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Formation Continue du Supérieur
1 mai 2013

La Sorbonne fait-elle rêver les étudiants étrangers?

http://www.meltycampus.fr/default/modules/network/images/logo/black/meltycampus.pngPar Emma-Faury. L'université Paris-Sorbonne rayonne internationalement. De par son histoire et son emplacement, c'est l'établissement français le plus reconnu à travers le monde. Beaucoup d'étrangers rêvent de s'y inscrire. meltyCampus vous dit tout. Alors que les frais de scolarité pourraient augmenter pour les étudiants étrangers, ils sont toujours aussi nombreux à venir étudier en France et notamment à Paris, première destination touristique au monde. L'attrait de la capitale fait fantasmer les étrangers du monde entier. En 2009, dans 20 minutes, Eric Charbonnier auteur du rapport auprès de l'OCDE, ''Regards sur l'éducation 2009'' avait expliqué le désir des étrangers de découvrir les universités françaises, ''la qualité de la recherche française est reconnue, malgré le manque de moyens dénoncé.'' Un étudiant indonésien avait livré son témoignage sur son expérience en France sur le site CampusFrance, ''Etudier en France est une façon d'ouvrir les yeux sur le monde. L'Europe est un continent fascinant. Venez en France et vous comprendrez pourquoi je dis ça.'' Aux Etats-Unis, l'université d'Harvard est considérée comme la référence en terme d'excellence et de prestige.
En France quand on demande à des étudiants étrangers, quelle est la plus connue des universités françaises, la Sorbonne est immédiatement en tête. C'est l'université française qui fait rêver tous les étrangers... C'est un établissement intellectuel pour un bon nombre d'étrangers et sa situation géographique n'est pas un hasard. Située en plein cœur de Paris, elle fait fantasmer. Une étude réalisée par l'agence internationale Quacquarelli Symonds publiée dans LaVieImmo explique cette adoration sans borne. La capitale comptait en début d'année 2012, 40 900 étudiants étrangers, soit 17% de ses étudiants, un chiffre qui a gonflé depuis l'an passé. Suite de l'article...
http://www.meltycampus.fr/default/modules/network/images/logo/black/meltycampus.png Ag Emma-Faury. Université Paris-Sorbonne radiates go hidirnáisiúnta. De réir a stair agus suíomh, tá sé le bunú na Fraince ar fud an domhain an chuid is mó aitheanta. Go leor eachtrannach aisling a bheith páirteach. Insíonn meltyCampus tú gach rud. Níos mó...
28 avril 2013

12500ème article sur le blog / Une disparition brutale… Vincent MERLE

Il avait récemment conclu notre journée d’études du 24 janvier sur les transitions professionnelles. C’est en hommage à sa mémoire que nous mettons en ligne cette intervention: http://youtu.be/x32YGEWaI9o.
Ainsi qu’une interview lors de l’Université d’hiver de la formation professionnelle: http://youtu.be/aCKFuzMmBTA.
Voir aussi sur le blog Disparition de Vincent Merle
.
Les autres repères du blog:
12000ème article sur le blog/Correspondant Informatique et Libertés (CIL),
11500ème article sur le blog/Enquête nationale sur les Conditions de vie des étudiants,
11000ème article sur le blog
/Conférence européenne des Experts de Bologne,
10500ème article sur le blog/Futur centre universitaire Fernando Pessoa dans l'Hérault,
10000ème article sur le blog/Organisme de formation,
9500ème article sur le blog/Un crédit d'impôt innovation pour les PME,
9000ème article sur le blog/La VAE dans les ministères certificateurs en 2011,
8500ème article sur le blog
/Cahier n°3 Enseignement supérieur du CESER,
8000ème article sur le blog/La VAE à l’Università di Corsica Pasquale Paoli,

7500ème article sur le blog
/
Les enjeux de la qualité au sein de l’ESS,

7000ème article sur le blog
/
Osez l'Université dans l'un de ses 31 CFA,

6500ème article sur le blog
/
Le CV
,
6000ème article sur le blog/L'Association ASSPRO,
5500ème article sur le blog/Apprentissage le guide régional,
5000ème article sur le blog
/La formation continue des adultes dans le supérieur
,
4500ème article sur le blog
/40 ans de formation professionnelle,

4000ème article sur le blog
/Les chiffres 2010 de la VAE à La Réunion,
3500ème article sur le blog
/La VAE en Poitou-Charente en 2010,
3000ème article sur le blog/Contrats apprentissage et pro,
2500ème article sur le blog
/Journées Nationales des MDE et des PLIE,
2000ème article sur le blog
/Question Formation n°1,
1500ème article sur le blog/Seniors - le groupe SPB signe son accord,
1000ème article sur le blog
/Fête de la musique dans les jardins du MESR,
500ème article sur le blog/L'archipel de l'ingénierie de formation,
1er article sur le blog/Un forum de la Commission européenne pour promouvoir la coopération entre l’université et le monde des affaires.

