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Formation Continue du Supérieur
14 novembre 2012

Recueil de bonnes pratiques en matière de gestion des âges de la vie

http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/publications/images/Recueil_de_bonnes_pratiques_en_matiere_de_gestion_des_ages_de_la_vie.jpgRecueil de bonnes pratiques en matière de gestion des âges de la vie. Expériences des secteurs publics et privés en France et à l’international.
Sachant qu’à la fin de l’année 2009, près d’un titulaire sur trois était âgé de 50 ans et plus dans l’ensemble des ministères français, l’allongement des carrières conduit aujourd’hui à réinterroger la gestion des ressources humaines.
Cela signifie l’engagement d’une réflexion en termes d’organisation du travail, de parcours professionnels, de renouvellement des effectifs, mais également de gestion des compétences et de management des équipes, dans des organisations où se côtoient différentes générations aux comportements et attentes parfois hétérogènes. Télécharger le Recueil de bonnes pratiques en matière de gestion des âges de la vie: Expériences des secteurs publics et privés en France et à l’international.
Introduction au
Recueil de bonnes pratiques en matière de gestion des âges de la vie
Face au vieillissement rapide de la population et à l’allongement de l’espérance de vie, la prolongation de la vie active est devenue une des priorités des politiques d’emploi, aussi bien au sein de l’entreprise que dans la fonction publique.
Le maintien des seniors en activité doit ainsi permettre au marché de l’emploi d’amortir le choc démographique mais aussi d’assurer la maîtrise du financement des retraites, dans un contexte marqué par de fortes contraintes budgétaires.
Consciente du vieillissement significatif de la population européenne et de l’importance de cette thématique, la Commission européenne a décidé de consacrer l’année 2012 au vieillissement actif. Elle a pour objectif de changer les mentalités, en instaurant une véritable culture du vieillissement actif en Europe, soit un ensemble d’attitudes, de valeurs, d’objectifs et de pratiques que partageraient tous les Européens. Pour ce faire, trois champs d’action spécifiques ont été identifiés: l'employabilité des seniors, la participation à la vie sociale et le vieillissement en bonne santé.
En France, la loi du 9 novembre 2010 relative à la réforme des retraites visait cet objectif en prévoyant le relèvement graduel de l’âge d’ouverture des droits à la retraite et de la limite d’âge.
Pour la fonction publique, le principe même de la carrière conduit au maintien des seniors dans l’emploi mais pose la question centrale de leur employabilité et de leur engagement professionnel jusqu’à leur départ à la retraite.
Les dispositifs institués ou encouragés depuis plusieurs années par le ministre chargé de la fonction publique y concourent en favorisant la valorisation des compétences, la diversification et l’accompagnement des parcours professionnels. Il en est ainsi de la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels, de la rénovation des grilles indiciaires, des fusions de corps, de l’instauration de la prime de fonctions et de résultats, de la création du statut d’expert de haut niveau, de la mise en place de l’entretien annuel professionnel mais aussi de démarches telles que l’élaboration des plans de gestion prévisionnelle des ressources humaines, la généralisation du conseil en mobilité-carrière dans les services de l’Etat, ou encore la diffusion d’outils-métiers (répertoires des métiers et dictionnaire des compétences).
Ces mesures, parce qu’elles visent une modernisation de la GRH, prennent en compte la situation de tous les agents, quel que soit leur âge, et contribuent à dépasser tout préjugé qui serait lié à l’âge.
Toutefois, sachant que près d’un titulaire sur trois était âgé de 50 ans et plus dans l’ensemble des ministères français à la fin de l’année 2009, l’allongement des carrières conduit aujourd’hui à réinterroger la gestion des ressources humaines en termes d’organisation du travail, de parcours professionnels, de renouvellement des effectifs, de gestion des compétences et de management des équipes, et ce dans des organisations où se côtoient différentes générations aux comportements et attentes parfois hétérogènes.
Au sein d’une administration publique comme au coeur d’une entreprise privé, la question de la gestion des âges de la vie (GDAV) doit être abordée de manière transversale; elle recouvre en effet l’ensemble des sujets de Ressources Humaines.
Il s’agit d’une question qui concerne toutes les générations, et ce tout au long de leur vie active, du recrutement à la retraite. La gestion des âges de la vie ne se concentre pas uniquement sur le management des seniors. Il apparaît clairement que la plupart des pays étudiés en ont pris conscience et développent par conséquent des politiques de GRH qui s’intéressent à tous les âges ou tous les « cycles » ou « phases » de la vie active. Télécharger le Recueil de bonnes pratiques en matière de gestion des âges de la vie: Expériences des secteurs publics et privés en France et à l’international.
Η συλλογή των καλών πρακτικών στη διαχείριση της ηλικίας της ζωής. Εμπειρίες του δημόσιου και του ιδιωτικού τομέα στη Γαλλία και διεθνώς.
Γνωρίζοντας ότι στο τέλος του 2009, σχεδόν ένας στους τρεις ήταν κάτοχος ηλικίας 50 ετών και άνω σε όλα τα τμήματα Γαλλικά, πλέον σταδιοδρομία οδηγεί τώρα να επανεξετάσει τη διαχείριση των ανθρώπινων πόρων .

Αυτό σημαίνει ότι μια δέσμευση να σκέφτονται από την άποψη της οργάνωσης της εργασίας, την εξέλιξη της σταδιοδρομίας, την ανανέωση του εργατικού δυναμικού, αλλά και των δεξιοτήτων διαχείρισης και ομάδες διαχείρισης σε οργανισμούς όπου διαφορετικές γενιές συναντιούνται συμπεριφορές και προσδοκίες μερικές φορές ετερογενή.
Κατεβάστε το κώδικα καλής πρακτικής στη ζωή διαχείρισης της ηλικίας: Εμπειρίες του δημόσιου και του ιδιωτικού τομέα στη Γαλλία και στο εξωτερικό. Περισσότερα...

13 novembre 2012

Génération Erasmus - 25 ans de bonnes pratiques

http://www.europe-education-formation.fr/images/couvertures/plaquette-2011.jpgEtude « Génération Erasmus : 25 ans de bonnes pratiques »
Réalisée par l'agence Europe-Education-Formation France - Septembre 2012
Editée à l'occasion du 25ème anniversaire du programme, cette étude s'appuie sur la rencontre, au sein de 19 universités françaises, de tous ceux qui œuvrent en faveur de la mobilité européenne. A travers la visite de près d'un quart des universités françaises et de plus de 200 personnes rencontrées, il s'agissait d'analyser les stratégies universitaires en matière de mobilité sortante et d'appréhender leur déclinaison en termes organisationnel et opérationnel. Au moment où la Commission européenne prépare le futur programme « Erasmus pour tous » et où l'Union européenne a fixé un objectif de 20% de diplômés de l'enseignement supérieur bénéficiaires d'une mobilité transnationale, l'étude a mis l'accent sur les bonnes pratiques et les freins à lever pour un déploiement optimal de la mobilité. Téléchargez l'étude.
Introduction

