAGE (Fédération des Associations générales étudiantes) et a représenté les étudiants français au sein de l'European Students Union. Depuis 2010, elle représente la FAGE au sein du Conseil économique, social et environnemental.

Olivier Faron

Administrateur général du CNAM (conservatoire national des arts et métiers). Ancien élève de l'E.N.S. Saint-Cloud, agrégé et docteur en histoire, il a été professeur aux universités Lyon 2, Paris 4 et directeur de l'E.N.S. Lyon. Il a également exercé plusieurs fonctions de conseil auprès des pouvoirs publics.

Laurent Beauvais

Président PS de la région Basse-Normandie et président de la commission enseignement supérieur de l'A.R.F. (Association des régions de France). Diplômé de Sciences Po et titulaire d'un D.E.A. d'économie, il a mené de front une carrière politique et administrative. Il a travaillé aux côtés de Jean-Pierre Chevènement puis de Laurent Fabius au ministère de la Recherche et de l'Industrie, puis au cabinet de Hubert Curien. Il a ensuite retrouvé le C.N.R.S., à l'institut national de physique nucléaire et de physique des particules, puis au Ganil (Grand accélérateur national d'ions lourds) à Caen.

Jean-Pierre Boisivon

Professeur émérite à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, délégué général de l'Institut de l'entreprise, administrateur de Lafarge SA, membre du Cercle des économistes, son parcours professionnel l'a conduit à exercer des responsabilités dans l'éducation et dans les entreprises. Instituteur puis professeur des universités, il a enseigné aux différents niveaux du système éducatif, créé la Direction de l'évaluation et de la prospective au ministère de l'Education nationale et dirigé le groupe ESSEC. Il a également exercé des responsabilités à la Bourse, à la Caisse d'Épargne de Paris et à l'Union de Banques à Paris.

Pascal Morand

Directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d'industrie de la région Île-de-France. Diplômé d'H.E.C., titulaire d'un D.E.A. en sciences des organisations et docteur d'Etat en sciences économiques, il a été, entre autres responsabilités, directeur général de l'Institut français de la mode, puis de ESCP Europe. Il est membre de l'Académie des technologies, président du conseil stratégique des Docks-Cité de la mode et du design, ainsi que de l'Institut pour l'innovation et la compétitivité.

Laurent Bigorgne

Directeur de l'Institut Montaigne depuis 2010. Agrégé d'histoire et diplômé de Sciences Po, il a accompli la plus grande partie de sa carrière à Sciences Po, comme directeur des 1ers cycles de 2001 à 2003, directeur des études et de la scolarité de 2003 à 2008 et directeur adjoint de 2007 à 2009. Il a aussi été détaché en 2008-2009 auprès de la London School of Economics, avant d'être recruté par l'Institut Montaigne en octobre 2009 comme directeur des études.
Les enjeux du comité Sup'Emploi
Optimiser la qualité de la formation universitaire notamment en cycle licence, rapprocher les acteurs de l'enseignement supérieur et de l'entreprise pour adapter les compétences aux évolutions du monde du travail, anticiper les mutations des filières professionnelles : tels sont les grands axes de travail du comité Sup'Emploi pour relever le défi de l'insertion professionnelle des jeunes.
Un enjeu commun : l'insertion professionnelle des jeunes 
Dans un contexte de chômage élevé, notamment pour les jeunes, l'insertion professionnelle et la démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur sont plus que jamais des priorités. Une étude récente de l'INSEE (décembre 2013) le montre : les diplômes sont la meilleure garantie d'une insertion professionnelle.
La loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche fait des propositions pour améliorer l'insertion des étudiants. Elle met en place des dispositions pour donner à tous les étudiants les meilleures chances de réussite en les préparant à la fois à un métier d'avenir et en leur dispensant un socle de connaissances, des méthodes de travail solides pour les préparer aux mutations des métiers, de plus en plus rapides. La réussite en licence est dans cet esprit une priorité avec :

  • une spécialisation progressive
  • des méthodes pédagogiques innovantes
  • le développement de l'alternance, des stages encadrés et de l'entrepreneuriat étudiant

