Tertiary Education for the Knowledge Society - Pointers for Policy Development

The review examines how the organisation, management and delivery of tertiary education can help countries achieve their economic and social objectives. It will focus primarily on national policies for tertiary education systems rather than on institutional policies and practices. Key questions include the economic and social objectives of tertiary education; sustainability, structures, links and mechanisms to ensure quality; mobilising adequate funding resources; and national policies and mechanisms to ensure effective governance. Rapport final : Tertiary Education for the Knowledge Society (en anglais uniquement).

Cet examen a pour objet de déterminer comment l’organisation, la gestion et la fourniture des activités d’enseignement supérieur peuvent aider les pays à atteindre les objectifs économiques et sociaux qui sont les leurs. Il porte principalement sur les politiques nationales applicables aux systèmes d’enseignement supérieur et non sur les politiques et pratiques des établissements. Les grandes questions étudiées sont entre autres les suivantes : les objectifs économiques et sociaux de l’enseignement supérieur ; la viabilité, les structures, les liens et les mécanismes propres à assurer la qualité ; la mobilisation de ressources financières adéquates ; et les politiques et mécanismes qui à l’échelle nationale visent à garantir une bonne gouvernance. Rapport final : Tertiary Education for the Knowledge Society (en anglais uniquement).
Controverses - Valérie Pécresse et Axel Kahn
pcassuto | 11 mai, 2011 11:15

De prime abord, tout sépare les deux auteurs : leur formation, leur parcours, leur famille politique, leur expérience professionnelle, leurs fonctions actuelles et plus de vingt ans d'âge... L'une est de droite, l'autre de gauche. Pourtant, ils ont au moins un point commun : leur passion pour l'université. En tant que ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse s'est attelée à une réforme à haut risque qu'elle entend, contre vents et marées, mener à son terme. En tant que président de l'université Paris-Descartes, Axel Kahn se place à la pointe de la mise en oeuvre de cette réforme qu'il approuve dans sa philosophie tout en en contestant certains aspects et certaines méthodes.
C'est à un dialogue parfois vif que nous invite ainsi cet ouvrage, où plusieurs sujets de fond sont abordés : réformes, diplômes, emplois, révoltes, recherche... En cette période où la notion de progrès est souvent attaquée, ces deux responsables s'interrogent sur l'avenir de nos enfants, à travers l'éducation poussée qui pourra leur être donnée... ou non. Et s'affrontent sur certains objectifs de cette éducation. « N'oublions pas l'humanisme », dit Axel Kahn. « N'oublions pas la nécessité d'allier connaissance et croissance, invention et innovation pour nos entreprises », dit Valérie Pécresse.
S'ils se rejoignent sur l'absolue nécessité de garantir la bonne santé des universités et « éviter la fuite des cerveaux », ils n'ont pas forcément les mêmes priorités : « La question de savoir quelles seront les utilisations des moyens conquis par la raison humaine est majeure », insiste ainsi Axel Kahn lorsque la ministre, se situant dans une tradition gaulliste, rappelle que « 22 milliards d'euros sont investis pour développer l'emploi et pour des raisons économiques ». Éthique et politique au coeur des bouleversements économiques et de la mondialisation. Vidéo: Controverses - Valérie Pécresse et Axel Kahn.
At first glance, everything between the two authors, their training, their background, their political family, professional experience, their present and more than twenty years of age... One is right and one left. Yet they have at least one thing in common: their passion for the university. As Minister of Research and Higher Education, Valérie Pécresse has embarked on a reform that aims at high risk, against all odds to complete. As president of the University of Paris-Descartes, Axel Kahn stands at the forefront of the implementation of this reform he endorses his philosophy while challenging some aspects and methods. Video: Controversies - Valerie Pécresse and Axel Kahn. More...
Sortir l’université du déclin