Nous fêtons en 2012 le 25ème anniversaire d’Erasmus. Devenu emblématique au sein du programme européen Education et Formation Tout au Long de la Vie (EFTLV) qui comprend aussi Leonardo da Vinci, Grundtvig et Comenius, Erasmus est désormais la « marque » de la mobilité internationale avec près de 3 millions d’étudiants mobiles à ce jour.
La France occupe depuis plusieurs années les premières marches du podium. Ainsi en 2011, ce sont plus de 30 000 étudiants français qui ont profité de cette expérience académique unique. Et les universités ont joué et jouent de plus en plus un rôle clé pour les sensibiliser, les préparer, les accompagner vers ce parcours de formation européen dont plusieurs études1 démontrent la valeur incontestable, notamment en termes d’insertion professionnelle.
Pourquoi certaines universités sont-elles particulièrement dynamiques dans le cadre du programme Erasmus? Y a-t-il une stratégie particulière? Comment se décline-t-elle en termes organisationnel et opérationnel?
Voici quelques-unes des interrogations auxquelles l’Agence 2e2f a souhaité répondre à travers la réalisation de cette étude, conduite par la mission Prospective entre octobre 2010 et mars 2011. Elle visait à décrypter, par le prisme de la politique des relations internationales, la situation de près d’un quart des universités françaises. Dix-neuf universités ont donc été visitées dans onze régions françaises, permettant aux équipes de l’Agence 2e2f de rencontrer plus de deux cents acteurs des relations internationales.
L’objectif était d’analyser les bonnes pratiques mais aussi les freins éventuels à un déploiement optimal de la mobilité. Au fil de ses visites, l’Agence a donc rencontré tous les acteurs qui l’accompagnent tant du point de vue politique, qu’organisationnel.
Mais les bénéficiaires eux-mêmes ont aussi été interrogés afin de recueillir leur ressenti et leurs propositions.
Au moment où la Commission Européenne prépare son futur programme « Erasmus pour tous » et s’est donné pour objectif de doubler le nombre de personnes partant en mobilité à l’étranger pour la prochaine programmation 2014-2020, il était aussi important d’analyser les pratiques mises en place sur le terrain et de mettre en lumière les plus innovantes pour qu’elles puissent être démultipliées. En effet, l’Union européenne a fixé un objectif de 20% de diplômés de l’enseignement supérieur bénéficiaires d’une mobilité transnationale.
Plus généralement, cette étude de terrain illustre quelques-unes des stratégies d’établissements pour faire en sorte que la mobilité internationale devienne une réalité pour un nombre plus grand de jeunes. Antoine GODBERT
25 ans de mobilité (Chronologie: principales étapes du dispositif de mobilité étudiante en Europe)

1957 > Le Traité de Rome fait peu référence à l’éducation. Il énonce simplement dans son article 3 que les États membres doivent contribuer à promouvoir une éducation et une formation de qualité.
1976 > Résolution du Conseil des ministres de l’Éducation au sujet d’un programme d’action pour l’éducation.
1980 > Lancement d’Eurydice, le réseau d’informations sur l’éducation en Europe.
1983-84 > Les déclarations de Stuttgart et de Fontainebleau établissent le concept de citoyenneté européenne qui promeut plus de coopération entre les établissements d’enseignement supérieur.
1986 > L’Acte unique européen (AUE) réaffirme la nécessité de développer la dimension européenne de l’éducation.
1987 > Lancement d’ERASMUS (European Community Action Scheme for the Mobility of University Students) avec 11 pays signataires.
1988 > Une résolution du Conseil invite les États membres de la Communauté à intégrer la dimension européenne de l’éducation dans les programmes scolaires, les manuels et la formation des professeurs (et ce dans toutes les disciplines concernées: littérature, langues, histoire, géographie, sciences sociales, sciences économiques et arts plastiques).
1992 > Le Traité de Maastricht prévoit une contribution plus étendue de la Communauté européenne dans l’éducation et la formation professionnelle.
1993 > Livre vert de la Commission sur la dimension européenne de l’éducation.
1995 > Lancement de Socrates (programme d’action communautaire dans le domaine de l’éducation) et de Leonardo da Vinci (programme d’action communautaire pour la formation professionnelle).
1996 > Erasmus finance des cours spécialisés dans les langues les moins répandues et les moins enseignées aux étudiants partant à l’étranger
dans le cadre du programme. L’objectif de ces cours est de les préparer à leur période de mobilité à des fins d’études ou de stage grâce à une introduction linguistique et culturelle au pays hôte.
1997 > Le Programme Erasmus offre de nouvelles opportunités à travers les missions d’enseignement. La mobilité étudiante ne cesse de croître, 850 000 étudiants en ont déjà profité parmi les 24 pays participants.
1999 > La déclaration de Bologne, signée par 29 ministres de l’Éducation, instaure l’objectif d’établir un espace européen de l’enseignement supérieur d’ici 2010.
2000 > Le Conseil européen de Lisbonne invite les ministres de l’Éducation à se mettre d’accord sur un ensemble d’objectifs concrets futurs pour les systèmes d’éducation et de formation d’ici 2010.
2002 > Le Conseil européen de Barcelone invite les États membres à « promouvoir la dimension européenne dans l’enseignement et son intégration dans les compétences de base des élèves d’ici 2004 » et définit l’objectif de faire du système éducatif et de formation européen une référence de qualité au niveau mondial d’ici 2010. C’est le programme « Éducation et formation 2010 ». La Commission européenne célèbre le millionième étudiant Erasmus.
2003 > Lors du Conseil de Berlin, les ministres de l’Éducation de 40 États européens se mettent d’accord sur l’adoption de mesures visant à accélérer la mise en place d’un espace européen de l’enseignement supérieur,
et décident notamment de rendre possible la comparaison entre les différents diplômes nationaux à l’horizon 2005.
2004 > Lancement du programme Erasmus Mundus.
2005 > Lors du sommet de Bergen, les ministres ont déclaré que, d’ici au sommet de Londres en 2007, ils chercheront à avancer dans les domaines suivants: la mise en oeuvre de normes et lignes directrices visant à garantir la qualité, la mise en oeuvre de cadres nationaux pour les qualifications; la récompense et la reconnaissance des diplômes communs, notamment au niveau du doctorat; la création de possibilités visant à promouvoir des voies d’apprentissage flexibles dans l’éducation supérieure, notamment des procédures pour la validation des acquis de l’expérience.
2007 > Lors de la conférence ministérielle de Londres en 2007, les ministres de l’Éducation adoptent une stratégie relative à la dimension extérieure du processus de Bologne pour améliorer l’information et promouvoir l’attrait et la compétitivité de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Erasmus fête ses 20 ans: 1,7 million d’étudiants européens
ont déjà réalisé une mobilité dans ce cadre.
2007 > Désormais les étudiants ont la possibilité d’effectuer un stage en entreprise via « Erasmus stage »
2007 > Mise en place de la Mobilité de formation. Elle s’adresse à tout personnel d’un établissement d’enseignement supérieur (personnels enseignants, administratifs, techniques, etc.) et permet d’effectuer, sur une durée d’une à six semaines, une mobilité de formation dans un établissement d’enseignement supérieur partenaire, dans une entreprise ou dans un organisme de formation européen.
2008 > Le 2 millionième étudiant Erasmus, Marcel Musabimana, a effectué sa mobilité durant l’année 2008/09. La Commission européenne a marqué l’événement et sélectionné un étudiant Erasmus de chaque pays participant qui symbolisait le deux millionième étudiant. Les étudiants
sélectionnés ont été invités à la conférence internationale Erasmus de Lund en Suède les 5 et 6 octobre 2009.
2010 > L’agence 2E2F publie son 1er Palmarès Erasmus des universités. Ce Palmarès place les universités de Savoie, de Grenoble 3 et Lille 1 dans le groupe de tête http://www.2e2f.fr/
2011 > La Commission européenne publie le 23 novembre 2011 sa proposition du futur programme d’éducation, de formation et de jeunesse: ERASMUS POUR TOUS: un programme plus ambitieux, plus simple et plus ouvert sur le monde.
2012 > Erasmus fête ses 25 ans à Bruxelles le 30 et 31 janvier. Tous les Etats membres organisent dans leur pays de nombreux évènements. En France, l’agence 2E2F lance officiellement l’évènement le 23 mars à Bordeaux et créée le Cercle Erasmus. Elle célèbre l’année Erasmus tout au long de l’année à travers une série d’évènements festifs et scientifiques et des partenariats avec les médias régionaux, nationaux et internationaux. http://www.facebook.com/GenerationErasmus. Téléchargez l'étude.
Voir aussi Génération Erasmus - 25 ans, Génération Erasmus - 25 ans.
http://www.europe-education-formation.fr/images/couvertures/plaquette-2011.jpgStudy "Erasmus Generation: 25 Years of Good Practice"
Conducted by the agency Europe-Education-Formation France - September 2012
Edited on the occasion of the 25th anniversary of the program, this study is based on the meeting in 19 French universities, of all those who work for European mobility. Through the visit of nearly a quarter of French universities and more than 200 people interviewed, it was to analyze the strategies academic mobility outgoing and understand their variation in terms of organizational and operational. When the European Commission is preparing the future "Erasmus for all" and that the European Union has set a target of 20% of graduates of higher education beneficiaries of transnational mobility, the study focused on good practices and obstacles to overcome for optimal deployment of mobility. Download the study.
Introduction

