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Formation Continue du Supérieur
11 août 2015

Chronologie de l'Apprentissage et de l'enseignement professionnel jusqu’en 2004

Vie publique - au coeur du débat public1851 - 1918 : les premiers jalons

22 février 1851
Loi sur le contrat d’apprentissage, rendant le contrat obligatoire, il pouvait cependant être simplement oral ; son application était donc incertaine.

1863 - 1865

Une commission sur l’enseignement professionnel tente de déterminer des moyens de développement de cet enseignement ; elle aboutit à une première définition de l’enseignement technique mais ne préconise pas son organisation générale par l’Etat.

2 octobre 1863

Instauration de l’enseignement secondaire spécial par Victor Duruy. Destiné aux jeunes souhaitant entrer dans l’industrie ou le commerce, cet enseignement est mis en place dans la plupart des lycées à partir de 1865.

19 mars 1870

Création du Conseil supérieur de l’enseignement technique qui avait été préconisé par la commission sur l’enseignement professionnel de 1863-1865. Il est notamment chargé de la répartition des subventions de l’Etat et de l’inspection des écoles techniques.

6 janvier 1873

Ouverture à Paris de l’école d’apprentis du boulevard de la Villette. Cette école, qui se donnait pour objectif de combiner formation théorique et travail à l’atelier, a été la première école professionnelle de la ville de Paris.

11 décembre 1880

Loi portant création des écoles manuelles d’apprentissage. Ces écoles créées par des communes ou des départements peuvent être subventionnées par le Ministère de l’instruction publique ou par celui du commerce et de l’industrie.

28 septembre 1886

Ouverture, cinq ans après le décret la créant, de la première ENP (Ecole nationale professionnelle) à Voiron suivie de celle de Vierzon.

26 septembre 1888

Création de l’Inspection de l’enseignement technique.

1892
Création des écoles pratiques de commerce et d’industrie (EPCI).

1900
Rattachement de toutes les écoles techniques au Ministère du commerce et de l’industrie.

1902
Création de l’AFDET (Association française pour le développement de l’enseignement technique) par un groupe d’industriels, de notables et de hauts fonctionnaires visant à servir de lien entre l’administration, les industriels et les établissements scolaires.

1905
Projet de loi Dubief : le ministre du Commerce et de l’Industrie, Fernand Dubief, dépose un projet de loi prévoyant notamment l’instauration de cours professionnels obligatoires pour les jeunes de moins de 18 ans. Le projet n’est finalement pas voté.

1911
Décret créant des Comités départementaux de l’enseignement technique. Dans chaque département est mis en place un comité, composé de représentants de l’administration, des autorités locales et des chambres de commerce, chargé "d’étudier les mesures propres à favoriser les progrès de l’enseignement technique".
Création du certificat de capacité professionnelle (le futur CAP).

26 octobre 1912
Création par décret de l’Ecole nationale de l’enseignement technique pour la "formation des futurs professeurs des écoles pratiques et professionnelles".

11 août 2015

L’enseignement supérieur (1968-2010) > L’université : vers quelle autonomie ?

Vie publique - au coeur du débat publicDepuis la fin des années 1960, l’Université a su faire face à de nombreux défis et a connu des évolutions structurelles majeures : démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, création de formations professionnalisantes (Institut Universitaire de Technologie- IUT, licence professionnelle…), développement des relations contractuelles avec l’Etat, participation à la construction de l’Espace européen de l’Enseignement supérieur et de la recherche (processus de Bologne).
Dans le même temps cependant, l’Université se caractérise par un manque continu de moyens, elle est peu attractive pour les enseignants-chercheurs, au regard des conditions d’accueil, des salaires proposés, comme pour les meilleurs élèves des lycées qui lui préfèrent les classes préparatoires et les grandes écoles. De plus, le taux d’échec des étudiants en première année est alarmant (plus de 80 000 jeunes quittent chaque année l’enseignement supérieur sans être diplômés, un tiers des étudiants redoublent leur première année, selon le rapport Hetzel de 2006). Le rayonnement de l’université française est finalement assez faible, à la veille de la réforme entreprise en 2007. Ce constat est partagé par la communauté universitaire, enseignants, chercheurs, étudiants. Les choix gouvernementaux ne font pourtant pas consensus.
Présentée comme une réponse aux maux de l’université, la loi sur les libertés et les responsabilités des université (LRU) de 2007 s’inscrit dans le prolongement des évolutions initiées par Edgar Faure en 1968, Alain Savary en 1984. Prônée depuis 1968, l’autonomie a ses apologues et ses détracteurs : est-elle la seule voie susceptible de redresser l’état de la recherche et du système de l’enseignement supérieur ou au contraire est-elle une remise en cause du service public de l’enseignement supérieur ?
Dès 2008, les universités ont modifié leurs statuts et procédé aux élections rendues nécessaires par la nouvelle gouvernance. D’ici 2012, elles devraient toutes être autonomes et disposer de nouvelles compétences et de responsabilités élargies à la gestion d’un budget global, ainsi que des ressources humaines en contrepartie de l’évaluation de leurs résultats. Voir l'article...

