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Formation Continue du Supérieur
1 février 2012

La course aux regroupements des universités de Province: le prix à payer

http://www.finance-watch.org/wp-content/uploads/2011/06/Le_Monde_logo.pngPar Loïc Grard, professeur de droit public, Université de Bordeaux. 2012 marque une étape symbolique dans la recomposition du paysage universitaire provincial. Les nouvelles universités de Lorraine et d'Aix-Marseille vont faire leurs premiers pas. Elles témoignent, chacune à sa manière, de l'aboutissement d'une politique résolue et subtile de réduction du nombre d'établissements universitaires en France 80 universités, quatre pour la seule agglomération bordelaise, c'est excessif. L'enseignement supérieur en province est en miettes. Les partenaires de l'université, collectivités locales ou organismes de recherche s'en plaignent depuis longtemps et revendiquent un surcroît de lisibilité. De même, au regard de son environnement européen et international, l'université française en dehors de Paris ne se visualise pas.
La dispersion universitaire représente aussi un coût pour l'Etat. Ici se situe la raison inavouée de la politique de regroupement. Réduire le nombre d'universités réduit le nombre d'évaluations, le nombre de dotations budgétaires, simplifie la gestion du personnel, etc. L'Etat se désengage au profit de structures ayant la taille critique pour prendre le relai. C'est sans surprise une logique libérale. C'est pourquoi, dans le cadre d'une politique moins contraignante qu'incitative, le ministère de l'enseignement supérieur pousse au regroupement. Rien n'est imposé. Tout a été suggéré fortement. L'opération Campus en 2008, puis initiative d'excellence en 2010 ont porté le processus. La règle du jeu était simple: impossible d'être lauréat, si les initiatives d'un même site n'étaient pas communes. Alors la course au regroupement a commencé. Les rapprochements universitaires sont donc moins voulus que subis.
La carte universitaire française évolue sous nos yeux par la formation de quelques universités géantes. En face, vont survivre des petites universités. Entre les deux : point de modèle intermédiaire. La coupure entre la première division et la deuxième division universitaire est en marche. Dans ce mouvement, l'université de Strasbourg créée en 2008 a fait jurisprudence. Mais une sorte de jurisprudence négative. Il est de bon ton de dire: oui au regroupement, mais surtout pas comme Strasbourg. La critique récurrente dénonce un modèle insuffisamment intégré laissant survivre un nombre de composantes trop élevé. L'union ne serait que de façade et laisse survivre des divisions plus marquées peut être qu'avant.
En réaction au précédent strasbourgeois, deux modèles prospèrent pour regrouper l'université en province:
- le Strasbourg "soft" : Aix-Marseille,