De réir Paul Santelmann, Ceann Réamhaisnéise ag an AFPA. MERLE Vincent fuair bás Dé Máirt de taom croí. Bhí sé ar dhuine de na haisteoirí cúpla institiúideach nach bhfuil dealófar ghairmoiliúint, ceisteanna fostaíochta agus an anailís. Taispeánann A trajectory gairmiúil bhí poist éagsúla ag an nGníomhaireacht Fostaíochta Náisiúnta, an Coimisiún Pleanála, an CEREQ agus CNAM. Níos mó...
19 avril 2013

Améliorer la situation économique des jeunes en France - Les jeunes dans le système d’enseignement supérieur

http://www.oecd-ilibrary.org/images/oecd/normal_page_logo_2010.gifPar Hervé Boulhol. Améliorer la situation économique des jeunes en France - Les jeunes dans le système d’enseignement supérieur
La situation économique des jeunes n'est pas satisfaisante. Les inégalités scolaires se sont accrues depuis plus d'une décennie, en raison d'une forte baisse des résultats des élèves les plus défavorisés. Le taux de chômage des 20-24 ans n'est pas passé en dessous de 16 % depuis près de 30 ans. Les jeunes français sont très pessimistes quant à l'avenir et expriment une grande méfiance vis-à-vis des institutions. Le filet social hésite entre autonomie et solidarité familiale, et est inéquitable car les jeunes qui sont au chômage et ne disposent pas d’un soutien familial solide financièrement se trouvent dans une situation précaire. La politique d’éducation prioritaire devrait réellement devenir une priorité et les dépenses d'éducation devraient être rationalisées de façon à drainer davantage de ressources vers l'enseignement primaire. Il est souhaitable d’amplifier l'autonomie des universités, de même que l'indépendance financière des jeunes. Le fonctionnement du marché du travail dont certaines caractéristiques pénalisent les nouveaux entrants doit être réformé et les services d’accompagnement des jeunes vers l'emploi améliorés. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la France 2013 (www.oecd.org/eco/etudes/France). Also available in: English.
Les jeunes dans le système d’enseignement supérieur
Il y a 30 ans, la France était en retard par rapport à de nombreux pays, avec seulement 17% d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme du supérieur, la moyenne de l’OCDE se situant à 20%. Aujourd’hui, avec 43% des 25-34 ans diplômés du supérieur contre 38% en moyenne pour les pays de l’OCDE, la France n’est surclassée que par 11 pays contre 17 auparavant (OCDE, 2012c). Cette « massification » de l’enseignement supérieur ne s’est pas accompagnée d’un déclassement de la valeur des diplômes pour l’accès à l’emploi (graphique 22, panneau A; Le Rhun et Minni, 2012). En revanche, dans un contexte de chômage très élevé depuis 30 ans, le gain de salaire procuré par un diplôme d’enseignement supérieur a eu tendance à baisser (panneau B).
Rééquilibrer le financement public en faveur des universités et relever les droits d’inscription

Ces progrès ne doivent cependant pas occulter de sérieux problèmes persistants. L’enseignement supérieur français doit faire face à des défis sur les plans du financement, de l’égalité des chances, de l’efficience et de la qualité (OCDE, 2012c). Il est fortement segmenté, sa complexité étant illustrée par l’existence de plus de 400 établissements relevant de 11 tutelles ministérielles et d’environ 650 sites (Cour des comptes, 2011). Son éclatement renvoie à la prédominance de nombreux corps, elle-même source de nombreux immobilismes. L’enseignement supérieur se compose d’établissements d’élite (les grandes écoles et leurs classes préparatoires, CPGE, les « grands établissements »), très compétitifs, de formations professionnalisantes courtes (instituts universitaires de technologie, IUT, sections de techniciens supérieurs, STS) et des universités (Unité de formation et de recherche, UFR, stricto sensu). Alors que dans les deux premiers secteurs on observe une sélection stricte à l’entrée, une discipline éducative poussée et des moyens suffisants, les universités accueillent l’ensemble des bacheliers sans sélection à l’entrée, et disposent de moyens financiers par étudiant plus faibles, même si des efforts financiers en direction des universités sont effectués. Le projet de loi d’orientation de l’enseignement permettrait de rapprocher les CPGE des universités en demandant aux étudiants de CPGE à s’inscrire dans une université (et pour les non boursiers à payer les frais d’inscription).
Malgré des efforts récents, les ressources financières des universités françaises restent insuffisantes en comparaison internationale et relativement aux autres établissements français: rapportées au nombre d’étudiants, leurs dépenses sont inférieures de 36% à celles des STS et de 50% à celles des CPGE. Concernant les grandes écoles, les données que le Ministère a à sa disposition ne permettent pas de déterminer leurs dépenses agrégées. Les écarts dans l’allocation des ressources entre établissements ne peuvent se justifier que selon des critères d’efficience. Or, les disparités actuelles sont très inéquitables. Ainsi, l’avantage de financement public par étudiant dont bénéficient les seules CPGE et STS s’élèvent à EUR 1.25 Md par an; pour rappel ce montant correspond à la borne haute de l’enveloppe consacrée à l’éducation dite prioritaire. Cet avantage est de plus régressif compte tenu de la surreprésentation des enfants de milieux favorisés dans ces formations. Au-delà des différences de moyens publics, le succès des grandes écoles s’est construit sur un environnement très sélectif et une autonomie relativement forte. Parce que les universités n’opèrent pas ainsi, le système global est dual, et celles-ci se trouvent assez largement coupées des élites, notamment pour ce qui est du premier cycle d’études supérieures.
Le relèvement des droits d’inscription est difficilement contournable si l’on souhaite améliorer la qualité du système universitaire. La part de financement privé est très faible principalement en raison de la modicité des droits d’inscription, fixés par le Ministère à 181 EUR par an pour la licence, par exemple, en 2012-13, et qui au total représentent le vingtième des dépenses de l’enseignement supérieur. Or, les bénéfices de l’enseignement supérieur sont d’abord privés, les étudiants étant les premiers bénéficiaires de leur diplôme. Dans la mesure où les couches sociales défavorisées sont moins bien représentées dans la population étudiante, ce financement principalement public tend à être régressif. Une augmentation des droits d’inscription devrait être accompagnée d’une amélioration de l’accès aux prêts étudiants à remboursement subordonné au revenu futur voire au renforcement du système de bourses. Ces prêts contingents présentent l’avantage de faire payer le coût des études non pas immédiatement à l’étudiant mais au salarié futur qui aura tiré parti de ses études. Plusieurs pays de l’OCDE proposent des allocations sous condition de ressources et des prêts avec remboursement subordonné au revenu, parmi lesquels l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Amplifier l’autonomie des universités