11 août 2015

La condition étudiante (1960 - 2008) > Une nouvelle composante de la politique de l’enseignement supérieur

Vie publique - au coeur du débat publicLes étudiants en France sont plus de 2 millions, avec des origines sociales, culturelles et scolaires très différentes. Leurs conditions et styles de vie ont été longtemps tenus pour des questions tout à fait mineures. Depuis les années 1990, l’Observatoire de la vie étudiante réalise des enquêtes permettant de mieux connaître les conditions concrètes de poursuite des études.
L’explosion de la population étudiante, dans les années soixante, puis à nouveau dans les années quatre-vingts, a fait évoluer le panel des filières d’enseignement proposées, la carte universitaire (il y a des campus universitaires y compris dans les villes moyennes), même si l’accès à l’enseignement supérieur, le succès dans les études pour tous restent néanmoins des objectifs à atteindre.
Mais la vie étudiante n’est plus perçue par sa seule référence à l’institution étudiante. Un campus est aussi un lieu de vie, d’apprentissage de l’engagement syndical, associatif, politique, humanitaire. Les étudiants sont devenus une composante à part entière du paysage social français et les pouvoirs publics l’ont pris en compte en les intégrant dans les différentes structures de la vie universitaire et en accompagnant le développement de la vie associative sur les campus.
Avec la massification de l’enseignement supérieur, la politique de l’enseignement supérieur n’est plus seulement dédiée à la question de l’enseignement mais devient une politique sociale. Voir l'article...

11 août 2015

Apprentissage et enseignement professionnel jusqu’en 2004

Vie publique - au coeur du débat publicEnseignement professionnel et apprentissage sont souvent associés à l’idée d’échec scolaire.
Avec insistance pourtant, les pouvoirs publics tentent de conforter ce modèle d’enseignement et de valoriser l’image des formations conduisant à des diplômes professionnels.
Le développement des formations professionnelles permettrait de répondre à une double nécessité :
- faire baisser le nombre de jeunes quittant le système scolaire sans aucun diplôme
- permettre le renouvellement des emplois dans des métiers où un risque de pénurie existe dès les prochaines années. Voir l'article...

11 août 2015

La formation professionnelle continue (1971-2009)

Vie publique - au coeur du débat publicLa consécration de l’individualisation et de la personnalisation des parcours de formation
Le droit à la formation professionnelle est inscrit dans le préambule de la Constitution depuis 1946 mais le système français de formation professionnelle date en grande partie des années 1970.
Politique emblématique de la décentralisation, la formation professionnelle fait une place centrale aux régions dont c’est un domaine de compétence de droit commun depuis 2004. Toutefois le dispositif français repose sur un paysage institutionnel complexe dans lequel interviennent outre les régions, l’Etat, les partenaires sociaux et les entreprises.
Si l’obligation de financement de la formation par les entreprises est un principe depuis la loi de 1971, le dispositif de formation professionnelle bénéficie également de financements publics (Etat et régions). D’ailleurs la complexité des mécanismes de financement contribue à une certaine opacité du système, voire à un gaspillage des dépenses qui ne bénéficient pas aux publics les plus défavorisés, des dysfonctionnements auxquels la réforme de 2009 veut remédier. Voir l'article...

7 août 2015

A l’occasion de l’anniversaire de la mort de Jean Jaurès, un texte sur la coopération

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Le 31 juillet 1914 Jean Jaurès était assassiné. A cette occasion nous reproduisons grâce à Corinne Bord qui l’a publié sur son blog un texte intitulé « A l’oeuvre », paru dans l’Humanité du 23 juillet 1910, qu’il consacrait à la coopération qui cent un ans nous incite à la réflexion. Voir l'article...

7 août 2015

36 ans avant l’adoption de la loi de 1901 naissait la Ligue de l’Enseignement

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Si la  loi de 1901, donnant aux associations en France une reconnaissance, a 114 ans, la Ligue de l’Enseignement fête en cette année 2015 ses 150 ans, ce qui confirme que la loi ne fait que donner une reconnaissance à ce que les acteurs ont mis en place hors de tout cadre légal. Voir l'article...

6 août 2015

Les étranges débuts d’une école normale supérieure

http://blog.educpros.fr/claudelelievre/wp-content/themes/longbeach_lelievre/images/img01.jpgBlog Educpros de Claude Lelièvre. La loi du 26 juillet 1881 crée l’ENS de Sèvres. Elle sera la matrice du corps des professeures du secondaire public féminin. Il s’agit de « donner un sexe » à l’enseignement secondaire des jeunes filles.
Selon Camille Sée, le promoteur de la loi instituant l’enseignement secondaire public féminin votée en décembre 1880, « ce n’est pas un préjugé, c’est la nature elle-même qui renferme les femmes dans le cercle de famille. Il est de leur intérêt, du nôtre, de l’intérêt de la société toute entière, qu’elles demeurent au foyer domestique. Les écoles qu’il s’agit de fonder ont pour but, non de les arracher à leur vocation naturelle, mais de les rendre plus capables de remplir les devoirs d’épouse, de mère et de maîtresse de maison ». Et comme les hommes fréquentant l’enseignement secondaire ont droit, eux, à la culture classique, Camille Sée énonce le maître mot de son action éducative en latin : « Virgines futuras vivorum matres republica educat ! » (la République instruit les vierges, futures mères des hommes). Voir l'article...

3 août 2015

Revisiting History

HomeBy Colleen Flaherty. Benjamin Franklin and Thomas Jefferson are in, Ronald Reagan is no longer “bellicose,” and the Gilded Age is a little shinier — at least as the far as the new Advanced Placement U.S. History Framework is concerned. In response to criticism that a previous framework portrayed American history in too negative a light, with too little emphasis on American exceptionalism, the College Board on Thursday released an amended framework for the AP U.S. History curriculum, or “APUSH.” Read more...

3 août 2015

Reimagining US History

By Steven Mintz. This summer, I am designing a U.S. history survey course for online delivery at scale – maintaining chronological sweep while eschewing lectures and emphasizing active learning. Read more...
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