In 2012 we celebrate the 25th anniversary of Erasmus.
Become iconic within the European Education and Training Program All Life Long Learning Programme (LLP), which also includes Leonardo da Vinci, Grundtvig and Comenius, Erasmus is now the "brand" of international mobility with nearly 3 million mobile students to this day. More...
2 novembre 2012

Babyboomers, X, Y et maintenant Génération C

http://www.focusrh.com/squelettes/images/logo_RH.jpgPar Jean-Claude Ancelet. La Belle Province, le Québec, a toujours exporté des appellations évocatrices en apparence désuètes mais très souvent justes. Après le mentorat, la rétroaction, nos chers amis québécois évoquent la nouvelle génération des 12 à 24 ans et disent que ces jeunes clavardent!
J’interviens à l’APM (Association pour le Progrès du Management, association de développement de l’entreprise par celui de son manager; plus de 5500 chefs d’entreprises en Europe) depuis 2001, comme expert de l’évolution des sociologies des salariés. J’ai expliqué à des babyboomers (nés entre 1945 et 1965) les nouvelles postures des X (nés entre 1965 et 1980), puis plus récemment des Y (nés entre 1980 et 1995). Il y a quelques jours, des chefs d’entreprises m’ont interpellé sur la Génération C en voulant en savoir plus.
Le concept du CEFRIO (Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations) s’intéresse aux 21-24 ans qu’il décrit comme la génération des 4 C: Communication, Collaboration, Connexion, Créativité.
Connexion et Communication

Les C sont les hérauts des TIC (Technologies de l’information et de la communication) qu’ils pratiquent de façon naturelle et spontanée et qu’ils s’approprient en un temps record lorsque l’entreprise les met à leur disposition. Les outils s’apparentent à un langage, dont ils ont assimilé les codes et les caractéristiques et qu’ils désirent utiliser pour s’exprimer et échanger. L’entreprise ne doit pas s’investir dans l’accoutumance à ce nouveau langage, car il sera de plus en plus inné et deviendra atavique, comme le statut social et le sentiment d’appartenance pour les babyboomers.
Elle doit se préoccuper du sens donné à ce langage et de sa transversalité avec des générations qui ne le pratiquent pas. Les C n’existent pas que par les TIC et ils n’existent pas s’il n’y pas de cadre de référence, de valeurs, de vision, d’engagement réciproque, d’autorité de compétences. La question cruciale est de travailler l’efficience dans le langage ou, du moins, l’efficience des autres générations.
La connexion sera de plus en plus acquise et génétique ce qui ne veut pas dire que la communication en résultera sans travail, partage, collaboration et effort.
Créativité et Co-construction

Les jeunes de 12-24 ans sont créatifs, innovants, énergiques et énergisants. Ils surprennent les babyboomers habitués à de la retenue, de la folie qui se raisonne, à de l’autorégulation comme mode de pensée. Ils désespèrent les X qui ont les fondamentaux des babyboomers sans l’usufruit qui va avec, mais vivent les difficultés des Y sans la prédisposition qui accompagne ces derniers.
Ils sont créatifs comme ils sont connectés au sens d’une identité originelle, ce qui ne signifie pas que la créativité se transforme à tous les coups en production, engagement, performance, satisfaction.
L’un des modes clés du management des C sera la co-construction. Il s’agira pour l’entreprise de vouloir se réinventer ou, plus simplement, d’accroître son agilité. La co-construction porte sur les processus, les fonctionnements et associe des personnes de toutes générations dans une logique de réciprocité, d’apport matériel et d’intégration respectueuse dans les référentiels de l’autre.
La co-construction est initiée par le dirigeant qui, pour être exemplaire, doit lui-même se réinventer. Elle est légitimée par un cadre de référence connu et nécessite qu’une nouvelle réciprocité prenne forme.
En conclusion et au-delà des stigmatisations qui réduisent la compréhension, notre monde va réellement changer et nous devons, pour durer, rebondir sur ce qu’apportent les jeunes pour que les racines symbolisées par les anciens génèrent la moisson de demain.
A propos de l’auteur: Jean-Claude Ancelet dirige le cabinet ADEIOS Consulting (www.adeios.fr), spécialisé dans les relations sociales, le management et la sociologie, l’emploi et ses perspectives dans l’entreprise. Expert des nouvelles sociologies en France et en Europe, il anime conférences et séminaires sur la Génération Y, les réseaux sociaux et les collectifs de travail. Il a écrit en 2011 un livre publié aux éditions DUNOD « Restaurez les collectifs de travail ».

http://www.focusrh.com/squelettes/images/logo_RH.jpg Mε Jean-Claude Ancelet. La Belle Province, Κεμπέκ, έχει εξαχθεί πάντα υποβλητική ονόματα φαινομενικά ξεπερασμένη, αλλά πολύ συχνά δίκιο. Μετά mentoring, ανατροφοδότηση, αγαπητοί φίλοι Κεμπέκ μας θυμίζει τη νέα γενιά από 12 έως 24 ετών και να πω ότι οι νέοι clavardent. Περισσότερα...