Pour optimiser l’utilisation des moyens additionnels nécessaires, les universités doivent disposer de plus d’autonomie et être soumises à de bonnes incitations (Aghion, 2011). Des réformes récentes visent à améliorer leur efficience. Afin de remédier à l’éclatement du système d’enseignement supérieur, les pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) créés en 2006 permettent aux établissements de rapprocher leurs dispositifs dans le but de dégager des économies d’échelle et d’accroître leur visibilité internationale. Il existait en mai 2012 23 PRES couvrant 60 universités (sur un total de 83) et 13 autres établissements (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, etc.). La Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007 a posé les premiers jalons de l’autonomie des universités françaises, notamment dans la gestion de leur budget total, qui reste cependant, pour l’essentiel, contraint et centralisé. Le Plan Campus, lancé fin 2008 et doté d’EUR 5 Md, porte sur la restructuration immobilière des campus. Enfin, les investissements d’avenir (2010), d’un montant total d’EUR 35 Md sur 10 ans, bénéficieront pour environ les deux tiers à l’enseignement supérieur et la recherche. Dans cette enveloppe, EUR 15.35 Md sont alloués à des « pôles d’excellence » sélectionnés pour la plupart, mais pas tous, parmi les PRES. Cependant, le rôle effectif des PRES, qui devaient devenir les acteurs privilégiés de la recomposition du paysage universitaire, manque de clarté (Cour des comptes, 2011). Il importe donc de développer les incitations conduisant à renforcer les pôles. L’approfondissement nécessaire de l’autonomie et l’allocation des ressources devraient être conditionnés à l’atteinte d’objectifs précis dans ce domaine. Le gouvernement souhaite supprimer les PRES et les remplacer par 30 « communautés d’université ».
Malgré la loi LRU, le système universitaire reste parmi les plus contraints en Europe, selon l’étude comparative de l’Association européenne des universités (Estermann et al., 2011) couvrant 26 pays et basée sur 30 critères regroupés en quatre domaines. C’est au Royaume-Uni que le système présente la plus forte autonomie. La France occupe la 16ème position en matière d’autonomie organisationnelle, la 22ème pour l’autonomie financière, l’avant-dernière pour les ressources humaines et la dernière pour l’enseignement (domaines d’étude, nombre d’étudiants, sélection, structure et contenu des diplômes, etc.). Le développement de l’autonomie pourrait offrir aux universités une plus grande liberté dans la fixation des droits d’inscription, la sélection des étudiants et la gestion des ressources humaines (recrutement et salaires). Cela impliquerait d’accroître les compétences managériales des universités, y compris la professionnalisation de la gestion financière, et pourrait faciliter la mobilisation d’autres sources de financement privé.
Lutter contre l’échec en licence

