Les entreprises préférées des jeunes Européens
Pour les élèves en ingénierie, le Top 5 est moins bouleversé. On retrouve les mêmes que l’an passé, dans un ordre différent. Siemenspasse 1er en gagnant deux places, BMW Groupet IBMperdent chacun une place et sont 2ème et 3ème alors que Googleet Microsoftconservent la 4ème et la 5ème place.
En ce qui concerne les entreprises françaises, L’Oréal reste la première en Europe (3ème) pour la filière Commerce/Management devant LVMH(22ème), Danone(31ème), EADS(36ème) et la Société Générale(47ème). Chez les ingénieurs, EADSest 8ème suivie de L’Oréal(21ème), Alstom(32ème), EDF(34ème), Renault(37ème) et Schlumberger(41ème). Lire la suite...
Bernard Ramanantsoa (HEC) : « Pourquoi nous lançons nos MOOCs »
Olivier Rollot : Vous allez diffuser deux MOOCs sur le site américain Coursera. Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer ?
Bernard Ramanantsoa : Il s’agit d’abord pour nous de comprendre ce qui se passe avec les MOOCs et d’apprendre en quoi c’est différent d’enseigner dans un environnement totalement ou partiellement (ce qu’on appelle le « blended learning ») numérique. Il y a de nouveaux savoirs faire à acquérir et une question à se poser : la gestion peut-elle s’apprendre à distance comme par exemple la chimie ? La finance comme le droit ? Il y a peut-être des règles du jeu différentes. Au final peut-être va-t-on se dire que les MOOCs ne changent pas grand-chose ou au contraire que cela change tout ! Produire des MOOCs nous permettra en tout cas de peser un peu plus sur les règles qui vont peu à peu voir le jour. Lire la suite.
La mobilité internationale est une chance pour notre jeunesse, pas une menace pour la France
Suite à l'article du quotidien Le Figaro, intitulé "Ces jeunes qui ne voient plus leur avenir en France", Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la vie associative, et Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée aux Français de l'étranger, souhaitent apporter un complément d'information sur la réalité de la mobilité internationale des jeunes et ses motivations.
Accéder à la mobilité internationale est une chance dans la construction du parcours d'un jeune. L'horizon des jeunes aujourd'hui est mondial. Poursuivre ses études à l'étranger, acquérir une expérience professionnelle dans un autre pays, faire un volontariat hors de nos frontières sont des opportunités irremplaçables. Pour l'apprentissage de nouvelles connaissances, l'enrichissement culturel ou l'acquisition de son autonomie... Cette chance doit être encouragée, et non pas crainte ou stigmatisée. Cessons de répandre l'idée que les jeunes qui font ce choix fuient la France ou n'aiment pas leur pays. Avoir envie d'explorer d'autres horizons est, au contraire, une marque positive d'ouverture, la qualité d'un pays qui ne vit pas replié frileusement sur lui-même, mais qui va à la rencontre des autres, qui respire et s'enrichit ! Ce n'est ni menace, ni une malédiction.
La mobilité est une avancée majeure pour relever les défis de la connaissance, de la compétitivité et de l'employabilité des jeunes : un jeune Français qui part forger son expérience à l'étranger revient dans 80% des cas. Il revient plus fort, mieux équipé pour s'intégrer sur le marché du travail, pour créer une entreprise, pour créer des emplois. Et ce talent, c'est la France qui en profite.
Le véritable enjeu de la mobilité internationale est aujourd'hui de permettre à toujours plus de jeunes d'accéder à ces opportunités sans discrimination de ressources et quelle que soit leur origine sociale, afin qu'elles ne soient pas réservées à quelques privilégiés ou aux surdiplômés.
180 000 jeunes Français partent chaque année à l'étranger dans le cadre des différents programmes nationaux ou européens pour leur formation, un stage, un échange sportif ou culturel, un projet associatif ou un volontariat. Le Gouvernement a déployé une stratégie nationale de mobilité européenne et internationale visant à augmenter le nombre de jeunes qui partent et à diversifier les bénéficiaires, pour que davantage de jeunes issus de milieux modestes puissent y accéder :
- augmentation de plus de 40 % du budget du programme de mobilité européen 2014-2020 "Erasmus plus" et démocratisation du dispositif, avec un fléchage vers les filières technologiques et professionnelles, à la demande des ministres ;
- engagement à augmenter de 25% le nombre de bénéficiaires en trois ans du Volontariat International en Entreprise ;
- doublement des moyens dédiés à la mobilité des jeunes ultramarins dans les domaines associatif, éducatif, culturel et sportif ;
- augmentation du budget consacré à l'Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) ;
- renforcement des programmes franco-québécois soutenus par l'Office franco-québécois pour la jeunesse (O.F.Q.J.) ;
- mise en place de nouveaux outils de coordination pour informer les jeunes sur les opportunités...
