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Formation Continue du Supérieur
19 février 2013

Rapport du CNFPTLV sur les dépenses régionales de formation

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Le CNFPTLV vient de mettre en ligne son rapport sur les "Dépenses de la formation professionnelle relevant des politiques publiques au niveau régional: tableaux financiers des CPRDF données 2010".
Le rapport présente des innovations par rapport aux précédents: une avancée est réalisée sur l'orientation; il avance aux décideurs des propositions de recommandations ayant trait à la répartition des dépenses; il livre en annexe une estimation des dépenses au titre du plan de formation.
S'agissant de l'orientation, le CNFPTLV a retenu pour indicateur l’ensemble de la chaîne de l’Accueil Information Orientation (AIO). Il annonce qu'en matière d’orientation, 1,57 milliard d’euros ont été dépensés en 2010, soit près de 4% de la dépense totale engagée au niveau des 22 Régions.
Il indique par ailleurs, que sur les 6,6 milliards de dépense de formation professionnelle continue des politiques publiques, 3,6 milliards d’euros bénéficient aux demandeurs d’emplois.
Pour prendre connaissance de l’ensemble des données statistiques, consulter le rapport du CNFPTLV.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) The CNFPTLV just launched its report on "Expenses of vocational training within public policies at the regional level financial tables of data CPRDF 2010."
The report presents innovations from previous: a step is performed on the orientation, he argues makers proposed recommendations relating to the allocation of expenses; book he attached an estimate of expenditure for the training plan
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2 décembre 2012

Danielle KAISERGRUBER nommée Présidente du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV)

http://www.cnfptlv.gouv.fr/squelettes/imgsquelette/entete.jpgMadame Danielle KAISERGRUBER a été nommée, au Conseil des ministres du 28 novembre 2012, Présidente du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV).
Décret du 29 novembre 2012 portant nomination de la présidente du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie - Mme Kaisergruber (Danielle).
Article 1
Mme Danielle Kaisergruber est nommée présidente du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie à compter du 1er décembre 2012.
Article 2
Le Premier ministre, le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et le ministre délégué auprès du ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 novembre 2012. François Hollande.
http://www.cnfptlv.gouv.fr/squelettes/imgsquelette/entete.jpg Danielle Kaisergrüber διορίστηκε στο Συμβούλιο των Υπουργών της 28ης Νοεμβρίου 2012, ο Πρόεδρος του Εθνικού Συμβουλίου για την επαγγελματική κατάρτιση σε όλη τη ζωή (CNFPTLV). Περισσότερα...
9 septembre 2012

Orientations et gouvernance - promouvoir un enseignement supérieur dynamique et attractif

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpgCPRDFP 2011-2014/2015 - Orientations et gouvernance
PRÉSENTATION
La loi du 24 novembre 2009 relative à l’Orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie et le décret du 24 août 2011 élargissent considérablement les missions du Conseil national: ils lui confient la définition des orientations pluriannuelles et priorités annuelles des politiques de formation professionnelle et étendent sa mission d’évaluation de ces mêmes politiques, notamment l’appui au suivi et à l’évaluation des Contrats de Plan Régionaux de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP). Vu l’importance de ces nouvelles missions, le Conseil national de la formation professionnelle a décidé de mettre en place, dans le cadre d’un mandat validé par le Conseil le 20 octobre 2010, un groupe technique relatif aux CPRDFP, avec pour objectifs de:
• suivre le processus d’élaboration de ces contrats,
• recueillir les orientations et priorités de la formation professionnelle inscrites dans les CPRDFP en mettant l’accent sur l’identifi cation des thèmes faisant l’objet d’une négociation,
• préparer les modalités générales de suivi et d’évaluation des CPRDFP par les comités de coordination régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) prévues par la loi du 24 novembre 2009.
Le groupe technique a été composé, de manière équilibrée, de représentants:
• des différents ministères: Emploi/Formation professionnelle, Education, Jeunesse et vie associative, Agriculture, Intérieur, Affaires sociales,
• des Conseils régionaux (directeurs de formation),
• des partenaires économiques (ACFCI) et sociaux (employeurs et salariés).
Les débats, très riches, du groupe technique ont permis de produire plusieurs textes :
- une note de synthèse des 1ères réunions intitulée « l’élaboration des CPRDFP : questions et scénarios » qui
recensait les principales questions posées par les acteurs régionaux au démarrage de l’élaboration des CPRDFP.
Cette note a été présentée et validée à la séance plénière du 16 Février 2011 ;
- une note méthodologique: « L’évaluation des CPRDFP : modalités pour le suivi et l’évaluation » qui a été soumise à la Commission de l’évaluation, validée par le Conseil plénier le 13 Avril 2011 et envoyée par le Président du Conseil national aux Préfets de région et Présidents des Conseils régionaux en tant que co-présidents du CCREFP. Elle a servi de support à l’ Atelier de l’évaluation qui s’est tenu sur ce sujet le 8 Décembre 2011 à Châlons en Champagne afin d’accompagner le processus de démarrage des évaluations des CPRDFP en région;
- une seconde note de synthèse intitulée « Orientations et Gouvernance » qui résume les débats et les principales thématiques abordées par le groupe technique au printemps 2011, a été soumise au Conseil et validée lors de la séance plénière du 22 Juin 2011.
Le processus de négociation se poursuivant, dans certaines régions, jusqu’au début 2012, il a été proposé de prolonger le mandat du groupe technique dont la dernière réunion a eu lieu le 20 mars 2012. Le présent document reprend donc la note de synthèse « orientations et gouvernance » en la complétant des débats de la réunion du groupe technique du 20 Mars 2012, complété par une lecture transversale, par le Secrétariat général, du contenu des CPRDFP signés dont la synthèse lui a été soumise, ainsi que des informations provenant des Secrétariats des CCREFP lors des réunions régulières que le CNFPTLV organise avec eux.
1. La construction du CPRDFP : un processus appuyé sur de l’expertise et une large concertation entre Etat, Région et Partenaires sociaux

