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Formation Continue du Supérieur
12 juillet 2015

Budget des universités, des présidents responsables

Dans leur rapport commun, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) soulignent que la situation financière consolidée des universités s’est améliorée de 2011 à 2013.
La CPU se félicite de ce constat et tient à rappeler, que cette amélioration notoire a pu se faire grâce aux efforts des établissements et à la bonne gestion des universités par les présidents et leurs équipes de direction. Ce résultat est d’autant plus remarquable qu’il a eu lieu sur une période pendant laquelle les moyens réellement disponibles en provenance de l’Etat ont diminué. Voir l'article...

11 juillet 2015

Budget de la recherche: l'aveu

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. Le budget de la recherche voté par les députés n'a pas été respecté en 2014. Pire, il est finalement inférieur à celui réalisé en 2013. Cette information contredit la promesse de François Hollande de "sanctuariser" le budget des laboratoires publics exprimée lors d'un discours le 30 janvier 2014. Voir l'article...
24 juin 2015

Budget : crédits annulés pour l’éducation nationale et l’enseignement supérieur

Par Nejma Brahim. Mercredi 10 juin, le premier ministre Manuel Valls a annoncé l’annulation de crédits aux budgets de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le décret, publié dans le Journal officiel, s’est vu accompagné d’un rapport explicitant ces suppressions. Il a été remis par Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, et Christian Eckert, secrétaire d'Etat chargé du budget. Suite...

15 juin 2015

ESR : 93,3 M€ annulés

Sur le blog "Histoires d'universités" de Pierre Dubois. La recherche et l’enseignement supérieur ne sont pas une priorité de ce gouvernement. Une nouvelle preuve : par décret du 9 juin, leurs crédits sont amputés de 93,3 millions d’euros, soit près de 8% de l’ensemble des annulations de crédits Budget de l’État. Pour aller plus loin : 211 chroniques du blog sur les budgets de l’ESR. Suite...

14 juin 2015

Arts and Sciences Deficits

HomeBy Kellie Woodhouse. Larry Singell saw the writing on the wall well before his college was hit with a possible $8 million deficit.
Though the College of Arts and Sciences is by far the largest college at Indiana University’s Bloomington campus, more and more students were enrolling with credits earned through high school programs and community colleges. Students, worrying about employability after college, were leaving majors like English and anthropology behind and picking professional colleges instead. Read more...

13 juin 2015

Universities in firing line as BIS faces almost half a billion in new cuts

By . The Chancellor of the Exchequer has announced the government department covering higher education will have its budget for this year cut by a further £450 million. More...

12 juin 2015

Veille enseignement supérieur :: 93 M€ de crédits de paiement annulés pour la Mires

Résultat de recherche d'images pour "amue"Le JO du 10 juin 2015 annonce une annulation de 608 M€ d’autorisations d’engagement et de 667 M€ de crédits de paiement au budget général de l’État, au titre du plan d’économies de 4 Md€ sur l’ensemble des administrations publiques en 2015. Ces annulations touchent six programmes de la Mires (mission interministérielle "recherche et enseignement supérieur") pour un total de 48,3 M€ d’autorisations d’engagement et de 93,3 M€ de crédits de paiement.
En savoir + :: Décret n° 2015-639 du 9 juin 2015 portant annulation de crédits

8 juin 2015

RAP 2014 pour la MIRES

Logo AmueRAP 2014 pour la MIRES
Le rapport annuel de performances pour l’année 2014 rend compte du bilan de la mission recherche et enseignement supérieur du budget général. Il fait le point sur le programme en termes d’objectifs et de résultats attendus et obtenus.
En savoir + :: Projet de loi de règlement et RAP 2014 - Mission  Recherche et enseignement supérieur

