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Formation Continue du Supérieur
5 décembre 2019

Construire une culture commune au sein d’une multinationale : l’exemple d’Euler Hermes

Focus RH - Gestion de carrière et évolution professionnellePrésent dans plus de 50 pays, le spécialiste mondial de l’assurance-crédit s’attache à développer une culture d’entreprise dans laquelle peuvent se reconnaître ses 5 800 salariés. Plus...

5 décembre 2019

Ancrez la culture de votre entreprise grâce aux rituels

Focus RH - Gestion de carrière et évolution professionnellePar Constance Wiltzer. Renforcement de l’agilité, développement de la capacité d’innovation, autonomisation des collaborateurs, orientation client… La plupart des entreprises ont désormais conscience que la culture constitue un levier de performance particulièrement déterminant. Plus...
29 novembre 2019

The Cult of the Amateur and How Internet Changes Our Culture

By Stephen Downes - Stephen's Web. The Cult of the Amateur and How Internet Changes Our Culture
The Keen criticism doesn't interest me, but this statement does: "in this day and age, being expert is not about getting more and more knowledgeable about a narrower and narrower field. It's all about being as clued up on the reasoning behind a wider and wider range of fields". More...

29 novembre 2019

"Hypercompetitive and Resource Limited"

By Matt Reed. Obstacles to culture change. More...

24 novembre 2019

Littérature : redécouvrir le conte

l'emag de l'educationSymbole de l'enfance, le conte n'en est pas moins hautement littéraire ou philosophique. Retrouvez un choix de contes à lire gratuitement sur notre site. Plus...
16 novembre 2019

Culture et soft power : le Louvre Abu Dhabi

Accueil - Vie PubliqueL’inauguration, le 8 novembre 2017, du Louvre Abu Dhabi, temps fort de la politique culturelle, est la concrétisation d’un projet lancé en 2007. Ce musée s’affiche comme le premier du genre dans le monde arabe. Universel, il se veut un modèle culturel rassembleur des différentes cultures dans le but d’en refléter l’histoire commune. Situé sur l’île de Saadiyat, véritable district culturel en devenir, le musée a été conçu par l’architecte français Jean Nouvel, lauréat du Prix Pritzker, comme une médina arabe sous une gigantesque coupole argentée. Vingt-trois galeries, réparties en quatre ailes à parcourir pour découvrir douze thèmes universels, permettent au visiteur de contempler 600 œuvres : 300 appartenant à la collection permanente et 300 autres prêtées par les institutions françaises.
Pour les Émirats arabes unis, il s’agit de renforcer le dialogue des civilisations, de préparer l’ère de l’après-pétrole par une diversification économique et d’afficher un discours développementaliste : l’horizon (à atteindre) de la démocratie libérale.
Pour la France, l’objectif est de conforter les échanges avec un partenaire, à la fois économique et militaire, point d’appui géopolitique dans une région stratégique. La contrepartie financière, gérée par l’agence France Museum, est considérable : près de 950 millions d’euros qui abondent les budgets des musées et des institutions culturelles partenaires. La plus grande part revient au musée du Louvre qui a mis en place un fonds de dotation. Plus...
16 novembre 2019

La politique culturelle - Projets et réalisations depuis 2017

Accueil - Vie PubliqueLa nomination comme ministre de la culture, en mai 2017, de Françoise Nyssen – codirectrice des éditions Actes Sud – a été bien reçue par les observateurs et les acteurs des mondes de la culture. L’éducation artistique et culturelle, menée en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, a été présentée comme une priorité par la nouvelle ministre, l’objectif étant que 100% des enfants aient accès aux trois dimensions que sont la pratique artistique, la fréquentation des œuvres et la rencontre avec les artistes, et l’acquisition de connaissances dans le domaine des arts et de la culture. Le président de la République Emmanuel Macron a fait de l’ouverture des bibliothèques le dimanche et en soirée l’une de ses priorités en matière culturelle. Un second projet, annoncé au cours de la campagne électorale de 2017 et en cours d’expérimentation dans quatre départements, vise à proposer un “Pass culture”, conçu comme un service public universel. Ce Pass devrait prendre la forme d’une application géolocalisée pour mobile, qui permettra de connaître et d’accéder à toute l’offre culturelle. Cette application sera téléchargeable par tous les citoyens mais les jeunes, à l’occasion de leur 18e anniversaire, recevront un droit spécifique, puisque leur Pass sera monétisé à hauteur de 500 euros. Créditée par l'État, leur application deviendra alors, outre un outil d’information, également un moyen de paiement.
La réforme de l’audiovisuel public s’affiche comme un autre axe majeur pour l’action du ministère de la culture. La philosophie d’ensemble est connue : donner la priorité à une information de qualité en développant l’information de proximité ; proposer des programmes distinctifs ; prendre en compte la dimension européenne de la création en favorisant les coproductions avec nos partenaires européens et développer une offre numérique capable de faire face à la concurrence des plateformes digitales.
Ce volontarisme discursif butte néanmoins sur la crise des finances publiques. L’État continue certes à mettre en œuvre une politique culturelle mais, dans le même temps, la réduction des dotations aux collectivités territoriales contribue à fragiliser le paysage culturel national, et, par effet de cascade, à mettre en péril l’existence de nombreuses structures culturelles, les plus fragiles, celles pourtant qui assument sur tout le territoire la vitalité de la vie culturelle. Le résultat est paradoxal : l’État contribue par ses choix à conforter une politique culturelle qui repose sur les grands établissements nationaux qui absorbent 70 à 80% de son budget, et dont les crédits sont concentrés à près de 70 % sur l’Île-de-France.
La politique culturelle de l’État est confrontée au nouveau modèle culturel de la société française. La reconnaissance sociale du pluralisme culturel, l’importance accrue des industries culturelles dans le cadre de la globalisation et la territorialisation croissante – notamment sous la forme dominante de la métropolisation – des politiques publiques sont autant de défis pour un ministère qui a toujours eu des difficultés à assumer des missions transversales. L’enjeu essentiel, au-delà même de la survie de la structure ministérielle, est celui du rôle de l’État par rapport aux autres collectivités publiques et aux acteurs du marché, dans la régulation du paysage culturel. La question est politique, au sens noble du terme, et participe de la définition d’un modèle de société.
Les politiques culturelles publiques, qui ont largement contribué à construire une meilleure offre culturelle sur l’ensemble du territoire national et à réguler le marché des biens artistiques et culturels, sont confrontées aux logiques libérales, aux mutations technologiques et aux phénomènes croissants de mondialisation et de globalisation. Le modèle français de politique culturelle semble, pour de nombreux observateurs, plus que jamais à la croisée des chemins. Plus...
16 novembre 2019