- la remise à plat: Université de Lorraine et probablement l'Université de Bordeaux.
Les statuts de l'Université d'Aix-Marseille mettent en place un établissement universitaire de facture fort classique conforme au code de l'éducation, assurant la coexistence d'UFR et d'écoles et d'instituts. Le changement dans la continuité. C'est une révolution douce, qui passe par l'effacement des universités existantes pour créer une ligne directe entre leurs ex composantes et le nouvel établissement unique. La réforme ne redistribue pas les cartes. La logique "aixo-marseillaise" n'est pas fusionnelle, plutôt unioniste.
Il en va différemment de l'autre modèle de regroupement incarné par l'université de Lorraine et la future université de Bordeaux.
L'université de Lorraine (UdL) a elle été créée sur la base d'un statut juridique diffèrent: le grand établissement. Cette université n'est donc juridiquement pas une université!… La sélection des étudiants à l'entrée et la variation des droits d'inscription deviennent en conséquence possible… le recul dans la participation des étudiants dans la vie de l'établissement aussi…. En revanche plus de personnalités extérieures participeront aux décisions…. Ce choix s'explique d'abord par la volonté de préserver les spécificités de l'Institut polytechnique, membre fondateur et aussi par la volonté d'innover dans le fonctionnement du grand ensemble, par la création de nouvelles créatures universitaires: les "collégiums" et les pôles scientifiques. Les premiers piloteront la formation et les seconds la recherche. Ce sont des structures intermédiaires inédites qui exerceront une tutelle sur les UFR et sur les laboratoires de recherche en séparant nettement le management de la recherche et de la pédagogie.
L'Université de Bordeaux entend aller plus loin encore. Ce qui permet d'imaginer que seul pourra répondre à ses ambitions le statut de grand établissement (aux mêmes causes les mêmes effets). Tout cela doit se mettre en place le 1er janvier 2014. Les premières bases sont là : trois universités s'effacent pour laisser place à des collèges en ce qui concerne la formation et des départements et des pôles pour la recherche. La jurisprudence lorraine de la dissociation est appropriée. Mais la mise en œuvre du schéma est biaisée. D'abord les deux écoles (Science po et l'IPB) ne se fondent pas dans le schéma général. La quatrième université (Bordeaux 3) n'est pas entrée dans le processus.
Tout un ensemble de questions subsistent en termes de gouvernance. Car tel est bien ici le cœur du problème. L'option choisie pousse au redéploiement des forces de formation d'une part et de recherche d'autre part. Mais les grandes options scientifiques peuvent-elles raisonnablement être arrêtées en méconnaissance de celles relatives à la pédagogie? Dans des domaines où les étudiants sont peu nombreux certainement. Mais dans des disciplines, tel le droit, où la population étudiante ne cesse d'augmenter c'est beaucoup plus contestable.
Autre élément de complication: alors que Nancy limite les collèges aux grands secteurs de formation, et ne joue pas à saucissonner la recherche entre des départements et des pôles, Bordeaux est tentée d'aller bien au-delà.
Dernier problème, les décideurs universitaires locaux croient pouvoir gérer ces grands ensembles dans une unité de règles alors qu'ils seront le produit de cultures universitaires fort différentes. Comment ces nouvelles unités peuvent-elles gérer la diversité autrement qu'en créant des règles diverses?
Et puis, finalement ces machines à simplifier la carte universitaire française ne sont-elles pas en train de compliquer le fonctionnement des universités? Bordeaux: à la place des trois universités vont cohabiter un nombre indéterminé de collèges, de pôles et de départements dont il va falloir de surcroît coordonner l'action. Simplifier la tâche de l'Etat en matière d'enseignement supérieur aura pour prix la bureaucratisation du fonctionnement des universités, qui finira par échapper aux universitaires, pour revenir à des administrateurs ou mieux ou pire à des managers!
http://www.finance-watch.org/wp-content/uploads/2011/06/Le_Monde_logo.png By Loïc Grard, Professor of Public Law, University of Bordeaux. 2012 marks a symbolic step in the restructuring of the provincial university landscape. The new universities of Lorraine and Aix-Marseille will take their first steps. They reflect, in their own way, the culmination of a determined policy and subtle to reduce the number of academic institutions in France 80 universities, four for the only city of Bordeaux is excessive. Higher education in the province is in tatters. The partners of the university, local government or research organizations complain long and demanding extra readability. Similarly, with regard to its European and international environment, the French university outside Paris did not visualize. More...
22 janvier 2012

Euromed Management fusionne avec BEM

http://www.meridienmag.fr/pictos_site_21/logo_meridien.jpgA.D avec Jean-Philippe Dejean (à Bordeaux). Enfin… Après plusieurs projets de rapprochement avortés, l’école de commerce de Marseille a trouvé pointure à son pied. Une nouvelle alliance stratégique est en train de s’opérer au sein des locaux de Bordeaux management school (BEM). La fusion entre Euromed Management et son homologue de Bordeaux, devrait être annoncée dans les heures qui viennent. Les derniers points du contrat sont en train d'être négociés mais la fusion sera effective au 1er janvier 2013.
Course à la taille critique, aux meilleurs enseignants, au prestige... Face à la concurrence internationale et à la dictature des classements, les écoles n’échappent pas à la problématique propre à toute entreprise : gagner en puissance et en visibilité, mutualiser des moyens et réaliser des économies d'échelle.
Alors que nous avions vent des tractations en coulisses entre Euromed Management et l'ESC-Toulouse, c’est finalement vers l’autre ville des bords de la Garonne et rivale de la Toulousaine que la Phocéenne se tourne.
Alors que l’école marseillaise (50 M€ de budget) est gérée par une association, celle de Bordeaux (31 M€ de budget) est un service de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux. Des différences juridiques qui font l’objet des tractations en cours.
Les actifs immobiliers devraient rester la propriété de chaque CCI, a précisé Jacques Faurens, vice-président de la CCIB en charge de la formation, tandis que les deux écoles se fondront dans une entité unique.
Euromed Management parvient enfin à concrétiser. Ce n’est pas faute d’avoir ces derniers temps “discuté avec les uns et les autres”. On se souvient du projet avec l’école de commerce de Nice, Ceram, qui a finalement préféré l'ESC de Lille, donnant naissance en 2009 à la School of Knowledge Economy and Management (Skema).
Quant au rapprochement avec l'ESC-Toulouse, il n'a pas abouti faute d’un consensus trouvé avec la nouvelle équipe de la CCI toulousaine.
Un autre projet de fusion, d’envergure, serait en préparation. Il impliquerait (liste non définitive) les ESC de Pau, Brest, Amiens, Troyes, Clermont, et l’Escem (Tours-Poitiers). Sous le nom de code France Business School.
http://www.meridienmag.fr/pictos_site_21/logo_meridien.jpg DC, con Jean-Philippe Dejean (a Bordeaux). Finalmente dopo diversi progetti di riavvicinamento abortito, la business school di dimensioni Marsiglia trovato ai suoi piedi. Una nuova alleanza strategica si svolge all'interno dei locali di Bordeaux Management School (BEM). La fusione di gestione Euromed e la sua controparte a Bordeaux, dovrebbe essere annunciato nelle prossime ore. Gli ultimi punti del contratto sono in fase di negoziazione, ma la fusione avrà effetto dal 1 gennaio 2013. Più...
2 janvier 2012

