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Formation Continue du Supérieur
15 février 2012

Signature du CPRDFP Poitou-Charentes

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)L'Etat, représenté par le Préfet de région, le Recteur, le DRAAF, ainsi que la Région Poitou-Charentes représentée par F. Mesnard ont signé le 14 février 2012, le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP).
Ce nouveau contrat de plan, d'une durée de cinq ans, vise à améliorer l'accès à la qualification professionnelle pour tous. Il permet de disposer d'une meilleure connaissance du marché du travail, des évolutions des métiers et des qualifications afin d'organiser, sur le territoire régional, une offre de formation professionnelle cohérente et adaptée.
Il est le fruit d'un travail collaboratif de l'ensemble des acteurs de la formation et de l'emploi du Poitou-Charentes réunis au sein du Comité de Coordination Régional de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP).
Six orientations stratégiques guident cette nouvelle feuille de route:
- anticiper les mutations économiques, sociales et écologiques,
- coordonner le système d'information et d'orientation,
- faire évoluer l’appareil de formation,
- lutter contre les sorties du système éducatif sans qualification,
- sécuriser les parcours professionnels,
- assurer la cohérence des financements et la complémentarité des offres de formation.
De ces orientations, des actions concrètes vont être mises en oeuvre. Ce contrat de plan qui se veut évolutif, fera l'objet d'évaluations régulières et partagées.
Voir notre dossier
avec les orientations stratégiques et une analyse détaillée par GFE.

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) The State, represented by the regional prefect, the Rector, the DRAAF and the Poitou-Charentes represented by F. Mesnard signed February 14, 2012, the Contract of Regional Development Plan for Professional Training (CPRDFP).
This new plan contract, for a period of five years, aims to improve access to professional qualification for all.
It allows to have a better understanding of labor market developments trades and skills to organize, on the regional territory, a vocational training offer coherent and responsive. More...

29 janvier 2012

Contributions territoriales CPRDF

Contributions territoriales CPRDF - Accéder aux 21 fiches par Pays de Bretagne
Dans le cadre de ses fonctions de capitalisation et de mutualisation de l’information sur la relation emploi-formation, le GREF Bretagne produit des outils territoriaux à destination des acteurs locaux de l’emploi, de la formation, de l’orientation et de l’insertion professionnelle.
Ces documents proposent au travers d’une grille de lecture commune composée d’indicateurs chiffrés, de graphiques et de cartographies, des informations à l’échelon du pays. Ils constituent des matériaux structurés pour aider à la réalisation de diagnostics de territoires par les acteurs locaux.
Pour chaque pays, plusieurs thématiques sont abordées:
    - la démographie,
    - l’activité économique,
    - l’emploi
    - les recrutements,
    - la demande d’emploi,
    - la formation professionnelle et technologique
Deux types de documents ont été réalisés:
    - Une contribution territoriale pour 2011 dans le cadre de l’élaboration du CPRDF, avec la mise à disposition de 21 fiches par pays
    - Une collection de Tableaux de bord par pays de 2007 à 2009*
* Pour 2009, cette série de tableaux de bord est complétée  par une synthèse régionale  « La Bretagne au travers de ses 21 pays »,  par un classeur agrégeant les données des pays de Brocéliande, Rennes et Vallons de Vilaine , et par des éléments de méthode et de compréhension pour vous guider dans la lecture.
Accédez aux études du pays de votre choix en cliquant sur la carte ci-dessous.
Cyfraniadau CPRDF tiriogaethol - proffiliau 21 Mynediad gwlad Prydain
Fel rhan o'i ddyletswyddau fel gyfalafu a rhannu gwybodaeth am swyddi sy'n gysylltiedig â hyfforddiant, GREF Prydain yn cynhyrchu offer cyrchfan tiriogaethol o hyfforddiant lleol cyflogaeth,, cyfarwyddyd a'r 'cyflogadwyedd.

Mae'r dogfennau hyn yn cynnig drwy dehongliad cyffredin yn cynnwys dangosyddion rhifiadol, graffiau a mapiau, gwybodaeth ar y lefel y wlad.
Maent yn ddeunyddiau strwythuro i gynorthwyo i weithredu diagnosteg o diriogaeth gan actorion lleol. Mwy...
17 décembre 2011

L’atelier de l’évaluation - CPRDFP

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpgAtelier de l’évaluation 2011. Jeudi 8 décembre 2011. CFA Interprofessionnel 32, rue Benjamin Franklin, Châlons-en-Champagne.
Liste des participants
. Documents présentés: Etat des lieux de la mise en place des CPRDFP, Enseignements des PRDF, Régions: Centre - Champagne-Ardenne - Limousin - Poitou-Charentes - Provence-Alpes-Côte d’azur, Présentation des tableaux financiers. L’évaluation des CPRDFP: Orientations et gouvernance des CPRDF, Modalités générales pour le suivi et l’évaluation. Base de données des tableaux financiers des PRDF/CPRDF, en ligne à la rubrique Activités et Outils.Pour information, les Contrats des Plans Régionaux de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) 2011-2014 ont été signés dans 9 régions: Alsace - Basse-Normandie - Centre - Champagne-Ardenne - Haute-Normandie - Limousin - Lorraine - Nord-Pas-de-Calais - Rhône-Alpes.
Programme
Introduction par le président du Conseil national et par les autorités régionales
Eléments de méthode : 9h45 – 10h30
Présentation par le président de la commission d’évaluation du Conseil national du déroulement de la journée et  des éléments de cadrage:
- Etat des lieux de la mise en place des contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDFP);
- Principaux enseignements des évaluations conduites dans le cadre des précédents plans régionaux de développement des formations professionnelles (PRDF);
- Points clés des modalités générales d’évaluation proposées par le Conseil national.
Groupes de travail : 11h – 12h30 et 14h00 – 15h30
Deux groupes de travail en parallèle. Dans chaque groupe de travail, présentation par 2 ou 3 régions des réflexions et des travaux engagés pour la mise en place de l’évaluation de leur CPRDFP et débat avec les participants.
Groupe A/B - Intervenants: Centre, Limousin et Provence Alpes Côte d’Azur - Animateurs: Françoise Amat et Pierre Le Douaron
Groupe C - Intervenants: Champagne-Ardenne et Poitou-Charentes - Animateur: Christophe Usselio La Verna
Restitution et synthèse: 15h30 – 16h30. Présentation de la synthèse des groupes de travail par les animateurs afin de dégager les éléments méthodologiques transférables.
Conclusion: 16h30 – 17h00. Réactions et conclusions par Jacques Freyssinet, Economiste, Professeur émérite à Paris I.
Etat des lieux de la mise en place des CPRDFP au 8 décembre 2011

• 10 CPRDFP ont été signés
• 10 ont été adoptés par l’Assemblée du Conseil régional
– 4 ont arrêté la date d’une signature en décembre
– 6 signature envisagée : fin d’année ou tout début 2012
• Pour les 6 autres :
– 1 CPRDFP a prévu une adoption en décembre par l’Assemblée régionale
– 5 CPRDFP semblent moins avancés et une signature en février 2012 est évoquée
Principaux enjeux des CPRDFP

• Construits dans une période difficile (conséquences de la crise économique et financière de 2008)
⇒ Répondre, par la formation, aux besoins des habitants, des secteurs économiques et des territoires.
⇒ Permettre aux individus de bénéficier d’un 1er niveau de qualification; de servir les besoins des entreprises dans leur recherche de performance et d’innovation et d’adaptation des compétences, …
• Double enjeu, double défi économique et social
– La sécurisation des parcours professionnels : pour tout public en vue de favoriser l'insertion ou le maintien dans l'emploi et la réussite des projets professionnels tout au long de la vie.
– L'anticipation des mutations économiques et le développement des territoires.
La quasi-totalité des CPRDFP est souvent conçu en articulation avec le SRADT et le SRDE = lien nouveau entre Formation – Emploi – Economie.
Les principales priorités communes

Lecture à partir des 10 CPRDFP signés. Il s’agit d’une synthèse des priorités/orientations qui n’entre pas dans la spécificité de chaque contrat.
Moyens d’action

1. Prendre en compte les besoins des territoires, le contexte économique, le marché du travail, les mutations économiques et sociales, les évolutions des métiers et des qualifications
2. Faire évoluer l’offre de formation vers plus de lisibilité et l'adapter aux besoins
3. Mieux coordonner les politiques de formation professionnelle
4. Développer l’expertise et les outils d’observation au service des décideurs
5. Proposer une offre de service d’AIO cohérente et coordonnée tout au long de la vie
Les principales priorités communes
Finalités
5- Construire la sécurisation des parcours professionnels
6- Donner à tous accès à un premier niveau de qualification
7- Faire évoluer l’appareil de formation et veiller à la cohérence entre FI et FI/FC
Evaluation/suivi (CPRDFP signés)

• Tous comportent un volet évaluation/suivi.
• Organisation:
– dans le cadre du CCREFP (structuration en GT ou commission)
– faisant appel aux compétences des « structures d’appui et d’aide à la décision » (CARIF-OREF, …)
– certains évoquent l’appui d’un prestataire extérieur ou à des experts « hors CCREFP ».
• Rapport au temps:
– Evaluation « chemin faisant »
– Suivi annuel (via tableaux de bord de suivi, bilans, recensement des réalisations,…)
– Certains ont séquencé les travaux jusqu’en 2014 (bilans, nombre de présentations, colloques,…).
• 2 « niveaux » d’évaluation
– / objectifs et priorités du CPRDFP (généraux et/ou actions prioritaires)
– La plupart, sur les éléments de la contractualisation => contenu des « fiches actions », « conventions d’application », « conventions de partenariats », …
• « Trois niveaux » d’indicateurs (cas/cas):
• / objectifs et priorités du CPRDFP.
• Plutôt lors de l’écriture des fiches actions (efficacité/efficience; cohérence)
• / autres outils de la contractualisation (COT, COM,…)
• Certains évoquent une actualisation possible au fur et à mesure du suivi et de l’évaluation (objectifs, indicateurs,…) et évoquent une clause de « revoyure » entre décideurs.
http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpg Oceny Workshop 2011. Czwartek, 08 grudzień 2011. CFA Inter 32, rue Benjamin Franklin, Chalons-en-Champagne.
Lista uczestników. referaty: Aktualny stan realizacji CPRDFP, Nauki FDSR, Regiony: Centrum - Szampania-Ardeny - Limousin - Poitou-Charentes - Provence-Alpes-Côte d'Azur, Prezentacja tabel finansowych. Ocena CPRDFP: Wytyczne i zarządzania CPRDF, Ogólne Warunki dla monitorowania i oceny. bazy danych z tabel finansowych FDSR/CPRDF, internetowych oraz sekcji Narzędzia. Informacje umów regionalnych planów Rozwoju Kształcenia Zawodowego (CPRDFP)

2011-2014
zostały podpisane w dziewięciu. Więcej...
6 décembre 2011

L'enseignement supérieur dans le projet de CPRDF 2011-2015 en Guadeloupe

cariforefLe contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDF) est signé entre l’Etat (recteur et préfet) et le président du Conseil régional.

Sur la base d’un diagnostic régional partagé, le CPRDF a pour objet de définir une programmation à moyen terme des actions de formation professionnelle des jeunes et des adultes et d'assurer un développement cohérent des filières de formation professionnelle initiale et continue. Il détermine les objectifs communs aux différents acteurs sur le territoire régional et peut être décliné par bassin d'emploi. Pour sa partie consacrée aux jeunes, le CPRDF vaut schéma prévisionnel de l’apprentissage, schéma régional des formations sociales et schéma régional des formations sanitaires. Voir le projet de Cprdf Guadeloupe.
Le diagnostic territorial

«Ce diagnostic, en tant que contribution à l’élaboration du CPRDF, vient appuyer la concertation relative au CPRDF par une lecture partagée des éléments de la situation régionale. Il s’agit d’une compilation qui met ainsi en exergue l’évolution et la structure de l’emploi, la situation du marché du travail, le dynamisme démographique, le bilan de la formation professionnelle et les dispositifs menés en faveur de l’emploi dans une approche territoriale».