Après un préambule méthodologique, le premier temps de l’élaboration du CPRDFP a été, dans chaque région, celui du diagnostic. Propre à chaque région en fonction de ses spécificités, le diagnostic n’a été que peu abordé par le groupe de travail. Celui-ci a préféré centrer ses débats sur la deuxième phase de l’élaboration, à savoir l’identification des sujets pour lesquels une contractualisation entre les acteurs est le gage d’une meilleure effi cacité du système de formation professionnelle initiale et continue. Il s’agit, dans les différents domaines d’intervention des politiques de formation professionnelle, de rechercher les questions reconnues comme pertinentes par les acteurs et d’engager une négociation sur les actions à mettre en oeuvre pour y répondre.
L’objet du CPRDFP est d’élaborer un cadre de coordination des politiques de formation professionnelle. Ces politiques sont celles mises en oeuvre par les pouvoirs publics et, plus généralement, les politiques d’intérêt général pouvant associer les partenaires socio-économiques. La coordination cherche à dépasser la juxtaposition des projets et des interventions souvent concurrentes, parfois contradictoires, et à réduire ainsi les surcoûts, tant du point de vue des fi nances publiques que du point de vue des individus eux mêmes.
Le contrat détermine les priorités des actions à mettre en oeuvre. Dans la suite du texte, ces priorités d’actions et de financement seront désignées sous le terme d’orientations. Le contrat propose également une méthode de pilotage pluriannuelle entre les acteurs concernés par la mise en oeuvre de ces politiques afin d’assurer la coordination des actions engagées et leur évaluation. Dans la suite du texte, ces engagements relatifs à la coordination des politiques sera désignée sous le terme de gouvernance. Chacun des CPRDFP comporte un équilibre entre ces deux dimensions, certains mettant davantage l’accent sur les orientations, d’autres sur la gouvernance.
A la lecture des documents disponibles, l’architecture du CPRDFP distingue, en règle générale, trois parties:
- un document de cadrage comprenant des éléments de diagnostic et définissant des axes stratégiques de portée pluriannuelle;
- des fiches actions à vocation opérationnelle, également de portée pluriannuelle;
- les modalités d’une animation annuelle assurant la mise en oeuvre du contrat et se traduisant éventuellement par des conventions annuelles d’application.
Selon les régions, des choix différents ont pu être faits, certaines privilégiant la signature rapide d’un document stratégique, d’autres retardant la signature pour finaliser un document opérationnel.
Enfin, la construction des CPRDFP s’est faite avec le souci de donner un caractère plus opérationnel à cette démarche qu’à celles conduites précédemment, notamment dans le cadre des PRDF et donc de réduire les dissonances entre les ambitions affi chées et les engagements contractualisés.
Cette volonté se traduit à la fois par l’opérationnalité de l’écriture des objectifs à atteindre et par la défi nition des modalités de compte rendu des résultats atteints. Elle matérialise l’engagement réel des signataires et a pu donner lieu dans certaines régions à des débats sur la capacité d’engagement pluriannuel sur le plan financier ou sur l’instance délibérante in fine pour l’adoption du CPRDFP (assemblée régionale ou CCREFP).
Pour certains, parce que le contrat est élaboré par la Région au sein du CCREFP (article L 214-13 du code de l’éducation), il revient au Conseil régional le soin d’adopter le CPRDFP après consultation du CCREFP. Pour d’autres, parce que le contrat engage l’ensemble des acteurs, son adoption revient au comité de coordination.
2. Les orientations du contrat : l’émergence de stratégies régionales de la formation tout au long de la vie

Les contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles sont élaborés dans un contexte marqué par les conséquences de la crise économique et financière de 2008. Dès lors, face aux bouleversements entrainés par cette crise, les CPRDFP se construisent au regard d’un double enjeu:
- la sécurisation des parcours professionnels en vue de favoriser l’insertion dans l’emploi et la réussite des projets professionnels tout au long de la vie. Cette perspective amène souvent les régions à s’inscrire, dans le domaine de l’orientation et de la formation professionnelle, dans une logique de parcours en dépassant les contraintes du statut des personnes;
- l’anticipation des mutations économiques et le développement du territoire, ou plutôt des territoires.
En effet, le CPRDFP cherche à renforcer l’articulation des approches économie-emploi-formation au niveau régional avec les stratégies infra régionales. Ainsi le CPRDFP a été souvent conçu en articulation avec le schéma régional d’aménagement du territoire (SRADT) et le schéma régional de développement économique (SRDE).
Les CPRDFP sont structurés par un certain nombre d’objectifs, élaborés selon des procédures participatives propres à chaque région et associant souvent, au delà des signataires du contrat, l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle en région. Ces objectifs forment une grille de lecture des priorités régionales. Il est intéressant de mettre ces objectifs en perspective au niveau national, non pas pour gommer les spécificités propres à chaque région, mais pour dégager le cas échéant des thématiques qui, au delà de ces spécifi cités, pourraient contribuer à construire le cadre des orientations que le Conseil national doit défi nir pour le système de formation professionnelle et pour son évaluation. Une lecture transversale des orientations contenues dans les CPRDFP signés figure en annexe 2.
Il est possible de repérer cinq thématiques principales:
• Le contexte régional et l’anticipation des mutations. Il s’agit de prendre en compte les besoins des territoires, le contexte économique, le marché du travail, les mutations économiques et sociales, les évolutions des métiers et des qualifi cations, ce qui suppose de développer l’expertise et les outils d’observation au service des décideurs.
• L’orientation professionnelle. Il s’agit de proposer une offre de service d’accueil, d’information et de conseil cohérente tout au long de la vie, organisée sur le territoire et dont les acteurs sont outillés et professionnalisés. Le travail d’accompagnement des publics vers l’offre de formation est également essentiel pour permettre une meilleure égalité d’accès des personnes à la formation sur les territoires.
• L’insertion et la qualification.
Il s’agit, en premier lieu, de donner à tous accès à un premier niveau de qualification en proposant une offre équilibrée des voies de formation entre voie scolaire, apprentissage et contrat de professionnalisation. Il s’agit également de prévenir et de traiter les sorties sans qualifi cation du système éducatif, y compris dans l’enseignement supérieur. Il s’agit enfin de permettre un accès à la formation continue pour les adultes sans qualification.
• La mobilité et la consolidation des situations professionnelles.
Il s’agit de contribuer, dans le domaine de la formation professionnelle, à la gestion par chacun de son parcours professionnel en levant les freins à l’accès à la formation et en développant la maitrise des savoirs de base et la validation des acquis professionnels, avec une attention particulière pour les publics les plus fragiles.
• L’offre de formation. Il s’agit de faire évoluer l’offre de formation vers plus de lisibilité, de complémentarité et d’individualisation afin d’adapter les réponses formation aux besoins actuels et futurs en fonction des priorités retenues et de maintenir une offre de proximité diversifiée sur les territoires, au plus près des individus, ou, à défaut, de prévoir des solutions d’hébergement du type internat.
3. Les points de négociation et les principaux sujets de discussion au niveau régional

Les débats du groupe de travail ont mis en avant un certain nombre de points de tension dans la négociation des actions concrètes sur lesquelles allaient porter l’engagement des signataires, c’est le cas de la carte des formations initiales des niveaux V et IV. D’autres sujets ont constitué des préoccupations régionales plus ou moins fortes qui ont donné matière à discussion, débouchant éventuellement sur un rapprochement entre les acteurs plus que sur des négociations.
• La formation professionnelle initiale de niveau V et IV

Il y a convergence sur le fait que l’objet central du CPRDFP dans ce domaine est constitué par une cartographie des formations qui rend compte de l’équilibre souhaitable entre les différentes voies de formation, notamment entre la voie scolaire et l’apprentissage. A ce titre, les débats du groupe de travail ont montré que certains participants considèrent que les décisions envisagées par les rectorats sur la réduction des effectifs enseignants, en volume et en localisation, les effets de la réforme de la filière professionnelle encore difficiles à apprécier dans leur globalité et la négociation en parallèle des conventions d’objectifs et de moyens pour l’apprentissage constituent autant d’éléments qui ont interféré avec l’émergence d’une réelle négociation sur la défi nition d’un équilibre au plan régional des différentes voies d’accès à la qualifi cation pour les jeunes, équilibre notamment entre l’enjeu de proximité de la réponse formation et du maillage territorial et celui de la palette de choix des jeunes et des familles et de la couverture large de l’offre de formation.
• La formation professionnelle initiale de niveau III, II et I

