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Formation Continue du Supérieur
22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Des résultats substantiels mais qui doivent encore s’améliorer…

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Des résultats substantiels mais qui doivent encore s’améliorer…
En l’absence d’autres statistiques officielles, l’analyse générale se concentre sur la mobilité diplômante sortante et la mobilité Erasmus +.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Des statistiques lacunaires

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Des statistiques lacunaires
Les chiffres de la mobilité sortante diplômante de la France proviennent de l'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU). L'ISU collecte les données sur les inscrits et les diplômés mobiles au niveau du pays de destination et réalise une estimation à partir de la somme des inscrits nationaux dans les autres pays. La fiabilité de l'indicateur extérieur dépend cependant de la qualité et du niveau de détail des informations fournies par d'autres pays, ainsi que du nombre de pays de destination pour lesquels des données sont disponibles. Cet indicateur ne mesure que la mobilité diplômante (plus d’un an) et ne permet pas d’analyse détaillée par exemple en fonction de l’établissement d’origine.
Au plan national, l’enquête SISE a été complétée en mai 2014 sur la mobilité sortante diplômante afin de répondre aux besoins d'Eurostat. Les données sollicitées auprès des établissements portent sur les étudiants nationaux inscrits dans un établissement étranger et bénéficiant d'un programme d'échange. Le nombre de réponses est cependant très faible, moins de 0,5 %, et les données ne sont pas de ce fait exploitables. Des efforts sont donc encore à accomplir pour améliorer la remontée de ces informations.
La seule statistique directement issue du système universitaire français est celle de l'agence Erasmus +, qui possède une base de données complète des étudiants bénéficiant du programme. Elle se limite cependant à ces derniers, effectuant dans la quasi-totalité des cas une mobilité non diplômante. Les deux dernières enquêtes triennales « Génération » du CEREQ permettent en principe de mesurer la proportion des jeunes d’une même génération ayant effectué un séjour à l’étranger en cours d’études. Il ne s’agit toutefois que d’une mesure sur échantillon70. Ces résultats comportent donc des limites, d’autant qu’ils ne prennent en compte que les étudiants résidents en France au moment de l’enquête et sortis pour la première fois du système éducatif, et reposent sur une méthode déclarative sur des événements intervenus plusieurs années auparavant.
Le dispositif souffre d’autres lacunes. Les chiffres de mobilité sortante individuelle non diplômante, dans un autre établissement universitaire ou en stage, sont très peu suivis par les établissements. Au plan national, plusieurs catégories statistiques sont absentes, comme le suivi exhaustif des formations délocalisées, les doubles diplômes ou l’équilibre des accords d’échanges.
La meilleure connaissance de ces données, que ce soit en améliorant le système SISE ou en procédant plus souvent à des enquêtes spécifiques, est indispensable au pilotage, à tous les niveaux, des mobilités internationales entrante et sortante. La mise en place d’une base homogène de données partagées obligerait notamment les établissements à mieux définir leurs objectifs et à mieux suivre leurs résultats. À la suite des remarques de la Cour, le ministère chargé de l’enseignement supérieur indique qu’un travail sera engagé pour améliorer le suivi statistique de la mobilité sortante des étudiants inscrits dans les établissements français d'enseignement supérieur.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - L’intérêt de la mobilité sortante

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
L’intérêt de la mobilité sortante
Sur l’employabilité, la dernière étude systématique publiée, celle du Centre d’Études et de Recherche sur les Qualifications (CEREQ) dans le cadre de son enquête Génération66 donne certes des résultats inégaux : les séjours à l’étranger augmenteraient de cinq points de pourcentage la probabilité d’occuper un emploi de cadre ; les longs séjours ou les échanges scolaires ou universitaires diplômants ou certifiants ont un effet net positif sur le niveau de rémunération ; ils augmentent significativement les chances de connaître une expérience professionnelle à l’étranger durant les trois premières années de vie active. Toutefois, les caractéristiques individuelles pèsent bien davantage sur l’insertion que le séjour effectué.
Plusieurs autres études, plus ponctuelles67, montrent clairement que l’insertion professionnelle est favorisée par une mobilité à l’étranger, du fait des nouvelles compétences acquises par les étudiants, qu’il s’agisse de périodes académiques (semestres d’études) ou de périodes professionnelles (stages en entreprises). La mobilité internationale comporte également de fortes et nombreuses conséquences positives pour les employeurs.
Plusieurs études internationales68 montrent que les entreprises, pour être compétitives, doivent s’intéresser aux compétences internationales dans leur processus de recrutement, particulièrement développées lors d’une expérience de mobilité. Il est vrai cependant que le développement de la mobilité sortante peut dans certaines filières très sélectives (ex : médecine) être simplement le fruit d’une stratégie de contournement poussant à suivre à l’étranger des études à la suite d’un échec dans l’enseignement supérieur français.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - L’importance de la mobilité sortante pour la réussite de tous