4 octobre 2012

Y - génération « donnant, donnant »

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgPar Olivier Rollot. Mais oui les jeunes générations, ceux qu’on appelle les « Y », sont prêts à s’investir dans leur emploi. Et même beaucoup. Mais à condition d’être certains d’y trouver leur compte dans un contexte d’échanges. Mais avant cela, pour vous mettre en condition, je vous propose de regarder cette petite vidéo qu'on doit au site l'entreprise.com et qui explique  - drôlement - ce que peuvent être les Y dans l'entreprise.La Génération Y en entreprise, ça donne quoi ? par lentreprise-videos.
Donner et recevoir

Les DRH appellent parfois les Y la « génération contrat ». D’autres estiment que l’embauche d’un jeune se rapproche d’un « acte de vente ». Quel que soit le vocabulaire employé, il exprime bien que l’entreprise se doit aujourd'hui de présenter de façon précise l’emploi qu’elle propose et ceci, dans toutes les dimensions. Plus d’un recruteur en est dérouté. Celui-ci s’insurge: « Tout se passait bien pendant cet entretien et je pensais l’embaucher quand elle m’a demandé si on pouvait partir plus tôt le vendredi après-midi. Mais quelle question! Évidemment, je ne l’ai pas recrutée ». Incompréhensible, voire choquante pour les générations précédentes, voici une question naturelle pour un Y…
Il s’agit bien d’un nouveau paradigme pour l’entreprise, que résume ainsi la spécialiste canadienne des ressources humaines et professeur à HEC Montréal Anne Bourhis[1]: « Les jeunes sont capables de se mobiliser autour d’un projet, mais ils veulent le faire selon des conditions qu’ils fixent eux-mêmes. Ils sont prêts à bosser soixante-dix heures par semaine quand le travail l’exige mais, en retour, ils veulent être capables de prendre leur vendredi quand ça leur chante. Ils sont prêts à donner d’un côté, mais ils veulent certainement recevoir de l’autre ». Et cela, l’entreprise a eu un peu trop tendance à l’oublier, tant elle a su exploiter la peur du chômage pendant de longues années.
Une nouvelle « valeur » travail
Tout en constatant qu’elle accorde autant d’importance au travail que les précédentes, les sociologues Dominique Méda et Patricia Vendramin[2] vont jusqu’à dire que la jeune génération est « peut-être en train de dessiner les traits d’une nouvelle conception du travail ». L’accroissement du niveau de qualification tend selon eux au développement d’attentes « plus élevées en termes de développement personnel à travers le travail ». Les jeunes veulent un travail payé mais surtout signifiant. C’est la génération la mieux éduquée qu’on ait jamais vue, mais les entreprises ne savent pas toujours qu’en faire. Plutôt qu’essayer de les faire entrer dans des processus existants, il faudrait mieux se demander quels produits et services plus évolués on pourrait produire avec eux. Les jeunes veulent que leur travail leurs permette de s’épanouir dans toutes leurs dimensions.
Une précarité assumée

Le corollaire de cette volonté de liberté est une certaine précarité. « Les jeunes recherchent une cohérence entre le travail et la vie en termes de sens et de valeurs, ce qui les amène, relativement souvent, à préférer l’insécurité dans un emploi qui a du sens plutôt que la stabilité dans un travail qui n’en a pas. Ils ont moins peur de l'instabilité que les générations précédentes ; ils semblent envisager la précarité comme un événement « normal » mais transitoire », constatent encore Dominique Méda et Patricia Vendramin. Ce que les entreprises ont-elles bien du mal à comprendre: comment un jeune peut-il quitter un emploi bien payé alors qu’on ne parle que de chômage partout ? [1] Dans « Les "C" en tant que travailleurs » (au Québec, on appelle les « C » les 15-24 ans), publié par l’organisme québécois spécialisé dans les technologies de l’information CEFRIO et téléchargeable sur son site www.cefrio.qc.ca

[2] Dans un passionnant texte de la revue Sociologies (PUF) intitulé: « Les générations entretiennent-elles un rapport différent au travail? » (http://sociologies.revues.org/index3349.html).
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg By Olivier Rollot. But the younger generation, the so-called "Y" are willing to invest in their jobs. And lot. But on condition that some find their account in the context of trade. But before that, to put you in condition, I suggest you watch this short video you must site the company. Understand and explain - oddly - that may be the Y in the company. Generation Y in the workplace, what happens? per companys-videos.
Giving and receiving

The DRH sometimes called Y "generation contract".
Others believe that hiring a young approximates a "Bill of Sale". Whatever the terminology used, it expresses that the company must now present precisely the employment it provides and this, in all dimensions. More than one recruiter is baffled. It protested: "Everything went well during the interview and I thought to hire when she asked if we could leave early on Friday afternoon. But what a question! Obviously, I have not hired. " Incomprehensible or offensive to previous generations, this is a natural question for Y. More...

30 septembre 2012

Generation Y – Adventures in teaching

http://static.euronews.com/media/generation-y/generation-y-homepage-background.jpgStudent teacher Eva from Germany has just arrived at her host school in Lithuania where she will work as a teaching assistant for the coming three months.
Carlos from Spain relives plenty of great memories when he returns to Lithuania after the end of his assistantship there. Both Eva and Carlos received assistantship grants through the Comenius programme.
Watch the video on the Euronews site (available in English, French, German, Italian, Portuguese, Spanish as well as Russian, Turkish, Ukrainian, Arabic and Farsi).
Comenius Assistantships

As Comenius Assistants, future teachers receive an EU grant to spend 3 to 10 months in a school abroad and where they assist in teaching. This is an opportunity for them to boost their language skills, get to know another European country and its school education system and improve their teaching skills. Schools profit from hosting a Comenius Assistant as his or her active involvement helps increase pupils' language skills, their motivation to learn languages and their curiosity about other countries and cultures. If you want to know more about Comenius Assistantships or if you are interested in applying for a grant, please contact the National Agency in your country. More information: Comenius Assistantships.
Euronews "Generation Y"

Just a few weeks ago, Eva might not have believed she would be singing into a microphone in front of her students.
This 25-year-old teacher from Germany has just arrived in Lithuania as part of a European partnership programme.
She is one of thousands of young teachers taking part in a new working adventure abroad.
“It’s my first experience abroad. I thought about it for a long time, where did I want to go, I didn’t want a country I already knew from holidays or television, but something rather more exotic, so I think Lithuania was the right choice for me,” Eva said.
6 septembre 2012