31 mai 2015

Le budget de l’État en 2014 - Programme 231 – Vie étudiante

Logo des juridictions financièresRecherche et enseignement supérieur
La Cour des comptes rend public, le 27 mai 2015, son rapport sur le budget de l’État en 2014, établi en application de l’article 58 de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf).
Programme 231 – Vie étudiante
Hors PIA2, la LFI 2014 maintient les crédits de paiement de la mission, qui augmentent de 0,3 % par rapport à la LFI 2013. L’effort en faveur de l’enseignement supérieur se poursuit, confirmé par la nouvelle loi de programmation des finances publiques 2014-2019, à travers le financement de 1 000 emplois supplémentaires sur les programmes 150 et 142 et l’élargissement des bénéficiaires des bourses sur le programme 231.
Le constat d’une budgétisation plus sincère des bourses sur critères sociaux sur le programme 231 peut aussi être renouvelé, malgré l’existence d’un report de charges de 56,7 M€. Un risque de dérapage existe en revanche à court terme sur les aides au mérite, dont la suppression avait été actée en LFI et qui ont été rétablies tardivement à la suite d’une ordonnance du Conseil d’Etat.
Aucune ouverture en décret d’avance n’a été nécessaire pour financer les bourses sur critères sociaux malgré la réforme intervenue à la rentrée 2014-2015, et le constat d’une budgétisation plus sincère du programme 231 peut donc être renouvelé. L’application d’une réserve de précaution au taux général de 7 % ne contribue cependant pas à la maîtrise de ces dépenses, qui sont des dépenses de guichet.
Tous les programmes de la MIRES - sauf le programme 231 Vie étudiante - connaissent des annulations en 2014.
Le programme 231 a bénéficié d’un rattachement de fonds de concours au titre du logement étudiant (10,24 M€ de CP et 1,36 M€ d’AE). Avec l’achèvement du CPER 2007-2013, prolongé d’un an sur 2014, les montants rattachés sont plus faibles qu’en 2013.
Sur le programme 231, la réserve a été presque entièrement dégelée pour abonder les crédits des bourses et des aides au mérite en fin de gestion, à l’exception de 7 M€ de CP, qui devraient faire l’objet d’un report sur 2015 pour financer le déménagement du centre national des oeuvres universitaires et scolaires (CNOUS).
Programme 231 : report de charges estimé à 56,7 M€ au titre des bourses sur critères sociaux et des aides au mérite (bourses et aides au mérite validées mais non payées sur la période de septembre à décembre et dossiers tardifs).
Seule l’exécution du programme 231 dépasse l’annuité prévue, principalement du fait de la réforme des bourses (+112 M€).
Sur le programme 231, l’exécution des bourses sur critères sociaux est proche de la prévision de la LFI. Le constat d’une budgétisation plus sincère, formulé dans le cadre de la note d’exécution budgétaire 2013, peut donc être renouvelé.
A l’inverse, pour le programme 231 où l’effort financier porte principalement sur les bourses, la SCSP versée au réseau des oeuvres universitaires et scolaires a fait l’objet d’une économie de 10 M€. Les établissements du programme 192 ont vu leur SCSP diminuer de 5 %.
Les universités peuvent aussi recevoir des crédits du programme 231, des crédits d’investissement (CPER ou Plan Campus), des crédits du PIA, ainsi que des ressources propres à travers leurs unités mixtes de recherche. Les fondations ont également tendance à se multiplier, sous différentes formes.
En ce qui concerne le programme 231, un risque de dérapage existe à court terme sur le poste des aides au mérite.
Programme 231
- Report de 8,40 M€ en AE et 7,94 M€ en CP correspondant principalement au rattachement de fonds de concours tardifs (CP) et à des reports de tranches fonctionnelles (AE).
- Transfert entrant de crédits indemnitaires de la MIES au bénéfice des personnels administratifs du réseau des oeuvres universitaires et scolaires (0,17 M€)
- Transfert sortant de 2,5 M€ au ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt prenant en compte les premières mesures de la réforme des aides aux étudiants.
Voir le budget de la MIRES - Mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (PDF, 1,48 MB)

31 mai 2015

Le budget de l’État en 2014 - Programme 150 – Formations supérieures et recherche universitaire