La loi de 2009 n’était pas explicite quant l’inscription ou non de l’enseignement supérieur dans le champ du CPRDFP. Dans le groupe de travail, chacun s’est accordé à considérer que l’enseignement supérieur, Université et Grandes Ecoles, représente de vrais enjeux en région (phénomène de décrochage en première année de licence ou de master, mise en place du LMD dans le domaine des formations sanitaires, concentration des universités) mais il s’agit d’un ensemble si vaste et hétérogène, en constante évolution depuis la loi LRU, et dont la gouvernance n’est pas claire (partagée entre le Recteur et les Présidents d’université) que, dans la plupart des régions il n’a pas été possible d’engager des négociations sur ce terrain, d’autant que, la plupart du temps, ce n’était pas dans les priorités des Conseils régionaux.
• La formation des demandeurs d’emploi

Pôle Emploi, intervenant dans le groupe de travail, a souligné les changements réalisés par rapport à la situation prévalant avant la fusion de l’ANPE et du réseau des ASSEDIC, notamment quant à l’intervention de Pôle Emploi sur le marché de la formation et au traitement identique des demandeurs d’emploi, quelle que soit leur situation au regard de l’indemnisation. Le représentant de cette institution a rappelé le rôle important de Pôle Emploi en matière d’orientation et le renforcement de son offre de services dans ce domaine. Mais les échanges au sein du groupe de travail ont porté davantage sur les questions de coordination des acteurs que sur l’offre de services et les orientations à lui donner.
Les participants au groupe de travail ont estimé que cette coordination soulevait des diffi cultés aux différents niveaux de l’action territoriale.
- Au niveau infra régional, les représentants des conseils régionaux et certains représentants des partenaires sociaux ont considéré que l’instruction DGEFP n°2011-09 du 3 mars 2011 relative à la mobilisation pour l’emploi au niveau infra départemental avait réduit la portée de la négociation régionale dans le cadre du CPRDFP et n’était pas en cohérence avec les orientations de la circulaire DGEFP sur l’élaboration des CPRDFP. Ils ont noté que le seul indicateur prévu concerne l’accès aux formations achetées par Pôle emploi, celles-ci représentant environ 20% de l’offre globale de formation à destination des demandeurs d’emploi jeunes et adultes.
- Au niveau régional, la création du conseil régional de l’emploi (CRE) paraissait complexifi er le paysage de la concertation régionale et contribuait à le rendre illisible alors qu’il existe le comité de coordination régional qui rassemble tous les acteurs du champ emploi-formation en région. De ce fait, la formation des demandeurs d’emploi se détachait du CPRDFP dans certaines régions pour entrer dans le cadre de contractualisations bilatérales entre l’Etat et Pôle emploi d’une part, et entre le Conseil régional et Pôle emploi d’autre part, sans que la cohérence de ces différentes contractualisations soit garantie.
- Au niveau national, les transformations du rôle de l’AFPA ont fait apparaître, selon certains participants, une difficulté pour prendre en compte un certain nombre de formations portant sur des flux faibles et pour assurer dans des conditions satisfaisantes les nécessaires mobilités liées à ces formations dont la carte a une cohérence nationale. Il est apparu par ailleurs à certains participants que les évolutions du rôle des partenaires sociaux dans le champ de la formation des demandeurs d’emploi devaient conduire à reconsidérer les dispositions prévues dans le CPRDFP pour prendre en compte la création du FPSPP et de la POE, les dispositions relatives au chômage partiel et la mise en oeuvre du contrat de sécurisation professionnelle. Cela suppose un dialogue renouvelé au niveau régional avec les OPCA, ce qui renvoie, là encore, à des questions d’articulation des niveaux territoriaux et à la capacité d’avoir à chacun de ces niveaux des interlocuteurs en situation de pouvoir contractualiser. Les contractualisations nationales entre Pôle emploi et certains OPCA réduisent également les marges de manoeuvre en région.
• La formation des salariés

Ce domaine a peu fait l’objet de débats au sein du groupe de travail. Non pas que le sujet ne rencontre pas l’intérêt des acteurs, notamment sous l’angle de l’appui aux personnes dans le cadre des restructurations, mais il semble que, le sujet étant au premier chef de la compétence des partenaires sociaux, les réfl exions et actions dans ce domaine soient conduites dans d’autres cadres que le CPRDFP sous formes de conventions entre la Région et les Branches professionnelles.
• L’orientation scolaire et professionnelle (accueil, information, conseil)

La délégation à l’orientation (DIO) a présenté un point d’étape dans la mise en place du service public de l’orientation (SPO) prévu par la loi du 24 novembre 2009 dans ses différentes dimensions: portail d’informations, plate-forme téléphonique, lieux d’accueil physique labellisés. Il a été rappelé que le principe présidant au développement du SPO est de s’appuyer le plus largement possible sur ce qui existe et qui fonctionne. Il est donc particulièrement important d’examiner l’articulation entre le volet orientation présent dans tous les CPRDFP en construction et les avancées de la mise en place du SPO, notamment les dispositions du cadre réglementaire de la labellisation des points d’accueil.
4. Le pilotage du CPRDFP: une gouvernance qui se construit dans le cadre du CCREFP

• Les membres du groupe de travail ont commencé par s’interroger sur trois points:
Qui sont les acteurs concernés par le pilotage du CPRDFP?

Au delà des signataires du contrat, dont l’engagement dans le pilotage est évident, l’identifi cation des acteurs du pilotage pose deux types de questions:
- sur quoi porte la signature et/ou l’engagement des acteurs au regard de la construction du CPRDFP: sur le document de cadrage, sur les fiches-actions pluriannuelles ou sur les conventions annuelles d’application? Faut-il faire un lien strict entre signature et engagement financier alors que le CPRDFP n’est pas analysé comme un engagement contractuel juridiquement garanti? Peut-on s’engager financièrement sur des objectifs et des projets pluriannuels alors que le contexte est changeant et que les « règles du jeu » peuvent être modifi ées en cours de contrat?
- quelle est l’association des partenaires sociaux au pilotage dans la durée du CPRDFP, indépendamment de leur signature éventuelle du contrat? Faut-il préférer un avis motivé de la COPIRE à une signature individuelle des partenaires sociaux volontaires? Comment prendre en compte la participation des organisations patronales et salariés non représentées au sein de la COPIRE?
Il a été en outre débattu de l’association d’un certain nombre d’acteurs jugés déterminants mais qui ne sont pas membres des instances de coordination, notamment le ou les présidents d’université et le directeur régional de Pôle Emploi. Concernant Pôle Emploi, les débats au sein du groupe de travail ont montré l’importance d’intégrer Pôle Emploi dans la construction du CPRDFP en vue d’assurer, dans le domaine de l’achat de formation et dans le domaine de la prescription de formation, la plus grande convergence entre le contrat lui-même et la convention annuelle régionale conclue avec le Préfet. Dans certaines régions, bien que non membre du CCREFP, Pôle Emploi a participé activement aux travaux du CPRDFP en produisant un document d’orientation. Pour d’autres, la place de Pôle Emploi au sein du CCREFP est source d’interrogations du fait de la création du conseil régional de l’emploi par la loi du 13 février 2008 relative à la réforme du service public de l’emploi et de la non-modification du décret du 29 avril 2002 fixant la composition du CCREFP suite à la création de Pôle Emploi.
Pour faire quoi ?
Les fonctions à assurer dans le cadre du pilotage varient selon la nature de la contractualisation,
- si la contractualisation porte sur les objectifs à atteindre, chacun restant maître de sa politique, les fonctions à assurer relèvent de l’information réciproque sur la mise en oeuvre des politiques et de leurs résultats et de la consultation éventuelle des autres partenaires, c’est-à-dire d’une demande d’avis qui ne suppose pas la confrontation entre les parties;
- si la contractualisation porte sur la mise en oeuvre d’actions communes incluant ou non un cofi nancement, les fonctions à assurer relèvent de la coordination. Dans tous les cas, il convient également d’assurer des fonctions de suivi et d’évaluation. Il est important que le CPRDFP acte, dès sa signature, le principe de ce suivi et de cette évaluation, ainsi que les modalités qui permettront rapidement, si cela n’a pas été fait en amont, de définir les priorités de l’évaluation, le cadre de référence et les indicateurs. Il convient également que soit précisés les moyens partagés qui seront consacrés à cette évaluation. La question a été posée d’une certaine forme de mutualisation, par le Conseil national, de l’expertise sur l’évaluation des CPRDFP sous la forme d’ateliers interrégionaux mais aussi, éventuellement, sous la forme du suivi commun d’un certain nombre d’évaluations régionales.
Quels sont les lieux pertinents de la gouvernance du CPRDFP?