Préparation du Contrat de génération

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Après les emplois d’avenir, dont l’examen au Parlement commence la semaine prochaine, le contrat de génération a fait l'objet d'une communication au conseil des ministres du 5 septembre 2012.
Un document d’orientation cadrant le dispositif a été adressé aux partenaires sociaux qui devraient engager une négociation le plus rapidement possible sur ses modalités d'application: nature des engagements, accompagnement des jeunes, tutorat, ouverture du dispositif aux chefs d'entreprise âgés, durée des accords d'entreprise, articulation avec les accords de branche... Un projet de loi sera ensuite présenté, fin 2012 à l’issue de cette négociation; l'objectif étant une entrée en vigueur du contrat de génération début 2013.
Ce contrat sera un outil pour favoriser simultanément emploi des jeunes et emploi des seniors dans les entreprises, tant quantitativement (embauches de jeunes, accroissement du taux d’emploi des seniors) que qualitativement (favoriser l’insertion en CDI, transférer les compétences,…). La mise en oeuvre sera adaptée aux différentes tailles d’entreprise.
Les entreprises de 300 salariés et plus auront l'obligation de négocier un accord collectif sur la mise en oeuvre de ces contrats; le maintien des allègements de cotisations « bas salaires » (exo Fillon) et la non pénalité pour défaut d'accord senior étant conditionnés par la signature de cet accord avant le 30 septembre 2013. L'accord d’entreprise devra préciser la stratégie et les engagements partagés sur l’emploi des jeunes et des seniors, et la transmission des compétences au sein de l’entreprise. Il absorbera l'accord seniors existant et auquel il se substituera.
Dans les entreprises de moins de 300 salariés, un accord collectif pourra aussi être signé, mais le dispositif pourra être mobilisé avec la simple signature d'un contrat de génération individualisé entre le jeune, le senior et l’entreprise, assorti d’une aide forfaitaire (exo de charges patronales d'environ 4000 €/an s'ajoutant à l'exo Bas salaires) pour chaque jeune (16-25 ans) recruté en CDI pendant 3 ans et pour le salarié de 57 ans et plus maintenu en entreprise jusqu’à l’âge de la retraite.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)After the jobs of the future, consideration of Parliament begins next week, the generation contract has been a communication to the Council of Ministers on 5 September 2012.
A guidance document framing the device was sent to the social partners should start negotiations as soon as possible on its implementing rules: the nature of commitments, coaching youth mentoring, opening the device entrepreneurs older duration of company agreements, joint agreements with branch ...
A bill will be presented in late 2012 at the conclusion of these negotiations, the objective being entry into force of the generation contract in early 2013. More...
6 septembre 2012

Contrat de génération - les PME au coeur du dispositif

http://lentreprise.lexpress.fr/assets/2/promo_1330.jpgPar Tiphaine Thuillier. Destiné à lutter contre le chômage des jeunes et des seniors, le contrat de génération est sur les rails. D'après les premiers contours de la mesure dévoilés par le ministère du Travail ce 5 septembre, une incitation financière sera proposée aux entreprises de moins de 300 salariés. Reste à les convaincre.
Mesure emblématique durant la campagne de François Hollande, le contrat de génération est en voie de création. Alors que la barre des 3 millions de chômeurs a été franchie, le gouvernement entend lutter contre deux fléaux nationaux: le chômage des seniors et le sous-emplois des jeunes peu qualifiés. C'est à ce double problème que doit répondre le contrat de génération. En effet, la mesure prévoit d'associer l'embauche en CDI d'un jeune de moins de 25 ans au maintien dans l'entreprise d'un senior de plus de 57 ans.
Mardi 4 septembre, le ministre du Travail, Michel Sapin a adressé un document d'orientation aux partenaires sociaux afin de détailler les modalités du contrat de génération. Les partenaires sociaux vont devoir négocier dans les prochaines semaines sur l'application concrète de la mesure. Dans Le Parisien du mercredi 5 septembre, Michel Sapin a indiqué qu'il souhaitait que la négociation "soit suffisamment rapide pour qu'un projet de loi soit prêt à la fin de l'année."
Les moins de 300 salariés financièrement incitées

Les grandes lignes du projet prévoient une différence de traitement selon la taille des entreprises.
Celles qui comptent moins de 300 salariés et représentent 66% des emplois selon le ministère, seront libres de saisir ou pas cette opportunité. Elles percevront des aides de 2 000 euros par an (pendant trois ans pour le jeune et jusqu'à la retraite pour le senior). Un coup de pouce qui s'ajoutera aux allégements de charges déjà existantes.
Les entreprises de plus de 300 salariés, en revanche, seront contraintes d'appliquer la mesure et de mettre en place un accord collectif - qui remplacera les plans seniors mis en place en 2009 - d'ici au mois de septembre 2013. Celles qui traineront les pieds seront sanctionnées par la suppression d'allègements de charges.
Les partenaires sociaux partagés

Les partenaires sociaux ont exprimé des réactions contrastées. La CGPME, se dit "favorable à ce dispositif" et note "avec satisfaction que les TPE/PME pourront bénéficier d'une aide financière forfaitaire, a priori de 2000 € par an pour un jeune de moins de 26 ans recruté et l'équivalent pour le senior de plus de 57 ans maintenu dans l'emploi" et ce, en plus des allègements de charges. Si le Medef n'a pas réagi officiellement, sa présidente, Laurence Parisot, avait déjà indiqué qu'elle jugeait la mesure "tout à fait intéressante". En revanche, la CGT a regretté que le cadre fixé" ne soit pas assez contraignant pour les entreprises, notamment vis-à-vis des accords de branches (...) et qu'il subsiste trop d'effets d'aubaine."
Même attente sceptique chez les chefs d'entreprise. Attendant de connaître tous les détails du dispositif pour décider s'ils vont l'adopter ou non, les dirigeants font preuve de prudence. Le collectif Croissance Plus regrette notamment ce seuil de 300 salariés risquant de "susciter des crispations et (faire) des mécontents. "Ils s'interrogent également sur la "pérennité" de cette mesure et des emplois créés ainsi que le "nouveau coût pour les finances publiques."
Des chefs d'entreprise encore à convaincre

