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Formation Continue du Supérieur
7 septembre 2011

Le développement de l'alternance mérite la mobilisation générale

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngNadine Morano Ministre de la Formation professionnelle. Propos recueuillis par Leïla de Comarmond. Les formations en alternance n'ont toujours pas décollé. N'êtes-vous pas inquiète?
La dernière campagne s'est bien passée. De juin 2010 à juin 2011, le nombre d'alternants a progressé de 2,8%. Les contrats de professionnalisation ont été très dynamiques et, du côté de l'apprentissage, on note une légère hausse. Malgré la situation économique difficile, je reste optimiste au vu des créations d'emploi comme de la progression de la masse salariale. Mais il nous faut évidemment aller plus loin. Sous l'impulsion du Premier ministre, nous appelons à la mobilisation générale. Septembre et octobre seront cruciaux pour les formations en alternance.
Quel objectif vous fixez-vous pour la fin de l'année ?

Notre objectif, annoncé par le président de la République, est de parvenir à 800000 jeunes en alternance d'ici à 2015. C'est un horizon à moyen terme qui implique une véritable transformation culturelle. C'est pour cela que nous avons lancé une campagne de communication nationale en mai auprès des jeunes et de leurs familles. Je me félicite que, aujourd'hui, 65% des jeunes déclarent avoir envie de suivre une formation en alternance, que 91% des parents se déclarent prêts à la recommander à leurs enfants.
Le plus gros du travail n'est-il pas de convaincre les employeurs ?

Surtout de les inciter... Je le répète, le développement de l'alternance mérite la mobilisation générale ! Des secteurs comme l'artisanat, le bâtiment, la métallurgie ou la chimie impulsent une vraie dynamique. Pour aider les entreprises, nous avons mis en place des mesures d'accompagnement financier. Et pour faciliter l'accueil des jeunes apprentis dans l'entreprise, dans quelques jours va sortir un décret portant sur la durée d'expérience requise pour être maître d'apprentissage. Enfin, nous allons lancer avec Xavier Bertrand une grande campagne de communication à destination des entreprises. Cela s'ajoute au maintien du dispositif très efficace des développeurs de l'apprentissage dont la convention a été prolongée le 17 mai avec les chambres des métiers. Nous allons faire de même avec les chambres de commerce et d'industrie le 29 septembre.
Vous évoquez les bons élèves. Il n'y en a pas de mauvais ?

Aucun secteur n'est réfractaire. Sur l'alternance, il y a un consensus des partenaires sociaux, des branches professionnelles comme des chambres consulaires.
Pourtant, certains jeunes peinent à trouver un employeur...

D'où la nécessité de bien les informer et les orienter : le site Internet de Pôle emploi dispose d'une carte de France des offres de postes en alternance; quant au portail contrats-alternance.gouv.fr, il recense plus de 40000 offres. Par ailleurs, grâce à la loi Cherpion, un jeune qui n'a pas trouvé d'employeur dès la rentrée peut démarrer malgré tout son apprentissage avec le statut de stagiaire au sein de son CFA. De plus, je réunirai les missions locales le 28 septembre pour qu'elles prennent toute leur part dans l'accompagnement des jeunes vers l'alternance.
Où en êtes-vous de vos négociations avec les régions?

Je me félicite d'avoir obtenu au-delà des clivages partisans, la mobilisation de beaucoup de régions à nos côtés, pour nos jeunes. Nous avons déjà signé des contrats d'objectif et de moyens avec 12 d'entre elles et engagé 678 millions d'euros dans ces COM sur 1,7 milliard d'euros que nous avons prévu d'y consacrer. Les régions financent à parité pour la première fois: auparavant, face à 1 euro de l'Etat, elles finançaient en moyenne 25 centimes. Ces 12 accords portent déjà sur un objectif de 217.000  d'ici à 2015, soit une progression de 27% par rapport aux précédents.
Le remodelage des Opca touche à sa fin. Il subsiste un blocage sur la possibilité de laisser une autonomie aux branches en leur sein. Comment le régler?

Conformément à l'engagement des partenaires sociaux et des parlementaires, le gouvernement a souhaité un regroupement cohérent des moyens de la formation pour accroître leur efficacité. J'ai entendu la revendication légitime d'un certain nombre d'Opca de mieux prendre en compte le niveau régional. Le Code du travail va donc être modifié en ce sens via une disposition réglementaire. En revanche, laisser une autonomie aux branches au sein des Opca contreviendrait à la logique de la réforme.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Nadine Morano Minister of Vocational Training. Umbes recueuillis Leila de Comarmond. Sandwich kursused ei ole veel maha võetud. Kas sa ei ole mures?
Viimase kampaania läks hästi.
Alates juunist 2010 kuni juunini 2011, mitu alternatiivi kasvas 2,8%. Lepingud olid väga professionaalne ja dünaamiline, küljel õppimine on veidi suurenenud. Velle...
31 août 2011