L'Enseignement Supérieur dans le CPRDF Guadeloupe
II - Développer l’alternance, solution efficace pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes
6) Ouvrir l'apprentissage vers l'enseignement supérieur

La loi du 23 juillet 1987 prévoit la possibilité d’élargir l’apprentissage à l’enseignement supérieur technique et professionnel. Le conseil régional encouragera cet élargissement de l’offre d’apprentissage notamment par le biais de convention avec l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG) et d’autres établissements d’enseignement supérieur.
Mesure opérationnelle proposée: Accompagner l’émergence de formation en alternance de niveau III, II et I bac +2, licence, mastère.
• Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur
(p.41)
L’élévation générale du niveau des qualifications passe nécessairement par un accès plus important des guadeloupéens à l’enseignement supérieur. Avec un nombre d’étudiants pour l’année 2010-2011 de 14000 étudiants, l’Université des Antilles et de la Guyane est un acteur majeur de la formation de niveau III,II et I. Le pôle Guadeloupe de cette Université qui intègre désormais le CNAM peut jouer un rôle plus important dans l’accès à l’enseignement supérieur en élargissant son offre selon de nouvelles modalités. L’ouverture en 2012 de l’école d’ingénieur, du cursus complet de médecine en 2013 sur le site de Fouillole en lien avec les pôles de Guyane et de Martinique participera à l’objectif d’élévation des qualifications.
Il convient néanmoins d’accompagner le pôle Guadeloupe de l’UAG dans la mise en oeuvre d’actions visant à renforcer la pédagogie de l’alternance et dans le développement d’une offre de formation en alternance. Le développement des licences professionnelles sera encouragé.
La région au titre des formations post baccalauréat envisage la réalisation d’un schéma de l’enseignement supérieur et de la recherche, dans le cadre d’une concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche comme le lui autorise le code de l’éducation (articles L-214.2 et L-214.3).
Dans le cadre des orientations du plan national, la région peut définir des plans régionaux de développement des formations de l'enseignement supérieur et déterminer des programmes pluriannuels d'intérêt régional en matière de recherche. La région est consultée sur les aspects régionaux de la carte des formations supérieures et de la recherche. La réalisation de ce schéma par la région se fera en concertations avec les régions Guyane et Martinique, dans le cadre de l’union des régions des Antilles et de la Guyane (URAG).
FICHE 10 - CREATION D’UN CFA DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
(p.99)
________________________________
DESCRIPTION DE L’ACTION
Il s’agit de mettre en place un centre de formation chargé développer des formations de niveau supérieur en apprentissage
__________________________________________
OBJECTIFS
Répondre aux besoins des entreprises.
Permettre à des jeunes d’obtenir un emploi ou une formation.
Développer l’épanouissement personnel des jeunes et faciliter leur insertion professionnelle.
__________________________________________
MOYENS
Elaboration de la convention créant le CFA.
Sensibilisation des entreprises.
__________________________________________
ACTEURS
Région , Etat, UAG, Etablissement d’enseignement supérieur…
__________________________________________
CALENDRIER
Année 2012.
__________________________________________
INDICATEURS DE SUIVI
Nombre de jeunes entrés dans le dispositif.
Nombre de structures d’accueil signataires de contrats.
cariforefThe contract for the regional development of vocational training (CPRDF) is signed between the state (Rector and Prefect) and President of the Regional Council.
On the basis of a shared regional diagnosis, the CPRDF is to define a medium-term program of vocational training for youth and adults and to ensure a coherent development of vocational training courses and further.
It identifies the common objectives of the various actors on the regional territory and can be declined by employment area. For its part dealing with young people, the scheme is estimated CPRDF learning, regional pattern of social formations and regional pattern of health facilities. See the draft Cprdf Guadeloupe. More...
20 novembre 2011

Le CPRDFP PACA approuvé par le CESER

http://www.regionpaca.fr/fileadmin/documents/Photos/Tourisme/logo_ceser.jpgLe CESER s'est réuni en Assemblée Plénière le 20 octobre 2011 dans l'hémicycle de l'Hotel de région. C'est en présence de plus de 80 conseillères et conseillers que s'est déroulée cette assemblée plénière. L'ordre du jour a porté, entre autres, sur le Contrat de Plan de Développement des Formations Professionnelles. Après de nombreuses interventions, l'assemblée a adopté l'avis mis au vote. Télécharger l'avis du CESER sur le CPRDFP PACA 2011-2015. Voir le site du CPRDFP PACA.
Introduction

Le Conseil Economique, Social et Environnemental rappelle qu’il s’est exprimé à plusieurs reprises sur les priorités retenues dans le présent document: à l’occasion notamment de l’avis sur l’examen du PRDF 2002 et plus récemment sur les orientations à privilégier dans l’actuel CPRDF lors de l’avis voté à l’unanimité en Assemblée Plénière du 22 juin 2011. Le présent avis, élaboré conjointement par les commissions Formation et emploi/Développement économique, tiendra compte des préconisations précédentes qui traitent des thèmes abordés dans ce contrat...
Par ailleurs, il relève positivement la décision régionale d’intégrer la réflexion sur l’enseignement supérieur dans le prochain Schéma régional de développement économique en lien avec la stratégie régionale d’innovation. p.2
Intervention de Raoul HADOU au nom du groupe Force Ouvrière
Il s'agit de s’attacher à ce qu’il y ait de la cohérence entre les dispositifs: formation initiale secondaire et supérieure, apprentissage et formation continue. p.32
Intervention de Roland BATHREZ au nom des 3ème et 4ème Collèges
Six grands thèmes ont émergé de leurs travaux :
6 - Améliorer la cohérence régionale des formations et accompagner les trajectoires dans l’Enseignement Supérieur.
Voir aussi L'enseignement supérieur à la Conférence finale du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles et Consultez les diagnostics réalisés dans le cadre des travaux du CPRDFP.

http://www.regionpaca.fr/fileadmin/documents/Photos/Tourisme/logo_ceser.jpg CESER spotkał się na sesji plenarnej 20 października 2011 w Izbie obszarze Hotel. W obecności ponad 80 powierników, które miały miejsce tej sesji. Spotkanie dotyczyło przede wszystkim, między innymi, umowy Plan Rozwoju Kształcenia Zawodowego. Po wielu interwencjach, Zgromadzenie przyjęło pogląd, poddane pod głosowanie. Pobierz opinii CESER CPRDFP PACA 2011-2015. Zobacz strony CPRDFP PACA. Zobacz także wyższe w Konferencji ostateczne porozumienie Plan Rozwoju Regionalnego dla kształcenia zawodowego i skonsultować diagnozę w zakresie prac z CPRDFP. Więcej...
30 octobre 2011

Développement des formations professionnelles: le plan régional enfin en phase opérationnelle

http://www.a2r.fr/images/presse/logo_voix_du_nord.gifPar J.-M. Le Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP), signé en mai, est désormais opérationnel. Objectif: véritablement coordonner au niveau régional les politiques de formation professionnelle.
Notre région, la plus jeune de France, est aussi celle où les jeunes actifs sont le plus touchés par le chômage (30%, 10 points au-dessus de la moyenne nationale). Avec quelque 20600 apprentis en 2010, l'académie de Lille est au 7e rang national, ce qui est peu, au regard de sa population. Et pendant ce temps, bien des entreprises, tant industrielles que technologiques, n'arrivent pas à trouver les salariés formés qu'elles souhaitent embaucher.
Problèmes d'orientation pendant la période scolaire, méconnaissance des métiers et des entreprises, mais également difficultés pour les adultes à trouver les formations continues qui permettraient d'améliorer leurs compétences ou de se reconvertir... Les enjeux de la formation professionnelle sont stratégiques dans une région en recomposition économique.
Secteurs tests

Pendant près d'un an, la Région, les 70 branches professionnelles, les partenaires sociaux, proviseurs de lycée, responsables de centres de formation des apprentis, les services de l'État et du rectorat ont planché à l'élaboration d'un plan régional de développement des formations professionnelles. Signé en mai, il est désormais opérationnel pour quatre ans avec des premiers contrats d'objectifs signés mercredi dans quatre secteurs tests: le bâtiment et les travaux publics, le textile, les services à l'automobile et la propreté. Les ambitions étant, par exemple, de porter de 3700 à 5000 le nombre annuel d'apprentis dans le BTP, de construire autour du lycée de Bruay-La Buissière un véritable pôle de formation aux travaux publics. Mais également de développer une plateforme de formation et de transfert technologique textile sur le bassin de Roubaix. Ou encore d'améliorer l'offre en alternance, et mieux cibler la qualité de la formation professionnelle dans les autres secteurs sélectionnés.

L'enseignement supérieur dans le
Cprdfp Nord Pas de Calais
Il s’attache à faciliter la construction et la cohérence de parcours de formation professionnelle s’articulant avec les formations post-baccalauréat et favorisant l’accès à l’enseignement supérieur. p.8
Le lien avec les pôles de compétitivité et avec la stratégie régionale de l’innovation en même temps que la relation plus étroite avec l’enseignement supérieur favorisent la mise en évidence de parcours vers des études longues, ainsi que les prospectives sur les métiers et les compétences. p.16
De même, des passerelles entre le Baccalauréat Professionnel et le BTS doivent permettre par ailleurs l’accès des bacheliers professionnels, aux formations supérieures courtes (plan Licence). p.19
La majeure partie des bacheliers généraux accèdent à l’enseignement supérieur, ce n’est le cas que pour ¾ des bacheliers issus des bacs technologiques et pour ¼ des jeunes titulaires du baccalauréat professionnel.
Les néo-bacheliers professionnels qui accèdent à l’enseignement supérieur s’inscrivent prioritairement en BTS (67%), contre 5% en IUT. A noter que le pourcentage des jeunes issus de bacs pro s’inscrivant en enseignement supérieur évolue fortement: augmentation de 35% en 2010-2011. Plus d’un cinquième d’entre eux s’inscrit à l’université, néanmoins leur décrochage y est massif: seuls 6% passent en 2ème année de Licence et la moitié quitte l’université définitivement au bout d’une année. Par contre, la moitié de ceux inscrits en BTS ou IUT obtiennent leur diplôme dans 2 ou 3 ans.
Tous bacheliers confondus, 90% des titulaires d’un BTS ou DUT sont en emploi 24 mois après l’obtention de leur diplôme. La consultation des représentants des organisations professionnelles a mis en évidence l’évolution importante des qualifications attendues pour faire face aux mutations des métiers.
Les formations professionnelles ont donc à s’organiser, notamment à partir de passerelles, qu’il convient de développer, afin d’offrir aux jeunes et aux moins jeunes la possibilité d’acquérir des qualifications de l’enseignement supérieur. La réussite des jeunes engagés dans des parcours d’apprentissage dans l’enseignement supérieur (90% de réussite aux examens) encourage une politique volontariste en la matière. p.23
À cet effet le transfert de l’innovation vers les PME/PMI en lien avec les pôles de compétitivité notamment par l’apprentissage dans le supérieur (à l’exemple de l’expérience d’INOPME pour les PME de l’industrie du transport) sera encouragé. p.30
http://www.a2r.fr/images/presse/logo_voix_du_nord.gif Umowa o J.-M. rozwoju regionalnego kształcenia zawodowego (CPRDFP), podpisanego w maju, teraz działa. Cel: efektywne koordynowanie polityki regionalnej w zakresie kształcenia zawodowego. Szkolnictwa wyższego w Nord Pas de Calais Cprdfp. Więcej...
30 octobre 2011