Plus radical, François Barnoud, Président-Directeur général de l'entreprise d'ingénierie Geotec, cette mesure n'aura aucun effet. "Comment garder un sénior qui veut partir? Et comment recruter un jeune qui soit volontaire pour travailler. Pour l'instant, je ne trouve personne." Quant aux sanctions possibles - puisque le groupe compte plus de 300 salariés - il juge cela "très sympathique" avec pas mal d'ironie dans la voix et la certitude que "la France va dans le mur et que le gouvernement ferait mieux de réduire son train de vie."
Pour Olivier Bernasson, Président de Pecheur.com, site de 40 salariés spécialisé dans le e-commerce d'articles de pêche, la mesure pourrait avoir de l'intérêt. "J'ai transmis les documents diffusés dans la presse à ma responsable RH afin qu'elle étudie la faisabilité pour nous et que nous soyons ni pris au dépourvu ni que nous passions à côté d'un dispositif positif mais nous n'avons pas vraiment besoin d'aides pour mettre en place une politique générationnelle cohérente. Et 2 000 euros par an ne changeront nos valeurs de recrutement et ne nous inciterons pas à faire venir quelqu'un qui ne nous correspond pas."
Le contrat de génération va encore devoir faire ses preuves pour convaincre les principaux intéressés de son utilité.
http://lentreprise.lexpress.fr/assets/2/promo_1330.jpg By Tiphaine by Thuillier. Designed to fight against youth unemployment and seniors, contract generation is on track.According to the first outlines of the measure announced by the Ministry of Labour on 5 September, an incentive will be offered to companies with fewer than 300 employees. Reste à les convaincre. Remains to be convinced.
Symbolic measure during the campaign of François Hollande, the contract generation is being created.
While the 3 million unemployed was reached, the government will struggle against two scourges National: unemployment seniors and under-employment of unskilled young people. It is this dual problem that must meet the contract generation. Indeed, the measure of CDI associate hiring a young age of 25 to remain in the company of a senior over 57 years. More...
4 août 2012

Génération Erasmus - 25 ans

http://www.europe-education-formation.fr/images/couvertures/20120525_couv-soleo30.jpgTélécharger Soleo 30 - avril 2012.
Les "actions centralisées" renforcent l'excellence et l'innovation.
Par Basile Sircoglou et Christina Akrivou, experts de Bologne.
• Basile SIRCOGLOU, Vice-Président de l'université d'Aix Marseille (AMU), délégué au partenariat avec le monde de l'entreprise. • Christina Akrivou, Responsable projet, Pôle stratégique francophone universitaire AUF.

Il est désormais généralement admis que l’enseignement supérieur est un acteur essentiel du développement économique et social dans le double contexte de mondialisation et de celui d’une économie de plus en plus dépendante des connaissances. Les universités ont un rôle essentiel à tenir dans la société par les savoirs qu’elles diffusent et la recherche qu’elles développent permettant ainsi à leurs étudiants d’acquérir les nouvelles compétences dont ils auront besoin dans leur vie professionnelle de demain.
Ces défis économiques et sociaux pour les universités se posent dans les mêmes termes dans tous les pays de l’Union européenne et au-delà.
Même si la politique éducative reste une prérogative nationale et que chaque université dispose d’une certaine autonomie dans les choix de modernisation de son organisation et d’adaptation de ses enseignements, sa stratégie globale et les actions qu’elle met en place ne peuvent pas ne pas prendre en compte le contexte actuel de mondialisation.
La Commission européenne tente d’harmoniser les efforts nationaux et institutionnels, à travers notamment le processus de Bologne, en proposant des actions pour l’enseignement supérieur dans le cadre du programme Erasmus.
Ce programme facilite la mobilité des étudiants, des personnels et des enseignants des établissements. Mais il ne se résume pas à cette seule mobilité.
Il permet aussi aux établissements d’enseignement supérieur de collaborer à travers des réseaux ou des projets multilatéraux, regroupés sous l’appellation « actions centralisées » parce que gérés directement par la Commission européenne, à la différence du programme des mobilités qui est lui, géré par les agences nationales - l'Agence Europe-Education-Formation France - dans notre pays.
Les 5 priorités des actions centralisées
Les projets proposés et développés doivent répondre aux défis économiques et sociaux actuels de l’enseignement supérieur et correspondre ainsi aux 5 priorités suivantes:
• Coopération entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises;
• Dimension sociale de l’enseignement supérieur;
• Stratégie de mobilité et suppression des obstacles à la mobilité dans l’enseignement supérieur;
• Soutien à l’agenda de modernisation de l’enseignement supérieur (réforme des programmes de cours, réforme de la gouvernance et réforme du financement);
• Renforcement de l’excellence et de l’innovation dans l’enseignement supérieur.
Pourquoi participer à un projet centralisé?
Les actions centralisées peuvent être un moment privilégié d’échanges et de mutualisation des pratiques et des expériences des différents partenaires européens participants.
En lien avec leur réforme interne et à travers l’analyse comparée des différents systèmes d’organisation, des différentes offres de formation et des différents modes de fonctionnement, les établissements peuvent trouver plus facilement des éléments de réponse à leurs propres problématiques.
Par ailleurs ces projets contribuent à positionner de manière plus visible les universités comme des partenaires légitimes dans la construction de l’espace européen de l’éducation et de la formation.
Le rôle des experts de Bologne dans la promotion des actions centralisées

Ce rôle est multiple.
Ils agissent d’abord, auprès de tous les établissements du pays, leur fournissant de l'information. Ils peuvent aussi accompagner les établissements dans la phase de préparation et de développement de leur projet. Ils mettent alors à disposition leur expertise et mobilisent les outils du processus de Bologne étroitement liés aux actions Erasmus qui visent à satisfaire l’objectif général de création d’un espace européen de l’éducation et de la formation.
Enfin, les experts de Bologne peuvent faire remonter aux autorités européennes les difficultés rencontrées par les établissements dans la mise en place des actions et, ceci, dans la perspective d’une amélioration des programmes proposés.