Mieux comprendre l’alternance pour corriger ses défauts

http://staffingtalk.com/wp-content/uploads/2011/03/manpowergroup-logo.jpgXavier Bertrand a lancé, jeudi 13 octobre dernier le Portail de l’alternance. Ce guichet numérique unique a pour «  double objectif d’informer sur les dispositifs de la formation en alternance et simplifier les démarches administratives pour les jeunes et les entreprises, en proposant une série de services pratiques en ligne », a-t-il expliqué.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large et déjà ancienne de simplification administrative: par le biais de ce portail, le formulaire Cerfa est dématérialisé. Ceci signifie que les entreprises peuvent, qu’en moins de 10 minutes, remplir directement le contrat sur Internet, avec une aide informatique facilitant la démarche. Par ailleurs, le formulaire Cerfa lui-même a été simplifié (un item sur 3 supprimé) et la demande de certaines pièces justificatives sera très prochainement supprimée.
Bref, tout est mis en place pour inciter les entreprises à faire appel à une formule qui fonctionne mais qui ne rencontre pas encore le succès escompté. En effet, l‘apprentissage a prouvé son efficacité et suscite lasatisfaction de ceux qui y recourent. Une toute récente étude de l’Apec sur les jeunes diplômés 2010 (dont l’Atelier de l’Emploi s’était fait l’écho) montre que:
- 83% des diplômés de 2010 qui ont suivi au moins une partie de leur formation en alternance ont obtenu un premier emploi au cours des huit mois qui ont suivi, contre 76% des non alternants;
- parmi eux, respectivement 58% et 48% ont trouvé un CDI.
Néanmoins, malgré ses avantages avérés, alors que des publications toujours plus nombreuses s’y intéressent et que les jeunes en alternance se mettent à témoigner en sa faveur, la notoriété de l’alternance reste trop faible. Les candidats manquent et les effectifs stagnent en dépit des incitations:
- seulement 420000 entrées en alternance en 2009-2010;
- les signatures de contrats d’apprentissage et de professionnalisation ont nettement ralenti cet été.
Dans ce contexte, la campagne gouvernementale en faveur de l’alternance se comprend donc aisément. Saura-t-elle corriger l’autre singularité de l’alternance « à la française » ? Car aujourd’hui, l’alternance profite surtout à ceux qui en ont le moins besoin. En effet, il est avéré que les dispositifs d’alternance ne constituent pas une solution miracle à la « polarisation entre une main-d’œuvre jeune diplômée et attractive pour les entreprises etune partie de la jeunesse qui reste en marge du salariatstandard »:
« La France compte chaque année plus de 100000 jeunes qui sortent sans diplôme du système éducatif, soit un jeune sur six [...]. [Mais] l’alternance n’est pas la solution miracle: les dispositifs de l’alternance se révèlent sélectifs et se sont surtout développés pour des formations déjà appréciées des entreprises. Ils n’ont jusqu’à présent pas répondu au problème d’emploi des jeunes les moins diplômés. »
Terra Nova complète
, en se focalisant sur l’apprentissage:
« Si l’apprentissage a explosé sur les segments où les jeunes n’éprouvent pas de difficultés particulières d’accès au marché du travail, il ne s’est pas développé pour l’accès à un premier niveau de qualification :

- 232000 jeunes préparaient un CAP ou un BEP en apprentissage en 1995;
- ils étaient toujours 232000 en 2008;
- leur nombre a baissé substantiellement en 2009 (210000). »
Pour mieux comprendre le phénomène, il convient de l’analyser avec précision. Car, comme le montrent Jean-Jacques Arrighi et Virginie Mora dans un rapport du CEREQ soulignant la diversité des usages des contrats de professionnalisation et d’apprentissage,  « l’univers de l’alternance est un kaléidoscope » (et, si les contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont différents, un rapport du Céreq a montré qu’ils sont plus complémentaires que concurrents).
Ce que nous apprend un autre rapport du Céreq, consacré à la démocratisation par l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, c’est que si les effectifs d’apprentis augmentent, il n’existe pas de filières qui permettraient aux jeunes socialement défavorisés, voire discriminés, d’accéder aux formations nécessaires à leur insertion sur le marché du travail.
Alors, comment faire évoluer les dispositifs pour qu’ils bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin?
Le blog Social Innovation souligne
lui aussi le fait que « les apprentis du haut ne sont pas ceux du bas [et]l’entrée du mode de formation par l’alternance au sein de l’enseignement supérieur ne réduit pas les inégalités entre les jeunes mais aurait tendance à les renforcer ». Son auteur, Catherine Belotti, avance une première piste : elle nous invite à réfléchir « un peu plus finement sur comment valoriser les atouts pédagogiques de l’alternance tout en en faisant bien une solution à nos problèmes d’emploi des jeunes. »
http://staffingtalk.com/wp-content/uploads/2011/03/manpowergroup-logo.jpg Xavier Bertrand launched last Thursday, October 13 Portal alternate. This one-stop digital single for "dual purpose of providing information on the features of the work and training and simplify administration for young people and businesses, offering a variety of convenient online services," he said.
This initiative is part of a broader, long-standing administrative simplification: through this portal, the form Cerfa is dematerialized.
This means that companies can, in less than 10 minutes, completing the contract directly on the Internet with a computer help facilitate the process. In addition, the Cerfa itself has been simplified (one of 3 item removed) and the application of certain supporting documents will soon be deleted.
In short, everything is set up to encourage companies to seek a formula that works but does not meet the expected success. Indeed, learning has proven its efficiency and raises the
satisfaction of those who use it. More...
28 août 2011

Pôle emploi lance une troisième campagne sur l’alternance «mobile jeunes»

Pôle emploi a lancé une troisième campagne mobile, un nouveau service simple, efficace et gratuit, destiné aux jeunes et à l’alternance.
L’alternance est une réelle opportunité pour les jeunes qui souhaitent à la fois se former, acquérir une expérience et trouver un emploi rapidement.
Environ 45% des offres d’emploi en alternance sont actuellement déposées entre juin et septembre. L’été est donc une période importante pour se positionner sur ces offres.
Pour informer les jeunes sur ces opportunités, Pôle emploi a lancé :
- un site mobile événementiel sur l’alternance
- des bannières positionnées sur des applications mobiles, très visitées par les jeunes
- une campagne e-mailing vers les recruteurs
- des moyens d’informations classiques (pole-emploi.fr, flyers en agence…)
Fort du bilan positif de la campagne 2010 dédiée à l’alternance, Pôle emploi a lancé une 3ème vague de campagne en faveur des jeunes et de l’alternance. La nouvelle campagne «alternance» pour les mobiles est destinée prioritairement aux jeunes de 16 à 25 ans. L’objectif est de les informer en permanence sur les opportunités professionnelles offertes par l’alternance via la mise en place d’un site événementiel et en s’appuyant sur leur outil de communication préféré : le téléphone mobile.
Dès à présent, le public accède au site mobile gratuitement à partir d’un téléphone équipé d’un accès Internet mobile (service gratuit hors coût de connexion de l'opérateur). Le site est opérationnel jusqu’en octobre 2011: http://m.pole-emploi-jeune.fr
Services disponibles
- Proposition d’offres d’emploi en contrat de professionnalisation et d’apprentissage
- Informations locales sur les événements en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes : salons, forums, rencontres professionnelles…
- Système d’abonnement possible à des alertes pour recevoir de nouvelles informations dès leur mise en ligne. Un SMS est envoyé au mobinaute qui le demande, lors de la publication d’une nouvelle actualité
- Accès direct aux services en ligne de Pôle emploi pour consulter davantage d’informations et d’offres d’emploi, assurant ainsi une cohérence entre les canaux.
- Informations nationales sur l’alternance via un quizz
Pôle emploi informe les recruteurs
Par le biais de la campagne mobile, les employeurs promeuvent leurs offres via un canal très utilisé par les jeunes. Cette action est complétée par une campagne d’e-mailing vers les entreprises. Il s’agit d’accompagner les recrutements en alternance et de recueillir les offres d’emploi en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Cette campagne se matérialise par un e-mailing auprès de 400.000 entreprises. Pour chaque cible (entreprises et experts-comptables), un e-mail personnalisé renvoyant vers un mini-site a été envoyé dans la semaine du 20 juin.
Résultats positifs et encourageants
Pôle emploi dénombre depuis le début de l’opération en 2010 près de 125.000 visites et 925.000 pages vues à fin janvier 2011 sur le site mobile, pour une durée moyenne de consultation qui dépasse les 3 minutes.
La campagne «mobile jeunes» a généré près de 70.577 clics avec un taux de clic global de 2% et 1.491.522 pages vues sur les réseaux sociaux.
Les OS mobile qui ont généré le plus de visites sont les systèmes d’exploitation Apple (48.378 visites) et Androïd (4.888 visites).
En savoir plus :