Logo des juridictions financièresRecherche et enseignement supérieur
La Cour des comptes rend public, le 27 mai 2015, son rapport sur le budget de l’État en 2014, établi en application de l’article 58 de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf).
Programme 150 – Formations supérieures et recherche universitaire
Comme l’année précédente, les crédits de masse salariale notifiés aux établissements bénéficiant des « responsabilités et compétences élargies » (RCE) du programme 150 ont été supérieurs aux crédits prévus en LFI, avec un écart de 53,21 M€. Si cette pratique ne conduit pas à un dépassement des crédits de la LFI, elle revient à préempter d’emblée le dégel d’une partie de la réserve de précaution.
Sur le programme 150, le poids prépondérant des dépenses de personnel dans le budget des universités (83,57 % des charges décaissables en moyenne en 2014) et l’état de leur patrimoine immobilier représentent toujours des signes de fragilité.
Comme l’année précédente, le montant des crédits de masse salariale notifié aux établissements bénéficiant des « responsabilités et compétences élargies » (RCE) du programme 150 a été supérieur aux crédits prévus en LFI, avec un écart de 53,21 M€4. Si cette pratique ne conduit pas à un dépassement des crédits de la LFI, elle revient à préempter d’emblée le dégel d’une partie de la réserve. Le MENESR a cherché à limiter ce phénomène, à travers le redéploiement de 25 M€ de mesures nouvelles obtenues en LFI 2015. Le ministère a également accepté le principe d’une résorption complète de ce décalage en 2016.
Le GVT solde des établissements RCE n’a pas fait l’objet d’une budgétisation initiale en 2014 mais une partie devrait être financée en base en LFI à compter de l’année 2015. De même, la réévaluation du taux du CAS Pensions est circonscrite au périmètre de la masse salariale de l’ex-titre 2 transférée aux établissements. Le CAS Pensions appliqué à la masse salariale relevant historiquement du titre 3 n’a pas fait l’objet d’une budgétisation. Le MENESR, qui évalue le besoin de rebasage sur la masse salariale historique du titre 3 à 22,87 M€, a toutefois indiqué que celle-ci pourrait être prise en compte pour le calcul des évolutions ultérieures du taux du CAS.
Ces deux modifications contribueront à clarifier les facteurs d’évolution de la masse salariale financés par la subvention publique.
Les annulations sur le programme 150 (21,19 M€ d’AE et 61,19 M€ de CP hors opérations en contrats de partenariat public-privé) ont été plus importantes que les années précédentes. Elles ont toutefois principalement porté sur des dépenses immobilières, dont 40 M€ de CP liés à la trésorerie excédentaire de l’EPAURIF. La réserve initiale n’a été mobilisée qu’à hauteur de 15 M€. Aucune annulation n’a été opérée sur le programme 231 Vie étudiante, à l’exécution déjà tendue.
Sur le programme 150, des fonds de concours ont été rattachés à hauteur de 19,68 M€ en AE et 29,14 M€ en CP. Ils correspondent à la participation de collectivités publiques et du FEDER aux constructions universitaires. Le programme 231 a bénéficié d’un rattachement de fonds de concours au titre du logement étudiant (10,24 M€ de CP et 1,36 M€ d’AE). Avec l’achèvement du CPER 2007-2013, prolongé d’un an sur 2014, les montants rattachés sont plus faibles qu’en 2013.
2 - Les mouvements de fongibilité asymétrique
Le programme 150 enregistre un mouvement de fongibilité lié à l’ajustement des crédits de masse salariale des établissements passés aux RCE au 1er janvier 2014 qui n’avait pas fait l’objet d’un transfert en LFI 2014 sur le titre 3 (9,53 M€). Ce mouvement a fait l’objet d’un avis défavorable du CBCM au motif qu’il visait à consommer la totalité des crédits disponibles sans traduire un effort de maîtrise de la dépense.
Les opérateurs du programme 150 ont bénéficié comme en 2013 d’un traitement favorable. Les arbitrages ont conduit à une réserve forfaitaire de 45 M€ sur les crédits de SCSP, contre 34 M€ en 2013. La différence provient d’un gel de 10 M€ appliqué à la masse salariale des établissements RCE, ayant vocation à être dégelée en cours de gestion pour couvrir le financement du CAS lié au dispositif Sauvadet.