Consultez les diagnostics réalisés dans le cadre des travaux du CPRDFP

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpgLes centres de ressources ORM et Carif Espace Compétences ont accompagné les travaux préparatoires à l'élaboration du Contrat de Plan Régional de Formation de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) 2011-2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La collaboration des centres de ressources régionaux, spécialistes des problématiques emploi-formation a donné lieu à la production de 6 dossiers dont les thématiques ont préalablement été définies par les acteurs et partenaires du CPRDFP. Vous pouvez consulter la collection des 6 documents qui ont été réalisés dans ce cadre.
1 - Les enjeux de l'accès à la qualification professionnelle pour tous: formation professionnelle initiale, formation professionnel initiale différée et articulation des voies d'accès à la qualification.
« Première qualification »: une notion variable selon les métiers visés et l’objectif de certification
1 Tout en garantissant un accès à des savoirs fondamentaux, les certifications de niveau V gardent un pouvoir d’insertion professionnelle.
Les certifications de niveau V garantissent encore une entrée sur près de la moitié des métiers parfois au prix d’un déclassement. Ces métiers représentent 39 % de l’emploi régional en comptant ceux qui recrutent encore sans diplôme et qui leur sont donc également accessibles. L’insertion est d’ailleurs facilitée pour les titulaires d’une certification professionnelle de niveau V, compte tenu de la finalité de leur diplôme par rapport aux diplômés de filières générales.
2 Pour nombre de métiers le seuil d’entrée passe aux niveaux IV et plus. Les premiers niveaux de certifications deviennent pour plus de la moitié des métiers (qui couvrent 64 % de l’emploi régional), le niveau IV et les niveaux III et plus.
La formation professionnelle différée : une urgence pour les non-diplômés
3
L’accès à une « formation professionnelle initiale différée » est crucial pour les jeunes non diplômés, compte tenu de leur arrivée prématurée et pénalisante sur le marché du travail.
En PACA comme en France, les non-diplômés sortent en moyenne trois ans plus tôt du système éducatif que l’ensemble des jeunes. Pour beaucoup d’entre eux, ces trois années sont difficiles. Ils seront plus d’un tiers à avoir déjà passé au moins un an au chômage quand leurs camarades pouvant se prévaloir d’une certification arriveront à leur tour dans la vie active.
4 L’espace d’accueil sur le marché du travail des non-diplômés se rétrécit et le diplôme (dans le sens générique de certification) reste un critère déterminant lors des pratiques de recrutement.
La part des métiers dans lesquels les jeunes sans diplôme sont majoritaires ne couvre plus que 15 % de l’emploi régional. Les enquêtes longitudinales apportent des informations précieuses sur le devenir des non-diplômés. Ces informations contribuent à cibler des actions prioritaires en faveur de l’accès à la qualification professionnelle pour tous.
5 La situation préoccupante des jeunes non-diplômés conduit à envisager une entrée rapide dans un processus d’accès à la qualification et à la certification, en valorisant au plus tôt leurs connaissances et compétences. Nombre de secteurs d’activité peu sélectifs à l’embauche, notamment dans les services, sont ouverts aux jeunes non qualifiés et non diplômés. Ces derniers sont d’ailleurs en région, un peu plus en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif qu’au niveau national. En revanche, au regard de leurs parcours pendant ces trois ans, leurs conditions d’emploi ne se consolident pas dans la durée à la différence des jeunes diplômés. Surtout, ces parcours sont souvent morcelés avec des séquences de chômage fréquentes ou longues. Leurs expériences professionnelles sont hétérogènes et pas toujours « présentables » (travail caché), mais ils acquièrent des compétences qui, dans une perspective à la fois de certification et d’insertion, méritent d’être valorisées. Or ils ne sont pas encore éligibles à la VAE.
6 La mobilisation autour du raccrochage scolaire peut être appréhendée par publics prioritaires, en particulier les garçons en difficulté scolaire.
La différence de comportements entre filles et garçons vis-à-vis de la formation témoigne globalement d’une moindre appétence de ces derniers à la poursuite d’études. La traduction de ce phénomène est exacerbée au niveau des sortants du système éducatif sans diplôme (61 % de garçons). Parallèlement, la crise a davantage touché les métiers plutôt masculins et peu qualifiés fragilisant encore un peu plus ce public. Cette situation est d’autant plus alarmante que ces jeunes ne trouveront pas forcément dans leur entourage le soutien nécessaire pour raccrocher.
Quels niveaux de qualification, quelles filières de formation pour quels parcours professionnels ?
7
Nombre de jeunes titulaires d’un niveau V n’ont pas la garantie d’une insertion durable, notamment s’ils ne peuvent pas être recrutés localement.
Selon les spécialités, le niveau est davantage à considérer comme un premier palier sur un parcours de formation qui se poursuivra, le cas échéant, dans un autre dispositif. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau V (1/4 de l’emploi régional) sont peu diversifiés. Il s’agit pour les 2/3 de métiers ouvriers qui, selon les secteurs et les types d’entreprises, ont été récemment fragilisés par la crise. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau IV  1/4 de l’emploi régional également) sont moins nombreux mais plus diversifiés, notamment dans les activités de service.
8 L’appariement entre spécialités de formation suivies et métiers exercés ne permet pas à lui seul de rendre compte des modes d’accès à l’emploi et des trajectoires des individus. Les enjeux de niveau de qualification ne sont pas les mêmes selon les filières de formation (maintien des qualifications de bases pour certaines, élévation du niveau de qualification pour d’autres). De plus, la préparation à un métier par la formation professionnelle initiale ne prédestine pas les personnes qui l’ont suivie à exercer ce métier. Par exemple, la moitié des personnes ayant suivi une formation dans la spécialité du commerce-vente ont trouvé un emploi dans un autre secteur d’activité. Inversement, la moitié des professionnels du commerce ont été formés dans un autre domaine.
9 Le devenir des jeunes bacheliers de filières générales en difficulté d’insertion relève de plusieurs problématiques de formation complémentaire. Toutes posent la question de l’anticipation. S’ils disposent d’une culture générale qui sera naturellement mobilisée dans toute expérience professionnelle, les titulaires d’un bac général ne pouvant poursuivre leurs études sont moins souvent en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif que les titulaires d’un CAP ou BEP (63 % contre 79 %). En revanche, ils sont nombreux à être entrés en formation (20 %) ou à avoir repris des études (15 %) au cours de ces trois ans. L’anticipation se décline à la fois au niveau de la prévention du décrochage lors des premières années universitaires, de l’orientation et de l’entrée en formation courte dans les meilleurs délais, voire de la préparation d’une reprise d’études.
10 L’élargissement de la palette de spécialités de formation professionnelle initiale vers lesquelles s’orientent les filles constitue un levier pour optimiser leurs performances scolaires et pour améliorer la qualité de leur insertion. Les spécialités de formation professionnelle initiale très féminisées posent la question d’un équilibrage régional entre voies et dispositifs afin de limiter les risques de précarisation sur le marché du travail. Les sortants des filières tertiaires administratives, traditionnellement féminisées, sont les plus pénalisés. L’organisation de la transférabilité de leurs connaissances et compétences vers d’autres spécialités (ex : logistique, travaux publics…), ouvrirait de nouvelles perspectives.
Vers une connaissance partagée des modes d’accès à la qualification et des situations de publics en difficulté
11
Aujourd’hui, l’ensemble du système de production de certification est peu visible en région. Au type de certification (diplômes, titres, CQP), se conjuguent la diversité des certificateurs et les différents voies d’accès. En termes de certification, la production de CQP, par exemple, est mal connue. Il en est de même pour le dispositif des contrats de professionnalisation. Sans même évoquer les difficultés du grand public à s’y retrouver, ces lacunes freinent la concertation autour de l’articulation entre les voies d’accès aux qualifications.
12 La réflexion sur les difficultés d’accès à la formation et à l’emploi des jeunes d’origine étrangère peut jourd’hui
s’appuyer sur de premiers éléments de connaissance. Parmi les jeunes dont les parcours d’insertion sont les plus difficiles, la proportion de ceux nés à l’étranger ou dont les parents sont nés à l’étranger est plus importante que dans l’ensemble d’une génération sortie du système éducatif. Cet indicateur est d’autant plus significatif que la part de ces jeunes, ou familles installées récemment en France, est plus importante en PACA qu’au niveau national.
2 - Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique.

Les points saillants 13 à 24 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique ». Les deux premières parties contribuent à mieux cibler les principaux enjeux relatifs à la qualification de la population. Dans un premier temps, ce dossier s’intéresse aux situations de l’ensemble des actifs en s’appuyant sur différents travaux relatifs aux mobilités professionnelles. Ceux-ci offrent l’occasion de clarifier des notions très usitées et de rendre compte de la réalité des mobilités vécues par les salariés et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un second temps, les caractéristiques économiques régionales ou infrarégionales sont décrites de manière à mieux appréhender l’environnement dans lequel évoluent les actifs. Cette partie aide également à la compréhension de l’articulation entre les dynamiques territoriales qui sont à l’oeuvre en matière de développement économique et celles relatives à la production et à la circulation de compétences.
La troisième partie recense les outils d’intervention publique et paritaire qui concourent à la sécurisation des parcours. Elle met en évidence la nécessité d’avoir une vue d’ensemble sur les initiatives existantes, sur leur cible et sur leur efficacité.
3 - Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l'emploi durable.

Les points saillants 25 à 31 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l’emploi durable ». La question de la construction d’un système d’orientation permettant d’aiguiller les choix des parcours de tout type de public et tout au long de la vie est devenue un axe fort des politiques publiques et partenariales. Cette question mobilise une pluralité d’intervenants, de financements, de pratiques diverses. Il convient de mieux les organiser au service d’un dispositif partagé et lisible sur l’espace régional. Il s’agit en tout premier lieu de partager une définition de la notion d’orientation afin d’être en capacité de dynamiser une offre de service adaptée à des publics les plus divers. Ce dossier se propose de réaliser l’inventaire des offres existantes en matière d’orientation et de mettre en perspective les besoins attendus, tant en matière d’accueil, d’orientation, que d’accompagnement. Il propose également des clés de lecture permettant de mieux comprendre les tensions entre les besoins des individus dans la construction de leur projet professionnel et les contraintes et opportunités du tissu économique. Enfin, ce dossier apporte un éclairage sur les enjeux de professionnalisation du système d’accueil, d’orientation et d’accompagnement face aux évolutions des emplois et aux mutations des territoires.
4 - Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelles: les enjeux des commandes de formation.

Les points saillants 32 à 39 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelle : les enjeux des commandes de formation ». Ce dossier renvoie à la problématique des commandes de formation professionnelle. Il s’intéresse notamment à la qualité de la commande publique comme élément déterminant de la structuration de l’offre de formation. Tout d’abord, ce dossier réalise un premier inventaire de l’ensemble des dispositifs, de leurs objectifs et des publics qu’ils ciblent. Il met également en perspective les volumes financiers consacrés par les commanditaires d’actions de formation, comme la Région, Pôle Emploi, l’État, les partenaires sociaux mais également les entreprises. A la lumière de ces éléments, ce dossier thématique fait état d’un certain nombre de pistes et d’outils susceptibles d’optimiser et d’apporter une plus grande cohérence aux commandes de formation. La question de l’évaluation de la formation est également appréhendée avec toute la complexité que ce sujet revêt; là encore des pistes sont proposées aux différents acteurs en charge de la structuration de l’offre de formation.
5 - Des conditions de vie décentes pour les usagers de la formation: conditions sine qua non de la réussite des parcours.
Les points saillants 40 à 45 introduisent ce cinquième dossier thématique intitulé « Des conditions de vies décentes
pour les usagers de la formation : condition sine qua non de la réussite des parcours ». Ce dossier explore les conditions de vie des usagers en situation d’apprentissage lors de leurs parcours de formation. Il met ainsi en lumière leur rôle essentiel dans la réussite de ces parcours. Après avoir brossé le contexte social et sanitaire en région, ce dossier thématique fait le point sur les différentes aides existantes destinées à améliorer les conditions de vie. Enfin, il fait état des besoins exprimés par les différentes populations engagées au sein de parcours de formation. De nombreuses initiatives conjuguant l’intervention des pouvoirs publics et des réseaux associatifs sont ici mises en valeur. Des pistes sont également proposées pour les dynamiser. Par ailleurs, compte tenu de la diversité des situations auxquelles sont soumis les différents apprenants, le dossier a pour ambition de proposer des critères pour prioriser les actions de remédiation qu’il convient de mieux cibler. Il constitue ainsi une aide à la décision pour conduire des politiques plus performantes et mieux coordonnées.
6 - Mise en oeuvre du CPRDFP, instances de suivi, modalités d'évaluation.