L’alternance est une opportunité pour les jeunes sans expérience ni qualification et un atout majeur pour les recruteurs
L’alternance est une passerelle vers la vie active qui permet en moyenne à 70% des titulaires de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation d’être embauchés. Le nombre de contrats signés en 2010 atteint 573.000 dans la France entière (Dom compris)¹. Tous les métiers et secteurs sont concernés. Quatre secteurs arrivent en tête des demandes des recruteurs : le commerce, la vente et la grande distribution ; l’hôtellerie, la restauration tourisme loisir et l’animation ; et la construction, le bâtiment et les travaux publics. De nombreux diplômes son accessibles par l’alternance : CAP, BAC professionnel, BTS… En quelques années, l’alternance a gagné une image de canal de pré-recrutement idéal auprès des entreprises.
¹Chiffres publiés sur le site du ministère du Travail
Avec 25 millions de visites par mois, le site www.pole-emploi.fr est le site français le plus visité du secteur. Plus de 3,3 millions d’offres d’emploi confiées par les entreprises en 2010 et plus de 2,8 millions de recrutements réussis.
Les principaux sites emploi liés :

- pole-emploi.fr : offres d’emploi, conseils à l’embauche
- web TV : les métiers porteurs en images
- pole-emploi-evenements : les forums et rencontres employeurs organisés
- pole-emploi.org : les actions et études de Pôle emploi
- emploiparlonsnet : actualité de l’emploi
- bmo.pole-emploi.org : les intentions de recrutement par métiers suivant les régions, les départements, ou les bassins d'emploi.
- emploi.gouv.fr : tout savoir sur l'alternance
- contrats-alternance.gouv.fr : les contrats que vous pouvez envisager.

Tööhõive keskus on käivitanud 1/3 mobiilne kampaania, uue lihtsa, tõhusa ja tasuta noorte-ja vaheldumine.
Vaheldumine on reaalne võimalus noortele, kes tahavad kasutada nii õpetada, saada kogemusi ja leida tööd kiiresti.
Umbes 45% töökohtadest on vaheldumisi vahele panna juunis ja septembris. Suvi on oluline aeg positsioneerida end nende pakkumisi. Veel...

29 juillet 2011

Loi développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Retourner à la page d'accueil de Légifrance LOI n° 2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels. JORF n°0174 du 29 juillet 2011 page 12914, texte n°2. 
TITRE Ier: DÉVELOPPEMENT DE L'ALTERNANCE. Article 1

Après la section 3 du chapitre II du titre II du livre II de la sixième partie du code du travail, il est inséré une section 3 bis ainsi rédigée:
Section 3 bis. Carte d'étudiant des métiers
Art. L. 6222-36-1. - Une carte portant la mention: "Etudiant des métiers” est délivrée à l'apprenti par l'organisme qui assure sa formation. Cette carte permet à l'apprenti de faire valoir sur l'ensemble du territoire national la spécificité de son statut auprès des tiers, notamment en vue d'accéder à des réductions tarifaires identiques à celles dont bénéficient les étudiants de l'enseignement supérieur. La carte d'étudiant des métiers est établie conformément à un modèle déterminé par voie réglementaire. »
Article 2

Après l'article L. 6231-4 du code du travail, il est inséré un article L. 6231-4-1 ainsi rédigé:
« Art. L. 6231-4-1. - Les centres de formation d'apprentis délivrent aux apprentis qui y sont inscrits la carte portant la mention "Etudiant des métiers” prévue à l'article L. 6222-36-1. »
Article 4

Il est créé un service dématérialisé gratuit favorisant le développement de la formation en alternance. Ce service vise notamment à faciliter la prise de contact entre les employeurs et les personnes recherchant un contrat en alternance, en complémentarité avec le service prévu à l'article L. 6111-4 du code du travail, à les aider à la décision grâce à des outils de simulation et à développer la dématérialisation des formalités liées à l'emploi et à la rémunération des personnes en alternance. Les chambres consulaires et les organismes collecteurs paritaires agréés pour recevoir les contributions des entreprises au financement des contrats ou des périodes de professionnalisation et du droit individuel à la formation participent, dans l'exercice de leurs compétences, à l'organisation et au développement de ce service.
TITRE II : ENCADREMENT DES STAGES; Article 27 En savoir plus sur cet article...