L’engagement du portage du CPRDFP sur la durée suppose de s’interroger sur les lieux pertinents d’exercice de la coordination et de l’évaluation des politiques de formation professionnelle. Il convient d’éviter, autant que faire se peut, de créer de nouvelles instances dans un paysage déjà touffu, et donc de veiller à mobiliser le plus possible les instances existantes, quitte à en redéfinir le rôle, les compétences et le mode de fonctionnement. La palette des instances de concertation et de coordination doit être balayée au regard des différentes fonctions à assumer et des acteurs concernés.
• Une lecture transversale des CPRDFP signés montre que l’élaboration de ces contrats a été l’occasion d’exprimer une volonté de dynamisation des Comités de coordination.
Dans l’ensemble il apparaît que l’élaboration des CPRDFP au sein des CCREFP a ouvert des perspectives de collaboration entre partenaires et monté le niveau d’exigence de la réfl exion sur la formation professionnelle des acteurs régionaux.
Deux cas de figure émergent:
- dans quelques régions il y a distinction entre le pilotage du CPRDFP assuré par les seuls signataires et le suivi/évaluation confi é aux CCREFP,
- dans la plupart des autres régions, les CCREFP assurent à la fois le pilotage et le suivi/évaluation.
Dans certaines régions, où, avant la négociation des CPRDFP, le CCREFP n’était pas encore au coeur de la concertation/coordination des acteurs, on peut observer une volonté d’améliorer la gouvernance en restructurant le Comité, avec la création de nouvelles commissions, notamment une commission spécifi que au suivi du CPRDFP, ainsi que de commissions thématiques, l’attribution des présidences aux différents partenaires, un renforcement du rôle du secrétariat permanent et des engagements à doter le comité de moyens matériels, humains et financiers.
Enfin, dans beaucoup de régions il y a un vrai souci de porter la gouvernance au niveau infra régional par une animation des territoires associant élus locaux, représentants du monde économique, branches professionnelles et monde associatif, dans des comités emploi/formation par bassin d’emploi ou par zones d’emploi, qui contribuent à alimenter la réflexion du CCREFP.
5. La mise en oeuvre du CPRDFP

La lecture des CPRDFP montre une volonté des acteurs de rendre ceux-ci plus opérationnels.
Les grandes orientations se déclinent le plus souvent en fiches-actions qui peuvent être très détaillées: les objectifs de l’action, les modalités de mise en oeuvre, les résultats attendus, les publics cibles, le pilotage et les partenaires associés, le calendrier.
Elles comportent rarement des engagements financiers des différents partenaires, mais par contre elles précisent souvent les indicateurs de suivi de l’action (plus que d’évaluation).
Elles sont souvent intégrées dans le CPRDFP lui-même ou parfois ajoutées a postériori après la signature de la convention-cadre: dans ce cas, la raison invoquée est de laisser plus de souplesse à des ajustements (bouleversement du contexte, modification contractuelle…) lors de la mise en oeuvre du Contrat. Généralement l’élaboration du CPRDFP a été l’occasion de déclencher une dynamique conventionnelle en région:
·schémas et carte des formations initiales entre Région et Rectorat(s),
·COM apprentissage entre Région et DIRECCTE,
·contrats d’objectifs territoriaux: Régions/ Branches/éventuellement OPCA,
·conventions entre Région/ Pôle Emploi/Etat sur les demandeurs d’emploi,
·conventions entre Région/Etat/ missions locales, conventions Etat/Région/partenaires sociaux sur la formation des salariés…
Certaines conventions constituent, à proprement parler, des conventions d’application du CPRDFP, entrant dans le périmètre du CPRDFP, qu’elles aient été signées avant ou après le contrat de plan.
D’autres sont des accords bilatéraux qui ne peuvent être considérés comme une mise en oeuvre du CPRDFP mais qui ont pu être déclenchées par la concertation entre les acteurs et les diagnostics partagés effectués à l’occasion de l’élaboration des contrats de plan.
En guise de conclusion, qu’en est-il de la mise en oeuvre des CPRDFP en Mai 2012?

- Les contrats d’objectifs et de moyens (COM) apprentissage ont été négociés sous l’impulsion de l’Etat et ont été signés avec toutes les Régions en 2011, donc avant même la signature de certains CPRDFP.
- Pour les autres conventions, les premières informations recueillies montrent qu’entre les Régions et les partenaires sociaux semble se mettre en place une dynamique d’articulation des priorités régionales et des priorités sectorielles avec la signature effective ou programmée de nombreux contrats d’objectifs avec des Branches professionnelles ou avec des OPCA interprofessionnels.
On observe également des rapprochements des Régions avec Pôle Emploi sans que cela se concrétise toujours par des conventions.
Par contre les relations entre les Régions et les Rectorats semblent actuellement « délicates ». Il semblerait que peu conventions soient actuellement en cours de négociation.
En appui aux orientations des CPRDFP sur la sécurisation des parcours, on observe également, dans certaines régions, la mise en place ou la pérennisation de Fonds régionaux de sécurisation des parcours ou de conférences des financeurs, ou encore la signature de Chartes de l’orientation tout au long de la vie.
Annexe 2 - Orientations et priorités des CPRDFP
Une lecture transversale des CPRDFP signés
permet de dégager des enjeux communs et des orientations convergentes, dont la concrétisation en termes de priorités peut varier selon les régions.
Les principaux enjeux:

Face aux bouleversements entrainés par la crise économique et fi nancière de 2008, les CPRDFP se construisent au regard d’un double enjeu:
• la sécurisation des parcours professionnels en vue de favoriser l’insertion dans l’emploi et la réussite des projets professionnels tout au long de la vie,
• l’anticipation des mutations économiques et le développement des territoires. D’ailleurs le CPRDFP est souvent conçu en articulation avec le SRADT et le SRDE.
Les principales orientations communes:
1. Prendre en compte les besoins des territoires, le contexte économique, le marché du travail, les mutations économiques et sociales, les évolutions des métiers et des qualifications

• capitaliser l’expression des besoins économiques des acteurs professionnels,
• renforcer l’articulation entre les travaux d’observation au niveau des secteurs et des territoires et l’évolution de l’offre de formation,
5. Construire la sécurisation des parcours professionnels