Ce sixième dossier thématique, élaboré par les centres de ressources et Sémaphores, met en perspective les enjeux
du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Il est logique que cette thématique soit abordée en fin de processus après une mise en discussion des grands axes constitutifs du CPRDFP : l’accès à une première qualification, les parcours, l’AIO, la commande publique de formation, les conditions de vie des apprenants. Ce calendrier bénéficie également de la publication récente d’une note du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) qui fait précisément le lien entre évaluation et gouvernance, plaçant le CCREFP au coeur du dispositif de mise en oeuvre du CPRDFP. Ce dossier thématique ne déroule pas la démarche de suivi et d’évaluation qu’il conviendrait d’appliquer au long de cette mise en oeuvre. Il se situe en amont, sur le registre de l’information et du questionnement, comme les dossiers
précédents.
Cette remarque appelle deux précisions:
• Au moment où ce dossier est réalisé, les objectifs stratégiques du CPRDFP ne sont pas énoncés, il n’est donc pas possible de décrire les modalités de leur suivi et de leur évaluation. Autrement dit, c’est au lendemain de la signature du contrat, autour d’axes prioritaires ayant fait l’objet de compromis entre les partenaires, que le processus d’évaluation pourra démarrer. Par ailleurs, il est envisageable que les modalités de l’évaluation soient appelées à évoluer et à s’enrichir au long de ce processus.
• La démarche de suivi et d’évaluation dépend de la volonté de toutes les parties prenantes de s’y engager. Sur ce plan, les attentes sont réelles puisque les partenaires ont demandé, dès le début de la concertation, un bilan du précédent PRDF. Cette fois, il leur est possible, conformément aux textes, de s’impliquer ensemble non plus seulement dans un bilan a posteriori (évaluation ex post), mais dans une évaluation qui peut être embarquée ou « chemin faisant », puisqu’elle relève du CCREFP en tant qu’instance pérenne de concertation. Par conséquent, la définition des objets et des modalités de l’évaluation dépendra des options choisies par les partenaires.
L’organisation de ce dossier tient compte du fait qu’il est beaucoup question aujourd’hui d’évaluation dans tous les domaines de la vie publique sans pour autant que tous les protagonistes soient au clair sur les objectifs, les concepts, les outils de l’évaluation. Pour le moins, ce thème est sujet à débat. Même si les experts, acteurs et partenaires, ont respectivement une expérience en la matière, cette dernière reste encore à construire pour répondre à un projet partagé. En effet, le champ de l’emploi et de la formation se prête bien à l’évaluation et diverses initiatives portent déjà leur fruit. Ces avancées de la culture de l’évaluation contribuent à renforcer l’efficacité des politiques publiques. La bonne volonté semble donc l’emporter sur les réticences, mais l’on conviendra de l’utilité d’un apprentissage collectif. C’est pourquoi ce dossier cherche avant tout à remplir une fonction pédagogique.
Il ne s’agit pas, encore une fois, de dire ce qu’il faudra faire. Le principe est plutôt de:
1 Définir les mots, distinguer les étapes et les finalités de l’évaluation

C’est l’objectif de la première partie « Ce qu’évaluer le CPRDFP veut dire ». Ce travail de définition demande aussi de préciser ce qui ne relève pas de l’évaluation (le contrôle financier, l’audit, l’observation…) mais qui peut entretenir une relation de proximité avec l’évaluation (le suivi notamment). Ce détour est rassurant, car s’il est vrai qu’il y a beaucoup à apprendre, experts et acteurs ne partent pas de rien.
2 Décliner la méthode d’évaluation et ses options

C’est l’objet de la deuxième partie « L’évaluation dans tous ses états : options méthodologiques à la disposition des acteurs ». Ce panorama poursuit le travail de définition en s’arrêtant sur chacune des étapes d’une démarche d’évaluation. Il donne un aperçu des choix possibles, des moyens correspondants et des résultats attendus.
3 Recenser les pratiques et les expériences d’évaluation en PACA
La troisième partie « Les compétences et les données de l’évaluation: état des ressources en PACA » dresse un état des lieux des forces régionales en matière d’évaluation. Il s’agit d’abord de voir comment ces ressources pourraient être mobilisées dans le cadre du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Par exemple, l’essentiel des données statistiques disponibles est répertorié dans un tableau récapitulatif identifiant également les manques. Il s’agit aussi de voir comment s’inspirer de pratiques repérées en région qui se révèlent pertinentes. La construction de ce dossier cherche donc à valoriser l’existant, car si le CPRDFP participera d’une dynamique d’acculturation dans le domaine de l’évaluation, il est important de répéter que l’ensemble des partenaires ne sont pas démunis. Cette tonalité pragmatique est ici déterminante.
L’objectif n’est pas de laisser entendre que tous les volets du CPRDFP pourront être évalués, sur les cinq ans à venir, dans une démarche homogène et systématique. Une telle ambition serait irréaliste car elle ne tiendrait pas compte de la diversité des cas de figure selon les thématiques traitées et la position des acteurs concernés. Puisque le suivi et l’évaluation s’appuient sur une temporalité pluriannuelle, il sera intéressant de commencer par des domaines où la faisabilité technique est forte (données quantitatives et qualitatives disponibles, partenaires motivés, échéances raisonnables…), sans se priver d’améliorer les initiatives déjà engagées. Rendre visible les bénéfices de l’évaluation sur des premiers segments du CPRDFP se révélera très certainement stimulant pour passer à des étapes plus complexes (appareil de recueil de données à construire, partenaires à mobiliser…). Mieux vaut abandonner l’illusion de l’exhaustivité pour privilégier les critères d’efficacité et d’utilité.
Les interviews réalisées dans le cadre de la préparation de ce dossier font ainsi émerger le principe d’une évaluation sélective et participative. Il s’agit avant tout de se focaliser sur des sujets à la fois importants et délicats, sur lesquels les protagonistes ont besoin d’éléments nouveaux pour piloter et réussir les actions qu’ils entreprennent. Finalement, l’évaluation n’est pas une démarche supplémentaire venant ajouter de la complexité et des contraintes dans un champ qui n’en manque pas. Sous réserve de précautions suggérées dans ce dossier, elle peut faciliter, en tant que démarche intégrée dans le CPRDFP, la mise en oeuvre d’un plan ambitieux et aider les acteurs à leurs différents niveaux de responsabilité.
Ce dossier écarte donc toute approche prescriptive et se présente plutôt comme un guide pour les partenaires prêts à s’engager dans le processus d’évaluation du CPRDFP. Sa finalité est d’apporter un éclairage technique et opérationnel et d’aider les acteurs à faire des choix pour lancer un processus, innovant en région, d’évaluation dans le champ de la formation professionnelle. De fait, la dynamique de concertation dans le cadre de la préparation de ce CPRDFP, la diversité et la pertinence des contributions recueillies et la richesse des débats incitent à parier sur les atouts d’une démarche d’évaluation participative.

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpg Centri di risorse e competenze ORM Spazio CARIF accompagnato i preparativi per lo sviluppo del Piano di sviluppo Contratto di formazione regionale della formazione professionale (CPRDFP) 2011-2015 in Provenza-Alpi-Costa Azzurra.
La collaborazione di centri di risorse regionali, l'occupazione specialisti e della formazione ha portato alla produzione di sei casi i cui temi sono stati definiti dagli attori e CPRDFP partner. È possibile visualizzare una raccolta di sei documenti che sono stati fatti in questo quadro.
1 - Le questioni relative all'accesso alla qualifica professionale per tutti: la formazione professionale, formazione professionale e percorsi di articolazione in ritardo alla qualificazione.
"Prima qualifica" un concetto varia a seconda dei mestieri interessati e ai fini della certificazione. Più...

30 octobre 2011

L'Enseignement supérieur dans le CPRDFP voté en Bretagne

http://www.bretagne.fr/internet/images/custom/bandeau.jpgUn Contrat de Plan régional de Développement des Formations Professionnelles
L’objectif du CPRDFP est de définir et coordonner les politiques régionales dans le domaine de la formation professionnelle pour la période 2011/2015. Pour cela, il s’appuie sur cinq grandes orientations: l’accès à la formation et à la qualification pour tous, une offre au service du développement économique, sociétal et environnemental, le droit à l’orientation pour tous et tout au long de la vie, un cadre collectif d’actions pour sécuriser les parcours et une gouvernance. Lire le document cadre du Cprdfp Bretagne.

L'enseignement supérieur dans le CPRDFP
Un accès à la formation qui diffère selon les publics

De façon générale, la formation professionnelle continue concerne un public plutôt jeune. Ainsi en 2008, 42% des stagiaires de la formation professionnelle ont moins de 26 ans et seulement 9% ont plus de 45 ans. Ainsi, même si la formation professionnelle continue s’adresse à tous les publics, la place des seniors reste faible.
L’origine sociale des élèves, tout comme la catégorie socioprofessionnelle des actifs, impactent l’accès en formation. Ainsi, en Bretagne, en 2010, 39% des élèves de CAP-BEP sont enfants d’ouvriers, contre 6% d’enfants de cadre. Ces différences s’accroissent avec le niveau d’études: à l’université, 10% des effectifs des masters et des écoles d’ingénieurs sont enfants d’ouvriers contre 47% d’enfants de cadres. Ces disparités se retrouvent dans l’accès à la formation continue des salariés: en moyenne 60% des cadres accèdent à la formation contre 29% des ouvriers. p.16
Une dynamique démographique, qui devrait entraîner une hausse des effectifs scolaires

Avec 734 000 élèves, apprentis et étudiants à la rentrée 20099, la Bretagne est la 5ème académie au niveau national. Dans un contexte de ralentissement des naissances, la région a connu, comme au niveau national, une contraction des effectifs scolarisés au cours de ces dernières années. Avec l’arrivée des générations nées après 1991 (jeunes âgés de 15 à 19 ans en 2010), les effectifs de l’enseignement secondaire (effectifs de collèges, lycées et CFA) devraient de nouveau repartir à la hausse. En revanche, dans l’enseignement supérieur, la baisse devrait se poursuivre d’ici à 2015. p.15

Volet 1 : Favoriser l’élévation générale du niveau de qualification, notamment en référence aux objectifs définis dans le cadre du processus de Bologne
Objectif : Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur

Avec près de 110000 étudiants, la Bretagne représente de l’ordre de 5% des effectifs nationaux, se plaçant ainsi au 7e rang national. La région se caractérise par une proportion plus importante d’étudiants dans le supérieur court, avec 19% des effectifs contre 15% au niveau national. En conséquence, les effectifs au niveau Maîtrise représentent un pourcentage plus faible (34% contre 36% au niveau national).
Malgré des résultats positionnant la Bretagne parmi les premières régions de France en termes de réussite scolaire, le taux de poursuite d’études des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur est de 75.6%, soit à peine 1 point de plus qu’au niveau national. Ainsi, l’avantage dont la Bretagne bénéficie en termes d’accès au baccalauréat ne se prolonge pas en ce qui concerne l’accès à un diplôme de l’enseignement supérieur. Selon le CEREQ, seulement 36% de la génération 2001 est sortie diplômée de l’enseignement supérieur (20% des sortants étant diplômés d’un 2ème ou 3ème cycle).
Atteindre 50% d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur
implique donc une action volontariste en faveur des poursuites d’études, au travers de l’ensemble des voies de formation. Dans ce cadre, il s’agira d’initier une démarche de concertation avec l’ensemble des acteurs afin de tendre vers une carte des formations supérieures équilibrée. Ce travail sera conduit en étroite collaboration avec l’Université Européenne de Bretagne.
* L’apprentissage participe également à cet objectif d’élévation du niveau de qualification. En effet, dans le cadre du Contrat d’objectifs et de moyens apprentissage, l’État et la Région ont inscrit un objectif minimum de 1000 contrats supplémentaires dans le supérieur d’ici 2015. Il s’agit de mettre en oeuvre des actions en faveur d’un renforcement de la pédagogie de l’alternance, voire, en complément, d’envisager l’ouverture de formations nouvelles.
Au titre de la formation tout au long de la vie et conformément aux dispositions prévues par la loi du 24 novembre 2009 en matière d’élévation du niveau de qualification, la formation continue doit également permettre d’accéder à un diplôme ou à une certification de l’enseignement supérieur. Ainsi, la Région soutient des actions en ce sens : Diplôme d’accès aux études universitaires – DAEU – en lien avec les Universités de Bretagne, financement des plans de formation mis en oeuvre par le CNAM, aides individuelles à la formation (chèque Formation), dispositif collectif de formation qualifiante (PRS Supérieur). Le soutien à ces actions sera poursuivi.
Dans le domaine sanitaire, l’inscription des formations de niveau III dans le processus universitaire du LMD (dans le cadre de l’harmonisation des cursus d’enseignement supérieur européens initiée par le processus de Bologne, le cursus universitaire français s’organise désormais autour de 3 diplômes: la Licence (Bac + 3), le Master (Bac + 5) et le Doctorat (Bac + 8)) contribue également à cette élévation du niveau de qualification. Mise en place dès 2009 et 2010 pour les formations d’infirmier et d’ergothérapeute, cette démarche sera progressivement étendue aux autres formations de niveau III. De même, les formations en travail social de niveau III sont à ce jour en cours de transposition en ECTS (European Credit Transfer System: Système de points développé par l’Union européenne afin de faciliter la comparaison des programmes d’étude européens), en vue de leur inscription dans ce processus LMD.
Plus globalement, dans le prolongement des orientations du CPRDF au titre des formations professionnelles post baccalauréat, la Région souhaite étendre la démarche à l’ensemble des formations supérieures. Ainsi, comme l’y autorisent les articles L-214.2 et L-214.3 du code de l’éducation, elle prendra l’initiative de l’élaboration d’un Schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En concertation avec l’État, elle associera dans sa démarche l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche du territoire breton.
* L’État et la Région s’accordent pour intégrer les engagements pris concernant les formations postbaccalauréat dans le présent CPRDF, au titre du schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
* La Région prendra l’initiative d’élaborer un schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce schéma sera présenté à l’Assemblée régionale en 2012.

Objectif : Favoriser les poursuites d’études à l’issue des baccalauréats professionnels et technologiques
Initiée dès la rentrée 2008 en Bretagne, la réforme de la voie professionnelle s’est traduite par un alignement de la durée du cursus des bacheliers professionnels sur celui des bacheliers des voies générale et technologique. De façon mécanique, cette réforme va entraîner une augmentation du nombre de bacheliers professionnels. En effet, le taux d’accès à la terminale professionnelle est en nette progression: 72% contre 42% avant la réforme.
Aujourd’hui, les bacheliers professionnels accèdent peu à l’enseignement supérieur, en général, et peu aux filières courtes: le taux de poursuite vers un BTS est de 19.3% en 2009, mais connaît une progression régulière au cours de ces dernières années. En effet, même si le baccalauréat professionnel garde comme objectif premier l’insertion professionnelle, il convient d’agir en faveur d’un meilleur accès à l’enseignement supérieur de ces bacheliers, en particulier dans les filières courtes, compte tenu des évolutions en cours.
Au niveau de la voie technologique, la réforme en cours actuellement a pour ambition de revaloriser la filière et doit conduire à plus grande lisibilité en termes de poursuite d’études. A compter de la rentrée 2011, la réforme entrera en vigueur et s’appliquera, de manière progressive, à l’ensemble des séries technologiques.
Les bacheliers technologiques sont mieux représentés dans l’enseignement supérieur court, en particulier dans les sections de techniciens supérieurs. Ainsi, le taux de poursuite des bacheliers technologiques vers le supérieur court est de 61% en 2009 (en cumul BTS + IUT), les poursuites en BTS étant plus nombreuses (50% contre 11% pour les IUT).
De la même manière, en cohérence avec les objectifs de chacune de ces certifications, les bacheliers technologiques et professionnels sont beaucoup moins représentés à l’Université. À la rentrée 2009, au niveau national, ils représentaient 17% des nouveaux bacheliers inscrits dans les filières universitaires. Leur probabilité d’obtenir la licence en 3 ans est inférieure à 10% (7.4% pour les bacheliers technologiques, 2.5% pour les bacheliers professionnels). En écoles d’ingénieurs, les bacheliers autres que les bacheliers généraux ne représentent, à la rentrée 2009, que 4% des inscrits en 1ère année du cycle préparatoire ou assimilé. Il s’agit majoritairement de bacheliers technologiques.
Dans le cadre du Projet Académique 2011-2015, l’Éducation Nationale affirme sa volonté de considérer l’ensemble des voies d’enseignement comme « d’égale dignité », y compris dans les possibilités de poursuite d’études, en proposant des réponses adaptées aux spécificités de chacune de ces trois voies. En conséquence, la poursuite d’études des bacheliers professionnels et technologiques devra être favorisée, participant ainsi à l’élévation générale du niveau de qualification. Toutefois, cet objectif impliquera la mise en oeuvre de modalités spécifiques leur permettant de s’inscrire dans une dynamique de réussite, jusqu’à l’obtention de la qualification.
A travers le CPRDF, l’État, la Région et les Partenaires sociaux souhaitent réaffirmer que l’ensemble des voies de formation (formation initiale sous statut scolaire, contrats en alternance - contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation) seront mobilisées afin de répondre à l’objectif de poursuite d’études des bacs professionnels et technologiques.
A ce titre, ces orientations seront déclinées dans le schéma de l’apprentissage et le schéma des formations sanitaires et sociales.
* Dans ce cadre, les Autorités académiques s’engagent à:
▪ Faciliter l’accès des bacheliers professionnels aux sections de techniciens supérieurs, en réponse aux évolutions en cours.
▪ Garantir l’accès des bacheliers technologiques aux sections de techniciens supérieurs, conformément aux dispositions réglementaires.
L’Etat et la Région s’engagent à étudier, à titre expérimental et selon des modalités à définir, la mise en oeuvre de ces poursuites d’études dans le cadre de parcours mixtes, c'est-à-dire en proposant une 1ère année sous statut scolaire et la 2e année en alternance.
* Dans le cadre du schéma de l’apprentissage, une attention particulière sera portée à la poursuite des baccalauréats professionnels et technologiques vers le niveau III (DUT, BTS, BM) et L3 dans la réalisation des objectifs quantitatifs fixés pour le développement du supérieur.
Complémentairement, et afin de favoriser des poursuites d’études au-delà du supérieur court, la Région étudiera avec les Autorités académiques, en lien avec les branches professionnelles, la possibilité de lancer une expérimentation sur le modèle « Vaucanson », porté par le CNAM. Cette formation, qui s’adresse spécifiquement aux jeunes bacheliers professionnels, propose une pédagogie innovante en alternance conduisant au grade de licence voire à des poursuites d’études en écoles d’ingénieurs. Cette expérimentation sera mise en oeuvre dans le cadre du COM Apprentissage.
* Un travail en ce sens sera également engagé avec les Universités, en particulier concernant l’accès aux IUT.
* Dans le domaine sanitaire et social, la substitution des baccalauréats professionnels « Accompagnement soin et services aux personnes » (Éducation nationale) et « Services aux personnes et aux territoires » (Enseignement agricole) aux BEP/BEPA existant sur ces champs devrait étendre les possibilités de poursuite d’études pour les publics désormais titulaires de certifications de niveau IV.
A ce titre, une réflexion sera conduite afin de conforter les parcours de formation des titulaires de ces nouveaux baccalauréats professionnels souhaitant poursuivre leurs études. De façon générale, les signataires s’accordent sur la nécessité de renforcer l’accompagnement pédagogique de ces publics, en développant une ingénierie de formation innovante. p.26-28
Du décrochage scolaire à la persévérance scolaire :

Dans cet objectif, l’État et la Région souhaitent réaffirmer, au travers du CPRDF, leur volonté de lutter contre le décrochage, tant en formation initiale (statut scolaire et étudiant, apprentissage) qu’en formation continue.
Des travaux seront également engagés avec les Universités, afin de conforter les actions déjà mises en oeuvre dans la lutte contre le décrochage et d’en promouvoir de nouvelles. p.35
Proposer une filière de formation professionnelle universitaire du niveau licence au niveau master 2

Dans un objectif de pérennisation du service public de l’orientation à l’échelle régionale, il apparaît important, parallèlement à la réalisation d’un état des lieux des certifications existantes, d’envisager la création d’une filière de formation universitaire en Bretagne de niveaux 2 et 1 qui réponde à la demande et aux besoins des accueillants et conseillers intervenant - actuellement ou dans le futur - dans le cadre du service public de l’orientation.
* La Région et l’Etat s’engagent à mener une réflexion avec les universités bretonnes sur la création d’une filière de formation professionnelle universitaire du niveau licence au niveau master 2. Cette formation devra être proposée en formation initiale et continue et être accessible par la VAE. p.68. Lire le document cadre du Cprdfp Bretagne.

http://www.bretagne.fr/internet/images/custom/bandeau.jpg Kontrakt Regionalny Plan Rozwoju Kształcenia Zawodowego
Celem CPRDFP jest określenie i koordynowanie regionalnej polityki w zakresie kształcenia zawodowego za okres 2011/2015. Aby to zrobić, opiera się na pięciu głównych tematów: dostęp do szkoleń i kwalifikacji dla wszystkich, oferta usług gospodarczych, społecznych i środowiskowych, orientacja prawo dla wszystkich i na całym życia zbiorowego działania w celu zabezpieczenia trasy i zarządzania. Przeczytaj dokument ramowy Cprdfp Brytanii. Więcej...

9 octobre 2011

L'Université dans les CPRDFP, ou comment est respecté l'article 62 de la Loi OFTLV

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpgLa LOI n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie prévoit dans son article 62: A titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2011, le plan régional de développement des formations professionnelles prévoit une convention visant à développer une coopération entre les établissements de formation professionnelle et l'université. Cette convention a pour objet le développement de formations qualifiantes.
A ce jour, aucune convention de ce type n'est prévue dans aucun des CPRDFP. Ce ne serait pas la première fois en France que les politiques s'assoient sur les Lois qu'ils ont eux-mêmes votées. Nul n'est censé ignorer la Loi, sauf celui qui la fait.
Le CNFPTLV est chargé de suivre le processus d’élaboration des CPRDFP dans les régions. Il publie également les Travaux du groupe technique du CNFPTLV pour l'élaboration des CPRDFP
. Le CNFPTLV a donné les clés pour évaluer les futurs CPRDFP. L'Elaboration et la mise en oeuvre des CPRDFP est prévue depuis longtemps.
Le CNFPTLV indique dans les informations sur son site:

Pour information, les Contrats des Plans Régionaux de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) 2011-2014 ont été signés dans 8 régions: Cprdfp Alsace - Cprdfp Basse Normandie - Cprdfp Centre - Cprdfp Champagne-Ardenne - Cprdfp Haute Normandie - Cprdfp Lorraine - Cprdfp Nord Pas de Calais - Cprdfp Rhône-Alpes.

Voici ce que nous avons trouvé sur les universités dans ces contrats déjà signés.