I. ― Le chapitre II du titre Ier du livre VI de la troisième partie du code de l'éducation est complété par une section 4 ainsi rédigée :
« Section 4. « Stages en entreprise
« Art. L. 612-8. - Les stages en entreprise ne relevant ni de l'article L. 4153-1 du code du travail, ni de la formation professionnelle tout au long de la vie telle que définie par la sixième partie du même code font l'objet entre le stagiaire, l'entreprise d'accueil et l'établissement d'enseignement d'une convention dont les modalités sont déterminées par décret.
« Ces stages sont intégrés à un cursus pédagogique scolaire ou universitaire selon des modalités définies par décret.
« Ils ne peuvent pas avoir pour objet l'exécution d'une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent de l'entreprise.
« Art. L. 612-9. - La durée du ou des stages effectués par un même stagiaire dans une même entreprise ne peut excéder six mois par année d'enseignement. Il peut être dérogé à cette règle, dans des conditions fixées par décret, au bénéfice des stagiaires qui interrompent momentanément leur formation afin d'exercer des activités visant exclusivement l'acquisition de compétences en liaison avec cette formation, ainsi que dans le cas des stages qui sont prévus dans le cadre d'un cursus pluriannuel de l'enseignement supérieur.
« Art. L. 612-10. - L'accueil successif de stagiaires, au titre de conventions de stage différentes, pour effectuer des stages dans un même poste n'est possible qu'à l'expiration d'un délai de carence égal au tiers de la durée du stage précédent. Cette disposition n'est pas applicable lorsque ce stage précédent a été interrompu avant son terme à l'initiative du stagiaire.
« Art. L. 612-11. - Lorsque la durée de stage au sein d'une même entreprise est supérieure à deux mois consécutifs ou, au cours d'une même année scolaire ou universitaire, à deux mois consécutifs ou non, le ou les stages font l'objet d'une gratification versée mensuellement dont le montant est fixé par convention de branche ou par accord professionnel étendu ou, à défaut, par décret. Cette gratification n'a pas le caractère d'un salaire au sens de l'article L. 3221-3 du code du travail.
« Art. L. 612-12. - Les stagiaires accèdent aux activités sociales et culturelles mentionnées à l'article L. 2323-83 du code du travail dans les mêmes conditions que les salariés.
« Art. L. 612-13. - L'entreprise qui accueille des stagiaires tient à jour un registre des conventions de stage, indépendamment du registre unique du personnel mentionné à l'article L. 1221-13 du code du travail. Un décret détermine les modalités d'application du présent article, notamment les mentions qui figurent sur le registre susmentionné. »
II. ― Le code du travail est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa de l'article L. 1221-13 est complété par les mots : « , indépendamment du registre des conventions de stage mentionné à l'article L. 612-13 du code de l'éducation » ;
2° Au premier alinéa de l'article L. 2323-83, les mots : « ou de leur famille » sont remplacés par les mots : « , de leur famille et des stagiaires ».
III. ― L'article 9 de la loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances est abrogé.
IV. ― A la fin de la première phrase du 3° de l'article L. 262-4 du code de l'action sociale et des familles et au 8° du II de l'article L. 751-1 du code rural et de la pêche maritime, la référence : « 9 de la loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances » est remplacée par la référence : « L. 612-8 du code de l'éducation ».
Tagasi kodulehekülg Légifrance ACT nr 2011-893, 28. juuli 2011 arengut asendusliige ning karjääri turvalisust. JORF nr 0174 ja 29. juuli 2011 lehekülge 12914, tekst 2.
I JAOTIS: areng MIX. Artikli 1

Pärast peatüki 3. jaos II jaotise II raamatu II osa VI töökoodeksi see on sisestatud jagu 3a järgmine:

Jagu 3a.
Õpilaspilet kaupleb
Art.
L. 6222-36-1. - Kaardi, millele on kirjutatud "õpilane äri" on välja antud praktikant organisatsioon, mis pakub koolitust. See kaart võimaldab praktikandil nõude kogu territooriumi oma erilise staatuse kolmandatele isikutele, sealhulgas juurdepääsu tariifide alandamist identsed kõrghariduses. õpilaspilet ametitest on asutatud vastavalt mudelile määrusega kindlaksmääratud. Veel...
29 juillet 2011

Organismes de formation, entreprises, jeunes demandeurs d'emploi: Avez-vous l’alternance attitude ?

http://www.afpa.fr/fileadmin/template/logo/logo.pngSynthèse de la table ronde sur l’alternance dont l’objectif était de définir ce que chaque partie attend de l’alternance. Les organismes de formation, les entreprises et les jeunes demandeurs d’emploi se sont penchés sur les conditions de son succès.
Comprendre le monde de l’entreprise

Certains stagiaires ont choisi l’alternance pour découvrir le monde de l’entreprise, mais aussi pour mettre aussitôt en pratique ce qu’ils apprennent. C’est une bonne manière d’entrer sur le marché du travail tout en touchant une rémunération.
« Tous les jeunes ne sont pas motivés, regrette Frédéric Bas, directeur emploi formation chez Buffalo grill. Certains se présentent sur notre stand sans même avoir le programme de leur centre. » Qu’attend-il des candidats ? « Ils doivent avoir la même attitude que lors d’un entretien d’embauche. Ils doivent s’être renseignés sur l’entreprise et avoir réfléchi sur ce qu’ils peuvent nous apporter. »
Bien informer sur les conditions de l’alternance

L’alternance est à la mode et les candidats affluent, attirés par les perspectives d’emploi à la sortie. Ils ne sont pas toujours bien informés de la charge de travail que représente l’alternance et des attentes des employeurs.
Radhia qui en est à sa 5ème année d’alternance, et a connu plusieurs organismes, et plusieurs employeurs, remarque :
« Il faut que les organismes prennent le temps d’expliquer aux jeunes les règles du jeu et les attentes des entreprises, il faut leur apprendre à construire un projet. Toutes les entreprises ne jouent pas le jeu. Dans l’une d’elles, nous étions une cinquantaine. A quelques exceptions près, personne ne se souciait de notre réussite au diplôme. »
Quelles solutions à apporter?

