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Formation Continue du Supérieur
17 novembre 2019

Les crimes passibles de la peine capitale avant 1981

Accueil - Vie PubliqueAvant son abolition en 1981, de nombreux crimes étaient passibles de la peine de mort. Ces crimes capitaux étaient essentiellement prévus par le code pénal et le code de justice militaire. Plus...
17 novembre 2019

L’application de la peine de mort en France - Les dernières exécutions en France

Accueil - Vie PubliqueDe juin 1969 à 1974, sous la présidence de Georges Pompidou, trois condamnés à mort furent guillotinés :
  • Claude Buffet et Roger Bontems, le 28 novembre 1972, à la prison de la Santé de Paris ;
  • Ali Benyanès, le 12 mai 1973, à la prison des Baumettes de Marseille.

De 1974 à 1981, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, les trois dernières exécutions capitales eurent lieu :

  • Christian Ranucci, le 28 juillet 1976, à la prison des Baumettes de Marseille ;
  • Jérôme Carrein, le 23 juin 1977, à la prison de Douai ;
  • Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes de Marseille. Plus...
17 novembre 2019

L’application de la peine de mort en France - La pratique : de moins en moins d'exécutions capitales

Accueil - Vie PubliqueAu fil du temps, les mœurs ont limité l’abondant usage de la guillotine permis par les codes.
En 1825, onze têtes tombaient pour un taux de criminalité passible de la peine de mort voisin de 24 pour 1 million d’habitants.
150 ans plus tard, aucune exécution n’avait lieu pour un taux de criminalité qui était tombé à 10 pour 1 million d’habitants. Plus...
17 novembre 2019

Les surnoms de la guillotine

Accueil - Vie PubliqueL’imagination populaire à la fin du XVIIIe siècle était particulièrement fertile, colportée à travers le pays notamment par la chanson. La nouvelle machine à décapiter reçut ainsi de nombreuses appellations, comme la "mirabelle", en hommage à Mirabeau, ou encore la "louisette" ou la "louison", pour honorer son créateur, le chirurgien Antoine Louis.
  • Louisette (la) : surnom donné sous la Révolution
  • Louison (la) : surnom donné sous la Révolution
  • Mirabelle (la) : surnom donné sous la Révolution
  • Monte-à-regret (la)  : surnom donné sous la Révolution
  • Rasoir national (le) : surnom donné sous la Révolution
  • Vasistas (le) : surnom donné sous la Révolution
  • Veuve (la) : surnom donné sous la Révolution
  • Lucarne (la) : surnom donné au XIXe siècle
  • Massicot (le) : surnom donné au XXe siècle
  • Bécane (la) : surnom donné au XXe siècle. Plus...
17 novembre 2019

L’application de la peine de mort en France - Le droit : décapitation ou fusillade pour des dizaines de crimes

Accueil - Vie PubliqueCode pénal, code de justice militaire et textes législatifs complémentaires dressaient jusqu’en 1981 une longue liste de crimes passibles de la peine de mort.
Ils précisaient les conditions d’exécution de la peine capitale :
  • la fusillade quand le condamné relevait des tribunaux militaires ;
  • la décapitation dans tous les autres cas (article 12 du code pénal).

Le décret du 20 mars 1792, toujours en vigueur en 1981, retenait la guillotine comme seul moyen d’exécution, à deux exceptions près où la fusillade était prévue :

  • quand, par suite de circonstances de guerre ou de difficultés de communication, les "bois de justice" ne pouvaient être amenés sur les lieux fixés pour l’exécution (ordonnances des 3 mars et 29 novembre 1944) ;
  • quand la mort était prononcée pour des crimes contre la sûreté de l’État (article 13 du code pénal).
À partir de la Révolution française, la guillotine a été le symbole de la mise à mort légale des condamnés civils.
Sous l’Ancien Régime, les modes de mise à mort étaient plus nombreux : potence, bûcher, roue, écartèlement, ébouillantage et décapitation à l’épée, cette dernière étant réservée aux nobles. De plus, le bourreau n’était pas toujours adroit et infligeait souvent d’inutiles souffrances aux condamnés.
Cette inégalité jusque dans la mort choquait les révolutionnaires. En octobre 1789, à l’appui d’un projet de réforme du système pénal, le docteur Joseph-Ignace Guillotin (1738-1814), député à l’Assemblée nationale constituante, prôna l’égalité des peines, quels que soient le rang et l’état du coupable. Le 1er décembre 1789, il proposa qu’en cas de peine de mort "la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau". Son projet d’article relatif à la peine de mort était ainsi rédigé : "Le supplice sera le même, quelle que soit la nature du délit... Le criminel sera décapité ; il le sera par leffet dune simple mécanique."
Deux ans plus tard, le code pénal de 1791 précisait que "tout condamné à mort aura la tête tranchée", suivant une formule devenue célèbre.
Le docteur Guillotin n’est toutefois pas l’inventeur de la machine qui porte son nom. Elle fut conçue par Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l’Académie de chirurgie.
Les premiers essais de cette machine à décapiter eurent lieu à l’hospice de Bicêtre, le 17 avril 1792, sur des moutons et trois cadavres. Le résultat fut jugé satisfaisant.
Le nouveau châtiment devant être exemplaire, la machine fut juchée sur une haute estrade, un "échafaud".
La première exécution utilisant la nouvelle machine intervint quelques jours après. Le 25 avril 1792, sur la place de Grève à Paris, Nicolas Pelletier, repris de justice, condamné pour vol avec violences, fut guillotiné. Plus...
17 novembre 2019

