Ils donnent naissance à un régime, alors conçu pour être complémentaire des aides publiques existantes. Ce régime conventionnel est défini par voie d’accords négociés. Il est mis en œuvre par les Assédic sur le terrain et l’Unédic à la tête du réseau. Ces associations, créées par la convention de 1958, présentent une particularité dans la gestion d’une mission d’intérêt public : elles sont dirigées par les représentants des employeurs et des salariés à parts égales.
Dans une période de relatif plein emploi, ce « régime d’allocations spéciales aux travailleurs sans emploi » a déjà vocation à verser aux salariés au chômage un revenu de remplacement (une allocation) et à les accompagner face aux transformations du marché du travail. En particulier, l’Assurance chômage doit assurer la reconversion des secteurs industriels en déclin, favoriser le retrait des salariés âgés et faciliter l’embauche des jeunes vers les secteurs porteurs.
Le régime constitue alors des réserves pour être en mesure d’anticiper et de faire face à un éventuel retournement économique. Plus...