Les fusions d'universités s'accélèrent

Les EchosPar Isabelle Ficek. Aboutissement d'un long processus, Aix-Marseille Université, un mastodonte de plus de 70000 étudiants, s'est substituée le 1er janvier aux trois universités du bassin. Yvon Berland en sera élu président demain.

Et de trois. La recomposition du paysage universitaire via les fusions d'établissements s'accélère. Après la fusion pionnière qui a donné naissance en janvier 2009 à l'université de Strasbourg, deux nouvelles fusions, préparées de longue date, sont effectives depuis hier.
Avec la naissance d'une part d'Aix-Marseille Université, issue de l'université de Provence, de l'université de la Méditerranée et de l'université Paul-Cézanne, soit un mastodonte de 70000 étudiants, 7500 salariés, cinq champs disciplinaires (arts, lettres, langues, sciences humaines; droit et sciences politiques; économie et gestion; santé; sciences et technologies), 12 écoles doctorales, 115 unités de recherche, cinq grands campus...
Et d'autre part celle de l'université de Lorraine, qui regroupe, elle, sous le statut juridique de grand établissement, avec une forte dominante ingénierie et technologie, l'université Henri-Poincaré Nancy-I, l'université Nancy-II, l'université pluridisciplinaire Paul-Verlaine de Metz et l'Institut national polytechnique de Lorraine (INPL), qui comprend lui-même sept écoles d'ingénieurs dont l'Ecole des mines de Nancy. Un autre poids lourd de près de 55000 étudiants, 7000 salariés, 8 écoles doctorales, 80 laboratoires, pour un budget d'environ 550 millions d'euros.
La bonne masse critique

En Lorraine, l'idée a germé en 2008, poussée par les collectivités territoriales et l'opération Campus de rénovation immobilière. L'un des enjeux est notamment de figurer parmi les 5 à 10 meilleures universités européennes en ingénierie. Mais aussi d'être un levier fort de développement pour la région. Pour Aix-Marseille, l'idée est plus ancienne et figurait notamment dans la profession de foi du néphrologue Yvon Berland en 2004, lorsqu'il a été élu à la présidence de l'université de la Méditerranée. Ce dernier sera d'ailleurs élu demain président d'Aix-Marseille Université. « Nous avions la volonté de rassembler tous les champs disciplinaires de la connaissance dans la même université, explique Yvon Berland. La visibilité de notre offre de formation, avec des sciences et technologies dans trois universités, de l'économie et gestion dans deux, était médiocre. » L'occasion aussi, développe-t-il, de « pouvoir mettre en place des conditions de travail homogénéisées et d'améliorer notre visibilité à l'international ».
De fait, ces deux fusions, déjà prises en compte dans le dernier classement de Shanghai à l'été 2011, se sont traduites par des bonds de ces universités, l'UDL figurant dans les 300 premiers, quand Nancy-I était dans le Top 400. Aix-Marseille Université, elle, est montée dans la tranche 102-150 du palmarès (contre le Top 300 pour Aix-Marseille-I et II). Les deux entités portent aussi un projet d'Idex et font partie des 9 présélectionnés encore en lice pour ces campus à vocation mondiale du grand emprunt.
Les investissements d'avenir et particulièrement les Idex, qui impliquent une gouvernance forte, risquent d'ailleurs d'accélérer encore les fusions et les rapprochements. Et les débats autour de la bonne masse critique des établissements d'enseignement supérieur. Une fusion est en préparation à Bordeaux ainsi qu'à Toulouse et d'autres projets, plus complexes, existent dans la capitale, autour des Idex.
Les EchosDa Isabelle Ficek. Culmine di un lungo processo, l'Università di Aix-Marseille, un colosso di oltre 70.000 studenti, è stato sostituito il 1° gennaio, le tre università del bacino. Yvon Berland domani sarà eletto presidente.
E tre.
La ricostruzione del panorama universitario attraverso fusioni istituzionale sta accelerando. Dopo la fusione pioniere che ha dato alla luce nel gennaio 2009 presso l'Università di Strasburgo, due nuove fusioni, preparato per lungo tempo, sono efficaci ieri.
Con la nascita di una quota di Aix-Marseille University, dopo l'Università della Provenza, l'Università del Mediterraneo e l'Università Paul Cézanne, un colosso di 70.000 studenti, 7.500 dipendenti, cinque campi disciplina (arti, lettere, lingue, scienze umane, diritto e scienze politiche, economia e gestione, salute, scienza e tecnologia), 12 programmi di dottorato, 115 unità di ricerca, cinque sedi principali
. Più...
23 décembre 2011