La stratégie d’ensemble ne devrait pas viser seulement la création d’universités d’excellence, mais aussi l’accroissement de l’efficacité et de la pertinence de l’enseignement offert dans toutes les universités (OCDE, 2012c). Seulement 52% des étudiants qui entrent à l’université passent en deuxième année: 23% redoublent, 19% se réorientent et 6% abandonnent leurs études. Pour les étudiants provenant des filières professionnelles et technologiques du baccalauréat, le taux de réussite en première année de licence est très faible, environ 20%. Une orientation plus rigoureuse des étudiants devrait être opérée à leur entrée à l’université pour éviter les redoublements et les sorties sans diplôme qui sont coûteux (OCDE, 2012c). Il existe aujourd’hui un fossé énorme entre le secondaire et le supérieur, et nombre de lycéens peine à recueillir l’information nécessaire à une orientation correspondant à leurs souhaits. Une plus forte autonomie pourrait pousser les universités à améliorer l’information sur les débouchés et la qualité de l’orientation. Des progrès ont été accomplis en matière d’information sur les débouchés et de qualité de l’orientation, comme avec la création des Bureau d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP), et ces efforts doivent être poursuivis.
Le Plan pour la réussite en licence a été lancé en 2008 pour une durée de cinq ans et est doté de 730 millions euros, soit environ 200 euros par étudiant par an en licence en moyenne. Il a été axé sur l’accompagnement personnalisé des étudiants. Ce plan pêche, selon la Cour des comptes (2012a), par un pilotage insuffisant par le Ministère et un suivi financier défaillant par les universités. Le gouvernement entend allouer 5 000 des 60 000 postes créés dans l’Éducation à l’enseignement supérieur en les ciblant sur la licence. Dans le processus de recrutement, il importe que l’enseignement soit valorisé au même titre que la recherche, notamment en incitant à la meilleure prise en compte des critères pédagogiques lors du recrutement des enseignants-chercheurs.
Au-delà du rééquilibrage des moyens publics en faveur des universités et de l’extension de leur autonomie, la réponse à l’échec en licence passe par le déploiement de formations qualifiantes comme les licences professionnelles, qui délivrent environ le quart des diplômes de licence.15 Aghion (2011) cite quelques exemples d’universités au Royaume-Uni qui, bien qu’ayant une attractivité plus faible que les universités prestigieuses du pays, présentent des taux d’insertion remarquables grâce à un positionnement très professionnalisant plutôt qu’axé sur des enseignements généraux et fondamentaux. En France, le succès des IUT et STS s’est bâti sur le développement de formations courtes qualifiantes, sur la sélection des étudiants et sur des moyens plus importants, palliant ainsi les faiblesses des universités dans ces domaines. Il est envisagé d’encourager ou de contraindre les IUT et STS à accueillir davantage de bacheliers professionnels et technologiques, mais pour ces derniers la priorité consiste à améliorer l’orientation et la formation en amont (cf. infra) et à développer les relations avec les entreprises. Par ailleurs, certaines formations (les titulaires d’une licence Lettres-Sciences Humaines par exemple éprouvent de grandes difficultés d’insertion professionnelle; DARES, 2011) ne sont pas assez professionnalisantes et doivent devenir plus attractives pour les entreprises.
Développer les liens universités-entreprises
Malgré des efforts récents, le système d’enseignement supérieur a noué des relations limitées avec les entreprises. D’une manière générale, si les étudiants bénéficient d’une bonne formation académique, il reste des progrès à accomplir dans leur préparation au contact avec le monde de l’entreprise. Le développement de la pratique des stages en entreprise doit se poursuivre. Augmenter la participation des entreprises dans le financement des universités est un autre enjeu important. Alors qu’elle atteint seulement 7% en France, la contribution des entreprises au financement des établissements de l’enseignement supérieur dépasse 10% dans de nombreux pays (OCDE 2012c). Le développement de l’autonomie des universités pourrait accroître leur attractivité auprès des entreprises. Des initiatives récentes vont dans ce sens: la loi LRU de 2007 institue la présence d’un cadre dirigeant d’entreprise au sein du conseil d’administration des établissements et crée dans chaque université des plateformes d’information, de conseil et d’accompagnement vers l’emploi. Par ailleurs, le service public d’orientation (cf. infra) devrait fournir une information détaillée sur les débouchés des formations proposées par les établissements de l’enseignement supérieur afin d’améliorer l’orientation après le lycée.Voir Améliorer la situation économique des jeunes en France - Les jeunes dans le système d’enseignement supérieur.
http://www.oecd-ilibrary.org/images/oecd/normal_page_logo_2010.gif De réir Hervé Boulhol Feabhas a chur ar an staid eacnamaíoch na ndaoine óga sa Fhrainc - daoine óga sa chóras ardoideachais
Níl an staid eacnamaíoch na ndaoine óga sásúil.
Tháinig méadú éagothroime oideachais le breis is deich mbliana, mar gheall ar laghdú géar i dtorthaí na mac léinn mó atá faoi mhíbhuntáiste. Níos mó...
18 avril 2013

French universities court world’s brightest students

http://www.france24.com/en/sites/france24.com.en/themes/france24/logo-en.pngBy Joseph Bamat. The French government has started unveiling a series of reforms aimed at making its universities more attractive to foreigners, with a new emphasis on drawing in the brightest students from developing countries. France is set to adopt measures that will help draw the world’s brightest students to its universities, according to government ministers. The reforms are meant to improve the experience of foreign students in France and open possibilities for them in the country's job market.
“International students and researchers represent an asset for France. The way we welcome them in our country is very important for France’s academic and scientific influence, but also for our economic competitiveness,” Higher Education Minister Geneviève Fioraso (pictured main) told students during a visit to Cité U campus on Tuesday.
She was accompanied by Interior Minister Manuel Valls, who acknowledged that burdens placed on students, notably requirements to renew visas every year, were sometimes “degrading”.
Measures in the works included new two-to-three year student visas whose expiration would depend on the type of diploma students were working towards.
New centres dedicated to easing academic and administrative paperwork for international students, and loosening labour laws to permit an easier transition from the classroom to French-based jobs, were also planned as part of the charm offensive.
Finally, Fioraso highlighted French-language lessons for students from non-French speaking countries and a rapid build-up of affordable student housing in Paris. Read more...
18 avril 2013