L’application de la peine de mort en France

Accueil - Vie PubliqueAvant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977. Plus...
16 novembre 2019

La Chambre haute avant la Ve République

Accueil - Vie PubliqueDans un régime bicaméral, par opposition à la chambre basse élue directement par le peuple et qui peut être dissoute, la chambre haute a une fonction de gardien de la Constitution et d’enrichissement du travail législatif.
Hormis la IIe République et les régimes transitoires – assemblée unique de Bordeaux puis de Versailles de 1871 à 1875, assemblée consultative provisoire puis assemblées constituantes de 1943 à 1946 – la France a toujours vécu sous le signe du bicamérisme. Les projets de suppression du Sénat (1946) ou d’affaiblissement de ce dernier (1969) ont ainsi été écartés par les Français consultés par référendum.
La première chambre haute a été créée par le Directoire (1795). Composé de 250 membres élus âgés de plus de 40 ans, le Conseil des Anciens a alors le pouvoir d’adopter ou de rejeter en bloc les lois adoptées par le Conseil des Cinq cents : selon Boissy d'Anglas, "Les Cinq cents sont l’imagination de la République. Les Anciens en sont la raison".
Le Consulat (1799) crée le premier Sénat, composé de 80 membres, âgés de plus de 40 ans, nommés à vie et inamovibles. Il est le premier à siéger au Palais du Luxembourg. Toutes les autres chambres hautes conserveront ce siège, à l’exception du Sénat de la IIIe République jusqu'en 1879, date du transfert des pouvoirs publics de Versailles à Paris.
Gardien de la Constitution, le Sénat du Consulat, dit "Sénat conservateur", peut annuler les actes transmis par le Tribunat ou le gouvernement, dissoudre le Tribunat et le Corps législatif (qui sont les deux organes législatifs) et réformer les décisions de justice contraires à la sûreté de l’État. À partir de 1802, il peut prendre des sénatus-consultes sur tous les sujets non réglés par la Constitution.
Le Sénat du Ier Empire reprend ces attributions. Y siègent les maréchaux, les princes d’Empire et les citoyens nommés à cet effet par l’Empereur. Créé pour défendre le régime, le Sénat le sabordera en votant, en mai 1814, la déchéance de l’Empereur.
La Restauration bourbonienne (1814-1815) garde le principe du bicamérisme. La chambre des pairs, composée de pairs héréditaires ou à vie, nommés par le roi en nombre illimité, représente l’aristocratie. Elle partage le pouvoir législatif avec la Chambre des députés, même si les parlementaires sont dépourvus de l’initiative des lois. La Chambre des pairs peut seule juger les ministres. Malgré cette prédominance de la Chambre des pairs, la chambre basse va progressivement prendre la première place en parvenant à faire émerger l’idée de responsabilité du gouvernement devant elle, idée qui ne disparaîtra plus.
La Monarchie de Juillet donne aux deux chambres l’initiative des lois. La Chambre des pairs est semblable à celle de la Restauration, mais l’hérédité est supprimée en 1831. Les séances, jusqu'alors secrètes, deviennent publiques.
Alors que la République de 1848 avait supprimé la chambre haute, le Second Empire (1852) rétablit le Sénat. Composé de dignitaires et de membres nommés à vie, entre 80 et 150, il a pour rôle la défense de la Constitution et des libertés publiques. Il assure donc le contrôle de constitutionnalité des lois adoptées par le Corps législatif, ainsi que des actes qui lui sont transmis par le gouvernement ou les citoyens. Il a le droit de combler les lacunes de la Constitution par le biais de sénatus-consultes, peut prendre l’initiative d’une révision constitutionnelle et assume le pouvoir législatif en cas de dissolution du Corps législatif. Les réformes constitutionnelles de l’Empire libéral (de 1860 à 1870) élargissent les compétences du Sénat, partagent le pouvoir législatif entre les assemblées et créent la navette.
Les lois constitutionnelles de 1875 mettent en place un bicamérisme égalitaire avec un Sénat doté de pouvoirs équivalents à ceux de la Chambre des députés : mise en jeu de la responsabilité du gouvernement, pouvoir législatif égalitaire – sauf pour les textes financiers soumis en premier lieu aux députés – sans procédure de concertation, révision constitutionnelle, élection du président de la République, etc. À la différence de la Chambre, cependant, le Sénat ne peut être dissout (il doit d’ailleurs autoriser la dissolution de celle-ci), et assume la fonction de juge du chef de l’État et des membres du gouvernement.
Le Sénat de 1875 comprenait 300 membres âgés de plus de 40 ans : 225 élus au suffrage universel indirect pour neuf ans et renouvelables par tiers ; 75 inamovibles élus par l’Assemblée nationale (réunion des deux chambres) pour les premiers, par le Sénat ensuite pour les renouveler en cas de décès. Les sénateurs inamovibles furent supprimés en 1884, ceux en place étant remplacés par des sénateurs élus au fur et à mesure de leur décès. Fortement critiqué par les républicains aux débuts du régime, le Sénat s’ancre peu à peu dans les institutions et l’esprit des Français. Ayant renversé dix gouvernements, dont celui de Léon Blum en 1937, et bloqué plusieurs projets de réformes, le Sénat garde cependant l’image d’une assemblée certes républicaine mais très conservatrice.
Après l’échec de la Constitution monocamérale de 1946, la IVe République conserve une chambre haute, mais en la diminuant singulièrement par rapport au Sénat de 1875 : le bicamérisme devient inégalitaire. Le Conseil de la République composé de conseillers de la République (le terme de sénateurs étant rétabli en 1948) élus pour six ans (aux 5/6e au suffrage universel indirect, et par l’Assemblée nationale pour le dernier 1/6e jusqu'en 1948, en totalité au scrutin indirect ensuite) perd le pouvoir de faire la loi (votée par la seule Assemblée nationale). La navette disparaît et le Conseil de la République se contente de donner un avis lors d’une seule lecture. Le Conseil de la République partage le pouvoir de révision de la Constitution, participe à l’élection du président de la République, et son président peut saisir le comité constitutionnel.
En 1954, le Conseil de la République regagne l’intégralité de son pouvoir législatif perdu, l’Assemblée ayant le dernier mot au terme d’un délai variable selon l’urgence des textes. Conçue à l’origine contre la chambre haute, la Constitution de 1946 lui redonne ainsi sa place.
Le Sénat de 1958, fondé sur un "bicamérisme équilibré" (J.-L. Hérin), apparaît au total comme une synthèse des chambres hautes qu’a connues la France au cours de son histoire. Plus...
16 novembre 2019