Welsh education minister emphasises importance of mergers

http://www.timeshighereducation.co.uk/magazine/graphics/mastheads/mast_blank.gifBy David Matthews. Welsh universities must merge if they are to be sustainable, the minister for education has reaffirmed.
Speaking at the Leadership Foundation for Higher Education Conference in Cardiff, Leighton Andrews called for the merger of the University of Glamorgan, Cardiff Metropolitan University and University of Wales, Newport.
In its response to the proposals in October, Cardiff Metropolitan, formerly known as the University of Wales Institute Cardiff, rejected the merger plan.
The minister said on 16 December that Wales needed “high ambition” in the sector, not “parochial small-mindedness”.
The merger could create “one of the most powerful post-92 institutions in the whole of the United Kingdom, second only in size to Manchester Metropolitan University,” Mr Andrews added.
“It would be an institution with real critical mass, a strong overseas recruitment driver and with a deeper and stronger research base.”
The reforms to Welsh higher education involve the formation of a new funding and planning body with greater powers over universities.
Mr Andrews said that was nothing in the manifesto of the incoming government “that says that that planning and funding body could not be chaired by the minister”.
If progress towards “reconfiguration” was not as fast as envisaged by the funding council, “the legislation we introduce may have to be more dirigiste than I currently imagine,” Mr Andrews warned.
He also rejected the English model of competition among institutions.
“I have said before that in Wales, we prefer to plan our higher education provision, not leave it to the market,” he said.
“The higher education sector in the UK stands on the verge of one of the most radical transformations in its history. The competitive market in England will have implications for us in Wales.”
He said this meant choosing between a “market route” or a “smaller number of stronger universities” that could be brought about through mergers.
See also: ‘Super university’ reveals new vision to boost economy, Southwest union rises to Welsh minister’s challenges.
11 décembre 2011

Sweden: Top universities in merger talks

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Jan Petter Myklebust. Three top Swedish institutions - Stockholm University, the Karolinska Institute and the Royal Institute of Technology-KTH - are discussing a merger which would create the largest university in Northern Europe.
Professor Kåre Bremer, rector of Stockholm University, confirmed that the talks could lead to a new university being organised in four scientific areas: medicine, technology, natural sciences, and humanities and social sciences. Under the plan the Karolinska Institute could cover medical sciences and KTH would focus on technology, while from 1 January Stockholm University would be reorganised into two main areas: natural sciences, and humanities and social sciences (including law), Bremer said.
"The present names will be kept as today, and the new university can be established without a demanding reorganisational process, in a timeframe that a new board will find suitable," he said.
"Geographically, the three units today are located close to each other, and already collaborate in a large number of projects, activities and by the use of scientific equipment."
A merger would create an élite institution responsible for 40% of Swedish research with 70,000 students, more than 6,000 staff and a budget of more than SEK9 billion (US$1.3 billion).
"The merger would mean that the international position of Stockholm and Sweden in higher education and research becomes visible to a much greater degree that today," Bremer said.
The merged institution would likely be able to compete for place in the top 25 of the Shanghai Academic Ranking of World Universities.
Already, formal agreement has been reached on the establishment of a major life science project by the three collaborating partners and Uppsala University.
Peter Gudmundson, president of KTH, said: "We see a clear tendency throughout the world regarding the associations between medicine, technology and natural science becoming stronger.
"KTH sees amazing potential by coming closer to Stockholm University and the Karolinska Instititute in this joint effort. This is one of our most important efforts so far."
When he published the 2012 budget, Minister of Education Jan Björklund called for more university mergers in Sweden, and said these had to come from a bottom-up process in which the government would not interfere.
This autumn, Bremer ordered a feasibility report on the collaborative project to benchmark it against major university mergers elsewhere.
Tim Ekberg, managing director of Södertörn College and a previous senior officer at the education ministry, wrote the report after asking deans, pro-deans, heads of schools and administrative leaders for their views on "a more systematic collaboration between the three institutions".
Most said that a merger would be a natural and good continuation of a process already under way. But representatives from Karolinska were opposed to a merger, preferring to see increased cooperation with Karolinska remaining an independent élite medical university. See also Sweden: Minister says universities may merge.

