Maisons de l’Emploi : ça sent le sapin
Sur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Le net progrès dans les délais de réponse aux questions écrites desparlemenatires se confirme, même si le délai prévu de deux mois n’est pas toujours respecté. Deux questions récentes relatives au budget des Maisons de l’Emploi viennent de recevoir une réponse du Ministre. Elles émanent de Michel Savin, député socialiste de l’Isère et de Raymond Couderc, député UMP de l’Hérault, et se sont vues donner la même réponse. Suite...
RSA : toujours plus de bénéficiaires
Sur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Comme chaque trimestre la CAF publie les chiffres concernant les bénéficiaires du RSA dans une Lettre “RSA conjoncture”.
Les données fin septembre 2013 traduisent une hausse modérée pour le dernier trimestre, probablement à rapprocher de la hausse modérée du chômage durant ce trimestre. Suite...
Les chômeurs éprouvent un manque cruel de formation…
Alors que le chômage ne fait qu'augmenter et que des postes sont toujours non pourvus, les chômeurs font face à un paradoxe : celui de ne pas être bien formés pour se réinsérer sur le marché de l'emploi. La faute au manque de moyens financiers, de soutiens, mais également à un défaut de confiance en soi…
Alors que les jeunes actifs bénéficient pleinement de la formation professionnelle, les chômeurs, de leur côté, sont une nouvelle fois les grands oubliés du système… Ils ne sont en effet que 28 % à bénéficier d'une telle formation, selon l'enquête "Formation et Emploi" de l'Insee ! Chez les salariés, ce taux s'établit aux alentours des 50 %. Un paradoxe, quand on sait que les jeunes actifs sortent de formation et que les demandeurs d'emploi auraient besoin de mises à jour à ce niveau !
10 propositions pour réformer l'aide personnalisée de retour à l'emploi (APRE)
Le sénateur Eric BOCQUET (CRC) vient de rendre public un rapport qui formule 10 propositions destinées à rationaliser l'aide personnalisée de retour à l'emploi (APRE).
L'APRE est un "coup de pouce" aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) soumis à l'obligation de rechercher un emploi. Adaptée à leurs besoins, elle permet de lever des freins à la reprise d'activité, en finançant par exemple des permis de conduire, des frais d'habillement ou d'équipement professionnel, ou encore des frais de garde d'enfants. Bénéficiant à plus de 105 000 personnes en 2012, pour un montant moyen de 665 euros, l'APRE est une aide déconcentrée, laissant une marge de manoeuvre importante aux préfets de département, en concertation avec les acteurs locaux de l'insertion, quant à ses modalités de gestion et à ses conditions d'emploi.
Le devenir de cette aide étant en question, le sénateur Eric BOCQUET a souhaité, dans le cadre de son travail de contrôle budgétaire, contribuer à cette réflexion en avançant des pistes de réforme. Le 23 octobre, il a rendu public un rapport réalisé au nom de la commission des finances, formulant 10 propositions de réforme de l'APRE qui visent à faire évoluer l'architecture globale du dispositif vers une plus grande simplification de sa gestion et un meilleur pilotage par l'Etat.
Il s'agit notamment de centraliser la gestion de l'APRE au sein d'un seul organisme par département, prioritairement le Conseil général, d'harmoniser les conditions d'emploi en fixant, à l'échelle nationale, des "lignes rouges" d'utilisation de l'APRE et des plafonds maximums d'aide par type d'actions, mais aussi de mettre en place des conventions pluriannuelles avec chaque gestionnaire unique départemental, donnant davantage de visibilité aux acteurs locaux sur les dotations prévisionnelles d'APRE.
Tableaux des formations des demandeurs d'emploi
Nous avons actualisé nos tableaux de synthèse des mesures Formation mobilisables en Poitou-Charentes : Programmes de qualification et d'adaptation à l'emploi, aides individuelles et dispositifs de promotion sociale. Téléchargez les tableaux.
Autre actualisation disponible en ligne : la fiche technique n° G1.0 sur les Programmes de qualification de la Région.
Le pari perdu de la réduction de la pauvreté par le RSA
Par Bernard Gomel, Dominique Méda, Évelyne Serverin. Le revenu de solidarité active (RSA), entré en vigueur le 1er juin 2009 en remplacement du RMI et de l’API, était censé permettre de pallier l’enfermement des allocataires dans une « trappe » à inactivité, en alliant incitation à la reprise d’emploi et complément de revenus.
