Logo cap-métiersPour les demandeurs d'emploi, il s’agira :

  • d'accompagner les personnes les plus fragiles pendant leur formation afin de prévenir les décrochages, d’anticiper la recherche d’emploi post-formation en capitalisant sur les acquis, et, le cas échéant, d’effectuer un travail de médiation entre le formateur et le formé. Les formations longues (entre 6 mois et 9 mois) et les formations certifiantes seront privilégiées.
  • de donner une information objective et transparente sur la valeur ajoutée des organismes de formation aux personnes en recherche d’emploi et aux conseillers CEP. Chaque organisme de formation détiendra un indicateur de performancequi sera calculé et publié sur le modèle de l’indicateur de valeur ajoutée des lycées et qui sera mis à disposition des demandeurs d'emploi et des conseillers en évolution professionnelle.
    Le système de certification des organismes de formation sera développé.
  • de développer un véritable système d’information de la formation professionnelle, en interconnectant les différents systèmes d’information, de dématérialiser les procédures et en offrant aux demandeurs d’emploi une interface et des services numériques qui répondent à leurs besoins.
  • de développer les formations à distance. Afin de structurer cette offre de formation sur une large palette de types et de niveaux de qualifications, un marché public national sera lancé.
  • de financer des expérimentations innovantes permettant de développer de nouvelles méthodes et modalités d’apprentissage, en s’appuyant sur les travaux des chercheurs, sur les nouvelles technologies et sur les exemples étrangers les plus réussis. Un appel à projets sera lancé à cette fin.
  • de mettre l’accent sur l’acquisition des postures professionnelles et des compétences relationnelles attendues par les recruteurs. De nouvelles prestations seront proposées pour permettre aux demandeurs d’emploi de mieux intégrer la dimension de compétences relationnelles, tant en phase de recrutement qu’en phase d’emploi.
Concernant les jeunes (ni en emploi ni en formation) :
Le PIC permettra, en plus de conforter les suivis intensifs actuellement mis en œuvre dans le cadre de la Garantie jeunes, de franchir le seuil de 100 000 jeunes pris en charge chaque année par ce dispositif. Le plan pourra financer en outre une extension du dispositif d'accompagnement renforcé de Pôle emploi à 25 000 jeunes supplémentaires par an.
Des appels à projets seront lancés pour développer des solutions efficaces qui permettront de repérer et diminuer de moitié le nombre de jeunes "invisibles" (ie non accompagnés par le SPE).
Le PIC financera aussi le développement de 4000 places supplémentaires dans les E2c et les EPIDE qui ont montré leur efficacité.
Pour assurer l'adaptation des compétences des jeunes aux métiers de demain et leur intégration à leur sortie du système scolaire, il convient d’articuler plus étroitement formations initiale et continue, emploi, innovation et recherche afin de mieux répondre aux besoins de compétences des territoires et des entreprises. Dans cette perspective, les Campus des métiers et des qualifications doivent être redynamisés. Les outils numériques doivent être davantage utilisés sur ces campus.
Le PIC prévoit également une initiative pour promouvoir les expérimentations innovantes en faveur de la formation des maîtres et des professeurs. Il financera des expérimentations dans l'Education nationale et accompagnera les transformations du premier cycle universitaire, afin d’améliorer la formation initiale des jeunes, leur orientation au lycée comme à l’université et leur insertion professionnelle. Plus...