Dans un premier temps, il faut détecter la motivation, le goût à l’effort du candidat, ce sont les principaux moteurs de la réussite de son parcours . Néanmoins, il est primordial,
* de mieux informer les jeunes,
* de mettre en place une collaboration solide entre les organismes et les entreprises. La sélection n’en sera que meilleure!
Pour Yves Rivière, responsable d’affaires dans le secteur de l’hôtellerie restauration à l’Afpa,
« Il ne suffit pas de réunir un jeune très motivé, un bon organisme de formation et une bonne entreprise pour que la réussite soit assurée ». Il propose trois clés de réussite,
* un recrutement qui prend en compte aussi bien les aspects techniques du poste que la motivation du candidat,
* une réunion de tuteurs avant le début de la session afin de leur expliquer la finalité et le contenu du titre professionnel, le calendrier, la progression pédagogique. La réunion comprenant la visite des plateaux techniques. « Les jeunes sauront que les tuteurs connaissent le centre et la progression pédagogique. »
* des comités de pilotage, réunissant des tuteurs, des formateurs et des jeunes. Il permettrait de faire des réajustements. A la fin d’un trimestre et 2 mois avant la fin de l’alternance pour préparer la sortie.
http://www.afpa.fr/fileadmin/template/logo/logo.png Summary of the Roundtable on alternating whose objective was to define what each party expects from the rotation. Training organizations, businesses and young job seekers have studied the conditions for its success.
Understanding the business world

Some students chose to explore the alternate world of business, but also to immediately apply what they learn.
This is a good way to enter the labor market while receiving a salary.
"All young people are not motivated, sorry Lower Frederick, director job training at Buffalo Grill.
Some appear on our stand without having the program in their center. "What does he expect the candidates? "They must have the same attitude during a job interview. They must have educated about the business and have reflected on what they can bring". More...
27 juillet 2011

Alternance et stages : ce que change la loi Cherpion

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesL'Assemblée a définitivement adopté le 13 juillet 2011 la proposition de loi Cherpion, "pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels". Ce nouveau texte apporte une série de changements en matière de recrutement d'alternants et de stagiaires. Analyse de Philippe Bernier, dirigeant du cabinet CARAXO et professeur associé à la Faculté Libre de Droit de Lille, au sein du Master 2 Droit et Gestion des Ressources Humaines.
Le Grep RH : Pouvez-vous rappeler le contexte dans lequel s'inscrit la loi Cherpion ?

Philippe Bernier : "Cette nouvelle loi s'inscrit dans une logique de sécurisation des parcours professionnels, qui a débuté en 2009 avec la loi sur l'orientation et la formation professionnelle du 24 novembre 2009. Celle-ci avait elle-même été précédée par les "plans d'urgence jeunes actifs", lancés par le gouvernement pour privilégier l'alternance."
Quels en sont les principaux objectifs ?

"Il y en a essentiellement trois. Le premier est d'améliorer la situation et l'insertion des jeunes sur le marché du travail. Deux volontés fortes ont été affichées : passer de 600 000 à 1 million d'alternants d'ici à 2015, et mieux encadrer les stages pour mettre fin aux dérives observées en entreprises. Il faut noter que la mesure instaurant un système de bonus-malus, pour les entreprises remplissant ou pas leur quota d'apprentis, ainsi que le relèvement de ce quota de 3 à 4 %, a finalement été intégré à la loi de Finances rectificative pour 2011.
"Sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie"

Un second objectif est de mieux sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie. On peut citer par exemple des mesures visant à développer les groupements d'employeurs et la création du contrat de sécurisation professionnelle, dispositif unique d'accompagnement des salariés licenciés pour motif économique. Enfin, un troisième volet de la loi, qui a finalement été inclus dans le projet de loi de Financement de la sécurité sociale rectificative pour 2011, ouvre le débat sur le partage de la valeur ajoutée, en mettant en place des outils d'amélioration du pouvoir d'achat et de justice sociale."
Quand va-t-elle entrer en vigueur ?

La loi est immédiatement applicable. Néanmoins, j'insiste sur le fait que de nombreux décrets d'application sont encore en attente, et qu'un certain nombre de mesures restent soumises à la conclusion d'accords de branche. Dans ce contexte, il convient d'être extrêmement prudent sur des explications que l'on voudrait émettre trop rapidement sur ce texte. De nombreux passages de cette loi restent ainsi soumis à une application relative. Si l'on prend l'exemple concret de la limitation nouvelle pour les entreprises de proposer des stages d'une durée excédant six mois, celle-ci est soumise à des dérogations dont les conditions doivent être précisées par décret. Dans l'attente de ces conditions, les entreprises ne peuvent pas proposer de stages excédant six mois, quelle que soit la situation du stagiaire.
Trois mesures à la loupe

Le GREP RH a demandé à Philippe Bernier d'analyser trois nouveautés de la loi: l'instauration d'un délai de carence entre deux stages, la limitation de la durée maximum des stages à six mois et la création du statut de "stagiaire de la formation professionnelle" pour les jeunes inscrits en CFA, n'ayant pas trouvé d'employeur en contrat d'apprentissage.
1. Instauration d'un délai de carence entre deux stages
2. Durée maximum des stages limitée à six mois
"La limite de six mois ne s'applique pas aux stages de longue durée intégrés dans le cursus des formations de l'enseignement supérieur."
3. Création du statut de "stagiaire de la formation professionnelle" pour les jeunes en CFA n'ayant pas signé de contrat d'apprentissage avec une entreprise
Stages et alternance : les autres mesures de la nouvelle loi
* Prise en compte de la durée du stage dans la période d'essai en cas d'embauche dans l'entreprise
* Création par l'entreprise d'accueil d'un registre des conventions de stages à différencier du registre unique du personnel
* Création d'une carte d’étudiant des métiers pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation (sous condition d'une durée minimum de 12 mois pour ces derniers)
* Création d'un service dématérialisé gratuit pour le développement de l'alternance (géré par les OPCA et la CCI)
* Adaptation des règles générales des contrats en alternance à des situations ou professions spécifiques (intérim, activités saisonnières, groupement d'employeurs, "particuliers employeurs"…)
* Possibilité pour un apprenti de signer une convention tripartite d'apprentissage avec deux employeurs dans le cadre d'activités saisonnières.
* Possibilité de renouveler un contrat de professionnalisation pour acquérir une autre qualification
Lire l'intégralité du texte de loi : http://www.senat.fr/leg/ppl10-736.html.
GREP HR miejscu relacje Szkoły FirmyZgromadzenie ostatecznie przyjęty 13 lipca 2011 Cherpion ustawy, "dla rozwoju bezpieczeństwa alternatywnego i kariery." Ten nowy tekst zawiera szereg zmian w rekrutacji na przemian i stażystów.Analiza przez Philippe Bernier, oficer CARAXO korporacji i profesor na Wolnym Wydziale Prawa Lille, w ciągu 2 Prawa i Master of Human Resource Management. Więcej...
11 juillet 2011

C’est quoi l’alternance ?