- Cprdfp Alsace
L’Alsace compte en 2009, près de 68000 étudiants. 74 % d’entre eux sont à l’université. p.23
Leviers pour agir: La loi n°2007‐1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités quant à l'insertion des étudiants. p.30
Cela doit conduire à un partenariat approfondi entre les lycées et les universités, et une articulation des formations post bac avec les besoins de l'économie régionale. p.36
Une démarche de sensibilisation
La sensibilisation des plus jeunes dans le cadre de leur scolarité (ainsi que de leurs enseignants et futurs enseignants) peut avoir une répercussion non seulement sur leur façon d'agir et de se comporter, mais également sur un processus de maturation d'un projet de création‐ reprise d'entreprise qu'ils engageraient à plus long terme. Renforcer les relations entre les écoles, les Universités et les branches professionnelles, développer les modules de formation entrepreneuriale dans les filières de formation, notamment technologiques, et poursuivre des actions innovantes (mini‐entreprise) permettront d'insuffler l'esprit d'entreprendre chez les plus jeunes. Cette sensibilisation doit rester une préoccupation constante pour le public adulte. p.37
Résultats attendus: Renforcement des relations entre les acteurs de l'environnement économique et les écoles,
universités. p.38
La cohérence de la carte de ces formations supérieures doit être recherchée grâce à une offre concertée avec les universités. Les poursuites d’étude des diplômés de BTS vers une licence professionnelle devront être favorisées. p.41
Modalités de mise en oeuvre: Accords cadre avec les grands opérateurs de formation (GIP FCIP, Université, CNAM, AFPA, CMA). p.42
5. Concevoir un partenariat avec l’enseignement supérieur

- Image des métiers
- Passerelles avec l’université. p.71
2. Aboutir à la création d’une filière de formation dans le domaine social (*)
- Master 2
crée par l’Université de Haute Alsace/l’IUT d’Illkirch a demandé la création d’une licence professionnelle « gestion de paie en entreprise »: complémentarités à approfondir. p.87
6. Créer des passerelles entre les filières
- Poursuivre les rapprochements avec l’EM, les Universités et les lycées d’enseignement
supérieur.
- Développer la VAE (réorientation, validation d’acquis).
- Développer l’apprentissage des langues vivantes. p.87
Valoriser les métiers auprès des jeunes issus de l’Université. p.97
2. Renforcer l’alternance

- diffusion des offres d’apprentissage
- rapprocher davantage université et entreprise. p.115

- Cprdfp Basse Normandie
1.2 Créer les conditions d’un continuum entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur.

Le développement de l’enseignement supérieur court jusqu’à la licence professionnelle et la large palette de formations favorisent l’accès des jeunes bacheliers bas-normands aux formations post-baccalauréat en région. La diversification de l’offre de formation doit être poursuivie, particulièrement dans des secteurs d’avenir pour la région en lien avec le tissu économique.
L’offre de formation post-bac doit être davantage harmonisée dans une perspective de renforcement de la diversité des filières professionalisantes. La mise en place de la commission des formations post-bac par la Région, le Rectorat, la DRAAF et l’Université a pour objectif de coordonner l’offre de formation de l’enseignement supérieur court. Il en est de même de la commission post-bac présidée par le Recteur, chancelier de l’université et du schéma régional de l’enseignement supérieur. Une cohérence des lieux de réflexion doit être recherchée avec les représentants de l’environnement économique. p.12
Les ENT doivent être progressivement déployés sur l’ensemble des EPLE et EPLEA. Ce projet vise à assurer une continuité de l’école à l’université et un lien entre les outils développés au sein de l’Université Numérique en Région (UNR) et ceux des établissements d’enseignement supérieur de Haute et Basse-Normandie. Une réflexion sur un schéma numérique des CFA est en cours. p.21
Annexe 8 : Le schéma des formations sanitaires et sociales

Le premier est de réussir la mise en oeuvre, en lien étroit avec l’Université de Caen Basse-Normandie, l’universitarisation des formations sanitaires et sociales.
Afin de favoriser la mobilité européenne des salariés, l’ensemble des pays de l’Union Européenne se sont engagés dans le processus de Bologne visant à l’intégration des certifications au système LMD (Licence Master Doctorat).
Dans cette perspective, une réingénierie des diplômes paramédicaux et du travail social est en cours. La Région contribue à la fois à l’équipement des instituts pour accéder à ces ressources ainsi qu’à leur production en partenariat avec l’Université.
Au titre de l’enseignement supérieur, en lien avec l’Université de Caen Basse-Normandie, le Rectorat et la Région, l’ERREFOM coordonne les travaux de l’Observatoire Régional des Formations Supérieures (ORFS). Pour ce faire, sont étudiés les modes d'accès aux formations, les parcours en leur sein, ainsi que les processus d'insertion sociale et professionnelle qui en découlent. Une attention particulière est portée aux processus d'orientation et de réorientation constatés au cours ou à l'issue des deux premières années d'enseignement supérieur.

- Cprdfp Centre
Un appareil de formation supérieure et de recherche diversifié.

À la rentrée 2009, un habitant de la région sur cinq est en formation initiale (environ 530 000). C’est légèrement moins qu’au niveau moyen métropolitain. 20 % de ces personnes suivent un enseignement secondaire de second cycle (post-collège) et 10 % un enseignement supérieur (entre 56000 et 59000 étudiants). p.15
La région Centre bénéficie de deux universités – l’université d’Orléans et l’université François Rabelais de Tours – qui comptent ensemble six unités de formation et de recherche, six instituts universitaires de technologie, un institut universitaire de formation des maîtres et deux écoles d’ingénieurs. Certaines de ces structures sont implantées en dehors d’Orléans et de Tours, pour occuper le reste du territoire régional (à Blois, Chartres, Bourges, Châteauroux et Issoudun.
Afin de valoriser cet appareil de formation, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche se sont alliés en mars 2010, sous la forme du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) « Centre Val de Loire université », pour attirer davantage d’étudiants et de chercheurs (y compris ceux de l’étranger) et accélérer le développement territorial. p.18
La poursuite d’études supérieures est moins importante et plus courte qu’au niveau moyen national.

En 2009, après le baccalauréat, la poursuite d’études est plus faible qu’au niveau moyen national (65,4% contre 68,7%). Cette poursuite d’études est également plus courte qu’au niveau moyen national. Le contraste apparaît notamment entre le diplôme universitaire de technologie (9,5% des bacheliers de la région poursuivent sur cette voie, contre 8,3% en France) et la licence (33,1% des bacheliers de la région poursuivent sur cette voie, contre 34,8% en France). Parallèlement, le développement des formations longues est en retrait par rapport au niveau national. Ainsi, le taux de masters délivrés n’a augmenté que de 4 % contre 12 % au niveau moyen national. Les effectifs régionaux des STS sont quant à eux nettement plus importants (21,4% contre 15,3 % au niveau national). p.19
Le CPRDFP doit également contribuer à développer l’attractivité de l’enseignement supérieur régional pour les jeunes et les entreprises
, y compris dans un espace d’intérêt partagé avec les régions frontalières. La part des jeunes poursuivant vers les licences, y compris les licences professionnelles et les masters, doit être confortée. Cela suppose d’accroître aussi bien le nombre de jeunes originaires de la région que
celui des jeunes originaires des autres régions, et notamment des régions limitrophes. De même, il est nécessaire d’encourager encore plus la mobilité européenne dès la formation initiale comme source de développement de compétences et d’ouverture sur les autres.
Développer et favoriser l’accès à l’enseignement supérieur en veillant à:

- participer à la structuration de l’offre de formation et à sa pertinence thématique et territoriale;
- diversifier les voies de formation dans l’enseignement supérieur, notamment via l’alternance et la formation continue;
- promouvoir la diversité des formations professionnalisantes et qualifiantes offertes (BTS, DUT, Licence pro et Master pro);
- multiplier les passerelles, développer des parcours adaptés pour permettre des retours dans des formations professionnelles et accompagner la réussite;
- renforcer la communication auprès des jeunes, de leurs familles, des employeurs, pour qu’ils connaissent mieux les filières et les qualifications présentes sur le territoire;
- favoriser la diversification des choix d'orientation des jeunes filles vers les métiers scientifiques et techniques;
- faciliter et améliorer la vie étudiante;
- mettre en place un système d’observation régional sur les parcours et l’insertion des jeunes, l’offre de formation existante et les besoins émanant du tissu économique. p.27-28
Conforter l’offre de formation en alternance, en veillant à soutenir cette offre en alternance dans l’enseignement supérieur. p.29
Renforcer le maillage territorial et la réactivité de l’offre pour rapprocher la formation des habitants en développant les partenariats, la mise en réseau des établissements et organismes de formation: utiliser les ressources des établissements de proximité, les lycées, CFA et sites décentralisés de l’université, tout particulièrement pour la formation continue, en promouvant la mutualisation des plateaux techniques. p.41
Fiche action 2 : Participation à l’élaboration d’un schéma régional d’enseignement supérieur.


- Cprdfp Champagne-Ardenne
En second lieu, les voies de formation relevant du contrat de plan sont:
- La formation initiale professionnelle sous statut scolaire et universitaire, la formation initiale technologique supérieure courte
- La formation initiale par apprentissage
- La formation professionnelle continue. p.8
L'offre de formation professionnelle post-baccalauréat (BTS, BTSA, DUT, formations sanitaires et sociales, et licences professionnelles qui sont dans le champ du CPRDFP) fera aussi l'objet d'une coordination en garantissant la cohérence territoriale. Les orientations conjointes de l'Etat et de la Région constitueront, pour les lycées, CFA, établissements d'enseignement supérieur et écoles sanitaires et sociales, un levier majeur de l'adaptation de l'offre de formation. p.11
Dans ce cadre, il sera proposé que soit élaboré un schéma prévisionnel des formations professionnelles initiales sous statut scolaire et par apprentissage sur 4 ans, articulé avec le Schéma des formations par apprentissage, le Schéma des formations sanitaires et sociales et le plan des formations supérieures courtes...
De même, des actions pour l'accès à l'alternance des décrocheur-se-s notamment universitaires devront être entreprises. La Région (dans l'alternance uniquement) peut accompagner l'Université dans la prévention du décrochage et favoriser les réorientations. p.12
Ainsi, l'enseignement supérieur doit être appréhendé dans ce contrat. A ce titre, le contrat de plan précise que le CFA de l'enseignement supérieur a vocation à accueillir les formations universitaires, de même que le CFA de l'Académie de Reims pour les formations ouvertes dans les établissements privés. p.13

- Cprdfp Haute Normandie
Le projet académique triennal 2010-2013 de l’Académie de Rouen, de l’école primaire au supérieur, a trois principales ambitions: garantir à tous les élèves une formation suffisante, avec la mise en oeuvre d’un socle commun dans la scolarité obligatoire, élever le niveau de qualifi cation d’élèves scolarisés ou d’adultes en formation continue et en VAE dans les parcours de formation vers l’enseignement supérieur, encourager les partenariats économiques, culturels, à l’international, avec l’enseignement supérieur, et avec les familles. p.14
2.3. Cohérence dans l’offre de formation supérieure. p.18
Par ailleurs, la poursuite d’étude dans l’enseignement supérieur est moins fréquente chez les jeunes haut-normands. p.30
■ Pour ce qui concerne les jeunes en formation initiale, les autorités académiques souhaitent maintenir les priorités :
– d’accès à l’enseignement supérieur : en Haute-Normandie, face aux réalités sociologiques, économiques, culturelles, il est primordial d’élever l’ambition au vu des indicateurs qui restent en retrait aux deux étapes primordiales des parcours professionnalisants.
La première étape est le passage du secondaire vers le supérieur: il ne s’agit pas d’envisager de « rapprocher » systématiquement les formations au plus près des publics, mais de favoriser plus en amont la « culture de la mobilité » qui sera indispensable pour l’accès à l’emploi, voire de faciliter cette mobilité en prévoyant des mesures d’accompagnement chacun dans son domaine de compétence respectif.
La seconde étape est celle du passage du niveau III (bac + 2) vers le niveau I (bac + 5), qui sont les deux niveaux de sortie du supérieur au plus près des besoins exprimés par la majorité des entreprises.
Le niveau II (bac + 3 – licence professionnelle) est davantage adapté pour répondre à des besoins identifiés avec des formations sur mesure, dont le développement n’est envisagé que si ce type de besoin s’exprime. p.58
Ces conditions étant réunies, l’apprentissage peut constituer une réponse parmi d’autres aux trois objectifs majeurs:
■ constituer une voie de poursuite possible vers l’enseignement supérieur pour de nouveaux publics qui ne s’y seraient pas engagés. p.61
Ces suivis ne sont pas toujours possibles lorsqu’il y a changement d’orientation, passage dans le supérieur, ou interruption de parcours. La mise en oeuvre d’enquêtes constitue une alternative pour obtenir les éclairages souhaités mais elles représentent un coût important et leur fiabilité repose alors sur un bon taux de réponse. p.66
3.3.d. Travailler avec les établissements d’enseignement supérieur sur leur attractivité, comme facteur d’attractivité du territoire haut-normand