• lever les freins à l’accès à la formation
- par des aides à la mobilité,
- par l’accompagnement individualisé à la construction de projets, l’accompagnement vers le premier emploi, l’accompagnement des parcours et des transitions professionnelles
• qualifi er les publics les plus fragiles pour les conduire vers une insertion ou une réinsertion durable, ce qui conduit à proposer de:
- mieux articuler les financements entre Région, Pôle Emploi, OPCA/OPACIF par des conférences ou comités de financeurs, des fonds régionaux de formation...
- accompagner les entreprises (TPE PME) par une aide à la construction du plan de formation, une information sur les différents dispositifs,
• développer la GPEC (territoriale): mettre en cohérence les besoins en qualifi cations et en emplois des entreprises, des publics et des territoires, anticiper les mutations économiques,
• développer la VAE et l’accès à la certifi cation, notamment titres et diplômes inscrits aux RNCP par une meilleure coordination régionale entre acteurs concernés.
6. Faire évoluer l’offre de formation vers plus de lisibilité et l’adapter aux besoins

Dans le cadre de l’élaboration de la carte des formations:
• favoriser l’équilibre des voies de formation et la complémentarité de l’offre de formation (sous statut scolaire, apprentissage, contrat de professionnalisation et formation continue),
• favoriser les passerelles entre les voies de formation, la mixité des parcours et des publics,
• modulariser les contenus pour individualiser les parcours,
• favoriser l’innovation pédagogique,
• permettre d’acquérir la maîtrise des connaissances de base, des compétences-clés,
• maintenir une offre de proximité diversifiée,
• mettre en réseaux les établissements de formation, mutualiser les moyens et les plateaux techniques en formation initiale et continue,
• améliorer les conditions d’hébergement et de restauration,
promouvoir un enseignement supérieur dynamique et attractif, démocratiser l’accès et la réussite dans l’enseignement supérieur.
7. Mieux coordonner les politiques de formation professionnelle

• rechercher la complémentarité des financements, organiser l’ingénierie financière,
• articuler les programmations (exemple Pôle Emploi/Région),
• améliorer la gouvernance en raison de la multiplicité des acteurs impliqués: ce qui passe souvent par la dynamisation du CCREFP: révision de son organisation (création de commissions, ouverture à des partenaires extérieurs) et son fonctionnement (secrétariat).
8. Développer l’expertise et les outils d’observation au service des décideurs
• investir dans l’expertise et la prospective (rôle souvent dévolu aux CARIF/OREF) et rechercher les moyens d’en assurer la pérennité,
• développer un outillage, plus ou moins complet, sur:
- l’offre de formation régionale,
- l’accès à la qualifi cation, les parcours, l’insertion, les décrochages,
- la relation emploi/formation, les métiers en tension, les besoins d’emploi et des compétences.
A noter que la thématique de l’évaluation est peu présente dans les CPRDFP examinés : si le principe de l’évaluation est évoqué, les objectifs sont souvent imprécis, la méthode renvoyée aux modalités défi nies par le CNFPTLV et les financements pour le moment, non prévus.
• anticiper les mutations économique, sociale et écologique, renforcer la connaissance du marché du travail, les évolutions des métiers et des qualifications,
• prendre en compte les besoins et évolutions des territoires et de l’économie.
2. Proposer une offre de service d’accueil, information, orientation (AIO) cohérente et coordonnée tout au long de la vie

• mettre à disposition des outils communs d’information sur les activités, les métiers, les offres d’emploi, les formations, développer des portails de l’AIO,
• coordonner les acteurs, fédérer les réseaux de l’AIO pour proposer une offre de service d’orientation de proximité,
• former et outiller les professionnels, les acteurs, les enseignants et/ou les prescripteurs.
3. Donner à tous accès à un premier niveau de qualification:

• lutter contre le décrochage scolaire par la mise en place d’outils de repérage et de suivi des décrocheurs,
• prévenir et traiter les sorties du système éducatif sans qualifi cation et/ou sans diplôme et les étudiants en situation d’échec,
• lutter contre l’illettrisme.
4. Développer l’alternance et l’apprentissage

L’alternance (y compris sous statut scolaire) et l’apprentissage sont reconnus comme un mode de formation pertinent et favorisant une intégration professionnelle, ce qui suppose notamment de développer les partenariats avec les Branches professionnelles et l’interprofessionnel. Il est souvent prévu des aides concrètes: achats de manuels scolaires, de boites à outils et tenues professionnelles, développement d’internats.
Télécharger Jalons de la formation professionnelle "Orientations et gouvernance".

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpg CPRDFP 2011-2014/2015 - Guidelines and Governance
PRESENTATION

The law of 24 November 2009 on the Orientation and training throughout life and the decree of 24 August 2011 greatly expand the missions of the National Council, they entrust the definition of multiannual guidelines and annual priorities of policies vocational training and extend the mission evaluation of these policies, including support for monitoring and evaluation of the Plan Contracts Regional Development Professional Training (CPRDFP).
Given the importance of these new missions, the National Council for Vocational Training has decided to set up in the framework of a mandate approved by the Council on 20 October 2010, a technical group on CPRDFP. More...

6 mars 2012

Formation professionnelle: installation du nouveau président du CNFPTLV

http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/squelettes/images/header-site-travail.jpgCrée par la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, le Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV) réunit l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle: Etat, partenaires économiques et sociaux et Conseils régionaux. Il est l’espace de concertation entre ces acteurs au service de la coordination et de la gouvernance partagée de notre système de formation professionnelle.
Nadine Morano, Ministre de l’Apprentissage de la Formation professionnelle a officiellement installé le nouveau Président du Conseil national, Monsieur Christian Ville, nommé en Conseil des Ministres le 8 février dernier.
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/squelettes/images/header-site-travail.jpg Created by the law of 4 May 2004 on vocational training throughout life and social dialogue, the National Council for Vocational Training All Life Long (CNFPTLV) brings together all actors of vocational training: State, economic and social partners and regional councils. More...
26 décembre 2011