Le MEDEF Lorraine a lancé un portail dédié à l’alternance appelé "alternance mode d'emploi". Ce site, à destination des entreprises, apporte des précisions, en particulier sur le tutorat, et vous permet de télécharger différents guides techniques (accueillir et intégrer un jeune, recruter des jeunes et des moins jeunes, comment répondre aux candidats…).
Il permet également de visionner différents témoignages d’entreprises et de jeunes. Une vidéo a particulièrement retenu mon attention dans la mesure où les interlocuteurs répondent à une question essentielle : “c’est quoi l’alternance ?”. Certes, les entreprises n’appartiennent pas à nos secteurs d’activité mais leurs expériences sont transférables et FORCEMAT vous accompagne dans la mise en place de ce type de projets.

MEDEF Lorraine has launched a portal dedicated to the alternation called "alternate instructions." This site, for companies, clarifies, in particular mentoring, and allows you to download various technical guides (welcome and integrate a young recruit young and old alike, how to meet the candidates...). More...

11 juillet 2011

Alternance et sécurisation des parcours et "Bonus-malus" apprentissage

http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gifAlternance et sécurisation des parcours : proposition de loi adoptée
Le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi relative au développement de l'alternance et à la sécurisation des parcours professionnels. Ce texte prévoit un ensemble de mesures afin de faciliter notamment le recours à l'alternance en créant une carte d'étudiant des métiers, un service dématérialisé de l'alternance, en assouplissant le Dima (dispositif d'initiation aux métiers de l'alternance), en ouvrant l'apprentissage au travail temporaire... Le texte prévoit également plusieurs dispositions relatives à la période et au contrat de professionnalisation, à la POE (Préparation opérationnelle à l'emploi). Il entérine aussi, la création du CSP (Contrat de sécurisation professionnelle) qui remplacera les CTP (Contrats de transition professionnelle) et CRP (Conventions de reclassement personnalisé). Consulter le dossier législatif.
Le "Bonus-malus" apprentissage adopté par le Parlement
Le Parlement a adopté, le 6 juillet, la loi de finance rectificative pour 2011. Ce texte instaure, entre autre, un "bonus-malus" en matière de contribution supplémentaire à l'apprentissage. La hausse du quota d'alternants est donc votée mais certaines entreprises pourront y déroger. Le seuil minimal de salariés en alternance en-deçà duquel les entreprises de 250 salariés et plus devront payer une CSA (contribution supplémentaire à l'apprentissage) est porté de 3 à 4% de l'effectif annuel moyen. La contribution supplémentaire ne sera plus calculée au taux fixe de 0,1%, mais modulée en fonction de l'effort de l'entreprise. Cependant une disposition permettra, à compter de l'année 2012 et jusqu'au 31 décembre 2015, aux entreprises dont l'effectif annuel moyen des alternants est supérieur à 3% d'être exonérées de la CSA au titre de l'année considérée, si elles remplissent certaines conditions. Consulter le dossier législatif.
http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gifMix i zabezpieczenie ścieżki kariery: uchwalonej
Parlament ostatecznie przyjęła projekt ustawy o rozwoju bezpieczeństwa alternatywnego i kariery. Ten tekst zawiera zbiór środków mających na celu ułatwienie korzystania z takich alternatywnych tworzenia transakcji legitymacji studenckiej, zdematerializowane usługi przemian, przez relaksujący Dima (urządzenie inicjacji do pracy w zmiennym), otwierając szkolenie pracy tymczasowej... Tekst zawiera również szereg przepisów odnoszących się do okresu, a umowa zawodowych, OCB (Operational Readiness do użytku).  Przyjęła tworzenia CSP (Umowa bezpieczeństwa zawodowe) aby zastąpić CTP (umów Transition Kariera) i CRP (Konwencje indywidualną przesunięcia). Zobacz legislacyjnych rekord. Więcej...
8 juillet 2011

Alternance : comment trouver son entreprise

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/02/bac2.1296825999.jpgPar Olivier Rollot. "Le responsable de notre master avait un bon carnet d'adresses mais cela ne nous a pas dispensé de chercher nous même notre entreprise et administration d'accueil", se souviennent Anne Duboscq et Julie Patrat, qui finissent leur master affaires publiques en apprentissage à l'université Paris-Dauphine. Il faut dire qu'elles ne s'y sont prises qu'à la rentrée, en septembre 2010, à quelques semaines du début des cours. "Mais les périodes en entreprise ne commençaient qu'en novembre, cela nous laissait un peu de temps."
QUAND FAUT-IL COMMENCER À CHERCHER ?
Postuler le plus tôt possible c'est mieux mais, comme le prouve l'exemple de nos deux jeunes filles, cela peut aussi être jusqu'au dernier moment. "Dans l'idéal, il est possible de démarcher les entreprises dès le mois de février", conseille Stéphane Chaissé, le directeur des relations entreprises du groupe PPA (Pôle Paris alternance), qui rappelle utilement qu'en "terminale par exemple, on entre après dans des périodes de vacances, puis de révision, puis du bac et le temps passe très vite…"
Pour aider les candidats à se présenter auprès des entreprises, PPA (Pôle Paris alternance), qui regroupe aussi bien des programmes de MBA (master in business administration) que d'informatique ou même du luxe, possède un service dédié à la gestion des contrats. "Après avoir passé un test d'aptitudes, les candidats rencontrent un chargé de relation entreprise et suivent une formation aux techniques de recherche d'emploi", explique encore Stéphane Chaissé, le directeur des relations entreprises du groupe.
Ensuite, ils ont accès à une base de données d'entreprises susceptibles de les recruter mais néanmoins sans garantie de contrat, Stéphane Chaissé parlant de "97 % de réussite" et insistant sur le fait qu'il est aussi possible de "réaliser un pré-recrutement quand une entreprise comme la SNCF nous demande des profils précis".
Même souci d'aider les jeunes à trouver une entreprise au sein du groupe EduServices, qui comprend des écoles comme Tunon ou Pigier. "Nous agissons comme une maison de l'emploi en rapprochant jeunes et entreprise. Ensuite, nous allons les aider à préparer les entretiens avec les entreprises", explique Philippe Grassaud, le président de ce groupe qui comprend 14 500 étudiants, dont 60 % en alternance.
COMMENT CONVAINCRE ?