Les établissements d’enseignement supérieur souhaitent renforcer leur image et ont déployé pour certains des initiatives conjointes à l’échelle d’un territoire infra régional pour mieux faire connaître leur offre et rendre plus attractives leurs formations au niveau national.
Un échange autour de l’attractivité des formations supérieures dans le cadre du CPRDF pourrait être organisé dans l’objectif de partager entre les acteurs cette problématique et son lien avec celle de l’attractivité du territoire haut-normand.
Quant au travail en commun de tous les acteurs de l’enseignement supérieur sur leur offre de formation et sa cohérence, il est diffi cile faute de légitimité à coordonner régionalement des développements qui relèvent de l’initiative des établissements et qui sont négociés au niveau national.
Il sera néanmoins indispensable d’avoir la lisibilité nécessaire sur l’ensemble de l’offre dans l’hypothèse d’un développement de formations supérieures en apprentissage pour sécuriser les décisions qui relèvent de la Région. p.68-69
4.1.a. La réingénierie des formations supérieures
La réingénierie des formations sanitaires vise à permettre l’inscription des formations supérieures délivrées sous forme de Diplôme d’État par le Ministère de la Santé dans la reconnaissance universitaire des diplômes structurée en trois niveaux: Licence, Master, Doctorat.
Cette réingénierie a déjà concerné le diplôme d’État d’infirmier et d’ergothérapeute; elle devrait concerner dans les mois à venir les diplômes de sage-femme, masseur kinésithérapeute, infirmier de bloc opératoire, infirmier anesthésiste, cadre de santé.
Ces évolutions, qu’elles s’accompagnent ou non d’une modification du référentiel de formation, soulèvent de nombreux enjeux:
- recherche d’un équilibre entre dimension universitaire plus prononcée de ces formations et préservation du caractère intégré au monde professionnel de ces formations,
- accompagnement des étudiants,
- mise en place de suites de parcours par une coopération entre Instituts de Formation et Universités,
- développement des compétences des formateurs et directeurs d’Institut.
Ces évolutions s’inscrivent dans un paysage de certifi cation encore marqué par une grande diversité dans le statut des écoles, les coûts des études, les certificateurs (Ministère de l’Enseignement supérieur, Ministère de la santé) y compris pour un même titre. Elles prennent place en outre dans un contexte qui tend à favoriser la coopération voire la délégation de tâches entre les professions médicales et les professions para-médicales.
L’inscription des formations supérieures dans le processus de Bologne devrait à terme concerner également les diplômes supérieurs du travail social délivrés par le Ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale: éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, éducateur de jeunes enfants, assistant de service social, responsable d’unité d’intervention sociale, directeur d’établissement.
L’évolution de l’organisation des formations en découlant est en cours de discussion au niveau national entre les Ministères concernés (Cohésion sociale, Enseignement supérieur et Recherche), l’Association des Régions de France, les représentants des organismes de formation en travail social regroupés dans l’Union Nationale des Associations de Formation et de Recherche en Intervention Sociale). L’UNAFORIS soutient le projet de création de Hautes écoles en intervention sociale. Un des enjeux communs aux formations sanitaires et sociales réside dans la pédagogie de l’alternance, qui fait l’objet d’une observation dans le domaine social et qui gagnerait à être étendue au secteur sanitaire.
Parmi les indicateurs d’évaluation de cette orientation figure le développement de partenariats entre les Instituts de formation sanitaire et l'Université pour faciliter la réingénierie des formations sanitaires et les passerelles avec les formations universitaires: possibilités étendues ou non de double validation, nombre de conventions signées avec l'Université, nombre d’étudiants concernés, nombre de formateurs ou de directeurs concernés). p.71-71
L’Université de Rouen a pour sa part conduit une étude concluant à l’opportunité d’ouvrir une section d’orthophoniste en Haute-Normandie. p.73
Plusieurs groupes de travail seront constitués :

■ groupe de travail sur la mise en place d’une section d’orthophoniste en Haute-Normandie : piloté par l’Université de Rouen.
■ groupe de travail sur la réingénierie des professions de santé (cadres de santé,
masseurs kinésithérapeute, infi rmiers spécialisés) piloté par l’Université. p.76
Élaboration du Contrat d’Objectifs et de Moyens « COM apprentissage », avec pour priorités l’augmentation de la part des diplômés du supérieur. p.89
Consigner dans un document contractuel les priorités communes rappelées dans « l’objectif de l’action » et les conditions de mise en oeuvre et de réussite du COM ci-après définition des conditions d’adaptation souple et réactive des capacités d’accueil dans les formations supérieures en réponse à des offres de contrats de travail. p.90

- Cprdfp Lorraine
Sécuriser les parcours économiques des PME-PMI et des entreprises artisanales est une demande qui appelle des réponses de formation, tout comme l’exige le devoir d’anticiper et de gérer les mutations économiques et sociales. Des emplois plus qualifiés, des générations plus diplômées sont pour les entreprises lorraines une nécessité, comme l’est aussi le rapprochement de l’enseignement supérieur et de la recherche du tissu économique. p.4
De même, dans l’enseignement supérieur, il existe des marges d’amélioration importantes pour augmenter les performances de la Lorraine. Pour l’heure, la région présente un déficit de jeunes qui s’inscrivent en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles et de jeunes qui poursuivent leurs études jusqu’au doctorat (sources: MESR-DGESIP-DGRI-SIES, année 2008). p.8
C’est la même volonté qui a conduit à décider du développement de pôles de compétences. Un pôle de compétences est un réseau de formation organisé sur le territoire régional, comprenant des acteurs économiques, des structures d’innovation, de recherche et d’enseignement supérieur, et des structures de formation au service d’une filière économique et de l’apprenant. Il doit notamment s’appuyer et approfondir le concept de lycée des métiers. p.13
L’élévation des niveaux scolaires constitue un objectif défini par la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école. Il est clairement mentionné dans le projet académique 2010-2013 intitulé « Pour la réussite de tous les élèves » et devrait l’être également dans le projet de l’université. p.15
D’autre part, une évolution des dispositifs existants sur deux niveaux:
- les niveaux supérieurs conformément à la volonté régionale d’accroître le nombre de jeunes lorrains qui accèdent à l’enseignement supérieur sur des qualifications correspondant aux besoins des entreprises, avec un objectif de 2500 apprentis supplémentaires d’ici 2015. p.16
Résultats attendus :
- augmentation significative du nombre de jeunes formés et diplômés dans l’enseignement supérieur quel que soit leur statut, la Lorraine devant absolument rattraper son retard (objectif de 50% de diplômés au niveau III parmi les entrants dans l’enseignement supérieur). p.17
La formation professionnelle n’est plus forcément la formation vers laquelle les jeunes s’orientent par défaut. Les partenaires, les chambres consulaires, les branches professionnelles, les organisations syndicales d’employeurs et de salariés, les élus des territoires, les acteurs de l’enseignement supérieur, les établissements de formation, les associations de parents d’élèves, etc., auront à s’engager pour changer l’image de la formation professionnelle auprès des jeunes et la rendre aussi attractive que la formation générale. C’est à cette condition que la formation professionnelle pourra être tirée vers le haut. p.20
Des pôles de compétences qui concrétisent les ambitions de la Lorraine

Un pôle de compétences est un réseau de formation organisé sur le territoire régional, comprenant des acteurs économiques, des structures d’innovation, de recherche et d’enseignement supérieur, et des structures de formation au service d’une filière économique et de l’apprenant. Il doit notamment s’appuyer et approfondir le concept de lycée des métiers, mais aller aussi au-delà pour intégrer les évolutions des métiers à moyen et long terme et accompagner ainsi le développement économique des filières et secteurs clefs de la région Lorraine.
La Lorraine compte actuellement cinq pôles de compétences: pôle de l’art du verre, pôle de l’art de la pierre, pôle de l’ameublement/bois, pôle sanitaire et social et pôle du papier. Constitués à partir des ressources existantes et sur la base d’une approche par filière économique ou de filière de formation liée à l’économie endogène, ils valorisent le territoire lorrain et ouvrent les possibilités pour les Lorrains d’accomplir leurs projets professionnels et sociaux.
Les signataires s’engagent en faveur d’un déploiement accentué des pôles de compétences. Le choix des nouveaux pôles se fera selon une double logique, étayée par les priorités stratégiques retenues par la Région en matière de développement économique et les enjeux associés en matière d’innovation, prenant appui sur les pôles de compétitivité lorrains. p.21
Les signataires du CPRDF considèrent que des recherches fondamentales et appliquées devraient être entreprises sur les méthodes favorisant l’apprentissage chez les publics en difficulté et l’ingénierie de formation dans un contexte de marginalisation des apprenants. Ils proposent de saisir l’opportunité de la création de l’Université de Lorraine et de l’universitarisation des formations sociales pour mobiliser la recherche en sciences humaines et sociales sur le champ de l’insertion. Les laboratoires de recherche lorrains qui travaillent sur ces objets d’étude seront sollicités pour transposer dans le champ de l’insertion sociale et professionnelle ce qui se fait en matière de valorisation de la recherche dans le domaine économique en direction des entreprises. p.36
Il s’agit en outre de permettre aux jeunes ingénieurs et techniciens recrutés au sein des TPE/PME ou dans l’artisanat, de devenir au sein de leur entreprise, acteurs de l’innovation, de la recherche, et du transfert de technologie, en relation avec les universités et centres de recherche. La prise en compte des enseignements et des opportunités d’innovation doit aussi leur permettre de bâtir leur propre parcours professionnel. p.38
Les partenaires du CPRDF considèrent comme indispensable d’engager une réflexion de fond sur le bilan de compétences avec les prescripteurs, les financeurs et les opérateurs concernés, afin de recentrer cet outil dont les actifs ont besoin. Un travail de recherche pourrait être initié avec l’appui de l’Université et du Fongécif. p.41
Les partenaires du CPRDF soutiendront toutes les formations à même d’entretenir l’esprit d’entreprenariat. Des initiatives originales ont d’ores et déjà été lancées, comme celle par exemple de l’Université de Lorraine (programme de soutien à la création d'entreprises innovantes dans le cadre d'unités d'enseignements libres pour les non spécialistes en licence, qui autorise une validation d’ECTS – European Credit Transfer System). p.43