Rapport d’activités pour 2010 et 2011 du CNFPTLV

http://www.cnfptlv.gouv.fr/squelettes/imgsquelette/imageabout6.jpgRapport d’activités pour 2010 et 2011. Télécharger le Cnfptlv - Rapport d’activités pour 2010 et 2011.
Projet - séance plénière du 14 Décembre 2011
Créé par la loi sur la formation professionnelle et le dialogue social du 4 mai 2004 et le décret du 24 février 2005, le Conseil national est la seule instance qui rassemble tous les acteurs, décideurs et financeurs de la formation professionnelle, qu’il s’agisse de l’Etat à travers ses différents ministères, des 26 Conseils régionaux, des organisations syndicales de salariés et d’employeurs qui représentent l’ensemble des branches et des entreprises, des représentants des chambres consulaires et des organismes intéressés à la formation, ainsi que des parlementaires et des personnalités qualifiées.
Les membres du Conseil, nommés pour 3 ans par le Ministre en charge de la formation professionnelle, ont été renouvelés par un arrêté du 14 Avril 2008 et son Président Dominique BALMARY, personnalité qualifiée, a été reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans. Le Président est assisté de deux Vice Présidents dont l’un représente les Régions et l’autre les organisations syndicales de salariés et d’employeurs.
Le Conseil avait jusqu'ici pour missions essentielles de donner des avis sur les textes législatifs et réglementaires, de produire des évaluations des politiques régionales et de clarifier les flux financiers. Il entretient une relation privilégiée avec les instances de concertation régionale que sont les Comités de coordination régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP).
Depuis sa création le Conseil est monté en puissance et en compétence. Entre 2005 et fin 2009 il a tenu une trentaine de séances plénières. Une soixantaine de textes législatifs et réglementaires ont été examinés durant ces 4 ans. La Commission des comptes et celle de l’évaluation, très actives, ont produit de nombreux travaux qui constituent un investissement que le Conseil s'est efforcé de poursuivre et d'enrichir en 2010 et 2011.
***
2009 marque une nouvelle étape dans la vie du Conseil: la loi sur l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie du 24 Novembre ouvre le champ de compétences du Conseil à la formation professionnelle initiale et étend considérablement ses missions: s' il continue à rendre des avis sur les textes en matière de formation professionnelle tout au long de la vie, sa mission d’évaluation est élargie à toutes les politiques de formation professionnelle, il est chargé de la « définition des orientations pluriannuelles et des priorités annuelles des politiques de formation » et de l'animation du débat public dans ce champ. Enfin sa place est désormais auprès du Premier Ministre.
Le décret mettant en oeuvre ses nouvelles attributions est paru que le 26 Août 2011 et entrera en vigueur au 1er Janvier 2012. Il précise les modalités de fonctionnement du Conseil et notamment il crée une nouvelle commission chargée de préparer « les orientations et priorités de la formation professionnelle ». La composition du Conseil reste la même mais le décret modifie les modalités de vote...
***
Les sept années de vie du Conseil lui ont permis de créer les conditions d’un dialogue et d’une culture commune aux différents acteurs, d’accumuler les matériaux de base d’une connaissance partagée des différentes facettes de la formation professionnelle, de construire une méthodologie et d’acquérir une pratique des évaluations, de développer des partenariats et un travail en commun avec les partenaires de la formation, notamment au niveau régional.
Ce capital devrait constituer les fondements de la nouvelle étape de la vie du Conseil et un apport précieux pour remplir ses principales missions: la définition des orientations et des priorités des politiques de formation professionnelle initiale et continue, leur évaluation au niveau national, régional, sectoriel et interprofessionnel et une contribution plus effective à l’animation du débat public sur ce champ. Il serait très dommageable que le manque de moyens le conduise à abandonner des pans entiers de son activité. Télécharger le Cnfptlv - Rapport d’activités pour 2010 et 2011.
http://www.cnfptlv.gouv.fr/squelettes/imgsquelette/imageabout6.jpg Sprawozdanie z działalności za 2010 i 2011. Pobierz Cnfptlv - Sprawozdanie z działalności za 2010 i 2011.
Project - sesji plenarnej 14 grudnia 2011
Wykonawca prawa w sprawie kształcenia zawodowego i dialogu społecznego z dnia 4 maja 2004 r. oraz dekretu z dnia 24 lutego 2005 r. Krajowa Rada jest jedynym forum, które skupia wszystkich zainteresowanych, decydentów i sponsorów kształcenia zawodowego, które s'działania państwa w ramach różnych działów, 26 rad regionalnych, związków zawodowych i pracodawców, pracowników, którzy reprezentują wszystkie sektory i przedsiębiorstwa, przedstawiciele izb i organizacji zainteresowanych szkolenia i parlamentarzyści i osoby wykwalifikowane. Więcej...
26 août 2011

Missions et fonctionnement du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Suite à la loi Orientation Formation de 2009, un décret actualise les missions et le fonctionnement du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV).
Sa contribution à la définition des orientations pluriannuelles et des priorités annuelles des politiques de formation professionnelle prend la forme d'une délibération qui porte notamment sur le contenu de ces politiques, leur organisation et leurs effets attendus. Les orientations pluriannuelles sont établies pour une durée de 3 ans, à partir de propositions présentées par l'Etat, les partenaires sociaux et chaque conseil régional.
Le CNFPTLV doit établir chaque année un rapport sur l'utilisation des ressources financières affectées à la formation professionnelle initiale et continue, un bilan par bassin d'emploi et par région des actions de formation professionnelle réalisées par l'ensemble des organismes dispensant de telles actions, sur la base des évaluations transmises par chaque comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle (CCREFP).
Tous les 3 ans, il doit faire un rapport d'évaluation sur tout ou partie des politiques conduites au niveau national, régional, sectoriel et interprofessionnel en matière de formation professionnelle initiale et continue et réaliser le bilan des politiques et de la gestion des OPCA. Il doit en outre définir des modalités générales de suivi et d'évaluation des contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDFP) et établir un rapport de synthèse des travaux réalisés par les CCREFP.
Le CNFPTLV comprend, outre son président, 8 représentants de l'Etat, 4 parlementaires, 25 conseillers régionaux et un conseiller de l'Assemblée de Corse, 12 représentants des organisations de salariés et d'employeurs, 3 représentants des chambres consulaires, 3 représentants d'organismes intéressés à la formation professionnelle, 2 personnalités qualifiées et le président de la Commission nationale de la certification professionnelle. Décret n° 2011-1002 du 24 août 2011.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Pärast Orientation Training Act 2009 , dekreet ajakohastamine missioonide ja toimimiseks riikliku nõukogu kutseõppe kogu elu kestel (CNFPTLV).
Tema panus määratlus mitmeaastased suunised ja iga-aastased prioriteedid kutseõppe poliitikat kujul vastu resolutsiooni, mis peab sisaldama nende sisu poliitikates, organisatsioonis ja nende tõenäolist mõju.
Mitmeaastased suunised on kehtestatud kolme aasta jooksul alates ettepanekute liikmesriigis, sotsiaalpartnerid ja iga piirkondliku volikogu.
CNFPTLV peab koostama iga-aastase aruande rahaliste vahendite kasutamise kohta eraldatud kutseõpet ja edasist aruandes tööhõive valdkonnas ning piirkonnas koolitusi läbi kõik organisatsioonid, kes pakuvad selliseid meetmeid põhineva hindamise esitatud iga piirkondlik koordineerimiskomitee tööhõive ja kutseõpe (CCREFP)
. Veel...
13 août 2011

JALONS de la formation professionnelle du CNFPTLV

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpgLe CNFPTLV suit l'évolution des CPRDF. Il vient de publier un numéro de Jalons de la formation professionnelle intitulé Tableaux financiers des PRDFP: Recensement des dépenses de formation en 2008 dans 19 régions à la veille de l’adoption des CPRDFP, Juin 2011. Il a également publié une note Cprdfp Orientations et gouvernance. Voir Le CNFPTLV suit le processus d’élaboration des CPRDFP dans les régions.
Le troisième rapport Tableaux financiers des PRDF dresse un panorama des dépenses de formation d’intérêt général réalisées par les pouvoirs publics et les partenaires sociaux en 2008 dans 19 régions. Il améliore les travaux sur les financements de laformation selon les axes définis par le CNFPTLV fin 2009: augmentation du nombre de régions couvertes, consolidation de la méthode, étude exploratoire sur la formation des demandeurs d’emploi. Citons également la mise à disposition de la base de données financières, qui constitue une première dans la gamme des outils d’information destinés au public. Ces progrès sont obtenus grâce à la coopération et à l’implication soutenue de toutes les institutions qui se sont portées volontaires pour participer à la démarche.
A travers ces travaux, le CNFPTLV entend faciliter la concertation entre les acteurs régionaux à partir de données objectives et harmonisées. L’intensification des partenariats dans le cadre des contrats de plans régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDFP) souligne toute la nécessité de ce type d’outils. Le Conseil national souhaite que les acteurs régionaux, qui sont les mieux placés pour apporter la connaissance de leur région s’approprient et utilisent les travaux pour les approfondir et nourrir leurs échanges.
Dans les 19 régions, les dépenses de formation s’élèvent à 34 milliards d’euros, dont 21 milliards vont à la formation professionnelle.