L’analyse des trajectoires des bénéficiaires du RSA montre que le dispositif n’est performant ni en matière de retour à l’emploi ni en matière d’amélioration des revenus : d’une part, 69 % des allocataires du RSA-socle seul en janvier 2010 y sont toujours en fin d’année, d’autre part, 68 % des éligibles au RSA-activité seul ne demandent pas la prestation.
Le RSA s’est révélé impuissant à réduire significativement la pauvreté. Faute de résultats probants, l’indicateur qui mesure la sortie de la pauvreté a d’ailleurs disparu, signant l’abandon de l’objectif initial.
Télécharger au format PDF Connaissance De l'Emploi n°105.
Michel SAPIN participe à la signature du traité de fusion de la tête de réseau des Cap emploi
Michel SAPIN, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, a participé à la signature du traité de fusion de la tête de réseau des Cap emploi : UNITH (Union nationale pour l’insertion des travailleurs handicapés), CHEOPS (Confédération nationale handicap et emploi des organismes de placements spécialisés) et Ohé Promotée.
« Je suis très heureux de vous recevoir tous en ces murs pour la signature de ce traité qui va marquer l’acte de naissance officiel de la tête de réseau des Cap emploi », a déclaré Michel SAPIN.
Le label Cap emploi est né en 2000 de deux réseaux : UNITH et Ohé Prométhée. Les pouvoirs publics ont incité à la création d’une tête de réseau unique, ce qui a été fait fin 2011 avec la création d’une confédération rassemblant les deux réseaux : la Confédération Handicap & Emploi des Organismes de Placement Spécialisés (CHEOPS). « Du point de vue des pouvoirs publics, nous avons besoin d’un interlocuteur qui puisse à la fois se faire le relais des positions de ses membres et diffuser les grandes orientations de la politique de l’emploi », a expliqué le Ministre.
Cette signature du traité de fusion marque ainsi le terme de ce processus de rapprochement avec la création d’une tête de réseau unique.
Cette tête de réseau des Cap emploi a parmi ses missions de reconnaître les demandeurs d’emploi handicapés et de les aider à se professionnaliser. « Votre rôle est donc essentiel pour faciliter ces mises en relation, à la fois en aidant les demandeurs d’emploi à s’orienter ou se réorienter le cas échéant, et en appuyant les entreprises dans leurs recrutements afin de les amener à faire confiance à des profils de personnes qu’elles n’auraient pas forcément recrutées spontanément », a poursuivi Michel SAPIN.
« Tous ici nous le savons, les demandeurs d’emploi handicapés cumulent souvent plusieurs difficultés : au handicap est souvent associé un déficit de formation et un âge relativement avancé qui complique le retour vers l’emploi. Les demandeurs d’emploi handicapés ont donc besoin d’une attention particulière », a insisté Michel SAPIN en ajoutant qu’il a souhaité qu’une réflexion soit ouverte sur les critères d’orientation de Pôle emploi vers les Cap emploi, en lien avec le volume des cotraitances.
La taille des portefeuilles : les points clés
En septembre dernier, Pôle emploi publiait la répartition et le nombre de demandeurs d’emploi attribué à chaque conseiller. Retour sur les points clés.
Une volonté de transparence ?
Depuis son arrivée, Jean Bassères exprime sa volonté de transparence. Pour publier la taille des portefeuilles, une condition était nécessaire : attendre que les nouvelles modalités d’accompagnement soient déployées sur l’ensemble du territoire pour présenter une première photographie stabilisée. Par la diffusion de ces données et son niveau de précision, Pôle emploi est l’un des services publics les plus avancés en termes de diffusion de données publiques.
Sur France Inter, Jean Bassères rappelait « qu’il est important d’être transparent ; d’abord pour éviter toutes les polémiques qui existent depuis la création de Pôle emploi concernant la charge qui pèse sur les conseillers, et pour avoir des débats de la manière la plus transparente possible. »
Des répartitions inégales sur le territoire ?
Dans 9 cas sur 10, les agences respectent la taille moyenne des portefeuilles (98% pour le suivi, 91% pour le guidé, 96% pour le renforcé). Malgré tout, pour certaines agences, il peut exister un écart de 1 à 7.Les médias l’ont évoqué à plusieurs reprises : mieux vaut être demandeur d’emploi à l’Île Rousse où un conseiller suit 32 demandeurs d’emploi qu’à Douai où il en suit 192. Deux explications restent de mise ! Suite...