Continuer à attirer les meilleurs étudiants internationaux

Inauguration de l'Oblique le 16 avril 2013Continuer à attirer les meilleurs étudiants internationaux
Face à ces flux croissants, les pays d'accueil s'organisent.
Le président Obama vient de lancer une politique d'attractivité scientifique ambitieuse. Les grands pays anglophones prennent des positions offensives dans les échanges internationaux. Nous ne devons pas rester à l'écart de ces dynamiques.
Pour être à nouveau offensive dans la compétition universitaire mondiale, la France doit continuer à attirer les meilleurs étudiants internationaux, mais doit aussi diversifier leur origine géographique. Nous devons nous tourner vers les pays émergents, les BRICs. Mais nous devons également renforcer nos liens avec l'Afrique, où notre enseignement supérieur demeure attractif, car c'est aussi dans les échanges avec ce continent, où la Chine est déjà très présente, que se joue une partie du développement économique de l'Europe.
Pour atteindre ces objectifs, je souhaite renforcer les politiques d'internationalisation des universités. La France n'est pas qu'une terre d'accueil, elle doit aussi savoir envoyer ses étudiants dans les universités des pays émergents, notamment en Asie. Nous devons parallèlement développer l'implantation d'antennes de nos universités et écoles dans les pays d'Afrique et du Maghreb, où ils contribuent au rayonnement de notre enseignement supérieur.
Il est également indispensable d'améliorer les conditions d'accueil des étudiants étrangers dans notre pays.
La loi sur l'enseignement supérieur permettra de dispenser des cours en langue étrangère pour attirer les étudiants internationaux de pays non-francophones, notamment des pays en pleine croissance. Ils s'accompagneront d'apprentissage du français.
Le logement est  un de nos points faibles, particulièrement en région parisienne. En débloquant le plan Campus, ce sont 13 000 logements qui sont en programmation grâce au retour des collectivités locales que l'on remet autour de la table. Un nouvel élan est donné à la Cité internationale, dont le parc immobilier va s'accroître de  1 800 logements supplémentaires. Le programme est l'un des 13 projets prioritaires, financé à hauteur de 22 millions d'euros.  De plus, à l'initiative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de nouvelles facilités d'emprunts ont été négociées avec la Caisse des Dépôts et la Banque européenne d'investissement. D'autres fonds viendront des pays partenaires. J'espère vivement pouvoir plaider la cause de la Cité internationale lors du déplacement que le Président de la République prévoit en Chine dès la semaine prochaine. La Cité internationale compte de belles et grandes maisons. Il en faut sûrement une pour cette grande puissance asiatique, devenue l'un de nos premiers partenaires académiques.
Le gouvernement a pleinement conscience que les conditions d'attribution des visas et de délivrance des titres de séjour doivent être fluidifiées et améliorées. Après avoir ensemble abrogé l'infâme circulaire Guéant, Manuel Valls et moi avons travaillé ensemble à plusieurs niveaux:
- la mise en place du titre de séjour pluriannuel
par cycle d'étude (3 ans pour une Licence, 2 ans pour un Master) afin de simplifier les procédures de renouvellements qui pénalisent les étudiants et chercheurs et encombrent l'administration. Une circulaire sera prise en ce sens très prochainement;
- l'ouverture de guichets uniques pour l'accueil
des étudiants et chercheurs étrangers sur les universités, permettant d'accomplir en un seul lieu toutes les démarches pédagogiques, administratives et pratiques liées à une installation. Je sais que la Cité internationale, avec le concours de la Ville de Paris et de la Région Ile de France, s'est engagée dans une telle démarche en réunissant autour d'elles de nombreux services utiles, dont ceux relevant du ministère de l'intérieur;
- le passage plus facile du statut d'étudiant à celui de salarié pour les jeunes diplômés d'un Master ou d'un doctorat, en allongeant la durée de validité de l'autorisation provisoire de séjour.
C'est un travail, en cours, mené avec Michel Sapin. Je souhaite également que nous puissions avancer pour donner aux étrangers ayant soutenu un doctorat en France une forme de visa permanent pour visiter à nouveau notre pays chaque fois que de besoin. Voir l'article entier...
Tionscnamh an Oblique 16 Aibreán, 2013 Leanúint ar aghaidh ag mealladh na mac léinn idirnáisiúnta is fearr
Ag tabhairt aghaidh leis na sreafaí sin a mhéadú, na tíortha óstacha a eagraítear.
Tar éis an tsaoil aisghairm an Gueant ciorclach infamous, Valls Manuel agus d'oibrigh mé le chéile ar roinnt leibhéal bunú fanacht il-bhliain de réir staidéir (3 bliana ar cheadúnas, dhá bhliain le haghaidh Máistir) a shimpliú na nósanna imeachta le haghaidh athnuachan a pionós a ghearradh ar mhic léinn agus taighdeoirí rothaíochta agus riarachán cluttering. Beidh ciorclán a ghlacadh sa treo seo go han-luath. Níos mó...
18 avril 2013

Enfin ça bouge pour les étudiants étrangers

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgLa CPU salue le changement d’attitude des pouvoirs publics vis-à-vis des conditions d’accueil des étudiants étrangers
La Conférence des présidents d’université (CPU) a pris connaissance avec satisfaction des annonces pour l’accueil des étudiants étrangers formulées par Geneviève Fioraso, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, à la cité internationale universitaire de Paris, ce mardi 16 avril. Les mesures annoncées pour la délivrance de titres de séjours pluriannuels, la mise en place de guichets uniques et la facilitation et clarification du passage du statut d’étudiant à celui de salarié vont dans le bon sens, et expriment, au-delà de la simplification administrative, la volonté d’accueillir les talents du monde entier dans des conditions dignes de notre pays; ils en seront, demain, les meilleurs ambassadeurs et partenaires.
La CPU se félicite que ce travail soit une préoccupation forte du gouvernement en y associant les principaux ministres en charge de ce sujet: Laurent Fabius, Michel Sapin, Geneviève Fioraso et Manuel Valls, et salue la mobilisation des parlementaires sur ce sujet.
La CPU restera cependant vigilante, afin que les décisions des ministres soient suivies de mesures concrètes auprès des préfectures, ambassades et consulats, et que les principales mesures soient applicables dès la rentrée prochaine, sans attendre une grande loi sur l’attractivité internationale de notre enseignement supérieur et de notre recherche que nous appelons par ailleurs de nos vœux. Ces mesures devront, en outre, bien concerner les étudiants, enseignants chercheurs et chercheurs.
Retrouvez:
* l’interview  donnée par Jean-Loup Salzmann au Mouv’
* la contribution de la CPU pour l’attractivité des universités portées dans le cadre des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpg The CPU welcomes the change of attitude of the authorities vis-à-vis the conditions for foreign students
The Conference of University Presidents (CPU) has noted with satisfaction ads for hosting foreign students made by Genevieve Fioraso, Minister of Higher Education and Research, and Manuel Valls, Minister of the Interior, the international academic city of Paris, Tuesday, April 16. More...
17 avril 2013