Les opérations de fin de gestion ont conduit à dégeler 39 M€ sur le programme 150 au bénéfice des opérateurs, soir 87 % des crédits mis en réserve sur leur SCSP. Le dégel a financé la surnotification des crédits de masse salariale, ainsi que l’accompagnement des fusions et créations d’établissements prévues au 1er janvier 2015, l’accompagnement des établissements accédant aux RCE en 2015 et le remboursement au titre de la « dette » relevant de la loi TEPA à certains établissements en difficulté.
Programme 150 : report de charges estimé à 31,5 M€ pour la « dette » du MENESR envers les établissements au titre de la loi TEPA13. En 2014, seuls 2 M€ ont été consacré à l’apurement de cette « dette ». Le ministère rembourse en priorité les établissements en difficultés financières.
Pour le programme 150, le surcoût lié au dispositif Sauvadet (+39 M€) a été plus que compensé par la minoration du CAS Pensions (- 57 M€), des subventions à l’EPAURIF (-10 M€) et des dotations du Plan Campus (-13,5 M€). L’annuité est également inférieure pour les programmes 172, 187 et 193, en raison de la baisse des subventions aux opérateurs (-67 M€), de la minoration des contributions internationales (- 5 M€) et des crédits destinés au pilotage et à l’animation du programme 172 (-7 M€).
Le programme 150, avec 183 493 ETPT consommés, présente une progression globale de 1032 ETPT (+ 0,6 %) dont la majorité (820) concerne les emplois hors plafond qui progressent ainsi de 3,4 %, tandis que les emplois sous plafond progressent plus légèrement (+ 0,1 %). Toutes les universités ayant accédé à l’autonomie en 2013, le mouvement de fongibilité asymétrique n’a concerné que deux écoles en 2014.
Les opérateurs relevant du MENESR et du MAAF ont en revanche été exonérés de suppressions d’emplois et leur plafond n’a pas été modifié. Il a même été relevé pour les opérateurs des programmes 150 et 142, le schéma d’emplois prévoyant la création de 1 000 ETP supplémentaires (980 sur le programme 150 et 20 sur le programme 142) et le financement en année pleine des emplois créés en 2013.
La Cour a constaté lors de ses enquêtes que les universités se montraient prudentes sur les créations d’emplois de titulaires, et étaient libres d’utiliser les crédits supplémentaires pour financer des emplois contractuels, leur GVT solde ou leur CAS Pensions. Le plafond d’emplois Etat notifié par le MENESR est donc largement surdimensionné, ce qui tend à le vider de toute signification. Faute de pouvoir disposer des flux d’entrées et de sorties des personnels, les données de la paye à façon transmises par le CBCM vont dans ce sens. Elles font apparaître une augmentation de 1 280 ETP payés par les opérateurs du programme 150 entre décembre 2013 et décembre 2014, qui résulte :
- d’une augmentation de 503 ETP des effectifs BIATSS. Ceux-ci enregistrent une augmentation de 1 036 ETP titulaires et une diminution de 533 ETP non titulaires, principalement liée à l’impact du dispositif Sauvadet.
- d’une augmentation de 777 ETP des effectifs enseignants. Celle-ci tient toutefois uniquement à la croissance des emplois contractuels : les emplois non titulaires augmentent de 1 026 ETP tandis que les emplois titulaires diminuent de 249 ETP.
Les CP sont en diminution depuis 2011 sur le programme 150, qui regroupe l’essentiel des crédits d’investissement, tandis que les AE continuent d’augmenter. Sur le périmètre de la MIRES, 52 projets d'investissement ont été recensés au titre du décret du 23 décembre 2013, pris en application de la LPFP 2012-2017, qui prévoit que les projets d’investissement dont le financement apporté par l'Etat ou ses établissements publics est au moins égal à 20 M€ font l’objet d’une évaluation socio-économique.
Les crédits ouverts en LFI sur le programme 150 s’appuient sur un échéancier théorique de décaissement sur quatre ans de 10%/25%/45%/20%. L’exécution des projets depuis 2008 s’est faite en réalité plus lentement, sur une durée de cinq ou six ans. En cours d’année, la DGESIP réalise une enquête auprès des rectorats sur les besoins actualisés en CP au titre des opérations CPER, afin de procéder à des ajustements d’enveloppes.