Les apprentis subissent de plus en plus une procédure de recrutement qui n'a rien à envier à celle d'un véritable emploi, notamment à partir de la licence professionnelle ou du bachelor. Résultat, les ruptures de contrat sont rares à ces niveaux alors qu'elles peuvent atteindre les 25 % en première année de BTS. "Le problème vient généralement de ceux qui viennent chez nous en ayant déjà trouvé leur entreprise, généralement par des relations familiales, et n'ont pas pris le temps de valider leur projet professionnel dans les ateliers que nous organisons", assure Luc Vignerot, directeur du Centre de formation d'apprentis (CFA) du groupe Institut de gestion sociale (IGS) à Lyon qui prépare entre autres à 7 BTS.
Comme à l'IGS, les CFA pratiquent donc une première sélection. "En partenariat avec les universités, nous choisissons des profils motivés pour le métier autant que pour l'entreprise, explique ainsi Jean-Claude Pouilly, qui dirige le CFA de l'Association pour la formation d’informaticiens par la voie de l’apprentissage (AFIA), spécialisé dans l'informatique et notamment les Miage (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises). Les jeunes qui effectuaient des petits boulots auparavant sont particulièrement appréciés. Leur comportement, leur motivation sont encore plus important que leurs connaissances ! Il faut à la fois être très bien organisé et motivé pour le métier et l'entreprise."
UN RYTHME INTENSIF

Si l'alternance entre la formation et l'entreprise est toujours le principe, il existe de nombreuses formules : deux jours en formation, trois jours en entreprise, deux semaines, deux semaines, etc. Dans le master affaires publiques de Dauphine, on a ainsi choisi le rythme 1,5 jour de cours suivi de 3,5 jours dans l'entreprise. "Quand j'ai postulé, j'ai tout de suite senti que les entreprises préféraient ce rythme deux jours-trois jours car ainsi nous avons quasiment le même qu'un employé à 4/5e qui aurait une demi-journée de réunion à l'extérieur par semaine", explique Anne Duboscq. Tout l'intérêt de la formule est alors les retours d'expérience constants entre ce qu'on apprend en cours et dans l'entreprise ou l'administration.
Mais qui dit alternance dit aussi maturité et sens de l'organisation. "Nous n'avons pas eu trop de mal à différencier les périodes de travail en entreprise ou administration et à l'université ", commentent nos deux jeunes filles, tout en admettant quand même qu'elles ont vu certains autres étudiants faire dépasser un peu leur temps en entreprise sur celui des études. Car alterner, cela veut dire étudier et travailler en même temps en préparer les mêmes examens que les autres étudiants. Et ce n'est pas facile ! "Je vois parfois des parents dont les enfants sont en échec scolaire et qui pensent que l'alternance est un remède miracle pour leur permettre de réussir, confie Luc Vignerot. Quand je leur fais remarquer que le problème de leur enfant est son manque de motivation et qu'en alternance, il devra travailler deux fois plus, ils sont surpris. Mais c'est la vérité : tout le monde n'est pas fait pour aller dans une formation en alternance et, en tout cas, ce n'est certainement pas parce qu'on échoue en formation initiale classique qu'on va forcément réussir en alternance."
UN CONTRAT À SIGNER
Les apprentis font totalement partie de l'entreprise qui les emploie et avec laquelle ils ont signé un contrat. Il en existe deux types bien distincts. Si le plus répandu est l'apprentissage (425 000 apprentis dont 97 000 dans l'enseignement supérieur), il en existe un autre, dit de "professionnalisation" (180 000 apprentis). En théorie, la grande différence entre les deux est leur durée : le contrat "pro" est sensé être plus court (entre six mois et un an) et la période de formation comprise entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat.
Résultat, on ne devrait en théorie ne pouvoir suivre en professionnalisation que des formations courtes type CQP (certificat de qualification professionnelle) reconnues dans une seule profession. Or, dans les faits, on constate que la plupart des branches professionnelles – qui gèrent ce contrat quand l'apprentissage l'est par les régions –, ont adapté le système pour permettre par exemple de préparer un BTS en deux ans avec des périodes de formation dépassant les 15 à 25 % du total prévues initialement.
Alors que reste-t-il comme différences réelles entre les deux contrats ? Le contrat de professionnalisation n'est pas seulement réservé aux jeunes mais peut aussi être ouvert aux demandeurs d'emploi de plus de 26 ans. "Pour les étudiants le choix est relativement neutre, sachant que pour les entreprises un contrat d'apprentissage coûte un peu moins cher et qu'elles auront donc tendance à le favoriser, explique Luc Vignerot. On constate quand même que certaines grandes entreprises donnent plus d'avantages aux jeunes en apprentissage. De notre côté, nous avons des quotas de formation en apprentissage et, quand nous ne pouvons plus en signer, nous passons à la professionnalisation."
UN EMPLOI EN LIGNE DE MIRE
Entrée en apprentissage dans une entreprise de communication, Grayling, pour y développer son pôle affaires publiques, Anne Duboscq vient d'y être embauchée. "Déjà titulaire d'un master en géopolitique et après un stage de neuf mois à New York à la représentation française aux Nations unies, j'avais clairement choisi ce master parce qu'il s'effectuait en apprentissage et devait me permettre d'intégrer rapidement le monde du travail." Son de cloche un peu différent chez Julie Patrat, entrée elle au conseil général de Seine-et-Marne : "Je voulais surtout découvrir le monde professionnel pour être certaine que c'était là que je voulais travailler. Je vais maintenant passer des concours pour intégrer la fonction publique en tant qu'attachée territoriale."
Si tous ne sont pas recrutés à l'issue de leur contrat, lorsqu'on arrive au niveau master, l'entreprise pense souvent l'alternance en termes de pré-CDI. "Nous proposons donc aux entreprises des CV vraiment adaptés aux profils qu'elle recherchent, comme si elles s'adressaient à un cabinet de recrutement", assure Stéphane Chaissé. "Mais il faut encore que le profil corresponde vraiment et… que l'apprenti ait envie de rester", remarquent Anne Duboscq et Julie Patrat. Si le CFA de l'AFIA peut se féliciter de placer près de 100 % de ses diplômés dans les six mois suivant leur diplôme, ce ne sont ainsi que la moitié qui restent dans l'entreprise où ils ont été apprentis.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/02/bac2.1296825999.jpg Olivier Rollot. "Juht meie kapten oli hea aadressiraamatu, kuid see ei vabastanud end leida meie firma ja vastuvõtvate asutuste," meenutab Anne Duboscq ja Julie Patrat kes lõpetab oma isanda äri avalike õppe Ülikooli Paris-Dauphine. Tuleb öelda, et nad on võtnud seal taga, september 2010, vaid mõni nädal enne algust klassi. "Kuid äriühing ei perioodidel, mis algavad novembris, jättis see meile aega". Veel...
5 juillet 2011