La mobilisation des compétences des partenaires socio-économiques, le rapprochement des acteurs de l'enseignement supérieur et de l'entreprise sont indispensables pour améliorer l'insertion des jeunes mais aussi placer l'insertion au cœur même de la conception de l'offre de formation.
Enquête INSEE - décembre 2013
Selon l'enquête de l'INSEE, "en temps de crise, avoir un diplôme protège les jeunes contre le chômage, presque cinq fois plus important chez ceux qui n'en ont pas, spécialement les jeunes issus d'un milieu défavorisé ou de l'immigration". En 2012, le taux de chômage constaté chez les non-diplômés, un à quatre ans après la fin de leurs études, était de 47%, contre 10% chez les diplômés du supérieur.
La formation, levier du redressement économique, de la croissance et de l'emploi 
Nos sociétés développées font face à des changements rapides et profonds, avec des enjeux sociaux, environnementaux, économiques inédits. Face à ces défis, la formation joue un rôle de premier plan dans le redressement du pays et dans sa capacité à faire face aux mutations en cours et, surtout, à les anticiper.
Les pays qui s'en sortent le mieux, notamment les pays émergents ou l'ABRIC, sont ceux qui investissent massivement dans la formation et la recherche pour soutenir la croissance et l'emploi. En Corée, par exemple, la part du P.I.B. consacrée à la recherche et à l'enseignement supérieur est de 4,3% (2,2% en France), et ce pays compte déjà 3,3 millions d'étudiant-e-s (2,4 millions seulement en France, pour une population comparable). Et la dynamique est la même en Inde, au Japon et au Brésil.
La loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et la recherche a posé les bases de cette nouvelle stratégie au service de la compétitivité, de la compétitivité qualité, la seule durable. Le lien formation-emploi est au cœur de cette refondation : formation initiale comme formation tout au long de la vie pour améliorer la qualification et adapter les compétences aux évolutions et besoins du monde du travail.
Un dialogue renforcé pour anticiper les métiers et formations de demain
Plus que jamais l'université de tous les savoirs doit aussi être celle de tous les métiers. La loi du 22 juillet 2013 est une loi d'ouverture, de dialogue, de décloisonnement. Alors que le Gouvernement a lancé 34 filières industrielles, 10 axes de recherche dans l'Agenda stratégique de la recherche, 7 priorités dans le rapport Lauvergeon, renforcer le dialogue formation-emploi entre les acteurs de l'enseignement supérieur et le monde socio-économique est une nécessité pour préparer l'après-crise. C'est une nécessité pour anticiper les mutations des filières (numérique, chimie verte, médecine personnalisée, etc.), préparer aux métiers et emplois de demain. C'est une nécessité pour mieux armer les jeunes qui entrent sur le marché du travail, pour en faire les acteurs d'une société de progrès et d'innovation. C'est en effet au sein des universités, des écoles que se conçoivent les emplois, les métiers, les savoirs et les compétences de demain.

9 décembre 2013

Moins d'embauches en contrat de professionnalisation en 2012

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)156 000 nouvelles embauches en contrat de professionnalisation ont eu lieu en 2012, soit une baisse de 10 % en un an après une hausse de 13 % entre 2010 et 2011. Cette baisse est plus prononcée dans les secteurs de la construction (-12 %) et du tertiaire (-10 %) que dans l’industrie (-2 %). Elle est essentiellement liée à une diminution des embauches dans les établissements de 250 salariés ou moins.
Le repli des embauches en 2012 s’accompagne d’un raccourcissement de la durée moyenne des contrats ou des actions de professionnalisation. La part des recrutements sous forme de CDI passe de 12 % en 2011 à 9 % en 2012.
Avec plus de 70 % des entrées, les diplômés de niveau baccalauréat et supérieur restent les principaux bénéficiaires du contrat de professionnalisation. L’âge moyen des nouvelles recrues continue d’augmenter : 20 % des personnes embauchées en 2012 sont âgées de 26 ans ou plus contre 16 % en 2010.
Consulter Dares Analyses n° 75, décembre 2013.

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