Les droits culturels : un nouvel horizon pour la politique culturelle ?

Accueil - Vie PubliqueLa loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) et la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine (loi LCAP) ont fait entrer dans le droit positif français la notion de “droits culturels”, en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles du 20 octobre 2005, issue des travaux de l’Unesco.
Cette insertion dans le droit positif témoigne de l’intervention du législateur – en l’occurrence le Sénat, suivi par une majorité de l’Assemblée nationale – dans le champ des politiques culturelles, secteur traditionnellement impulsé par l’exécutif. Elle peut se lire aussi comme une alerte, portée par des élus locaux et des réseaux militants, qui vise à dénoncer le désengagement de l’État, et comme une injonction à défendre une politique culturelle renouvelée. Le débat parlementaire a été vif et les contempteurs des “droits culturel” ont dénoncé trois risques : le populisme, le communautarisme et l’individualisme.
Les réseaux militants qui défendent la notion de “droits culturels” critiquent une politique culturelle corporatiste – affaire de professionnels, au service de clientèles artistiques – et soulignent les échecs de la démocratisation culturelle, stigmatisée pour son paternalisme et son élitisme. La logique des “droits culturels” est davantage transversale, nécessite un réaménagement du découpage sectoriel de l’action publique. Les “droits culturels”, composante des droits de l’homme, sont attachés aux personnes et non aux œuvres. Le respect des droits culturels invite à concevoir des politiques dont l’objectif est prioritairement le développement de capacités, pour faire société.
L’impact réel de cette innovation reste en devenir : les services de l’État semblent en faire une lecture a minima ; seules quelques collectivités locales (départements et régions essentiellement) et des institutions culturelles se sont saisies de la notion afin d’amender la philosophie de leur politique culturelle. Plus...
16 novembre 2019