Qui peut être élu président de la République ?

Accueil - Vie PubliqueLes candidats doivent remplir à la fois des conditions de fond et des formalités définies par la loi organique du 6 novembre 1962 modifiée le 5 avril 2006, les lois ordinaire et organique du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables aux élections et à l’élection présidentielle et, à compter du prochain scrutin présidentiel, les lois du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.
Il existe plusieurs conditions de fond. Le candidat doit :

  • avoir la nationalité française ;
  • avoir 18 ans révolus (art. LO 127 du Code électoral) ;
  • être électeur (art. LO 127) ;
  • ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice (art. L. 6 et L. 199) ;
  • ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle (art. L. 200) ;
  • avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national (art. L. 45) ;
  • faire preuve de « dignité morale », sans que cette notion soit précisément définie. Plus...
16 novembre 2019

À qui appartient la souveraineté en France selon la Constitution ?

Accueil - Vie PubliqueLa Constitution définit les principes fondamentaux de la souveraineté nationale dès son titre 1er, ce qui en souligne l’importance.
Elle dispose que “la Souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum” (art. 3). Elle pose le principe de la République comme étant le “gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple” (art. 2).
La Constitution rappelle par ailleurs que la souveraineté est une et indivisible, puisque “aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice” (art. 3).
Cette conception de la souveraineté fondée sur l’unité et l’indivisibilité s’oppose à une organisation fédérale de l’État, qui fait coexister en son sein plusieurs entités souveraines. Plus...
16 novembre 2019

Quels sont les principes fondamentaux de la République française ?

Accueil - Vie PubliqueLes principes fondamentaux de la République française sont énoncés dans sa devise : "Liberté, Égalité, Fraternité". Ils se traduisent par des droits intangibles, à la fois politiques et sociaux, qui ont été reconnus aux citoyens par les différents régimes républicains. L’article 1er de la Constitution s’inscrit dans ce cadre puisqu'il proclame que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
"Une République indivisible" : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.
Le caractère laïque de la République découle à la fois du principe de la liberté de croyance et du principe d’égalité des citoyens devant la loi et implique la séparation des Églises et de l’État. Aucune religion n’a ainsi de statut privilégié au sein de la République et chaque individu se voit garantir la liberté de ses opinions et de sa foi. Plus...
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