L’opération Campus a ensuite été étendue à 11 projets financés sur crédits budgétaires, pour une enveloppe prévisionnelle de 455 M€24. Le programme 150 finance également à hauteur de 150 M€ une partie de l’investissement sur le Campus du Mirail. Les opérations sur crédits budgétaires ont peu avancé en 2014, suite à la réorientation de projets initialement prévus en PPP vers des opérations en maîtrise d’ouvrage publique (MOP). Le taux d’exécution de l’enveloppe prévisionnelle de CP est de 80 % mais le taux d’engagement de l’enveloppe d’AE n’est que de 33 %.
Plusieurs établissements du programme 150 ont fusionné ou se sont scindés au 1er janvier 2014 pour aboutir à la création de l’Université de Bordeaux (fusion de Bordeaux I, II et IV), de l’INSA Centre Val de Loire et de l’ENS de Rennes.
Les opérateurs du programme 150 ont contribué à la réduction des dépenses publiques à travers une économie sur leur dotation de fonctionnement. Pour les universités passées aux RCE, celle-ci s’établit à -27,6 M€ par rapport à 2013. Leur subvention totale n’a cependant pas diminué en raison de l’augmentation des crédits de masse salariale (+55,9 M€ par rapport à 2013).
A l’inverse les notifications adressées par la DGESIP aux opérateurs du programme 150 mentionnent toujours le montant de la réserve. La connaissance de la réserve « appartenant » à chaque opérateur accroît la pression exercée sur le ministère pour dégeler les crédits en fin de gestion. La notification prévisionnelle de crédits a été adressée aux établissements le 12 décembre 2013, après le vote de leur budget initial.
2 - L’allocation des moyens et le suivi des opérateurs du programme 150
a) L’allocation des moyens
Le modèle d’allocation des moyens SYMPA n’a pas été modifié en 2014. A côté du modèle, des dispositifs ad hoc sont financés pour les actions dites « spécifiques » (IUF, contrats doctoraux, Campus d’été…), les remboursements sur justificatif (CNU, remboursements au titre de la loi TEPA…) ou les crédits délégués après enquête auprès des établissements (mise en sécurité, accompagnement du handicap…). Cela se traduit par l’envoi de nombreuses notifications complémentaires. La Cour des comptes a adressé le 3 novembre 2014 un référé sur l’allocation des moyens de l’Etat aux universités.
Un nouveau modèle, baptisé MODAL, devrait s’appliquer en 2015 aux écoles d’ingénieur. Ce modèle devrait intégrer la masse salariale. Le mécanisme « d’excédent d’initialisation » et l’enveloppe « pour emplois manquants » devraient être supprimés. 70 % de la masse salariale seront néanmoins sanctuarisés, la critérisation d’activité et de performance ne jouant que sur le solde « afin de ne pas remettre en cause les différences historiques de dotation entre établissements » selon le ministère. Son application aux universités n’a pas encore été décidée.
La réforme du dispositif de compensation de l’exonération des droits d’inscription des étudiants boursiers a par ailleurs été initiée en 2014. Le ministère vise à compenser l’exonération des droits en fonction du nombre réel d’étudiants concernés, et non plus dans le cadre d’une compensation théorique comme c’était le cas dans le modèle SYMPA. Cette réforme doit s’effectuer progressivement sur quatre ans : en 2014, aucun établissement n’a vu sa subvention baisser, grâce à une dotation exceptionnelle.
Conformément aux recommandations de la Cour, le PAP 2015 fait apparaître un tableau des opérateurs du programme 150. Ce tableau a été étoffé et présente, pour chaque établissement, les moyens notifiés, le plafond d’emplois, le budget en dépenses et en recettes, le résultat, le fonds de roulement ainsi que le nombre d’étudiants inscrits.
Les restes à payer sur le programme 150 sont principalement liés aux opérations immobilières conduites dans le cadre du CPER et des contrats de partenariat public-privé.
En ce qui concerne les universités du programme 150, le poids prépondérant des dépenses de personnel au sein de leurs charges de fonctionnement (83,57 % des charges décaissables en moyenne en 2014) et l’état de leur patrimoine immobilier représentent toujours des signes de fragilité.
Voir le budget de la MIRES - Mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (PDF, 1,48 MB)

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