La politique culturelle - Réformes et défis à l'heure du numérique

Accueil - Vie PubliqueL’heure n’est pourtant plus à l’esprit de mission, fondé sur un militantisme que partageait la majorité des acteurs du monde de la culture. Le ministère se présente de plus en plus comme une administration de gestion qui assume des missions de régulation, d’orientation, de conseil et d’expertise. Les grands établissements publics se voient conférer une plus grande autonomie. La thématique de la “refondation” (voir le rapport de J. Rigaud, Pour une refondation de la politique culturelle, 1996) participe de l’ouverture de l’État aux nouvelles pratiques culturelles. Depuis une vingtaine d’années, le ministère de la culture affiche, par-delà les alternances gouvernementales, sa volonté de moderniser ses missions, ses structures administratives et son fonctionnement pour répondre à un environnement national et international qui enregistre de profondes mutations. La position de la France sur la scène internationale, en première ligne pour la défense de la diversité culturelle, contraste avec les orientations prises par le ministère de la culture dont les marges de manœuvre, financières et stratégiques, semblent se réduire de plus en plus. Surtout, la montée en puissance des nouvelles technologies et les stratégies des industries culturelles, organisées à l’échelle mondiale, remettent en cause les modalités des dispositifs qui sont au cœur du modèle français de politique culturelle.
L’avenir de la politique culturelle n’est cependant pas réductible à une réforme administrative. Celle-ci était en marche, depuis juillet 2007, dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques puis de la Modernisation de l’action publique. L’objectif visait à “recentrer l’administration centrale […] sur ses fonctions plus prospectives de pilotage et de stratégie”. Il s’agissait aussi de répondre aux enjeux liés à la “révolution numérique”. Le nouvel organigramme, articulé autour d’une direction générale chargée des patrimoines de France, d’une deuxième responsable du soutien à la création artistique et d’une troisième en charge du développement des médias et de l’économie, se met en place dans une conjoncture de retrait relatif de l’État, non sans susciter de vives inquiétudes de la part des acteurs culturels. Les directions régionales des affaires culturelles sont renforcées dans le cadre de la réforme de l’“État territorial”. La mise en place en 2009, auprès du président de la République, d’un Conseil de la création artistique a été perçue comme un affaiblissement de la marge de manœuvre stratégique du ministère de la culture. Le plus souvent dirigé depuis une quinzaine d’années par des ministres techniciens (Jean-Jacques Aillagon, Christine Albanel, Frédéric Mitterrand, Fleur Pellerin, Audrey Azoulay), qui ne peuvent guère s’appuyer sur leur surface politique, le ministère de la culture n’est plus le moteur de la vie culturelle nationale, concurrencé, d’une part, par les grands établissements publics, de plus en plus autonomes, et, d’autre part, par les collectivités territoriales. Ses missions demeurent néanmoins essentielles dans plusieurs domaines : assurer l’équité territoriale pour l’accès à l’offre et aux pratiques culturelles, conforter une fonction législative et réglementaire indispensable au soutien à la création artistique et à la régulation des marchés à l’heure de la révolution numérique. Son budget reste conséquent (3,6 milliards d’euros en 2018), même si ses marges de manœuvre sont entamées par le poids des grandes institutions nationales, parisiennes pour la plupart.
De 2012 à 2016, le budget a été à la peine, situation qui a inquiété fortement les acteurs culturels et les élus locaux. Les principaux dossiers (révolution numérique, éducation artistique et culturelle, place de la culture à la télévision, effets de la réforme territoriale) font certes l’objet de débats, de rapports et d’une politique de communication, mais tardent à se traduire par des mesures concrètes. La loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine a cependant confirmé, au-delà de considérations techniques, la liberté de la création artistique (article 1er) et la nécessité d’une politique de service public, définie et mise en œuvre par l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics, construite en concertation avec les acteurs de la création artistique (article 3).
Pourtant, le sentiment qui prévaut est que la politique culturelle n’est plus vraiment une priorité, mais plutôt une variable d’ajustement par rapport à d’autres dossiers (rayonnement international de la France, développement économique, attractivité touristique). Les élites politiques, à droite comme à gauche, paraissent moins concernées par les questions culturelles. La professionnalisation croissante des secteurs culturels, l’éloignement manifeste des élites par rapport à la culture savante, mais aussi la domination des logiques utilitaristes expliquent cette situation. Plus...
16 novembre 2019

Un acteur majeur de la politique culturelle

Accueil - Vie PubliqueL’action du ministère de la culture a permis de maintenir une vie artistique relativement autonome des seules lois du marché et de faire fonctionner un réseau plus riche d’institutions culturelles sur l’ensemble du territoire. Le ministère de la culture, principal opérateur culturel de l’État, se substitue à une demande trop restreinte pour soutenir la production artistique dans les domaines considérés comme les plus légitimes. Il est aussi le garant de la conservation et de la transmission des biens culturels dans les secteurs patrimoniaux. La présence étatique a ainsi été longtemps dominante dans le secteur, jugé régalien, des monuments historiques. Le ministère de la culture intervient aussi dans les secteurs dominés par les industries culturelles afin de défendre des artistes et des recherches esthétiques. Cette intervention publique permet la viabilité de quantités de segments et de niches de création artistiques, dont l’existence serait tout simplement remise en cause dans le cadre d’un système économique et social soumis à la seule loi du marché.
Le modèle français se caractérise par une forme d’économie culturelle mixte qui se fonde sur une étroite imbrication entre les secteurs public et privé. Le mécénat, encouragé par le ministère de la culture depuis les années 1980, demeure relativement marginal par rapport à celui des pays anglo-saxons. La forte légitimité de l’intervention de l’État, inscrite dans le cadre d’une République émancipatrice, le poids des grandes institutions culturelles, la relation étroite avec les professionnels des arts et de la culture – structurellement favorisée par un ministère organisé, en centrale et en régions, par secteurs artistiques – confèrent au modèle français une singularité qui contraste avec la plupart des démocraties libérales. L’intervention directe de l’État, largement acceptée par l’opinion publique, est relayée, depuis les années 1970, par les collectivités locales qui ont su à la fois mettre en œuvre leurs propres politiques publiques de la culture et saisir les opportunités offertes par l’État. Au-delà de cette tendance générale, la diversité reste grande entre collectivités et types de collectivité – villes, départements et régions – dans un système polarisé par les grandes villes. Plus...
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