Aujourd'hui encore, au Brésil, à l'occasion du voyage officiel du Président de la République, un accord visant à accroître les opportunités de mobilité pour les jeunes Français et jeunes Brésiliens sera signé.
N'oublions pas enfin que la France est passée du 5ème au 3ème rang des pays les plus attractifs pour les jeunes diplômés à l'échelle mondiale (source O.C.D.E.) : si 80 000 étudiants français partent chaque année à l'étranger pour consolider leur parcours, il faut aussi retenir que notre pays accueille chaque année 290 000 diplômés étrangers, soit plus de trois fois plus. Près de 95 % des étudiants plébiscitent la France pour la qualité de sa formation.
La recherche, l'enseignement supérieur et le marché du travail de haut niveau sont devenus plus que jamais mondialisés. Dans ce contexte de compétition internationale pour attirer les meilleurs talents, la France se situe parmi les destinations les plus attractives au monde.
L'accueil de ces étudiants et chercheurs étrangers est une richesse pour la France, et un enjeu majeur pour son rayonnement universitaire et scientifique, sa compétitivité, et sa politique d'influence.
La mobilité, ce n'est pas "chercher une alternative à la France". C'est un atout pour les jeunes et le dynamisme de notre pays.
Réjouissons nous que les jeunes Français s'ouvrent au monde, à la découverte de l'altérité et à l'invention de nouveaux possibles, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières.
Dotations 2014 aux Universités et établissements d'enseignement supérieur
Les dotations des universités et des établissements d’enseignement supérieur pour l’année 2014 sont toutes en progression entre 0,15% et 3% par rapport à l'année dernière.
Les dotations des universités et des établissements d’enseignement supérieur pour l’année 2014 ont été communiquées aujourd’hui par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces dotations progressent entre 0,15% et 3,0% par rapport à l'année dernière.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a adressé aujourd’hui à tous les établissements d’enseignement supérieur les éléments détaillés de leurs dotations pour l’année 2014. Celles-ci sont toutes en progression sous l’effet des mesures pluriannuelles engagées dès le budget 2013 par la ministre et dont la mise en œuvre se poursuit en 2014.
La dotation globale des établissements, constituée d’une part "Masse salariale" et d’une part "Fonctionnement", est partout en hausse.
La part "Masse salariale" progresse de 0,2% à 3,0% selon les établissements, sous le triple effet du financement en année pleine des 1 000 créations d’emplois intervenues en 2013, des emplois nouveaux créés en 2014 et du financement des titularisations prononcées au titre du plan pluriannuel de résorption de l’emploi précaire.
La part "Fonctionnement" de la dotation, quant à elle, progresse pour les deux tiers des établissements et reste stable pour le dernier tiers grâce à la première étape de la "compensation boursière réelle", qui voit les exonérations de droits de scolarité dont bénéficient les étudiants boursiers compensées auprès des universités et des écoles en fonction des effectifs réellement constatés et non dans le cadre d’une compensation théorique.
Comme chaque année, ces notifications seront complétées en cours d’année par des crédits supplémentaires au titre notamment des crédits d’investissements et des opérations de mise en sécurité.
A cette occasion, Geneviève Fioraso, dans la lettre qu’elle a adressée à tous les présidents d’établissements, a demandé à ce que "ces créations d’emplois, qui représentent un engagement important de l’Etat vis-à-vis de la jeunesse, bénéficient aux actions les plus efficaces en faveur de la réussite en premier cycle, et notamment à l’orientation et à l’accompagnement des étudiants, à l'innovation pédagogique et aux développements numériques.".
Elle a exprimé sa confiance et ses remerciements aux établissements pour les initiatives déjà engagées en application de la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et la recherche adoptée le 22 juillet dernier et souhaité que "l’année 2014 soit l'occasion de nouvelles initiatives et de projets innovants au service de la réussite des étudiants."
20e anniversaire de l'Association des villes universitaires de France
A l'occasion du 20e anniversaire de l'Association des villes universitaires de France (AVUF), Geneviève Fioraso a rappelé que la réussite des étudiants est étroitement liée à leurs conditions de vie, à la qualité des campus et à leur environnement. Le prochain contrat de plan Etat-région sera l'occasion de fixer de nouvelles priorités centrées sur la qualité et l'attractivité des campus.
Discours - 10.12.2013 Geneviève Fioraso
Je suis très heureuse de m'associer aujourd'hui à la célébration des 20 ans de l'Association des Villes Universitaires de France (AVUF). Je connais bien l'AVUF pour avoir souvent représenté la Ville de Grenoble, je mesure donc pleinement à quel point elle a contribué à transformer l'image et le concept du lien entre les campus universitaires et leur environnement.