2 décembre 2011

Netherlands: Merger of top universities opposed

University World NewsBy Robert Visscher. Plans for three major Dutch universities to merge are opposed by more than half of their academics and students, according to a survey published today.
The University of Leiden, Delft University of Technology and Erasmus University Rotterdam hope to collect more research money by cooperating intensively and may even merge in due time.
But they face strong opposition.
The survey shows that 61% of academics are against the merger. Only 7% of scientists and 10% of students think merging is a great idea. The survey was conducted by Erasmus Magazine, the university magazine of Rotterdam.
At Delft University of Technology even more people oppose a merger. A survey by the university newspaper Delta shows that 72% of scientists and students are against it.
Most people are concerned that the three universities - with 55,000 students between them - will become a gigantic moloch, destroying its constituent parts. They fear bureaucracy, redundancies and the loss of their universities' good names.
The three universities all have different areas of excellence. Delft is especially known for applied technology, Rotterdam for economy, management and medicine and Leiden for fundamental beta sciences, law and humanities.
"The specialties of the three universities complement each other," said the president of the executive board of Delft University of Technology, Dirk-Jan van den Berg. "By cooperating we could attract more research money, better scientists and students."
He emphasised that universities in emerging economies are getting better every year and the rich universities are getting even richer. "At the moment we are doing well in the rankings, and we want to keep it that way. In order to do so we should cooperate.
"We could, for example, set up research cooperation between biology at Leiden, nanobiology at Delft and medicine at Rotterdam. We will bring together world class departments, attract more research money and make the departments become better than they already are."
The three universities have stressed that it is too early to talk about merging.
"Currently we are looking at how different departments could complement and strengthen each other. We're not discussing a merger at the moment," said Jacco Neleman, spokesperson for Erasmus University Rotterdam. The survey held at Rotterdam shows that only 4% of academics and students oppose cooperating at all.
"There is definitely support for more cooperation," Neleman concluded.
Cooperation has been discussed, partly in secret, by the three universities since 2009. The discussions related to a strategic agenda that every university has to provide in May 2012 to Under-secretary of Education Halbe Zijlstra. The universities decided to develop this agenda together.
"The merging of universities has become an international trend," said Frans van Vught, internationalisation expert and former rector at the University of Twente.
"Several universities in Denmark, Germany and England have merged, for example. All for more or less the same reason: to compete internationally and to create a larger investment capacity, particularly in research.
"I believe the merging of the three Dutch universities could result in an excellent university. But only if they focus on bringing the best departments together.
"To be successful internationally as a university one has to be rich, rather than very big," Vught said.
Many oppose merging because of the poor reputation the Netherlands has regarding mergers in higher education.
In 2003 several universities of applied sciences (hogescholen) merged as Inholland, becoming an institution with 37,500 students. In 2005 an education inspection concluded that the level of education of several courses had declined. In 2010 the Dutch press reported cases of diploma fraud at Inholland.

28 novembre 2011

Etudiants et DRH favorables à la fusion des Grandes Ecoles et universités

http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.pngLa majorité des lycéens et étudiants (65%) est favorable à la fusion entre les Grandes Ecoles et les universités. C'est ce qui ressort du dernier sondage IFOP* pour le concours Passerelle ESC. Un avis partagé par 63% des recruteurs, dont 46% souhaitent que cette question fasse l’objet d’un débat au cours de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Tout comme 54% des étudiants et lycéens.
Simplifier le système de l'enseignement supérieur