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
L’importance de la mobilité sortante pour la réussite de tous
S’agissant de la réussite dans les études et de l’insertion professionnelle, aucune enquête générale n’existe sur l’apport de la mobilité sortante pour l’ensemble des étudiants français, mais les statistiques tenues dans certains établissements vont dans le sens de la réalité de ce lien. À l’université de Lyon 3, par exemple, les étudiants sortants en échange ont un taux de réussite supérieur à la moyenne des étudiants à la fois en licence (94 % en 2018, contre 84 %) et en master 1 (90 % en 2018, contre 80 %).
Cependant, selon une enquête réalisée par sondage pour Campus France69, les étudiants ne font pas de lien systématique entre une expérience internationale et l’insertion professionnelle. Cette relation est acquise pour ceux se destinant à travailler à l’étranger ou dans une multinationale, beaucoup moins pour les autres.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Une mobilité sortante à mieux encadrer et promouvoir

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Une mobilité sortante à mieux encadrer et promouvoir
Les effets positifs de la mobilité internationale des étudiants font l’objet d’un consensus : notamment, outre l’acquisition de savoirs académiques, le développement de la confiance en soi, de l’autonomie, de la prise d’initiative, de compétences interculturelles et linguistiques.
Elle est considérée comme un atout voire pour certaines fonctions comme un impératif au moment d’entrer sur le marché du travail. Au-delà de l’objectif fixé par le Président de la République (cf. supra), la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche prévoit que soit élaborée, puis révisée tous les 5 ans, une Stratégie Nationale de l’Enseignement Supérieur (StraNES). Cette stratégie est censée définir les objectifs nationaux engageant l'avenir à l'horizon des dix prochaines années et présenter les moyens de les atteindre.
Dans celle présentée en septembre 2015, l’axe stratégique n° 2 « développer la dimension européenne et l’internationalisation de notre enseignement supérieur » fixe notamment l’objectif de doubler la mobilité sortante d’ici 2025, notamment pour les étudiants d’origine modeste, en créant à leur attention une bourse de mobilité spécifique. Ces objectifs n’ont pas été repris dans un texte législatif ou règlementaire.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - La mobilité entrante - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Le dispositif de la mobilité entrante des étudiants internationaux en France, d’un coût non négligeable, est un atout pour l’internationalisation nécessaire des établissements et pour l’influence française. Il est nécessaire qu’il profite au mieux aux établissements et aux étudiants.
Des progrès peuvent et doivent être faits sur la voie de l’efficacité de la mobilisation du système éducatif national, que ce soit dans l’attribution des bourses, le développement des programmes d’échange, la rationalisation et une meilleure utilisation des critères de choix des établissements, l’alerte et la prévention des offres de formation inadaptées. Le nouveau dispositif des droits d’inscription pourrait permettre une plus grande modulation au bénéfice des étudiants internationaux de bon profil académique et de stratégies d’établissement différenciées.
L’augmentation du nombre d’étudiants étrangers telle que programmée par le Premier ministre ne doit pas se faire à l’aveugle mais selon une logique associant orientation et objectif de réussite de l’étudiant.
En ce qui concerne les doctorants, leur apport à la recherche nationale doit conduire à ne pas décourager leur venue dans des filières particulièrement utiles pour la recherche. Il est donc important de veiller à ce que les conditions économiques d’accueil ne l’empêchent ni ne la freinent. C’est pourquoi la Cour formule les recommandations suivantes :

  1. intégrer une mention dans la plate-forme « Études en France » indiquant clairement si la formation proposée par l’établissement permet d’obtenir un diplôme national ou un diplôme d’établissement (MESRI, MEAE) ;
  2. adopter la plate-forme « Études en France » comme point de passage unique d’inscription pour les étudiants extracommunautaires ; mieux en exploiter les données (MESRI, MEAE) ;
  3. identifier par une enquête spécifique les causes de la baisse récente des doctorants internationaux dans les établissements français et définir les moyens et dispositions de nature à réactiver ce flux de mobilité entrante (MESRI, MEAE) ;
  4. dans le cadre d’une stratégie nationale cohérente de mobilité entrante, développer les programmes d’échange ou de partenariat entre établissements d’enseignement supérieur (MESRI) ;
  5. assurer une meilleure cohérence dans l’attribution des bourses du Gouvernement français en invitant les établissements à formuler des critères académiques propres à une filière ou à une discipline et en demandant aux postes diplomatiques de les respecter(MEAE).