La France veut attirer les meilleurs étudiants étrangers

http://aka-cdn-ns.adtech.de/apps/372/Ad8254836St3Sz16Sq104046813V0Id6/300x250_FigEtu-demain_bleue.jpgPar Lucile Quillet. Après l’abrogation de la circulaire Guéant, les ministres de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur veulent faciliter leur séjour et leur visa. La France est dans une «position fragile» en matière d’attractivité des étudiants étrangers, a affirmé Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur, en déplacement mardi matin à la Cité internationale universitaire de Paris avec le ministre de l’Intérieur.
Or «Pour compter dans le monde de demain, la France doit savoir attirer les meilleurs étudiants, les meilleurs chercheurs, les meilleurs scientifiques, il en va de notre compétitivité», a renchéri Manuel Valls. Et aussi les garder. C’est pourquoi les ministres entendent améliorer l’accueil de ces étrangers et notamment leurs contacts avec les autorités, souvent pénibles, à la préfecture.
La France a accueilli 60.000 nouveaux étudiants en 2012 et certains d’entre eux restent étudier plusieurs années. Sauf que d’une rentrée à l’autre, ils doivent attendre de longues heures en préfecture pour renouveller leur visa de séjour. Le gouvernement a donc décidé de généraliser le titre de séjour pluriannuel en le faisant correspondre à la durée des études. Lire la suite de l'article...
By Lucile Quillet. After the repeal of the circular Gueant, the Interior Ministers of Higher Education and want to facilitate their stay and their visa. France is in a "delicate position" in terms of attractiveness for students foreigners, said Genevieve Fioraso, Minister of Higher Education, on the road Tuesday morning at the Cité Internationale Universitaire de Paris with the Minister of the Interior. More...
13 avril 2013

Frankreich: Großrabbiner stürzt über Plagiatsaffäre

SPIEGEL ONLINEDer französische Großrabbiner Gilles Bernheim legt sein Amt nieder. Er hatte zugegeben, für seine Werke die Texte von mehreren Schriftstellern kopiert zu haben. Damit nicht genug: Offenbar hatte er auch seinen akademischen Grad in Philosophie nur erfunden.
Der Oberrabbiner von Frankreich, Gilles Bernheim, gibt sein Amt wegen Plagiatsvorwürfen ab. Bernheim sei ab sofort "beurlaubt", heißt es von der Vollversammlung der Rabbiner Frankreichs.
Der 60-jährige Oberrabbiner stand seit längerem im Mittelpunkt einer Plagiatsaffäre: Er hatte zugegeben, in etlichen Schriften und auch in seinen Büchern bei anderen Autoren abgekupfert zu haben.
Die ersten Plagiatsvorwürfe waren Anfang März laut geworden, als ein Blogger nachweisen konnte, dass eine Passage aus Bernheims Buch im Original von dem Philosophen Jean-Francois Lyotard stammt. Kurze Zeit später musste Bernheim zugeben, dass er für sein Werk "Quarante méditations juives" einen Studenten als Ghostwriter engagiert hatte. Mehr...
5 avril 2013

Entrée et séjour des étudiants étrangers en France

http://www.senat.fr/fileadmin/templates/images/data/logo.pngRapport d'information n° 446 (2012-2013) de Mme Dominique GILLOT et M. Ambroise DUPONT, fait au nom de la commission pour le contrôle de l'application des lois, déposé le 26 mars 2013. Disponible au format PDF.
Annexe III - Entrée et séjour des étudiants étrangers en France - Note de Mme Dominique Gillot
1. Éléments statistiques
a) L'entrée et le séjour

· Visas délivrés aux étudiants
Après une baisse continue entre 2003 et 2006, après une faible augmentation entre 2006 et 2007 (+1,2%), suivie d'une forte augmentation (+12%) entre 2007 et 2008, la tendance est à la stabilisation (-0,8%). En 2011, 73 362 visas ont été délivrés aux étudiants.
Les principales nationalités bénéficiaires en 2011 ont été: la Chine, le Maroc, les États-Unis, l'Algérie, le Brésil, la Tunisie, le Mexique, la Corée du Sud, le Sénégal, le Japon.
· Répartition par origine géographique
La répartition par région d'origine fait apparaître que l'Afrique reste la première région d'origine des étudiants étrangers avec 46%. L'Europe occupe la seconde place avec 26% mais le flux des étudiants Erasmus restant inscrits dans leurs établissements d'origine contribue à minorer ces statistiques. On assiste à un certain rééquilibrage de la part de l'Afrique ayant été supérieur à 50% il y a 5 ans.
· Répartition par cycle d'études
La répartition des étudiants étrangers par cycle d'études fait apparaître une proportion plus importante en doctorat qu'en master ou en licence.
· Répartition par discipline
La répartition par discipline montre que les sciences sont choisies par 28% d'entre eux, suivies par les lettres (19%), l'administration-économie gestion (19%), les sciences humaines et sociales (13%) et le droit (12%).
b) Le devenir des étudiants étrangers