Choisir des études en alternance après le bac

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gifPar Aurélie Tachot - ©kelformation. Vous venez de décrocher le Bac et vous hésitez encore sur votre orientation pour la rentrée prochaine? Pensez à l’alternance! Ce mode d’apprentissage, prisé des étudiants, promet une intégration rapide sur le marché du travail.
Que ce soit en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, l’alternance continue de faire des émules. En 2010, environ 435 000 contrats ont été signés. Soit 1500 de plus qu’en 2009. Et pour cause : l’alternance présente de nombreux atouts, tant du côté de l’élève que de l’entreprise. « Ce mode d’apprentissage permet aux jeunes étudiants de construire leur CV à travers une expérience professionnelle reconnue sur le marché et aux managers de former des jeunes sur leurs propres outils de travail », explique Mélanie Bobe-Rault, directrice des relations entreprises au sein de l’ESCCOT, une école supérieure de commerce en alternance, à Rennes.
Un large éventail de formations

Souvent considéré comme un rempart à la crise économique, ce dispositif « un pied à l’école, un pied dans l’entreprise » n’est plus l’apanage des BTS et DUT. L’alternance concerne désormais tous les niveaux de formations post-bac : Licence, Master, Bachelor, Mastère spécialisé et MBA. Ainsi que la plupart des disciplines : banque, management, marketing, administration, immobilier, distribution, travaux publics…
Financièrement, ce mode d’apprentissage présente également des avantages. « Durant toute la durée du contrat, les alternants perçoivent un salaire calculé en fonction de leur âge et de leur niveau de formation », explique Grégory Noléo, responsable du pôle administration des entreprises au sein de l’école Pigier, à Paris. « Pour certains étudiants sans ressources financières ou obligés de travailler en parallèle de leurs études, c’est un critère essentiel », souligne Delphine Ponceau, conseillère d’orientation psychologue au sein du Centre d’information et d’orientation (C.I.O) de Bordeaux Sud. Dans le cadre du contrat de professionnalisation, cette rémunération ne peut être inférieure à 65% du SMIC pour les bacheliers âgés de moins de 21 ans et 80% du SMIC pour les bacheliers âgés de 21 ans et plus. Dans le cadre du contrat d’apprentissage, celle-ci oscille entre 25 et 78% du SMIC.
Un succès (presque) garanti !

Selon les services du Haut Commissaire à la Jeunesse, le taux d’insertion dans l’emploi des alternants 6 mois après la fin de leurs études est de 60% dans le cadre du contrat d’apprentissage et de 75% dans le cadre du contrat de professionnalisation. Mieux : dans certaines filières post-bac, les jeunes ont un taux de réussite supérieur aux filières classiques. En DUT, par exemple, ce taux s’élève à 95%, tous domaines confondus, contre 75% pour les filières classiques.
En outre, l’alternance est une véritable porte d’entrée vers le marché du travail. « De plus en plus d’entreprises considèrent l’alternance comme un dispositif de pré-recrutement », souligne Mélanie Bobe-Rault. Ainsi, à l’Escott, environ 70% des alternants sont embauchés à l’issue de leur période d’apprentissage. Un pourcentage qui grimpe jusqu’à 80% pour l’Ecole supérieure d’assistants spécialisés (ESAS), à Paris.
Pour les retardataires…

Vous souhaitez vous inscrire dans une formation en alternance à la rentrée prochaine ? Il n’est pas trop tard. « Même si nous conseillons aux futurs alternants de démarcher les entreprises dès le mois de février pour une rentrée en septembre, il est important de garder en tête que les élèves ont jusqu’en octobre pour trouver un employeur », confirme Delphine Ponceau.
Toutefois, évitez, dans la mesure du possible, d’envoyer votre CV et votre lettre de motivation durant le mois d’août, généralement déserté par les salariés d’entreprise. Si le temps presse et que vous êtes toujours bredouille quelques jours avant la rentrée, présentez-vous directement dans les entreprises qui vous intéressent et tentez de décrocher un rendez-vous avec le responsable du recrutement.
Les qualités du parfait alternant
Volonté. « Les formations en alternance demandent plus d’énergie que les formations classiques dans la mesure où l’étudiant doit partager son temps entre l’école et l’entreprise, souligne Delphine Ponceau. Après une journée de travail en entreprise, l’alternant doit être capable de se replonger dans ses cahiers. »
Maturité. « L’alternant doit faire preuve d’une grande maturité puisqu’il est amené à expliquer, pendant l’entretien de recrutement, son projet professionnel. Durant sa période d’alternance, il devra également travailler avec des salariés plus âgés que lui », explique t-elle.
Rigueur. Devoirs à rendre pour l’école, projets à boucler pour l’entreprise… L’alternant doit être suffisamment organiser pour répondre à la fois aux besoins de ces professeurs et aux objectifs de son entreprise.
http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gif Autor Aurélie Tachot - © Kelformation. Sa lihtsalt kiirenemist salve ja sa oled ikka kindel oma suunas järgmisel õppeaastal? Mõtle alternatiiv! See režiim õppe populaarne õpilaste, lubadused kiire integratsioon tööturul.
Lepingust või professionaalse õppe vaheldumise jätkuvalt eeskuju.
Aastal 2010 umbes 435000 lepingute sõlmimisel. 1500 on rohkem kui 2009. Ja mõjuval põhjusel: vaheldumine on palju eeliseid, nii üliõpilane ja ettevõte. "See režiim õpe võimaldab noortel õpilastel ehitada nende uuesti läbi tunnustatud professionaalne turul ja juhte koolitada noortele oma tööd vahenditega," sõnas Melanie Rault-Bobe direktor ettevõtete suhteid ESCCOT ettevõtte kooli vaheldumine, Rennes'is. Velle...
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