L'idée que les campus doivent être pleinement intégrés aux villes et à leur tissu économique, culturel, social, cette idée semble aller de soi. L'idée que les étudiants et les chercheurs doivent vivre et travailler dans la ville, participer à sa dynamique sociale, culturelle, citoyenne... elle aussi semble relever du bon sens. Et pourtant, pendant des années, le modèle qui a prévalu a plutôt été celui de campus périphériques, parfois "hors sol". Parce que les étudiants font un peu peur ? Parce que la science effraie ?
Nous n'en sommes plus là heureusement, et l'AVUF a joué un rôle dans cette prise de conscience. Lors de notre rencontre dans le cadre de la préparation de la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur et la recherche, publiée le 22 juillet dernier, nous avons partagé cette conviction : les universités, les lieux de recherche, jouent un rôle capital en termes d'attractivité, de compétitivité, mais aussi de lien social, de dynamique économique urbaine, d'animation culturelle. Suite du Discours...
Réforme du statut des enseignants-chercheurs : peu de changements en vue
« Un simple toilettage. » La formule émane du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR), pour qualifier la réforme statutaire des enseignants-chercheurs. « Le précédent décret de 2009 n'a été que très peu touché », affirme-t-on au MESR, « nous n'avons fait qu'intégrer ce qui est rendu obligatoire par la loi ESR du 22 juillet dernier, notamment sur la gouvernance des universités et le fait que la carrière des enseignants-chercheurs relève désormais du conseil académique ».Problème : la question, sensible mais centrale, du temps de travail des 59 600 enseignants-chercheurs titulaires, n'a pas été abordée. Et le Syndicat national de l'enseignement supérieur (Snesup) estime ne pas avoir été écouté : « nous avons l'impression que les échanges avec le MESR n'ont servi à rien. Les changements sont mineurs et, au final, le décret comportera les mêmes risques que le décret Pécresse , avec des aggravations », critique Marc Neveu, co-secrétaire général du Snesup. « Les aspects du décret jugés négatifs en 2009 auraient dû être supprimés », poursuit-il, en pointant du doigt la modulation de service et l'évaluation individuelle. Suite de l'article...
Ne pas se tromper de perspectives
Par Paul Santelmann, Responsable de la veille « emploi & qualifications » à l’AFPA. Dans un entretien accordé à la revue Alternatives Economiques (Hors-série n° 99 « Chômage : a-t-on vraiment tout essayé ? »), Eric MAURIN (directeur d’études à l’EHESS) réédite son discours récurrent sur la nécessité d’une systématisation de la poursuite d’études en brandissant l’argument tautologique que plus on est diplômé plus on est immunisé contre le chômage ! Bien plus, Eric MAURIN estime que le rendement du diplôme n’a jamais été aussi flagrant que ce soit en terme d’accès à l’emploi qu’en termes de revenu… Comme quoi l’enfer est pavé de bonnes intentions. Suite...
Why It Matters To Think about Gender and Technology
By Cathy Davidson. There's a parody/hoax happening on Bitbucket where a simplistic redaction of feminism conjoined with a lot of fake code is being put up to tempt the naive, I assume, to create a "feminist" programming language that will turn out to be bogus, a la the infamous hoax perpetuated against Lacanian critical theory long ago. It's a trap, I gather, so that anyone who participates will be revealed to be silly, uninformed, and the whole enterprise fraudulent. Really? Is that the best one can do with a serious issue that most of the world realizes deserves serious debate? Personally, I'd avoid any part of this conversation that isn't a respectful engagement. Caveat emptor. The mudslinging and name calling and reductionism are not what Ari Schlesinger's posts on feminism and programming (either the original or the follow up) are about. More...
Hemispheric Pathways: Critical Makers in International Networks
GaucheHemispheric Pathways: Critical Makers in International Networks
April 24-27, 2014 Ministerio de Cultura, Lima, Peru
Submissions Deadline: 5:00 p.m. EST, November 30, 2013
The challenges facing the Western hemisphere are multidimensional and complex. Urban agglomeration, economic development, ecological crisis, military conflict, digital privacy, impediments to advanced learning, negotiations of multiple cultural and historical perspectives—these are problems with scientific and human factors that must be considered together. HASTAC 2014 challenges participants to consider the interplay of science, technology, the social sciences, the humanities, and the arts in the context of addressing the urgent contingencies facing the evolving hemisphere. Themes addressed by the conference include:
– humanities research and hemispheric grand challenges
– indigenous culture and technology
– technology and education–open learning, peer learning, and issues of access, equity for primary and/or higher education
– technology and interhemispheric communication of knowledge and publishing
– Heritage, Patrimony, Memory and the Digital
– new publics, movements going global and communities of the future
– technology and social identity and roles: gender, race, and other identities
– digital animation and other visualization media arts and sciences
– games and gaming, including for learning
– community development including the importance of art and culture districts
– Mobile technologies and everyday life
– Improvisation, tinkering, hacking
HASTAC 2014 will be composed of keynote addresses, paper presentations (variations detailed below), hackathons, workshops, birds of a feather meet ups, as well as performances and tech demos.