Edito
Il y a encore quelques décennies, les campagnes européennes considéraient le 25ème anniversaire comme une étape essentielle de la vie. Combien de Catherinettes qui ne s’étaient pas mariées étaient fêtées dans les villages comme ayant atteint un seuil clé de l’existence… Les classifications
sociologiques distinguant ensuite une génération « Jeunes » courant de 18 à 35 ans et s’étendant de plus en plus vers la quarantaine, ont certes, par la suite, amoindri cette césure du quart de siècle. Et pourtant 25 ans reste un âge essentiel: celui où, en général, on entre de plein pied dans la vie active.
25 ans c’est l’âge du programme Erasmus, un des plus bels exemples de réussite des politiques publiques de l’Union européenne. Tout avait pourtant commencé en 1987 dans l’anonymat et la méfiance : seuls quelques centaines d’étudiants étaient partis sous le regard dubitatif de onze États membres qui ne se doutaient pas qu’ils passeraient bientôt pour une Tribune de Salut Public. Depuis lors, près de 2,5 millions les ont suivis et le onze de départ est devenu une équipe trois fois plus nombreuse puisque 33 États participent au programme en 2012.
A la fois fidèle à sa conception de départ et parfaitement capable d’évoluer pour être plus efficace avec la création d’Erasmus Mundus ouvert à l’ensemble du monde en 2004 et l’introduction des stages en entreprises en 2007, Erasmus a su, à la fois, séduire son public cible, convaincre l’opinion publique, renforcer l’émergence d’une citoyenneté européenne et élargir peu à peu son champ géographique.
Aujourd’hui, un défi important l’attend: celui de porter l’ensemble des programmes de mobilité, de coopération et de soutien politique en matière éducative que la Commission a rassemblé sous l’appellation éponyme d’Erasmus pour Tous. La volonté de faire porter sous le seul étendard de l’humaniste néerlandais l’ensemble des actions relevant de l’Education Tout au Long de la Vie devra permettre à Erasmus de connaître encore de nombreuses années de développement, en particulier sur le plan géographique. Le voisinage de l’Union, tant dans sa dimension orientale que dans sa composante euro-méditerranéenne et les partenaires stratégiques comme la Russie, la Chine et le Brésil seront ainsi probablement dans les années à venir le nouvel espace du programme.
Ce numéro 30 de Soleo, en lien avec les très nombreuses manifestations qui ont été organisées cette année pour l’anniversaire d'Erasmus, essaie de montrer toutes les facettes d’un programme sans équivalent dans le monde que de très nombreux États nous envient. Vous comprendrez au fil des pages pourquoi on ne peut qu’espérer que ce magnifique exemple de réussite européenne puisse s’acheminer vers un demi-siècle d’existence.
Combattant déterminé de la raison et de la modération dans une période de feu et de fureur, Erasme ne voyait aucune limite aux idées humanistes: le monde entier est notre patrie à tous proclamait-il dans Querela Pacis. Ce monde qui s’ouvrait permettait, il est vrai, tous les espoirs. Puisse-t-il en être de même du programme qui porte son nom, car il a permis de généraliser cette pratique de la mobilité qui est, sans doute, la plus grande révolution de l’enseignement supérieur international de ces dernières décennies.
Alliance tellement humaine du plaisir d’être avec les autres et d’acquérir des compétences et des connaissances, le programme cultive au fond une certaine similitude avec l’Éloge de la folie, l’ouvrage le plus simple mais aussi le plus connu d’Erasme. Cette oeuvre a priori badine devint, en effet, comme le remarque Stefan Zweig dans la biographie-pamphlet pour la tolérance qu’il consacra en 1935 à l’humaniste de Rotterdam: sous son masque de carnaval, l’un des ouvrages les plus dangereux de son temps. Qui sait ? Dans une période de doute vis-à-vis de la construction communautaire, le programme qui porte le nom du premier « Européen conscient » prépare peut-être pour les 25 ans qui viennent, l’avènement d’une Europe large et fédératrice pour tous ses citoyens. Antoine GODBERT, Directeur Agence Europe-Education-Formation-France.
http://www.2e2f.fr/images/Agence/25ans/web-documentaire.jpgErasmus & Leonardo doivent s’ouvrir à l’Euromed
• Propos recueillis par Nicolas Jean, Mission prospective, Agence Europe-Education-Formation France. Vincent Peillon, député européen, a plaidé à Strasbourg, pour la création d’un Erasmus ouvert aux jeunes du Sud de la Méditerranée, « un puissant moyen, dit-il, de créer des liens culturels et humains forts entre l’Europe et la rive sud, et de contribuer à la réussite des processus de transformation démocratique ». Leonardo da Vinci doit s’ouvrir aussi, parce que la formation professionnelle offre aux jeunes des deux rives le moyen de sortir d’un chômage endémique.
Soleo: quel rôle peut jouer le Parlement européen dans l’adoption du programme « Erasmus pour tous » tel que l’a proposé la Commission en novembre dernier?
Vincent Peillon:
le programme « Erasmus pour tous » sera adopté conjointement par le Conseil et le Parlement européen: la position de ce dernier et l'énergie qu'il mettra à la défendre seront donc déterminantes. Les débats n'ont pas encore véritablement commencé mais une large majorité politique devrait voir le jour pour soutenir, dans ses grandes lignes, la proposition de la Commission. Celle-ci est relativement ambitieuse, en particulier sur le plan budgétaire puisqu'elle prévoit une augmentation globale de près de 70% des fonds consacrés aux différents volets de ce nouveau programme. Plusieurs États – dont la France, malheureusement - ont déjà exprimé de fortes réserves sur cette hausse. Le Parlement devra donc se montrer ferme pour éviter qu'une approche exclusivement budgétaire ne conduise à affaiblir cet ensemble d’actions essentielles, qui contribuent à donner à l'Union européenne une réalité concrète aux yeux des jeunes générations d’Européens. Le programme « Erasmus » n’est–il pas l’un des succès les plus populaires de la construction européenne? Le rôle des eurodéputés sera également d'enrichir et de compléter le texte présenté par la Commission. La dimension internationale des échanges d'étudiants, en particulier, reste trop peu développée. J'entends également plaider en faveur de l'élargissement du programme « Leonardo da Vinci » au voisinage de l'Union, en particulier méditerranéen. Les enjeux liés à la formation professionnelle sont cruciaux dans ces pays où le chômage des jeunes est endémique: le développement de la mobilité des apprentis constitue une piste à développer pour répondre à ce défi.
Soleo: quels sont les enjeux éducatifs, culturels et économiques de l’ouverture du programme Erasmus à la zone Euroméditerranée?
V. P.: après le « Printemps arabe », l'Union européenne doit prendre des initiatives nouvelles et fortes en direction de nos voisins de la rive Sud de la Méditerranée, engagés dans des processus de démocratisation qui seront, nous le savons, longs et complexes. Nous devons renforcer notre soutien et développer nos liens avec ces pays : non seulement avec les États, mais également avec les peuples et les sociétés civiles. C'est dans cette perspective que j'ai en effet proposé, au sein du Parlement européen, la création d'un programme Erasmus euroméditerranéen afin de développer la mobilité étudiante du Sud vers le Nord de la Méditerranée, mais également du Nord vers le Sud. J'y vois là un puissant moyen de créer des liens culturels et humains forts entre deux régions du monde entre lesquelles, malgré leur proximité géographique, prévalent malheureusement trop souvent la méconnaissance et l'incompréhension. La formation d'élites qualifiées est également indispensable au développement économique et social des pays de la rive Sud et, tout autant, à la réussite des processus de transformation démocratique. Enfin, un accroissement de la mobilité des étudiants contribuera à rapprocher les universités du Sud du modèle européen pour permettre, à terme, leur intégration dans un espace de l'enseignement supérieur et de la recherche commun. Le Parlement européen a apporté son soutien à cette ouverture en septembre dernier. Les États du Sud y sont très favorables, de même qu'universités et étudiants des deux côtés de la Méditerranée. La Commission européenne et de nombreux États européens font preuve d’une attitude très constructive. De nombreux obstacles subsistent cependant, en particulier sur la question des visas. Nous devons poursuivre nos efforts pour les lever progressivement. L'Europe doit comprendre que son destin est lié à celui de ses voisins méditerranéens, et que c’est ensemble que notre avenir doit s’écrire.
Télécharger Soleo 30 - avril 2012.
Voir aussi Génération Erasmus - 25 ans.