Une étude du ministère de l'intérieur (2011) indique que, sur les étudiants étrangers entrés en 2002:
- 60% ne sont plus détenteurs d'un titre de séjour (fin 2009);
- environ 1/3 est toujours présent sur le territoire français (mariage, emploi...);
- seulement 10% d'entre eux ont toujours un titre de séjour « étudiant »;
- les étudiants originaires d'Amérique du Nord repartent après un cycle court, les étudiants européens sont 2/3 à être repartis et les étudiants venus d'Afrique sont restés à 50%;
2. Statut juridique

a) Les conditions de vie durant les études
- Santé
Les étudiants étrangers, hors Espace économique européen (EEE) et Suisse, sont obligatoirement affiliés au régime étudiant de la Sécurité sociale s'ils remplissent les conditions générales d'affiliation. Le regroupement des missions d'accueil (EGIDE, GIP Campus France et CNOUS) en 2012 s'est traduit par une désorganisation de ces conditions d'accueil avec certains pays qui ont mal vécu le changement d'interlocuteur, de méthode et de coût de gestion des bourses.
- Activité professionnelle
Les étudiants étrangers peuvent travailler pendant leurs études dans la limite de 60% d'un temps plein. Compte tenu de l'élévation du niveau de ressources annuelles exigé, beaucoup d'étudiants étrangers sont dans l'obligation de travailler plus que ce qu'une vie équilibrée d'étudiant disponible pour l'étude ne peut tolérer.
b) L'insertion professionnelle
- Étudiant titulaire d'un diplôme au moins équivalent au master
i) Demande d'autorisation provisoire de séjour jeune diplômé
À l'échéance de sa carte de séjour étudiant, l'étranger titulaire d'un diplôme au moins équivalent au master peut obtenir une autorisation provisoire de séjour de 6 mois non-renouvelable. Dès lors qu'il est titulaire d'un contrat ou d'une promesse d'embauche en lien avec sa formation, cet étudiant peut demander un changement de statut afin d'obtenir une carte de séjour salarié.
La rémunération prévue par le contrat de travail doit être au moins égale à 1,5 fois le Smic. L'emploi proposé doit être en rapport avec le diplôme et la qualification de l'étudiant. La situation de l'emploi n'est pas opposée à la demande.
La carte est délivrée si les conditions sont remplies (niveau du salaire, adéquation entre le diplôme et le niveau de l'emploi...). Elle est renouvelée dans les mêmes conditions jusqu'à la fin de la première expérience professionnelle de l'étranger.
NB: le diplômé algérien est exclu de ce dispositif. À l'inverse, les étudiants des pays ayant conclu avec la France un accord sur les flux migratoires (Bénin, Gabon, Sénégal, Tunisie...) bénéficient d'une autorisation de séjour plus longue et/ou renouvelable.
ii) Demande directe de carte de séjour salarié
L'étranger d'un niveau au moins équivalent au master peut aussi demander un changement de statut d'étudiant à salarié, en dehors du dispositif de l'autorisation provisoire de séjour. Il doit déposer sa demande dans les 2 mois qui précèdent la fin de sa carte de séjour étudiant. Il doit s'adresser à la préfecture ou à la sous-préfecture de son domicile, qui transmet son contrat de travail ou sa promesse d'embauche pour examen à la Direccte concernée.
- Étudiant non titulaire d'un master
L'étudiant non titulaire d'un master peut aussi demander un changement de statut d'étudiant à salarié à la préfecture ou à la sous-préfecture de son domicile. Sa demande est instruite en tenant compte de l'ensemble des éléments retenus pour accorder ou refuser une autorisation de travail, notamment:
· la situation de l'emploi (le critère le plus difficile à remplir),
· l'adéquation entre la qualification, l'expérience, les diplômes et l'emploi proposé,
· les conditions d'emploi et de rémunération prévues.
La situation de l'emploi n'est toutefois pas opposée aux demandeurs (hors Algériens et Tunisiens) qui postulent à un emploi dans un des 14 métiers caractérisés par des difficultés de recrutement. La liste de ces métiers est fixée par arrêté. L'étudiant ressortissant d'un pays ayant conclu avec la France un accord sur les flux migratoires peut également bénéficier de la liste des métiers en tension prévue par cet accord.
3. Les récentes évolutions législatives et réglementaires

