Au-delà des actes terroristes, l’insécurité dont souffrent les Sahéliens est avant tout économique – c’est celle de l’agriculteur du Gorgol, en Mauritanie, qui ignore si la pluie viendra et si, quand elle arrivera, elle n’anéantira pas une partie de ses efforts par la violence et la brièveté des précipitations. C’est celle du paysan du delta intérieur du Niger, qui n’est pas certain de trouver une administration fiable pour attester de la propriété de son champ ou de fonctionnaires capables de protéger son cheptel des épizooties. Plus...
8 décembre 2019
Et si la crise sécuritaire du Sahel était aussi (voire avant tout) économique ?
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