Tout semble rentré dans l’ordre. Après le long mouvement de 2009, les universitaires et les chercheurs ont regagné leurs facs et leurs labos. Les universités se sont converties à l’autonomie. Et la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse se réjouit de l’engouement suscité par la loi sur l’autonomie (LRU). Pourtant, derrière cette sérénité, le malaise persiste. Dans un ouvrage, cinq universitaires en appellent à une refondation urgente de l’université promise, sinon, à une mort certaine. Le juriste Olivier Beaud, le philosophe Marcel Gauchet, les sociologues Alain Caillé et François Vatin, ainsi que le physicien Pierre Encrenaz, ont participé au mouvement. Ils ont été à l’origine d’un Appel pour refonder l’université, réunissant des signataires de sensibilités diverses mais tous partisans d’une réforme radicale du supérieur.
Malgré l’échec du mouvement, ils refusent de baisser les bras et font onze propositions pour sortir l’université du déclin. Le péché originel de la LRU est, d’après eux, de n’avoir voulu réformer que l’université. Or, tout le système d’enseignement supérieur - avec son enchevêtrement d’écoles, grandes et petites, de classes prépas, intégrées ou non, d’Institut universitaire de technologie (IUT) et de Section de technicien supérieur (STS)… - est revoir. Avec la démocratisation, l’université est devenue «la voiture-balai» du supérieur, déplorent-ils. Alors que les autres établissements peuvent sélectionner leurs étudiants et attirer les meilleurs, elle doit accueillir tout le monde et, de plus, avec des moyens bien inférieurs à ceux des prépas et des écoles. Hormis en médecine et en droit, un grand nombre d’étudiants y viennent dès lors par défaut. Du coup, elle se retrouve en concurrence déloyale avec les écoles et se voit reprocher son inefficacité, en raison du fort taux d’échec les premières années.
«On ne pourra résoudre la crise sans toucher au verrou fondamental que constitue le processus de sélection orientation, qui bloque tout le système, écrivent les auteurs. Il ne s’agit pas de réduire le droit des jeunes Français à poursuivre des études supérieures, mais de faire en sorte que ce droit ne conduise pas à imposer à l’université, et à elle seule, de prendre en charge le public refusé ailleurs, et ne lui interdise pas de créer les filières d’excellence conformes à sa vocation.»
Le mot tabou est prononcé : sélection. C’est la deuxième proposition des refondateurs : «une sélection au minimum au niveau de l’entrée en master» , juste après la licence. Le sujet est ultrasensible. Les auteurs concèdent que faire sauter ce principe peut enflammer les étudiants et que «chez nombre d’universitaires, il repose sur une conviction de la mission démocratique de leur institution». Mais pour sauver l’université, ils jugent indispensable de le dépasser.
A défaut d’introduire la sélection à l’entrée, ils prônent une refonte du système, avec la création d’un grand service public réunissant les prépas, les IUT, les STS et les premiers cycles universitaires, dans l’esprit d’une propédeutique préparant aux études supérieures. Ils font d’autres propositions assez iconoclastes - un capital études alloué à tous les étudiants -, avec l’espoir de susciter le grand débat dont l’université a été flouée avec le mouvement anti-LRU.

« Fac, le grand merdier? »

Un livre coup de gueule, dans lequel l'auteur aborde l'université française et « épingle ses défauts et décrit avec clairvoyance ses vices et ses petites magouilles »
Cet ancien président de l'université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, occupe actuellement un poste de conseiller au Quai d'Orsay, auprès de Bernard Kouchner.
Pierre Lunel vient d'être mis en examen pour « détournement de fonds publics » et « complicité d'escroquerie par abus de qualité », à la suite de deux plaintes, déposées en 2007, par Pascal Binczak, son successeur à Paris-VIII.
Pierre Lunel est soupçonné d'avoir employé, sur les deniers de l'université, de 2001 à 2006, un vacataire et effectué plusieurs voyages au profit de manifestations culturelles dont il était le directeur artistique.
Pour Me Sophie Bottai, son avocate, « ces séjours n'avaient d'autre but que de donner un rayonnement international à son université ».
En juin 2007, Pierre Lunel avait répliqué en déposant une plainte pour diffamation, rappelle Le Parisien.
Il a aussi écrit en 2006 Sœur Emmanuelle - La biographie préfacée par Bernard Kouchner, il a également été délégué interministériel à l’Orientation.