a) Délivrance de la carte de séjour « étudiant » de plein droit dans certains cas
Selon l'article L 313-7 du CESEDA, la carte de séjour portant la mention « étudiant » est délivrée de plein droit aux étudiants venant en France dans le cadre de la mobilité encadrée (accords internationaux entre États ou État/établissement, BGF), ou ayant fait leurs études secondaires dans un établissement français à l'étranger (investissement éducatif bénéficiant ainsi à la France).
b) Les Espaces Campus France (ECF)
· Dans tous les ECF, un guichet unique d'accueil et d'aide à l'orientation
Il s'agit d'un dispositif qui permet au candidat à des études en France de bénéficier d'un appui et de conseils pour l'ensemble de ses démarches jusqu'à la demande de visa et de suivre l'évolution de son dossier électronique. On compte 182 ECF dans 110 pays.
· Dans certains pays, une procédure dématérialisée
Cette procédure est proposée dans 31 pays. Cette procédure est le résultat d'une démarche partenariale qui s'est traduite, en 2007, par la Convention-cadre CEF (Centres pour les études en France) dont les signataires sont: le ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE), le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR), le ministère de la culture et de la communication (MCC), la Conférence des présidents d'université (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI), et la Conférence des grandes écoles (CGE).
Le candidat qui ouvre un compte sur le site Internet CampusFrance de son pays accède à une procédure dématérialisée qui lui permet de formuler des demandes de formation auprès d'environ 230 établissements français en ligne et de dialoguer avec l'Espace CampusFrance de son pays et avec ces seuls établissements auprès desquels il peut solliciter une pré-inscription, dans le cadre d'une Demande d'Admission Préalable (DAP) ou non. Les autres établissements doivent être contactés directement par les étudiants.
Les Espaces CampusFrance des pays à procédure CEF ont pour mission d'apporter au candidat information et aide à l'orientation. Il est possible de dialoguer avec eux grâce à la messagerie mise en place dans le cadre de la procédure.
Les Espaces organisent le passage de tests de langue lorsqu'ils sont obligatoires. Ils procèdent également à l'examen administratif du dossier présenté et à l'authentification des diplômes puis organisent l'entretien relatif au projet d'étude du candidat.
c) Mise en place du visa de séjour valant titre de séjour (VS-VTS)
- Une évolution positive de simplification administrative...
Auparavant, les détenteurs d'un visa de long séjour pour études devaient faire établir en préfecture un titre de séjour renouvelable dans les deux mois suivant leur arrivée en France. Depuis le 1er septembre 2009, le visa de long séjour (supérieur à 3 mois) dispense de demander une première carte de séjour en France. Le visa vaut titre de séjour.
Le titulaire de ce visa n'a donc pas de démarches à effectuer en préfecture, pendant la durée de validité de son visa qui remplace la carte de séjour. Il est délivré pour un séjour en France de plus de 3 mois et jusqu'à 1 an.
- ... mais qui n'a pas atténué toutes les contraintes.
L'étranger doit, dans les 3 mois de son entrée en France, accomplir un certain nombre de démarches auprès de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII). Si le dossier du demandeur est complet, c'est-à-dire s'il a produit les pièces qui lui étaient demandées, s'il a passé les visites médicales et d'accueil si nécessaire et s'il a réglé la taxe, une vignette et un cachet dateur sont apposés par l'OFII sur son passeport. Ils valident le visa et prouvent qu'il est en séjour régulier en France.
d) Relèvement des conditions de ressources exigées
Le décret du 6 septembre 2011, toujours en vigueur, a durci les conditions de ressources exigées aux étudiants étrangers pour pouvoir séjourner sur le territoire français. Ils doivent justifier de plus de 7 680 euros de ressources annuelles (contre 5 400 euros en 2010). Ce montant est souvent supérieur au montant des bourses versées aux étudiants.
4. Éléments d'actualité
a) La politique de mobilité étudiante du Gouvernement
Le MAE et le MESR ont fixé comme objectifs de porter les mobilités encadrées de 20% à 50% et de donner la priorité aux niveaux Master et Doctorat qui devront passer de 50% à 75% dans les 5 prochaines années. Le renforcement des mobilités encadrées, qui responsabilisent les établissements d'origine et d'accueil, contribue fortement au succès des séjours étudiants, en garantissant la qualité de l'accueil et le suivi des étudiants.
b) La mission parlementaire sur l'accueil des étrangers
Le député Matthias FEKL remettra à la mi-avril 2013 un rapport sur les modalités de mise en oeuvre du titre de séjour pluriannuel et les conditions d'accueil des étrangers dans les préfectures et modalités d'instruction des dossiers, afin d'homogénéiser le traitement des dossiers sur le tout le territoire.
http://www.senat.fr/fileadmin/templates/images/data/logo.png Tuarascáil Faisnéise Uimh 446 (2012-2013) Ms Dominique Gillot agus M. Ambroise Dupont, thar ceann an Choiste as forfheidhmiú na ndlíthe, comhdaithe 26 Márta, 2013. Ar fáil i bhformáid PDF.
Iarscríbhinn III - Iontráil agus fanacht na mac léinn coigríche sa Fhrainc - Nóta Dominique Gillot
1. Fianaise Staidrimh. Níos mó...
4 avril 2013

La formation professionnelle continue en France

Le site europe et formationLe centre Inffo vient de mettre à jour sa publication "La formation professionnelle continue en France" dont l’objectif est de mieux faire connaître le système de formation professionnelle français. Cette publication sera bientôt disponible en langues anglais et espagnol pour les non francophones. Voir le document.
Edito

En France, la formation professionnelle continue (FPC) se caractérise par une construction originale laissant une place importante à la négociation collective, et comportant des modalités d’accès à la formation variant en fonction du statut des individus.
Mise en place dans sa forme actuelle au début des années 70 et largement réformée depuis, la FPC mobilise l’État, les conseils régionaux ainsi que les entreprises, les organismes de formation publics et privés, les organisations professionnelles, syndicales et familiales.
Les dispositions relatives à la formation professionnelle continue sont le résultat d’initiatives des partenaires sociaux dans des accords collectifs et de l’État dans des lois et des décrets.
En fonction de leur statut et des problèmes spécifiques de formation que peuvent rencontrer les individus, les partenaires sociaux, l’État et, depuis 1999, les Conseils régionaux, ont créé et mis en place différents dispositifs: les formations en alternance, le congé individuel de formation et plus récemment, les contrats et périodes de professionnalisation ainsi que le droit individuel à la formation.
La formation professionnelle continue et l’apprentissage constituent un secteur économique important qui représentait 1,6% du produit intérieur brut français en 2010. Télécharger le document.
Hoiliúint ar an láthair agus an Eoraip Inffo lár Tá suas chun dáta a fhoilsithe "An gairmoiliúint sa Fhrainc" a bhfuil sprioc atá chun feasacht a ardú ar an gcóras oiliúna Fraince gairmoiliúna. Beidh an foilseachán seo ar fáil i mBéarla agus i Spáinnis do-francophones neamh. Níos mó...
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