Pour Jean-François Fiorina, Président de Passerelle ESC et Directeur de l’ESC Grenoble, "cette volonté traduit, chez les recruteurs comme chez les jeunes, un besoin de davantage de lisibilité et de simplification du système de l’enseignement supérieur".
Cette analyse semble être confirmée par le ressenti des jeunes et des recruteurs. Ainsi, 61% des recruteurs et 60% des lycéens et étudiants estiment "qu’il est difficile de s’y retrouver face à la multiplicité des diplômes". Les DRH  sont d'ailleurs 52% à percevoir le système éducatif français comme étant plus complexe que les systèmes d’enseignement supérieur des autres pays européens.
Enfin, 85% des étudiants et des lycéens interrogés estiment que l’enseignement supérieur est un thème essentiel ou important dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012. A bon entendeur…
* Sondage réalisé par l’IFOP entre le 11 et le 18 octobre 2011 auprès d’échantillons représentatifs composés de: 200 DRH et 800 lycéens et étudiants.
http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.png Większość uczniów i studentów (65%) uprzywilejowanych połączenia Grandes Ecoles i uniwersytetach. Znajduje to odzwierciedlenie w najnowszej badania IFOR do konkursu bramki ESC. Pogląd ten podzielał 63% rekrutujących, 46% chce tej kwestii podczas kampanii w 2012 roku wyborów prezydenckich. Podobnie jak 54% studentów i uczniów szkół średnich. Więcej...
31 octobre 2011

Globalización y fusiones entre universidades

http://www.elpais.com/im/tit_logo_int.gifSantiago Iñiguez de Onzoño, presidente de IE University. "La globalización y consiguiente concentración del sector de la educación superior hará que en los próximos años sólo existan 50 universidades prestigiosas en todo el mundo", comentaba esta semana Nigel Thrift, Rector de Warwick University en el transcurso de la conferencia Reinventing Higher Education, en el campus de IE University en Madrid. Por su parte, David Van Zandt, Presidente de The New School restringía ese grupo de centros de élite a 20 ó 30. ¿Cuáles son los factores que promueven esta concentración, por otro lado tan frecuente en otros sectores de la economía?
La globalización de la educación superior ha tenido muchos efectos positivos: la ampliación de las oportunidades educativas más allá de las fronteras domésticas, especialmente para las personas con mayor talento; una mayor integración internacional de los estudios y de la investigación; mayor comparabilidad y transparencia de la oferta educativa; mayor movilidad y oportunidades laborales en todo el mundo; y en general un impulso al desarrollo de la innovación y el conocimiento.
Por otro lado, la globalización también ha tenido efectos negativos, especialmente para las instituciones menos competitivas y reactivas al cambio. Por ejemplo para las universidades que no desarrollan una investigación relevante, o no ofrecen programas actualizados. Este impacto negativo en las instituciones menos competitivas despierta en ocasiones recelos, e incluso reacciones proteccionistas, por ejemplo para impedir la entrada de nuevos entrantes o universidades extranjeras. Sin embargo, como sucede en tantos otros sectores de actividad social y económica, el proteccionismo de la enseñanza universitaria supone, en el medio plazo, una pérdida de calidad y competitividad de las instituciones que se intentan blindar. Dado que los stakeholders son crecientemente internacionales, los países que adopten medidas proteccionistas en la educación, impidiendo la entrada de nuevos centros o de universidades internacionales, o los países que eviten la integración en modelos supranacionales, terminarán en la periferia del mundo del conocimiento y perderán el mejor talento. Por eso se entienden difícilmente las restricciones de visas al estudio o a la entrada de talento en diversos países de la UE, incluida España, medidas que limitan el fenómeno emprendedor o la inversión extranjera.
Ciertamente, la globalización implica una mayor concentración de la oferta universitaria global, con el desarrollo de grandes universidades o consorcios de universidades, de un lado, y también de centros especializados que se conviertan en referencia mundial en una determinada disciplina. Estos dos modelos representan los dos extremos de un espectro de posibles estrategias competitivas, donde las universidades pueden optar por desarrollar una escala y un volumen de recursos -en términos de profesorado, investigación, programas- que les permitan competir internacionalmente, o, alternativamente, por diferenciar su oferta y enfocarse en una determinada disciplina, segmento de actividad, o incluso metodologías. El riesgo eventual de no optar por alguna de estas dos alternativas estratégicas -escala o diferenciación- es el de quedarse atrapado en la mitad, esto es, no tener los suficientes recursos para competir globalmente, o no ser la referencia mundial en alguna categoría, y por lo tanto perder competitividad y presencia en el mercado de la educación.
En relación con la presencia de las universidades en países distintos de su sede central,, las escuelas pueden adoptar estrategias multicampus, con la apertura de centros en otros países, optar por fusiones y adquisiciones -hoy más restringidas al sector privado., alianzas estratégicas con centros extranjeros o la formación online que es ubicua.
Las alianzas con otras universidades extranjeras representan la fórmula más frecuente, y menos arriesgada, de desarrollar actividades en otros países o de internacionalizar la universidad. La apertura de otros campus, que intentan reproducir las mismas condiciones físicas e intangibles de los campus centrales, suponen el desembarco efectivo de una universidad en un mercado distinto del nativo. Finalmente, las fusiones o adquisiciones, un fenómeno tradicionalmente considerado tabú en el mundo académico, parece haber ganado más adeptos en los últimos años incluso entre universidades públicas, entre otras razones para adquirir por ejemplo escala en recursos académicos y poder competir mejor en los rankings internacionales, que suelen primar el volumen de producción investigadora. En los últimos años cabe citar varios ejemplos en Europa: la Universidad Aalto en Helsinki, la Academia Presidencial en Moscú o la gran Universidad de París son tres proyectos significativos.
Dentro de pocos años, es previsible que muchas universidades hayan experimentado algún proceso de fusión, como sucede en tantos otros sectores. ¿Cuántas Universidades existirán en España en 2020?
30 octobre 2011