El ex presidente de la Universidad de París VIII, Vincennes-Saint-Denis, es actualmente asesor del Quai d'Orsay, con Bernard Kouchner. Pierre Lunel ha sido acusado de "malversación de fondos públicos" y "complicidad con el fraude por abuso de calidad", a raíz de dos denuncias presentadas en 2007 por Pascal Binczak, su sucesor en París-VIII. Más información...
Sarkozy: «Nous voulons les meilleures universités du monde»
Enseignement supérieur et formation, recherche, industrie et PME, numérique, développement durable: le chef de l'Etat a détaillé ce matin les orientations du grand emprunt, qu'il a chiffré à 35 milliards d'euros de financements publics. Les principales annonces. Etrennes avant l’heure. Nicolas Sarkozy dévoilait les domaines d'affectation du grand emprunt, sur la base du rapport remis par la commission Alain Juppé-Michel Rocard. Une enveloppe globale de 35 milliards d’euros de financements publics, qui devrait générer, selon le président de la République, quelque 60 milliards, au total, d'investissements publics et privés. «Investissement», mot clé, ce lundi matin, répété par le chef de l’Etat qui a déploré la «faute» commise par ses prédécesseurs, d’avoir «constamment sacrifié l’investissement». Mais anticipant les critiques sur le risque d’un alourdissement du déficit, déjà record, de la France – «ceux qui me reprochent aujourd’hui les déficits, indiquaient il y a huit mois que le plan de relance était insuffisant, pas à la hauteur» –, Sarkozy a annoncé parallèllement sa volonté de soumettre à un régime strict Etat et collectivités territoriales, convoquant une conférence sur le sujet, dès janvier.
Enseignement supérieur et formation: 11 milliards
A côté du plan campus (5 milliards d’euros) destiné à rénover le parc immobilier, il y aura une autre enveloppe dans le cadre du grand emprunt consacré à tout «l’immatériel», comme le recrutement des meilleurs chercheurs. «Nous avons un objectif: avoir les meilleures universités du monde», ambitionne Sarkozy. Et ce via la création d’une «dizaine de campus d’excellence avec les moyens, la taille critique pour rivaliser avec les universités mondiales». Le chef de l’Etat entend aussi se servir du futur emprunt pour «développer l’apprentissage» et promet d’affecter 500 millions d’euros pour améliorer l’hébergement des jeunes, rénover les établissements, les équiper… «Nous allons créer 20.000 places supplémentaires dans les internats d’excellence», a t-il aussi annoncé. Dernier chantier symbolique de ce premier volet: «un gigantesque campus» à Saclay (Yvelines) «regroupant sur un seul site les écoles de Paris Tech aujourd’hui dispersées dans la capitale, ainsi que l’Ecole centrale de Paris, l’Ecole normale de Cachan et l’Université Paris XI». Pour une facture d’un milliard d’euros.
Pendidikan tinggi dan pelatihan, penelitian, industri dan UKM, digital, pembangunan berkelanjutan: kepala negara pagi ini panduan rinci dari pinjaman besar, itu berjumlah hingga 35 miliar euro dana publik. Pengumuman utama. Etrennes awal. Nicolas Sarkozy meluncurkan bidang kerja pinjaman besar pada dasar laporan yang diajukan oleh Komite Alain Juppé-Michel Rocard. Anggaran secara keseluruhan 35 billion euros dana publik, yang harus menghasilkan, sebagai Presiden Republik, sekitar 60 miliar pada total investasi publik dan swasta. "Investasi", kata kunci, Senin pagi, diulang-ulang oleh kepala negara yang menyesalkan "kesalahan" yang dilakukan oleh para pendahulunya, telah "dikorbankan secara konsisten investasi. Tapi mengantisipasi kritik terhadap risiko kenaikan defisit, sudah catatan dari Perancis - "orang-orang yang menuduh saya hari ini defisit, delapan bulan yang lalu menunjukkan bahwa rencana pemulihan itu tidak memadai, bukan ke atas" - Sejalan dengan Sarkozy mengumumkan niatnya untuk tunduk kepada negara yang ketat dan pihak berwenang setempat, menyerukan konferensi tentang subjek pada bulan Januari.
Enseignement supérieur et formation: 11 milliards Pendidikan dan pelatihan: 11 miliar. More...
Scepticisme français sur l'intérêt de la formation continue

Sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 964 salariés français et 505 salariés danois, interrogés par internet selon la méthode des quotas, du 17 au 22 juin, avec des marges d'incertitude de 2 à 3 points pour un échantillon de 1.000 répondants et de 3 à 4 points pour un échantillon de 500 répondants.

Article de saison: Histoire de vacances

La France a longtemps été en retard en matière de congés par rapport à ses voisins. Entre 1900 et 1930, les congés payés sont instaurés dans de nombreux pays : l'Allemagne, la Norvège, la Pologne mais aussi au Chili ou au Brésil. Aujourd'hui, la France est l'un des pays européen qui octroie le plus de jours de repos. Les congés payés n'ont cessé de s'allonger par l'action syndicale. De 2 semaines en 1936, ils passent à 5 en 1982. Retour sur 70 ans d'innovations sociales.
4 juin 1936 : victoire du Front Populaire aux élections législatives. Léon Blum forme le premier gouvernement socialiste français.
7 juin 1936 : signature des accords de Matignon entre le nouveau Président du conseil, Léon Blum, la Confédération générale du patronat français et la Confédération générale du travail. Le projet de loi sur les congés payés est annoncé.
20 juin 1936 : le Journal Officiel publie la loi instituant 15 jours de congés payés annuels et les semaines de 40 heures. Cette année-là, 600 000 personnes partent en vacances. Léo Lagrange négocie avec la compagnie de chemin de fer un billet populaire de congés annuel à tarif réduit dont 907 000 personnes bénéficient en 1937.
1956 : Renault est la première entreprise à offrir 3 semaines de congés payés à ses employés. La mesure se généralise avec la loi du 27 mars 1956.
1969 : la quatrième semaine de vacances est votée sous George Pompidou avec la loi du 27 mars.
1981 : Retour de la gauche au pouvoir. L'ordonnance du 13 janvier 1982 met en place la cinquième semaine de vacances.
Selon une étude de l'Organisation Internationale du Travail, 3,5 milliards de travailleurs partaient en vacances à la fin des années 80 et 4 milliards à la fin des années 90. La France, numéro quatre. Parmi les pays les plus généreux figurent la Finlande (39 jours de congés payés par an), l'Autriche (38 jours) et la Grèce (37 jours). La France, avec 36 jours, se retrouve en quatrième position, ex aequo avec le Portugal, l'Espagne et la Suède.
Voir aussi: Des formes de congés peu connus, Comment calculer ses congés?
Season article: History of holidays. Paid leave is a right acquired by the french workers on 7 June 1936. The major social innovation for its time is now obvious. 70 years later, 15 days holiday at the expense of the company, we have moved progressively to 5 weeks. Small historical. France has long lagged behind in terms of leave in relation to its neighbors. Between 1900 and 1930, holidays are established in many countries: Germany, Norway, Poland but also in Chile and Brazil. Today, France is a European country which grants the greatest days of rest. Paid leave have grown through trade union action.2 weeks in 1936, they pass to 5 in 1982. Retour sur 70 ans d'innovations sociales. Back on 70 years of social innovation. See also: forms leave little known, How to calculate leave? More...