Les régions présentent des ressemblances pour ce qui a trait aux grandes caractéristiques: dépenses corrélées à la taille, prépondérance de la formation initiale sur la formation continue, poids des financeurs variable selon le domaine de formation et les publics.
A l’intérieur de ces données globales, des différences non négligeables sont observées entre les régions, en matière de dépense moyenne de formation par individu et de poids des voies de formation initiale. C’est la formation des demandeurs d’emploi qui présente les plus fortes variations. Il y a peu de paliers entre les régions, sauf aux extrémités occupées généralement par l’Ile-de-France, la Corse, et la Lorraine. De ce fait, les écarts entre les minima et les maxima sont importants.
La dépense de formation au niveau régional varie de 156 millions d’euros en Corse à 7,6 milliards d’euros pour l’Ile-de-France. La diversité des montants dépensés est étroitement liée à la très grande différence de taille démographique des régions françaises. Partout la dépense s’accroît de façon relativement proportionnelle au nombre d’habitants. Au total, 21 milliards d’euros sont consacrés à la formation professionnelle au niveau des 19 régions, soit 3,9% de plus qu’en 2008. A titre indicatif, les dépenses de formation professionnelle représentent entre 1,3% et 1,7% du PIB régional, à l’exception de l’Ile-de-France où elles représentent 0,8%.
La plus grande part des dépenses de formation professionnelle va à la formation professionnelle initiale (64%), soit 13,5 milliards d’euros.
La formation professionnelle continue draine près d’un tiers de la dépense, soit 5,8 milliards d’euros, dont une grosse moitié est consacrée aux demandeurs d’emploi. Moins de 10% des dépenses de formation professionnelle vont aux activités d’orientation, de certification et d’études.
Au sein de la formation professionnelle initiale, l’enseignement professionnel du second degré absorbe la majorité des dépenses de la formation initiale. L’autre moitié est répartie à pratiquement égalité entre l’apprentissage et les formations professionnelles supérieures de niveau II et III.
5,8 milliards d’euros consacrés à la formation professionnelle continue

Cette somme prend en compte les dépenses liées aux formations des demandeurs d’emploi, des actifs occupés (hors plan de formation des entreprises et fonctions publiques) et les dépenses indifférentes au statut (cette catégorie regroupe les actions de promotion sociale et les formations aux compétences clefs). Les dépenses totales de formation professionnelle continue (FPC), tous financeurs pris en compte, s’élèvent à 5,8 milliards d’euros dans les 19 régions, en hausse de 6,3% par rapport à 2007.
Plus de 50% des dépenses sont consacrées aux demandeurs d’emploi, 44% vont aux actifs occupés (congés individuels de formation, contrats et périodes de professionnalisation, mesures de soutien au développement de la formation) et les 3% restants sont des actions de formation indifférentes au statut. Ces dépenses sont financées à 56% par les partenaires sociaux, via l’Unedic, les OPCA et l’Agefiph.
Les Conseils régionaux fi nancent un peu moins d’un tiers de la dépense et l’Etat 16%. Le transfert des crédits au titre de l’Afpa aux Conseils régionaux, qui représente 8% des dépenses de FPC a eu pour conséquence de les faire passer en seconde place dans le financement de la FPC, devant l’Etat et en première place pour la formation des demandeurs d’emploi. Les partenaires sociaux et les Conseils régionaux ont chacun leur public prioritaire: les actifs occupés pour les premiers, les demandeurs d’emploi pour les seconds. Les parts varient d’une région à l’autre sans changer l’ordre des financeurs, sauf en Corse et en Lorraine où le transfert des crédits de l’AFPA n’était pas encore réalisé en 2008. La contribution de l’Etat à la FPC et à la formation des demandeurs d’emploi y est la plus importante et celle de la Région est la plus faible.
Pour ce qui concerne les 3,1 milliards d’euros dépensés pour les demandeurs d’emploi, les tableaux financiers des PRDF distinguent les rémunérations, le coût pédagogique et les frais annexes. Dans toutes les régions, le coût de la rémunération des stagiaires est supérieur au coût pédagogique. Il représente en moyenne 54% des dépenses, avec un minimum de 47% et un maximum de 60%. Le coût pédagogique absorbe entre 35% et 49% des dépenses. Le reste va aux frais annexes.
Les actions sont réparties en deux catégories:
- les actions de formation proprement dites, préqualifiantes, qualifiantes et de professionnalisation: elles visent l’acquisition des qualifi cations et l’adaptation des compétences aux besoins du marché du travail;
- les actions d’insertion sociale professionnelle, situées en amont des précédentes et destinées à permettre aux publics les plus éloignés de l’emploi d’accéder à un emploi ou une formation qualifiante.
Le premier type d’actions représente 92% des dépenses tandis que les actions d’insertion représentent 8% de la dépense totale. Cette ventilation varie peu d’une région à l’autre (variation maximale de 10 points en plus ou en moins par rapport à la moyenne).
Dans toutes les régions, les frais pédagogiques sont principalement financés par les Conseils régionaux qui assurent ainsi la maîtrise de l’offre de formation tandis que l’Unedic prend en charge la plus grosse part des rémunérations.

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpg CNFPTLV lugusid CPRDF. Ta on avaldanud mitmeid teetähiseid kutseõppe of PRDFP õigus finantstabelites: Census koolituse kulutusi 2008 19 regiooni eelõhtul vastuvõtmist CPRDFP, juuni 2011. Ta on avaldanud ka tähele Cprdfp Directions ja valitsemine. Vaata CNFPTLV järgmiselt arendamise protsessi CPRDFP piirkondades.
Kolmas aruanne finantstabelite FDSR annab ülevaate koolituskulud huvi avaliku võimu poolt läbiviidava ja sotsiaalpartnerite 2008 19 regiooni. See parandab töö rahastamise laforme eeskujul määratlenud 2009 aasta lõpuks CNFPTLV: järjest hõlmatud piirkondade arv, konsolideerimise meetodit, ettevalmistav koolituse uuring tööotsijate.Teine näide on ette rahalise andmebaasi, mis on esimene hulgale teabeallikatele avalik. Need edusammud on saavutatud koostöö ja pidev kaasamine kõik asutused, mis on vabatahtlikult osaleda protsessis. Läbi selle töö CNFPTLV eesmärk on soodustada koostööd piirkondlike osalejatega objektiivse ja ühtlustatud. Intensiivistamist partnerluse lepingud piirkondlike kavade väljatöötamise kutseõpe (CPRDFP) rõhutab vajadust sellise tööriistu. National Nõukogu loodab, et piirkondlikke osalejaid, kes suudavad kõige paremini anda teadmisi oma kohalike omamist ja kasutamist edasiseks tööks ja sööda oma kaubandust.
19 piirkondadega, koolitusega seotud kulutused moodustasid 34 miljardit eurot, millest 21000000000 minna kutseõppes. Veel...