http://www.europe-education-formation.fr/images/couvertures/20120525_couv-soleo30.jpg~~V Κατεβάστε Soleo 30 - Απρίλιο του 2012.
Οι "κεντρικές δράσεις" ενίσχυση της αριστείας και της καινοτομίας.
Με Βασίλη Sircoglou και Χριστίνα Ακρίβου, εμπειρογνώμονες της Μπολόνια.
SIRCOGLOU Βασίλειος, αντιπρόεδρος του Πανεπιστημίου της Aix Marseille (AMU), αναθέτει στην εταιρική σχέση με τον εταιρικό κόσμο. • Χριστίνα Ακρίβου, Project Manager, Στρατηγική Πόλο AUF γαλλόφωνο πανεπιστήμιο.
Είναι πλέον γενικά αποδεκτό ότι η τριτοβάθμια εκπαίδευση είναι ένας βασικός παράγοντας στην οικονομική και κοινωνική ανάπτυξη στο διπλό πλαίσιο της παγκοσμιοποίησης και ότι σε μια οικονομία όλο και περισσότερο εξαρτάται από τη γνώση. Τα πανεπιστήμια έχουν ζωτικό ρόλο να διαδραματίσουν στην κοινωνία μέσω της γνώσης και της έρευνας που μεταδίδουν να αναπτύξουν τη δυνατότητα στους μαθητές τους να αποκτήσουν τις νέες δεξιότητες που θα χρειαστούν το επαγγελματικό τους μέλλον.
Αυτές οι οικονομικές και κοινωνικές προκλήσεις που αντιμετωπίζουν τα πανεπιστήμια με τους ίδιους όρους σε όλες τις χώρες της Ευρωπαϊκής Ένωσης και πέραν αυτής
. Περισσότερα...

1 août 2012

Intergenerational Learning: Towards Active Ageing and Intergenerational Solidarity

http://www.eaea.org/kuvat/EAEA-logo-2010.gifDate: 24-26 October, 2012. Location: Nuremberg, Germany. Organiser: ENIL-European Network for Intergenerational Learning.
Who should attend: Educators, practitioners, policy makers, organisations and individuals from across Europe. To find out more and to register visit: www.enilnet.eu.
About this conference

The second ENIL conference will consider the theme of ‘Intergenerational Learning; Towards Active Ageing and Intergenerational Solidarity´. A range of presentations and workshops will explore the contribution of intergenerational approaches and methods to active ageing and intergenerational solidarity. Thematic workshops will look at how policy and practice can support learning, active ageing and intergenerational solidarity in the education, employment and social sector.
For a full programme and to register please visit ‘Conferences´ at www.enilnet.eu
Delegates may be able to apply for funding from their national agency for travel and subsistence costs.
Please note: The deadline for funding applications for some national agencies is 30th April 2012.
http://www.enilnet.eu/images/enillogo.jpgAbout the European Network for Intergenerational Learning
The European Network for Intergenerational Learning (ENIL) aims to foster new ideas and developments in intergenerational learning. Intergenerational Learning is defined as a learning partnership based on reciprocity and mutuality involving people of different ages where the generations work together to gain skills, values and knowledge.
The Network offers practitioners, policy makers, organisations and individuals across Europe a platform for channels for the ongoing exchange of expertise, good practice, news, research and developments in the field. ENIL has been funded with support from the European Commission. The network can be joined at www.enilnet.eu.
18 juillet 2012

Générations X, Y et Z - la guerre des trois n’aura pas lieu

En prenant conscience que ce n’est pas trois mais quatre générations qui vont cohabiter bientôt en entreprise, (les baby-boomers sont encore là pour quelques années), il est grand temps de dépasser les clichés et idées reçues.
- Une première approche consiste à reposer la définition de « génération ». Ces classes d’âges qui se fédéraient autour d’événements généralement sanglants (guerres, révolutions…) ont choisi depuis la seconde guerre mondiale d’autres catalyseurs plutôt économiques, culturels ou technologiques (mai 68, pilule, choc pétrolier, MST, MTV, Internet, téléphonie, réseaux sociaux).
Du générationnel au culturel...

- On sait depuis des siècles qu’il existe une rupture générationnelle. Mais on sait aussi que cette rupture est nécessaire à l’évolution de toute société et à la construction de l’individu. En revanche, le fait de poser la question en termes de différences culturelles possède un grand mérite: en matière de management, il existe des outils de « management interculturel » et des retours d’expériences plutôt positifs sur le sujet. Inutile, donc de réinventer la poudre.
- Si l’entreprise sait utiliser ces pratiques managériales pour permettre la cohabitation d’origines aussi diverses qu’asiatique, anglo-saxonne, européenne ou africaine, elle devrait dupliquer ces méthodes pour des strates d’âges différentes. Oui, il existe des rapports au temps, à l’espace, à l’incertitude, à l’autorité … qui ne sont pas les mêmes d’une génération à l’autre, et alors ? Il doit être possible de définir ce qui est négociable ou pas, admissible ou pas… et de se retrouver sur des socles communs.
On a tous à y gagner…

- Les BB (baby boomers) et les X regardent souvent les Y comme des aliens. Mais, ils n’ont pas encore pris conscience que les « Y » ne sont pas qu’une « génération », mais des « pionniers » porteurs d’aspirations communes qui se diffusent à l’ensemble des collaborateurs des entreprises.
Cela est en partie liée au fait que les générations partagent le même contexte au travail (généralisation des TIC, mondialisation, hypercompétitivité, crise économique et environnementale, rapport à l’entreprise, sens du travail, aspirations sociétales…).
- L’enjeu n’est donc pas de survivre à des extraterrestres « Y », mais à considérer ces « pionniers » comme des porteurs du nouveau paradigme managérial caractérisé, entre autres, par: la sortie du cartésianisme au profit, entre autres, de nouvelles formes de relations de pouvoir au sein des organisations, de flexibilité comportementale (adaptabilité, réactivité, agilité) qui prend le dessus sur la stabilité organisationnelle (cohérence, cohésion, continuité).
- Ainsi, ce n’est pas aux jeunes de changer, c’est aux entreprises de se transformer, d’évoluer et de s’adapter aux nouvelles règles du jeu et aux aspirations des collaborateurs.
Pour conclure, si l’entreprise se transforme sous la pression des nouvelles générations vers plus de souplesse (réglementaire et hiérarchique) les aînés sauront en bénéficier aussi. Si les efforts de formation portent sur une reconnaissance réciproque des classes d’âges, il ne devrait y avoir que des gagnants… exception faite bien sûr, des hiérarques hostiles à tout changement mais qui, de toute façon, ne trouvent pas de supporters ni chez les jeunes, ni chez les aînés.
Michel Barabel, Olivier Meier et André Perret, co-auteurs du guide "Travailler avec les nouvelles générations Y et Z" paru chez Studyrama.

By becoming aware that it is not three but four generations who will live together in business soon, (the baby boomers are still there for some years), it is time to move beyond the stereotypes and misconceptions.
- A first approach is to relax the definition of "generation".
These age groups who federated around events generally bloody (wars, revolutions...) selected from the Second World War other catalysts rather economic, cultural or technological (May 68, pill, oil shock, STD, MTV, Internet, phone, social networks).
Of the generational cultural...

- It has been known for centuries that there is a generation gap.
But we also know that this break is necessary for the development of any society and the construction of the individual. However, the asking of the question in terms of cultural differences has great merit in management, there are tools of "cultural management" and more positive feedbacks on the subject. Unnecessary, thus reinventing the wheel. More...
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