Sweden: Minister says universities may merge

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Jan Petter Myklebust. Sweden's coalition government is to tackle a sharp drop in student numbers by allocating more funding to universities where there is a strong demand for places, forcing less popular institutions to seek mergers to survive, Education Minister Jan Björklund has warned.
In an article in the leading newspaper Dagens Nyheter, Björklund said that "demography is now on our side for promoting university mergers", given an expected 25% drop in the 20-year-old age cohort over the next six years.
"We intend to make student choices of universities an important factor in the channeling of resources, so that those universities with a high demand for study places will receive more funding compared to those institutions that experience less such demand," he said.
Institutions less in demand would face many challenges, he warned, adding that it was in their interest to seek mergers with larger, research-intensive universities, or with research institutes, to secure their resource base. But university leaders and higher education experts have warned against making a simplistic assumption that large institutions are better than small ones. Björklund's article followed the minister's keynote speech at the annual meeting of the Association of Swedish Higher Education, titled "Quality Before Quantity".
In an unprecedented move, the ministry sent a text message to all university college rectors urging them to read the article, titled "University Colleges Need to Merge with Stronger Universities".
Björklund said initiatives for mergers should come from institutions themselves. The government did not intend to take decisions on mergers, but was convinced they would improve quality and strengthen the position of Swedish universities internationally.
"Institutions are facing major challenges that will change the higher education landscape in Sweden," he said.
To facilitate the process, the government has allocated SEK20 million (US$2.6 million) for 2012 and SEK75 million for 2013 to cover the costs of preparing university mergers.
The minister said the government would want to retain higher education opportunities across the country, but these would primarily be in professional training like nursing, teaching or engineering. Currently there are 37 higher education institutions in Sweden, catering for 440,000 students, a figure that has doubled in the past 20 years. Resources for research are concentrated in 10 institutions. Björklund said many higher education courses did not have a satisfactory link to research and the goal was that most university professors should have a doctorate and participate actively in research.
"The coalition government now wants to focus on quality, and the first steps were taken [last year] when we instructed the Swedish National Agency for Higher Education to examine all university courses over the next three years and to grade all courses according to a set of quality criteria," he said.
That instruction, which ensured evaluations would be based solely on student results, led to the resignation of Sweden's University Chancellor Anders Flodström, as reported by University World News. Thomas Blom, acting rector of Karlstad University, which is close to the border with Norway, and Åsa Bergenheim, the incoming rector, said in a joint statement to University World News that while closer cooperation and fusion might be appropriate for some universities it was vital for such a process to take place in a climate of mutual respect.
"The evaluations from the Swedish National Agency for Higher education demonstrate that larger institutions are not always better than smaller ones," they said.
They added that mergers could enable institutions to share each other's experiences, competence and ideas. "If we manage to do this right, a merger could strengthen teaching and research milieus, relations to the regional society could be broadened and administrative costs could be reduced. And for students a university with several campuses could be of interest, giving more study choices," they said.
"The point, however, is not to become big - but that we shall be good."
Kerstin Norén, rector of Högskolan Vest (University College West) in Trollhättan, told local newspaper TTELA that the minister's article was retelling old myths, such as that university colleges were the weak link in the higher education landscape, when the real problem might be that resourcing was weak.
"Most important to reach high scientific quality are international contacts. The size of the research institution is of less importance," Norén said.
Kåre Bremer, rector of Stockholm University, reminded readers of his blog that Björklund had often said that seven to 10 Swedish university colleges might have to be closed down unless they merged with a stronger research institution.
"Now several discussions are taking place on potential mergers, most of them still more or less informal. Stockholm University is not involved yet in any such discussions," he said.
Lena Adamson, former secretary-general of the Swedish National Agency for Higher Education and now an expert on quality assurance, teaching and learning and entrepreneurship at the European Institute of Technology, told University World News that concentration and good use of resources was important in any business. But while she agreed with Björklund on the importance of having a "sharp" national quality assurance system, this objective was not being realised.
"Clear quality profiles instead of extensive peer review reports will steer students' choices more effectively than anything else. This will act as an economic driving force for higher education institutions to find their own solutions in improving quality and making good use of their resources," Adamson said.
"When it comes to small institutions collaborating with larger ones, we must not forget that the correlation between size of institution and intense creation of innovations - in the sense of putting good research to use - is not always given. Concentration and good use of resources, yes. But size may not always be the sole dimension to take into consideration here."