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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Les contreparties nécessaires

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Les contreparties nécessaires
Le Gouvernement a annoncé, en contrepartie de la hausse des droits d’inscription, une amélioration des conditions d’accueil et le financement de davantage de bourses. Les étudiants internationaux souhaitent accroître leurs chances de réussite par un meilleur accueil et un meilleur suivi pédagogique. Des gouvernements étrangers ou fondations demandent souvent ce type de service pour leurs boursiers : Campus France suit pour eux l’accueil et le cursus d’études des étudiants concernés. Dans le cadre du dispositif « Bienvenue en France » annoncé en novembre 2018 simultanément à la hausse des droits d’inscription, plusieurs mesures vont dans ce sens (prise en charge dès la descente d'avion, guichet ou journée d'accueil spécifiques dans les universités, etc.).
Un label « Bienvenue en France » sera attribué par Campus France aux établissements qui améliorent leur dispositif. Plusieurs critères d’obtention de ce label portent sur l'accompagnement pédagogique : offre de formations préparatoires et de suivi méthodologique, offre labellisée de cours de français langues étrangères, plate-forme numérique de mise en relation entre ses étudiants et les nouveaux arrivants, référents étudiants internationaux identifiables et accessibles pour les étudiants étrangers au quotidien.
Un fonds d'amorçage doté de 10 M€ devrait permettre aux établissements de renforcer dès la rentrée 2019 les offres d'enseignement de français langue étrangère (FLE) et les programmes de parrainage. Il est indispensable que les établissements se saisissent au mieux de ces nouveaux outils. Ils en sont redevables devant les pouvoirs publics autant que devant les étudiants étrangers.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Le degré d’autonomie des établissements dans la fixation des droits

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Le degré d’autonomie des établissements dans la fixation des droits
Pour attirer des étudiants qui paieront des droits d’inscription identiques, les établissements ne disposent pas des mêmes atouts. Certains sont bien positionnés, soit compte tenu de leurs classements internationaux et de leur réputation, soit parce qu’ils ont fait un effort particulier par exemple pour la qualité de l’accueil des étudiants internationaux. D’autres ont une réputation moins établie.
La mise en place de droits d’inscription importants et identiques quelle que soit la qualité de l’établissement, ne prend pas a priori en compte ces différences. Ce constat peut déboucher sur des situations sous optimales pour les établissements à la réputation moyenne, qui risquent dans le nouveau régime de voir se tarir la venue d’étudiants internationaux.
La question d’une plus grande modularité des droits d’inscription des établissements est donc posée. Par comparaison avec les universités européennes, les établissements français restent parmi les moins autonomes, dans les domaines académique, organisationnel et financier.
Une plus grande souplesse dans la fixation des droits d’inscription pour les étudiants extra-communautaires présenterait plusieurs avantages. Elle permettrait une adaptation du montant des droits au contexte spécifique de chaque établissement, et notamment de sa place sur le « marché » mondial de la mobilité étudiante.
Elle pourrait en outre permettre d’encourager davantage la venue d’étudiants sur la base de critères académiques d’excellence par l’utilisation du dispositif d’exonération. Au niveau national, les bénéficiaires de bourses du gouvernement français sont déjà exonérés des droits d’inscription afférents à la préparation d’un diplôme national ou titre d’ingénieur diplômé. Au niveau des établissements, et au-delà d’un éventuel système de bourses d’établissement, l’article R.719-50 du code de l’éducation prévoit que « peuvent en outre bénéficier de la même exonération les étudiants qui en font la demande en raison de leur situation personnelle, notamment les réfugiés et les travailleurs privés d'emploi.
Les décisions d'exonération sont prises par le président de l'établissement, en application de critères généraux fixés par le conseil d'administration et dans la limite des 10 % des étudiants inscrits ». Dans le cadre des ajustements portant sur l’application de la hausse des droits d’inscription, le ministère a décidé selon cette logique que les établissements pourront définir des critères d'exonération en fonction de leur stratégie d'attractivité, dans la limite du montant des droits nationaux et dans le respect du plafond de 10 % d'étudiants exonérés hors boursiers de l'État.
Ce type de dispositions pourrait permettre d’exonérer des nouveaux droits les étudiants internationaux ayant un bon profil académique, dès lors que la procédure de sélection prendrait mieux en compte ce critère (cf. supra). Pour la mise en oeuvre de ce dispositif, les processus de préinscription et d'exonération ou d'attribution de bourses ont été mis en cohérence.
Dorénavant, pour les candidats étrangers qui souhaitent s'inscrire (au-delà de la L1), le calendrier suivant va être mis en oeuvre : les postes diplomatiques donnent un avis sur la candidature ; les établissements décident de la retenir ; les postes décident parmi eux d'exonérer de droits ou d'attribuer une bourse, les établissements, sachant quels candidats bénéficieront d'une bourse ou d'une exonération du MEAE, décident de leurs propres exonérations. Le candidat a ainsi connaissance de l'ensemble des établissements désireux de l'accepter et des exonérations ou bourses dont il peut bénéficier avant de finaliser son choix.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - Les droits d’inscription des étudiants internationaux à l’étranger