- Cprdfp Nord Pas de Calais
Il s’attache à faciliter la construction et la cohérence de parcours de formation professionnelle s’articulant avec les formations post-baccalauréat et favorisant l’accès à l’enseignement supérieur. p.8
Le lien avec les pôles de compétitivité et avec la stratégie régionale de l’innovation en même temps que la relation plus étroite avec l’enseignement supérieur favorisent la mise en évidence de parcours vers des études longues, ainsi que les prospectives sur les métiers et les compétences. p.16
De même, des passerelles entre le Baccalauréat Professionnel et le BTS doivent permettre par ailleurs l’accès des bacheliers professionnels, aux formations supérieures courtes (plan Licence). p.19
La majeure partie des bacheliers généraux accèdent à l’enseignement supérieur, ce n’est le cas que pour ¾ des bacheliers issus des bacs technologiques et pour ¼ des jeunes titulaires du baccalauréat professionnel.
Les néo-bacheliers professionnels qui accèdent à l’enseignement supérieur s’inscrivent prioritairement en BTS (67%), contre 5% en IUT. A noter que le pourcentage des jeunes issus de bacs pro s’inscrivant en enseignement supérieur évolue fortement: augmentation de 35% en 2010-2011. Plus d’un cinquième d’entre eux s’inscrit à l’université, néanmoins leur décrochage y est massif: seuls 6% passent en 2ème année de Licence et la moitié quitte l’université définitivement au bout d’une année. Par contre, la moitié de ceux inscrits en BTS ou IUT obtiennent leur diplôme dans 2 ou 3 ans.
Tous bacheliers confondus, 90% des titulaires d’un BTS ou DUT sont en emploi 24 mois après l’obtention de leur diplôme. La consultation des représentants des organisations professionnelles a mis en évidence l’évolution importante des qualifications attendues pour faire face aux mutations des métiers.
Les formations professionnelles ont donc à s’organiser, notamment à partir de passerelles, qu’il convient de développer, afin d’offrir aux jeunes et aux moins jeunes la possibilité d’acquérir des qualifications de l’enseignement supérieur. La réussite des jeunes engagés dans des parcours d’apprentissage dans l’enseignement supérieur (90% de réussite aux examens) encourage une politique volontariste en la matière. p.23
À cet effet le transfert de l’innovation vers les PME/PMI en lien avec les pôles de compétitivité notamment par l’apprentissage dans le supérieur (à l’exemple de l’expérience d’INOPME pour les PME de l’industrie du transport) sera encouragé. p.30

- Cprdfp Rhône-Alpes. NDLR: Alors que les universités sont un partenaire incontournable de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le CPRDFP Rhône-Alpes exclut le mot "Université" de tout son texte. Ainsi, Olivier AUDEOUD, Recteur de l'Académie de Grenoble, et Roland DEBBESCH, Recteur de l'Académie de Lyon, ne portent même pas leur titre de "Chancelier des Universités" (voir p.2 et la page des signatures). Le Diable est dans les détails. Cela semble en contradiction directe avec le niveau de formation élevé dans cette Région. Ainsi la Région Rhône-Alpes a décidé d'exclure du CPRDFP tous les demandeurs d'emploi trop diplômés, et de ravaler l'enseignement supérieur au rang de travail saisonnier ou d'antiquité.
Afin de disposer des éléments permettant une approche globale de l'offre de formation, les signataires s'accordent pour intégrer au champ du CPRDFP, en plus des BTS, les formations de l'enseignement supérieur professionnalisantes, ainsi que la voie technologique des lycées. p.6
Un niveau de formation élevé

Le niveau de formation des actifs Rhônalpins est sensiblement plus élevé que dans les autres Régions: plus du tiers des actifs est titulaire d'un diplôme de niveau III ou supérieur, soit près de 5 points de plus que dans les autres régions. Toutefois, près de 11000 jeunes sortent chauqe année sans diplôme du système éducatif et près d'un étudiant sur deux inscrits en licence n'accède pas à la deuxième année. Ce taux d'échec important concerne surtout les élèves issus des filières professionnelles et technologiques. p.8
Démocratiser l'accès et la réussite des jeunes dans l'enseignement supérieur et lutter contre les inégalités sociales et le décrochage dans les formations supérieures des jeunes les moins favorisés, en maintenant les actions en faveur de l'apprentissage et en portant une attention particulière sur l'articulation baccalauréat technologique/BTS et DUT, ainsi que l'articulation baccalauréat professionnel/BTS. p.11
Des groupes de travail rattachés aux sous-commissions peuvent être mis en place pour traiter des thématiques et des problématiques spécifiques ou transversales (enseignement supérieur, saisonnalité, salariés âgés...). p.20

La Région PACA a demandé à Pierre Ferracci de mener la Synthèse finale des travaux du Groupe Multipartite pour l'élaboration du CPRDFP en Région PACA,
dont il a assuré la coordination depuis presqu'un an. Il y signale notamment dans l'introduction:
Enfin, certains sujets n’ont finalement pas pu être traités au cours de nos travaux, alors qu’ils mériteraient sans doute d’être abordés dans le cadre du CPRDF. Il s’agit notamment des enjeux suivants:
- la question de l’Enseignement Supérieur qui a été peu abordée lors de nos échanges et dont le CCREFP pourrait se saisir à la suite de nos travaux.
Dans le projet de CPRDFP qui va être soumis aux élus, il faut signaler le dernier passage qui s'intitule "Les premiers enjeux identifiés des formations de l'enseignement supérieur":
La concertation menée dans le cadre de l'élaboration du présent document a permis d'identifier plusieurs enjeux concernant plus particulièrement l'enseignement supérieur:
- l'offre de formation initiale secondaire générale, dont la part reste très importante sur certains territoires de la région, reporte l'acquisition d'une première qualification professionnelle vers l'enseignement supérieur;
- la continuité et la formation professionnelle tout au long de la vie supposent une possibilité d'élever son niveau de qualification à tout moment, dans une perspective de promotion sociale;
- les perspectives d'emploi en matière de qualifications intermédiaires et supérieures appellent une réflexion à l'échelon régional, compte tenu des aires de recrutement, des formations comme des emplois.
L'enseignement supérieur relève de la compétence de l'Etat. Toutefois, outre ses compétences de droit commun, comme l'apprentissage dans l'enseignement supérieur ou les formations sanitaires et sociales, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur mène une action soutenue en faveur de l'enseignement universitaire (du DAEU jusqu'aux bourses doctorales) et de la vie étudiante.
Par ailleurs, la procédure conjointe d'ouverture et de fermeture des formations initiales, conduite par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et les rectorats, permet une discussion sur le supérieur court. En effet, dans le cadre de la formation initiale supérieure sous statut scolaire (STS), les autorités académiques arrêtent la carte des formations. Réciproquement, la Région décide des ouvertures des formations supérieures par apprentissage.
Enfin, compte tenu de l'enjeu de l'élévation du niveau de qualification et de promotion sociale, notamment via l'obtention du DAEU, les universités sont un partenaire incontournable de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dès lors, et dans le cadre de la dynamique partenariale engagée avec le présent CPRDFP, diverses pistes de réflexion seront explorées afin d'aboutir à de nouvelles modalités d'intervention régionales, voire de nouveaux modes de concertation ou de régulation de cette offre. Ainsi, dès le début de l'année 2012, une évaluation partagée permettra de définir les grands objectifs d'une stratégie régionale, dans le domaine de l'enseignement supérieur, dans le respect des compétences de chaque partenaire.

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpg LOI nr 2009-1437 z dnia 24 listopada 2009 r. w sprawie poradnictwa i kształcenia przez całe życie stanowi w art 62 : W ramach eksperymentu, do dnia 31 grudnia 2011 r., rozwoju regionalnego szkolenia zawodowego stanowi umowy do rozwijania współpracy między placówkami kształcenia zawodowego i uniwersytetów. Niniejsza umowa jest rozwijanie umiejętności.
Jak dotąd nie ma takiej umowy jest w każdym z CPRDFP. Nie byłoby to po raz pierwszy we Francji, że polityka siedzieć na prawach sami minął. Nikt nie ma ignorować ustawy, z wyjątkiem jednego, nie.
CNFPTLV jest odpowiedzialny za monitorowanie procesu rozwoju regionów CPRDFP. To także publikuje pracy Technicznej Grupy rozwoju CNFPTLV CPRDFP. CNFPTLV dał klucze do oszacowania przyszłych CPRDFP. Opracowanie i wdrożenie CPRDFP planowane jest na długi czas.
CNFPTLV wskazuje informacje na stronie internetowej:
Aby uzyskać informacje, kontrakty Regionalnego Planu Rozwoju Kształcenia Zawodowego (CPRDFP) od 2011 do 2014 roku zostały podpisane w ośmiu regionach: Alzacja Cprdfp - Cprdfp Dolna Normandia - Cprdfp Centrum - Champagne-Ardenne Cprdfp - Cprdfp Haute Normandie - Cprdfp Lorraine - Północ Cprdfp Pas de Calais - Cprdfp Rhône-Alpes. Więcej...

8 octobre 2011

Le CPRDF en Bretagne

http://www.triangles-quimper.fr/resources/GREF.GIFLe 20 septembre, le Comité de coordination régionale de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) s’est réuni dans sa formation plénière pour valider le contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle (CPRDF) 2011-2015. Ce contrat sera ensuite soumis à l’approbation du Conseil régional de Bretagne qui l’examinera lors de sa session du 21 octobre 2011. Télécharger le communiqué de presse sur le site de la Préfecture de région.
Cette réunion, co-présidée par Michel Cadot, Préfet de Région et Georgette Bréard, Vice-présidente du Conseil régional en charge de la formation et de l’apprentissage, a permis de finaliser la démarche d’évaluation du contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle. Cette démarche avait été initiée en Mai 2010.
Le CPRDF a pour objet de définir des politiques régionales coordonnées en matière de formation professionnelle sur une période de 5 ans. Ce plan constitue un engagement fort de l’État et du Conseil régional en faveur du développement de la formation professionnelle. Il a pour ambition de répondre aux besoins de l’économie bretonne mais aussi de permettre à tous les bretons d’accéder à la formation tout au long de la vie. Il est l’aboutissement de travaux conduits en large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation: partenaires sociaux, branches professionnelles, centres de formation…
Un diagnostic régional construit en concertation

Le texte s’appuie sur un diagnostic régional partagé et a été bâti a l’issue de journées thématiques et de réunions sectorielles régionales organisées entre janvier et mars 2011.
Les 5 journées thématiques portaient sur: l'égalité des chances dans l'accès à la formation et à la qualification, la sécurisation des parcours professionnels, la fluidité des parcours de formation, le service public d'orientation et l'accompagnement de l'évolution du modèle économique breton. Elles ont permis d’impliquer l’ensemble des partenaires emploi formation de la région et de produire des préconisations et propositions.
Les 9 réunions sectorielles des contrats d’objectifs emploi-formation sont venues compléter ces préconisations et propositions. Elles concernaient les secteurs de la Mer, des Transports et de la logistique, des Travaux publics, de la Métallurgie, du Bâtiment, de l’Agriculture, du Nautisme, de la Propreté et de l’Agro-alimentaire.
Des journées régionales spécifiques à l’apprentissage, au domaine paramédical et social, aux services à la personne sont venues enrichir ces contributions.
Les cinq grandes orientations du CPRDF

• garantir un accès à la formation et à la qualification pour tous;
• soutenir une politique de formation et de qualification au service du développement économique, sociétal et environnemental en Bretagne;
• affirmer un droit à l’orientation pour tous et tout au long de la vie;
• construire un cadre collectif d’actions pour sécuriser les parcours;
• affirmer une gouvernance régionale et organiser le pilotage local.
* Le CCREFP réunit les acteurs régionaux du service public de l’emploi et les partenaires sociaux. Il a pour mission de favoriser la concertation entre ces différents acteurs afin d'assurer une meilleure coordination des politiques de formation professionnelle et d'emploi. Contact presse: Véronique Laurent-Albesa - 02.99.02.11.80.
Voir sur le blog Les contributions du GREF Bretagne au CPRDF.

http://www.triangles-quimper.fr/resources/GREF.GIF Ar 20 Medi y Pwyllgor Cydlynu Rhanbarthol ar gyfer Cyflogaeth a Hyfforddiant Galwedigaethol (CCREFP) bodloni yn ei sesiwn lawn i ddilysu cytundeb rhanbarthol ar gyfer datblygu Hyfforddiant Galwedigaethol (CPRDF) 2011-2015. Bydd y contract hwn yn cael ei gyflwyno i'w gymeradwyo gan y Cyngor Rhanbarthol Llydaw i'w ystyried yn ei gyfarfod ar Hydref 21, 2011. Datganiad i'r wasg Llwythwch ar wefan y Prefecture Rhanbarthol. Mwy...

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