23 juillet 2011

Le CNFPTLV suit le processus d’élaboration des CPRDFP dans les régions

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) a présenté en juin une étude sur la construction des CPRDFP (contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles). Les CPRDFP ont été étudiés sous l’angle de leur architecture, de leurs objectifs, des points de tension et de leur gouvernance. Télécharger la note: CPRDFP Orientations et Gouvernance.
Il semblerait que les CPRDFP sont élaborés dans un contexte marqué par les conséquences de la crise économique et financière de 2008. De facto, ils se construisent au regard d’un double enjeu : la sécurisation des parcours professionnels en vue de favoriser l’insertion dans l’emploi et la réussite des projets professionnels tout au long de la vie et l’anticipation des mutations économiques et le développement des territoires. En effet, les CPRDFP cherche à renforcer l’articulation des approches économie-emploi-formation au niveau régional avec les stratégies infra ou supra-régionales.
Les travaux du groupe de travail mettent en avant des points de tension dans la négociation des actions concrètes sur lesquelles allaient porter l’engagement des signataires. Au premier rang desquels, l’accès des demandeurs d’emploi à la formation. S’agissant de l’orientation scolaire et professionnelle, la délégation à l’orientation (DIO) a rappelé que le principe présidant au développement du SPO (service public de l’orientation) est de « s’appuyer le plus largement possible sur ce qui existe et qui fonctionne. » Il est donc « particulièrement important d’examiner l’articulation entre le volet orientation présent dans tous les CPRDFP en construction et les avancées de la mise en place du SPO, notamment les dispositions du cadre réglementaire de la labellisation des points d’accueil », analyse la note. Une large part de cette analyse est consacrée à la gouvernance des CPRDFP : les acteurs concernés par le pilotage du CPRDFP et les lieux pertinents de la gouvernance du CPRDFP.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) The National Council for vocational training throughout life (CNFPTLV) presented a study in June on the construction of CPRDFP (regional planning contracts for the development of vocational training). The CPRDFP were studied in terms of their architecture, their goals, points of tension and governance. Download note: CPRDFP Guidance and Governance. More...
1 juillet 2011

Travaux du groupe technique du CNFPTLV pour l'élaboration des CPRDFP

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpgTélécharger les travaux du Groupe de travail du CNFPTLV pour les CPRDFP.
CPRDFP - Orientations et gouvernance
Le Conseil national de la formation professionnelle a mis en place, dans le cadre d’un mandat validé par le conseil le 20 octobre 2010, un groupe technique pour accompagner l’élaboration des contrats de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) et préparer la proposition par le conseil des modalités générales de suivi et d’évaluation par le comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP), telles que prévues par la loi du 24 novembre 2009. Compte tenu du calendrier d’avancement des travaux régionaux pour l’élaboration des CPRDFP, les conclusions du groupe de travail, présentées lors de la séance plénière du 16 février 2011, portaient principalement sur le processus d’élaboration. Elles n’abordaient que marginalement la mise en perspective des orientations qui se dessinent pour ces documents dans chaque région et les conditions du suivi et de l’évaluation par le comité de coordination régional. Il a donc été décidé de prolonger l’activité du groupe technique pour poursuivre le travail entrepris et accompagner la construction des CPRDFP jusqu’à leur signature prévue par la Loi au mois de juin 2011.
Passages sur l'Enseignement supérieur

L’insertion et la qualification. Il s’agit de donner à tous accès à un premier niveau de qualification en proposant une offre équilibrée de voies de formation par la voie scolaire ou en alternance sous contrat de travail. Il s’agit également de prévenir et de traiter les sorties sans qualification du système éducatif, y compris dans l’enseignement supérieur. p.3
Le souci d’intégrer la formation supérieure dans le champ du CPRDFP est partagé par les participants au groupe de travail autour de thématiques telles que les réponses à apporter au phénomène de décrochage en première année de licence ou de master, la mise en place du LMD dans le domaine des formations sanitaires, la concentration des universités, sans qu’apparaissent clairement les enjeux d’une négociation sur ces différents sujets. En revanche, le développement de l’alternance (apprentissage et contrat de professionnalisation) dans l’enseignement supérieur soulève des questions plus conflictuelles susceptibles de conduire à une négociation. p.4
6. faire évoluer l’offre de formation vers plus de lisibilité et l'adapter aux besoins: promouvoir un enseignement supérieur dynamique et attractif. p.10
Membres du groupe de travail: Enseignement supérieur (DGESIP) Michèle LAFFARGUE-LE-MANDAT p.11

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/cnfpt/21940-1-fre-FR/CNFPT_medium.jpg Download the work of the Working Group for CNFPTLV CPRDFP.
Passages on Higher Education
The integration and qualification. This is to give everyone access to a first level of qualification by providing a balanced supply of training paths through the school or alternatively under contract. It is also to prevent and treat the outputs of the education system without qualifications, including higher education.
The desire to integrate higher education in the field of CPRDFP is shared by the participants in the working group around themes such as responses to the phenomenon of dropout in the first year of undergraduate or master, the introduction of the LMD in the field of health, the concentration of universities, but can clearly see the issues of negotiations on these subjects. However, the development (apprenticeships and professional contract) in higher education raises questions over conflict that could lead to a negotiation. More...

18 avril 2011

Le CNFPTLV donne les clés pour évaluer les futurs CPRDFP

http://www.localtis.info/images/Localtis/logoLoc.gifPar Emilie Zapalski. Le CNFPTLV donne les clés pour évaluer les futurs contrats de plan sur la formation professionnelle. La note concernant l'évaluation des contrats de plan régionaux de développement de la formation professionnelle (CPRDFP) du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) a reçu un avis favorable lors de la séance plénière du conseil du 13 avril 2011. La note détaille les modalités générales d'évaluation qui pourraient être suivies par les comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle (CCREFP), chargés du suivi et de l'évaluation de ces contrats de plan. Quatre critères principaux sont proposés. Il s'agit de la pertinence: les objectifs du CPRDFP font-ils consensus au regard de l'analyse des problèmes à résoudre ou à prendre en charge dans la région? de l'efficacité: dans quelle mesure les résultats du CPRDFP sont-ils conformes à ses objectifs? de l'efficience des contrats: les résultats sont-ils à la mesure des moyens mobilisés? et enfin de la cohérence, pour savoir si les moyens mobilisés sont adaptés aux objectifs. Seule l'annexe du document, qui concerne les objectifs des contrats, a été retirée, une partie des membres du conseil (partenaires sociaux et régions principalement) y étant opposée. Cette annexe proposait de décrire un cadre de référence avec cinq finalités (emploi, mutations économiques, développement durable, qualification et inclusion sociale), qui pouvait constituer un support à la réflexion de chaque CCREFP pour construire son propre référentiel d'évaluation des politiques de formation professionnelle. Voir l'article CNFPTLV et CPRDFP.
http://www.localtis.info/images/Localtis/logoLoc.gif Permezz Zapalski Emilie. CNFPTLV tagħti l-imfietaħ għal jivvalutaw il-ftehimiet ippjanar tal-futur dwar it-taħriġ vokazzjonali. Il-klassifikazzjoni dwar l-istima ta 'kuntratti ippjanar reġjonali Iżvilupp tat-Taħriġ Vokazzjonali (CPRDFP) Kunsill Nazzjonali ta' Taħriġ Professjonali tul il-ħajja (CNFPTLV) irċieva opinjoni favorevoli fis-sessjoni plenarja tal-Kunsill tat-13 ta 'April 2011. More...
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