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
Les droits d’inscription des étudiants internationaux à l’étranger
Ils sont réduits et identiques pour tous les étudiants en Finlande, Slovaquie, Espagne, Estonie, Hongrie, Luxembourg, Portugal, Slovénie, Islande, Norvège et Allemagne. Deux Länder allemands, le Bade- Würtemberg et la Rhénanie du Nord-Westphalie, ont récemment décidé d’instaurer le paiement de droits d’inscription d’un montant de 1 500 € par semestre pour les étudiants extracommunautaires.
Au sein de l’UE, la Grèce, l’Irlande, la Lettonie, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, les Pays Bas, la Pologne, la République tchèque ont mis en place des droits d’inscription spécifiques pour les étudiants extra-communautaires. En dehors de l’UE, des droits pour les étudiants internationaux existent au Canada, Chili, en Russie, Australie, Nouvelle-Zélande et Turquie. Aux États Unis, les étudiants internationaux sont redevables du même montant de droits d’inscription que les étudiants originaires d’un autre État que celui où est implanté l’établissement d’enseignement supérieur.
Le Royaume-Uni laisse les établissements libres de choisir leur niveau de droits d’inscription, en deçà d’un plafond en licence. Ceux des étudiants extracommunautaires couvrent la quasi-totalité du coût de leur formation. Le pays est le deuxième pays d’accueil d’étudiants internationaux mais il bénéficie de l’atout indéniable de la langue anglaise.
Deux pays ont changé de politique dans ce domaine, avec des conséquences contradictoires. Depuis le 1er juillet 2011, la Suède a accru les droits d’inscription, et les universités ont obtenu la responsabilité de fixer le montant de ces droits. Le nombre d’étudiants internationaux en mobilité entrante a connu une forte baisse (46 700 étudiants en 2010-2011, 32 600 en 2013-2014, soit -30,2 %). La situation ne s’est pas pleinement rétablie depuis : en 2016/17, la baisse est de 23,1 % par rapport à 2010/1162. Le Danemark a instauré en 2006 des droits d’inscription différenciés pour les étudiants internationaux extra-communautaires. Les flux d’arrivée ont enregistré une baisse de 35 % la première année, avant de revenir à leur niveau en 2011.
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22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - L’impact possible du relèvement des droits

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
L’impact possible de ce relèvement des droits
Le nouveau niveau des droits d’inscription différenciés pour les étudiants extracommunautaires représente environ un tiers du coût annuel de l’étudiant. Une partie reste financée par d’autres types de ressources, comme la subvention pour charge de service public des établissements.
Dans le marché mondial de l’enseignement supérieur, l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants extracommunautaires aura bien sûr un impact, mais il est trop tôt pour le mesurer précisément. Elle constitue un « signal-prix » positif vis-à-vis des étudiants de certains pays. En Asie-Océanie, mais aussi dans d’autres régions y compris l’Afrique du nord, il serait de plus en plus considéré que le montant de droits d’inscription reflète sa qualité.
Dans d’autres régions ou pour d’autres étudiants, un niveau faible des droits d’inscription à l’université constitue un incontestable facteur d’attractivité, d’autant que d’autres pays proches proposent des formations de qualité avec des droits d’inscription très modiques.
S’agissant des doctorants, et contrairement à ce qui était initialement prévu, ils ne sont plus inclus dans le périmètre de la hausse des droits.
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