27 septembre 2011

Création de l'Université de Lorraine

http://www.uhp-nancy.fr/var/uhp/storage/images/media/images/udl/135959-1-fre-FR/udl_medium.jpgL'Université de Lorraine est créée par Décret du 22 septembre 2011. Le Président de l'UHP, Jean-Pierre Finance, est nommé par le Recteur de l'Académie de Nancy-Metz, Administrateur provisoire de la nouvelle université. Lire le Communiqué de Presse.
Le Décret portant création de la nouvelle université a été publié au Journal officiel du samedi 24 septembre 2011 et est entré en vigueur au lendemain de sa publication. Il stipule la création d'un établissement unique regroupant les 4 universités de Lorraine, Université Henri Poincaré, Université Nancy2, Institut National Polytechnique de Lorraine, Université Paul Verlaine-Metz. La fusion des 4 établissements au sein de l'Université unique sera effective à compter du 1er janvier 2012.
Lors d'une conférence de Presse des 4 Présidents des établissements lorrains qui s'est tenue au PRES de l'Université de Lorraine ce lundi 26 septembre, le Recteur de l'Académie de Nancy-Metz, Jean-Jacques Pollet, a annoncé la nomination de Jean-Pierre Finance, actuel Président de l'Université Henri Poincaré, comme administrateur provisoire de l'Université de Lorraine.
A compter du 1er janvier 2012, la Lorraine sera dotée d'une université unique comptant près de 55 000 étudiants et 7000 personnels.
L’Université de Lorraine vient d’être créée par décret en date du 22 septembre 2011. Elle résulte de la fusion des universités lorraines: l’INPL, l’UHP, l’UN2 et l’UPVM. Elle comptera près de 55000 étudiants et 7000 salariés. Cette création résulte d’une démarche exemplaire entreprise en 2007 et qui a associé les acteurs universitaires, les collectivités et les partenaires socio-économiques, avec le soutien fort de l’Etat.
Le rapprochement a déjà produit des résultats concrets: succès lorrain à « l’opération campus » en 2008, obtention de l’IRT « matériaux, métallurgie, procédés » dans le cadre des « investissements d’avenir », harmonisation de l’offre de formation, politique scientifique régionale commune avec les organismes de recherche. La candidature actuelle de l’Université de Lorraine à l’appel à projet « initiative d’excellence » (Idex) aurait été inutile sans la fusion en un établissement unique.
Ce décret marque la concrétisation d’une ambition au service de la collectivité, étudiants, entreprises, citoyens. Il marque aussi l’entrée de L’Université de Lorraine dans la cour des grandes universités européennes (attestée en particulier par le classement « de Shangai »). Il marque surtout le début d’une nouvelle histoire universitaire apportant à la région lorraine un levier majeur pour son renouveau.
http://www.uhp-nancy.fr/var/uhp/storage/images/media/images/udl/135959-1-fre-FR/udl_medium.jpg Ülikooli Lorraine loodi dekreediga 22. septembri 2011. President HTÜ, Jean-Pierre Finance, nimetab rektor Akadeemia Nancy-Metz, ajutise direktorid uue ülikooli. Loe pressiteadet.
Dekreet, millega kehtestatakse uue ülikooli avaldati ametlikus väljaandes laupäev, september 24, 2011 ja jõustus pärast selle avaldamist.
See sätestab loomine unikaalne rühmitamine nelja ülikoolides Lorraine, Université Henri Poincaré Ülikooli Nancy 2, Institut National Polytechnique de Lorraine, Université Paul Verlaine-Metz. Ühinemise nelja institutsioonide Ülikool jõustuda vaid alates 1. jaanuarist 2012. Velle...
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